jeudi 12 mai 2011

La femme chrétienne / la femme musulmane

La femme selon Dieu

Introduction

La place de la femme dans la société et dans le couple est toujours débattue.

On trouve 3 opinions divergentes :

1) Les religieux et les traditionalistes qui mettent la femme à un rang inférieur.
2) Les féministes qui mettent la femme à un rang supérieur.
3) Les machos qui considèrent la femme comme un objet.

Il y a peu d'équilibre dans tout cela. Surtout , on oublie la place de la femme dans le plan de Dieu (la Bible).

L'origine de la femme

Genèse 1/27 "Dieu créa l'homme à son image. Il les créa homme et femme." L'être humain se distingue des autres êtres vivants en ce qu'il est à l'image de Dieu le chef d'œuvre de Dieu. L'homme, dans la pensée de Dieu, devait être mâle et femelle pour se reproduire. L'homme a été créé avant, mais la femme était déjà prévue.

Genèse 2/18-24 La première femme, Eve, fut créée aussi bien que l'homme, mais son corps fut tiré du côté d'Adam. Le mot hébreu tsela veut dire "côté". Le commentateur anglais de la Bible Matthew Henry a écrit : "Pas de la tête, pour être supérieure, pas des pieds, pour être inférieure, mais du côté, près du cœur de l'homme pour être aimée par lui…"


La femme est donc égale à l'homme "semblable à lui".

Mais le péché va ruiner l'unité et l'harmonie qui existait entre Dieu, l'homme et sa femme. Eve écoute le serpent et désobéit à Dieu puis donne du fruit à son mari qui en mange également. Manger un fruit n'est pas grave en soi. Leur péché fut de désobéir sciemment à l'ordre du Créateur.

Cela amena plusieurs modifications profondes : 1ère scène de ménage (Gen. 3/12 Adam accuse sa femme), puis jugement de Dieu sur le serpent (Satan), la femme et l'homme. Quand ils firent des enfants, viendra hélas le premier meurtre d'Abel par Caïn.

Concernant la femme, le verset clef est Gen. 3/15-16 : elle portera le Sauveur dans sa postérité, elle enfantera dans la douleur et elle sera dominée par son mari.

Le prophète Esaïe a rajouté à cette prophétie que le Messie naîtrait d'une vierge (7/14).
C'est effectivement une femme vierge, Marie, qui mît au monde le Messie, Jésus de Nazareth par un miracle de Dieu. Bien qu'au Moyen-Orient on soit toujours "fils de son père", Jésus était appelé "fils de Marie".

Le péché amène aussi un changement dans les relations entre mari et femme. "Ton mari dominera sur toi" signifie qu'il y a un ordre, une organisation nouvelle de la société : l'homme devient le chef de famille, ayant pour rôle de protéger et conduire sa femme. Si c'est fait dans l'amour de Dieu, cela se passe très bien.
Mais des hommes rebelles et incrédules se sont mis à maltraiter leurs femmes et les femmes en général.

La polygamie était-elle voulue par Dieu ?

En lisant l'A.T., on est étonné de trouver des fidèles ayant plusieurs femmes. Le plus connu est Salomon, à qui on attribuait "700 princesses pour femmes et 300 concubines" (1 Rois 11:3).

Dieu serait-il pour la polygamie ? C'est ce que les mormons, par exemple, ont longtemps prôné. Mais une étude un peu sérieuse des Ecritures nous montre le contraire.

D'abord, Gen 2/24 dit "et s'attachera à sa femme" et non "à ses femmes"…

Ensuite, le premier homme mentionné qui prît plusieurs femmes fut Lémec (Gen 4/19), un homme orgueilleux et violent (Gen 4/24).
Adam n'eut pas d'autres femmes qu'Eve.
De même, Noé fut monogame, ainsi que ses fils.

Abraham n'eut qu'une femme, Sarah. Mais comme elle était stérile et que Dieu leur avait promis une postérité, Sarah donne à son mari sa servante, Agar, pour qu'elle leur donne un enfant. Cette coutume était fréquente en Mésopotamie mais Dieu ne voulait pas qu'ils agissent ainsi. Finalement, Dieu bénit cet autre enfant et sa mère, mais l'héritage fut pour le fils de la femme légitime. C'est seulement après la mort de Sara qu'Abraham eut une autre femme, Ketura (Gen 25/1).

