mercredi 8 janvier 2014

Pédophilie


La congrégation des "Légionnaires du Christ" se réunit à Rome

AFP

Les "Légionnaires du Christ", puissante congrégation éclaboussée par les crimes pédophiles de son fondateur, se réunit à partir de ce mercredi à Rome pour entamer une refonte qui permette de rompre avec les terribles dérives du passé.


 Pendant plusieurs semaines, 61 responsables de la Légion et de son mouvement laïc, Regnum Christi, venus principalement des Amériques, vont plancher pour relancer cette congrégation conservatrice, présentée par Jean Paul II comme parangon de vertu pour sa capacité à recruter des prêtres et son obéissance.

Un tiers des délégués proviennent du Mexique, pays du père "Marcial Maciel", sulfureux fondateur de ce mouvement présent dans 22 pays, regroupé en 109 maisons, fort de 953 prêtres, 932 religieux et novices, 945 séminaristes et quelque 70.000 laïcs.

Le Vatican est accusé par d'anciennes victimes de ne pas avoir réagi aux accusations récurrentes contre Maciel, mort en 2008 à l'âge de 88 ans, semblant longtemps vouloir le protéger.

 Les actes pédophiles, la corruption et les enfants naturels du père "Maciel" avait profondément ébranlé la Légion, mettant en lumière d'autres aspects sombres: affairisme, culte de la personnalité, secret, méthodes peu évangéliques de recrutement dans les milieux pauvres.

Le vicaire général par intérim nommé en 2012, l'Allemand Sylvester Heereman, a chiffré à 35 les prêtres de la Légion ayant été accusés d'avoir abusé de mineurs. Selon lui, 14 ont été acquittés en raison d'"accusations infondées" ou parce que leur comportement a été reconnu "imprudent" mais non criminel. Neuf ont été reconnus coupables et dix sont encore sous enquête.

Mais pour les associations anti-pédophilie, une partie de la réalité est encore cachée, et la mentalité n'a pas changé.


Selon elles, en trois ans de mise sous tutelle, le changement en profondeur n'a pas eu lieu, parce qu'une partie des dirigeants de l'ère Maciel --complices des abus ou non-- sont restés.

Les séismes secondaires se poursuivent. Encore en 2013, William Izquierdo, un ancien "frère" américain a été accusé d'avoir abusé d'un novice.

Le "père" brésilien Deomar De Guedes, conseiller général, possible candidat à la direction de la Congrégation, s'est retiré spectaculairement, constatant qu'"il n'y a pas d'espoir de changement",alors que 70% des responsables en poste avant le scandale sont encore là.

AFP

Commentaire de Pierre Danis : 

Jésus Christ n'a jamais obligé quelqu'un a rester célibataire. 
La religion catholique n'est pas une église chrétienne, mais une contre-façon diabolique de la véritable église de Jésus Christ.