mercredi 25 septembre 2019

La tolérance !

Déconstruire la tolérance postmoderne 😰

Les partisans de ce point de vue soutiennent qu'il est intolérant et incompatible avec les principes d'une société libre et ouverte pour les chrétiens (et les autres) de prétendre que leur perspective morale et religieuse est correcte et devrait être adoptée par tous les citoyens. La tolérance postmoderne n'est pas ce qu'elle semble être, cependant. C'est une perspective philosophique partisane avec son propre ensemble de dogmes. Elle suppose, par exemple, une vision relativiste de la connaissance morale et religieuse.
Cette hypothèse a façonné la façon dont beaucoup de gens pensent à propos de questions telles que l'homosexualité, les droits à l'avortement et les revendications de vérité religieuse, ce qui les porte à croire qu'une attitude postmoderne tolérante concernant ces questions est la bonne et qu'elle devrait être reflétée dans nos lois et nos coutumes.
Mais cette posture est dogmatique, intolérante, et coercitive, car elle affirme qu'il n’y a qu'un seul point de vue correct sur ces questions, et que si on ne le respecte pas, on sera confronté à la risée publique, aux tactiques démagogiques et peut-être à des représailles légales. La tolérance postmoderne n'est ni large d'esprit ni tolérante.

La supercherie de la tolérance postmoderne


La tolérance postmoderne est une mystification. Bien qu'elle soit présentée par ses partisans comme une perspective ouverte, tolérante, et neutre, il s'agit d'un dogme pour lequel les partisans ne tolèrent aucun rival. Ceux d’entre nous qui sont soucieux de présenter et de défendre leur foi dans une culture postchrétienne doivent être conscients de ce type de défi, un défi qui se présente comme ouvert, tolérant, et libérateur, mais qui est en réalité dogmatique, partisan, et coercitif.

Le relativisme: le terrain de la tolérance postmoderne

La tolérance postmoderne est fondée sur le relativisme, le principe selon lequel aucun point de vue sur les connaissances morales et religieuses n'est objectivement correct pour toutes les personnes, en tout temps et en tout lieu. Cette notion, telle qu'elle est comprise et adoptée dans la culture populaire, se nourrit du fait du pluralisme, la réalité d'une pluralité d'opinions différentes et contraires sur des questions religieuses et morales.
Dans ce contexte, beaucoup de personnes dans notre culture concluent qu'on ne peut pas dire que son point de vue sur les questions religieuses et morales est meilleur que celui de quiconque. Elles affirment que c'est une erreur de prétendre que ses croyances sont exclusivement correctes et que les croyants d'autres confessions, peu importe leur sincérité ou leur dévouement, adhèrent à de fausses croyances.

Bien que la vision chrétienne du monde soit marginalisée dans notre culture et considérée comme dangereuse par certains, nous ne pouvons perdre notre confiance. Après tout, c'est l'univers de Dieu, et Il a créé l'homme à Son image. Mais cela doit être équilibré avec la connaissance que le cœur humain est incroyablement méchant (Jér. 17:9). Cette tension persistera tant que nous tenterons de défendre notre foi dans une culture hostile au Dieu d'Abraham, d'Isaac, de Jacob, et de Jésus de Nazareth.

Paul Gosselin