Isaac, fils d'Abraham, épousa Rébecca et resta monogame.

Ses fils, Jacob et Esaü, eurent plusieurs femmes. Les deux femmes d'Esaü furent un sujet d'amertume pour Isaac et Rébecca (Gen 26/35), tandis que Jacob ne fut jamais réellement amoureux que d'une femme. Mais son oncle, un trompeur comme Jacob, lui fit épouser chacune de ses filles avant de lui donner la préférée.

Moïse épousa Séphora en premières noces. Puis il prît une femme éthiopienne après la mort de Séphora. Cette seconde femme causa une révolte de la part de la sœur de Moïse, peut-être jalouse de perdre sa place de 1ère femme des hébreux (Nombres 12/1).

David eut de nombreuses femmes et des concubines. Cela lui causa d'innombrables problèmes et les rivalités entre femmes et entre enfants gâchèrent la fin de sa vie. Les rois prenaient des épouses étrangères comme gage d'alliance avec les autres pays. Certaines épouses n'étaient jamais vues ni honorées. Les "harem" étaient souvent des "paniers de crabes".

Salomon fut perdu par ses femmes nombreuses : "Il eut 700 princesses pour femmes et 300 concubines; et ses femmes détournèrent son cœur." (1 Rois 11:3)

La loi de Moïse n'autorise pas la polygamie. Dans l'A.T. l'expression "ses femmes" apparaît 14 fois tandis que "sa femme" apparaît 117 fois !

Dans le N.T., c'est encore plus clair : "Maris, que chacun aime sa femme et ne s'aigrisse pas contre elle." (Colossiens 3:19) "…que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. (1 Corinthiens 7:2) "Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère..." (Luc 16:18) etc…

La place de la femme dans l'Islam

L'homme est supérieur à la femme

Coran : Sourate 2/228 : "Les maris ont un degré au-dessus de leurs femmes…" Sourate 4/38 "Les hommes sont > aux femmes à cause des qualités par lesquelles Allah a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci." Commentaire d'Ibn Kathir sur 4/38 : "Les hommes sont > aux femmes et un homme est mieux qu'une femme". Il ne s'agit donc pas seulement d'une supériorité de rôle, mais de nature, selon le Coran.
La femme est inférieure en intelligence et en religion

Une hadit (parole officielle de Mahomet non recensée dans le Coran) du livre Sahi al-bukhari (qui fait autorité) : Mahomet s'adressant à un groupe de femmes : Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi déficient que vous en matière d'intelligence et de religion. -Pourquoi ? demandèrent-elles. -Parce qu'il faut le témoignage de 2 femmes pour égaler celui d'un homme, et parce que vous ne pouvez ni prier ni jeûner pendant vos menstruations…"


 
La femme est un jouet sexuel

Plusieurs califes (successeurs de Mahomet) ont déclaré que la femme est un jouet (Omar, Amru ben al'Aas). Mahomet a dit : "La femme est un jouet, mais que celui qui en prend une prenne soin d'elle." Le philosophe musulman Ghazali explique cette idée : "En compagnie des femmes, en les regardant, en jouant avec elles, l'âme est rafraîchie, le cœur se repose et l'homme est fortifié dans son adoration de Dieu… C'est pourquoi Allah a dit : Que l'homme demeure en elle… (Sourate 7/189)"

La femme est honteuse

L'Islam dit que la femme possède 10 partie honteuses, appelées awrah.

La femme elle-même est considérée comme une awrah : "La femme est awrah. Quand elle sort hors de la maison, le diable l'accueille avec joie." "Une femme est plus proche de la face de Dieu quand elle demeure au fond de sa maison. La prière de la femme dans sa maison vaut mieux que sa prière à la mosquée." (Hadith reconnues) La femme est donc découragée de sortir. Si elle sort, elle doit être couverte de la tête aux pieds.

Voici une description du sort des femmes actuellement en Afghanistan :

Depuis la prise de pouvoir des Talibans en 1996, les femmes doivent porter le burqua, sont battues et lapidées en public si elles n'ont pas l'habit adéquat, ne fût-ce que si le filet ne couvre pas leurs yeux. Une femme a été battue A MORT par une foule de fondamentalistes pour avoir incidemment exposé son bras en conduisant. Une autre a été lapidée A MORT pour avoir tenté de quitter le pays avec un homme qui ne faisait pas partie de sa famille. Les femmes ne sont pas autorisées à travailler ni même à sortir sans un parent de sexe masculin. Les femmes qui travaillent en tant que professeurs, traductrices, médecins, avocates, artistes et écrivains ont été contraintes de quitter leur travail et ont été renvoyées à la maison, de sorte que les dépressions deviennent tellement répandues que le phénomène a atteint un seuil d'urgence.

Il n'est pas possible dans une société islamique à l'extrême de connaître le taux de suicide avec certitude, mais les représentants d'organismes humanitaires estiment que pour les femmes, qui ne parviennent pas à trouver les médicaments et traitements adéquats pour dépression grave et préfèreraient mourir que vivre dans ces conditions, le taux a augmenté de manière significative.

Les maisons occupées par des femmes doivent avoir leurs fenêtres peintes de sorte que les femmes ne puissent jamais être vues de l'extérieur. Elles doivent porter des chaussures qui ne font pas de bruit, de manière à ne jamais être entendues. Les femmes craignent pour leur vie à la moindre "mauvaise conduite". Le travail leur étant interdit, les femmes célibataires ou sans membres de la famille de sexe masculin meurent de faim ou mendient dans la rue, fussent-elles titulaires d'un doctorat. Il n'y a pas pratiquement pas de traitements médicaux disponibles pour les femmes, et les représentants d'organismes humanitaires ont pour la plupart quitté le pays.

Dans l'un des rares hôpitaux pour femmes, un journaliste a trouvé des corps immobiles, presque sans vie, couchés sur des lits, enveloppés dans leur burqua, réticents à parler, à manger ou à faire quoique ce soit, dépérissant à petit feu. D'autres sont devenues folles. On les a vues tapies dans des coins, se balançant ou pleurant, pour la plupart, de peur. La situation est arrivée à un point où le terme " violations des droits humains" est un euphémisme. Les maris ont droit de vie et de mort sur les femmes de la famille, en particulier sur leurs épouses, mais une foule en colère a tout autant le droit de lapider ou de battre une femme, souvent jusqu'à ce que mort s'en suive, pour avoir exposé une once de chair ou avoir offensé l'un d'entre eux de la manière la plus insignifiante."

Le mari a tous les droits

Ses désirs doivent être immédiatement exaucés par son épouse.

L'obéissance au mari est la porte du ciel, comme ce hadith en témoigne : "Le prophète dit à une femme : Fais attention à la façon dont tu traites ton mari, car il est ton Paradis et ton enfer."

Les devoirs de la femme sont infinis : "Si une femme léchait le sang et le pus qui coulent du nez de son mari, elle n'aurait pas pour autant achevé ses devoirs envers lui." Cela est cité par l'Imam Suyuti regardé comme un sommité dans l'Islam.

Sourate 4/38 "Vous réprimanderez les femmes dont vous aurez à craindre la désobéissance, vous les reléguerez à part, vous les battrez. Mais dès qu'elles vous obéissent, vous ne leur cherchez point querelle." Ibn Kathir, en commentant cette sourate raconta que le calife Omar, successeur de Mahomet, enseignait à un autre ceci : "Retiens trois choses de ma part que j'ai moi-même retenues du prophète : On ne doit pas demander à l'homme pourquoi il bat sa femme…"


'Abd ar-Rahman al-Gaziri a écrit : "Le contrat de mariage a été fait par le législateur pour que le mari bénéficie de l'organe sexuel de la femme ainsi que du reste de son corps pour son plaisir."

La polygamie est enseignée dans le Coran

Allah dit à Mahomet : "O prophète ! Il t'es permis d'épouser les femmes que tu auras dotées, les captives qu'Allah aura fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui aura donné son âme au prophète. C'est une prérogative que nous t'accordons sur les autres croyants." (Sourate 30/49-51)

Le Paradis aura des filles vierges et belles pour les hommes

Sourate 78/33 "Des filles au sein arrondi et d'un âge égal au leur, des coupes remplies, etc."

Sourate 56/22 "Ils y auront des beautés aux grands yeux noirs, des beautés pareilles aux perles soigneusement cachées…"

Et les femmes, qu'auront-elles au Paradis ? Selon une hadith, Mahomet aurait dit : "O femmes ! Faîtes des aumônes car j'ai vu que la majorité des habitants de l'enfer sont des femmes !" (Sahih Bukhari, hadith 301)

Jésus et les femmes

Le Seigneur Jésus n'est allé vers aucune femme. Il était le Fils de Dieu.

Par contre, il s'est occupé de femmes délaissées. Il a sauvé la femme adultère de la lapidation, il a parlé à la samaritaine, il a eu compassion de la veuve, il a guéri et sauvé l'impure (atteinte d'une perte de sang), etc…

Jésus était soutenu matériellement par des femmes (Luc 8:3).
Il avait deux femmes, Marthe et Marie (ainsi que leur frère Lazare), pour amies.
C'est à des femmes que Jésus s'est montré ressuscité le premier.

La femme dans l'Ancien Testament

Contrairement aux nations païennes qui méprisaient les femmes, les hébreux obéissant à Dieu ont toujours respecté leurs femmes.

De nombreuses femmes ont un rôle important : Ruth, Esther, Sara, Débora, Anne, etc…

Une femme est considérée comme une bénédiction : " Celui qui trouve une femme trouve le bonheur; C'est une grâce qu'il obtient de l'Éternel. (Proverbes 18:22)

La femme vertueuse en Proverbes 31 est extraordinaire. Elle travaille, achète, prend des initiatives, décore, etc… Elle n'est pas prostrée chez elle à attendre que son mari lui donne des ordres. Mais ce qu'elle fait révèle son esprit d'amour et de sacrifice pour son mari et ses enfants. "Son mari est loué aux portes de la ville".

Les pharisiens, par contre, avaient acquis une attitude hautaine par rapport à leur femme, attitude qui se retrouve encore aujourd'hui chez les groupes ultra-traditionnalistes (Loubavitch par exemple). Le juif orthodoxe priait Dieu chaque matin en disant : "Je te remercie de ne pas être une femme ni un païen…"

La femme dans le Nouveau Testament

Elle est égale à l'homme en Jésus-Christ : " Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ… Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ." (Galates 3:26, 28)

Le mari doit l'aimer autant que lui-même : "C'est ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même." (Ephésiens 5:28)

Elle mérite tout le respect du à sa position : "Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec votre femme, comme avec un sexe plus faible; honorez-la, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières." (1 Pierre 3:7)

Au ciel, il n'y aura ni mari ni femme : " Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel." (Matthieu 22:30)
La femme dans l'Eglise

"Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence. (1 Timothée 2:11-12)

"Car Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les Eglises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; mais qu'elles soient soumises, comme le dit aussi la loi. (1 Corinthiens 14:33-34)

La femme ne devait pas enseigner ni déranger le culte par des interventions intempestives. Cela ne signifie pas qu'elle devait rester inactive dans l'église.

On trouve des femmes qui prophétisaient, des femmes diacres, des femmes âgées exhortant les jeunes femmes, des femmes aidant des serviteurs de Dieu dans le ministère, etc…

Les femmes étaient très actives dans les églises : prophétesses (Actes 21), diaconesses (à Philippes), Dorcas, femme de bien (Actes 9), femmes âgées qui enseignent les jeunes mères (Tite), Priscille, Phoebé, Perside dans le service du Seigneur (Romains 16).

On ne trouve aucune femme pasteur, et aucun apôtre n'était une femme. En demandant à Tite d'établir des anciens dans chaque ville de Crète, il précise bien "s'il s'y trouve quelque homme fidèle, mari d'une seule femme..." (Tite 1:6).