mercredi 28 décembre 2022

La fête du Nouvel An est-elle pour les chrétiens ?

 

Les indications du passé

Les festivités du Nouvel An ne datent pas d'aujourd'hui. Des inscriptions anciennes les mentionnent déjà à Babylone au troisième millénaire avant notre ère. La fête, qui avait lieu à la mi-mars, était un événement très important. Selon la World Book Encyclopedia, " le dieu Mardouk décidait à cette époque-là du destin du pays pour la nouvelle année ". La célébration du Nouvel An babylonien durait 11 jours et comportait des sacrifices, des processions et des rites de fertilité.

Pendant un temps, l'année romaine débutait elle aussi au mois de mars. Mais en 46 avant notre ère, l'empereur Jules César décréta qu'elle commencerait le 1er janvier. Ce jour, qui était déjà dédié à Janus, le dieu des commencements, allait désormais marquer le début du calendrier romain. La date changeait, mais l'ambiance festive subsistait. Encore aujourd'hui, les rites superstitieux jouent un rôle dans la fête. Le 1er janvier les gens " se livraient à la débauche, et à diverses formes de superstition païenne " du Nouvel An. Ainsi, dans certaines régions d'Amérique du Sud, beaucoup de personnes accueillent la nouvelle année en se tenant sur leur pied droit. D'autres klaxonnent et font exploser des pétards. Ces rites visant à conjurer le mauvais sort et à garantir la prospérité ne font que perpétuer la croyance antique selon laquelle le début de l'année détermine le destin de chacun.


Le point de vue biblique

La Bible exhorte les chrétiens à marcher avec décence : non pas dans les orgies ni dans les soûleries. (Romains 13:12-14 ; Galates 5:19-21 ; 1 Pierre 4:3.) Les festivités du Nouvel An étant souvent marquées par les excès que la Bible condamne, les chrétiens n'y participent pas. Cela ne signifie pas qu'ils soient des rabat-joie. Au contraire, ils savent que la Bible encourage à plusieurs reprises les adorateurs du vrai Dieu à se réjouir, et ce pour des occasions diverses (Deutéronome 26:10, 11 ; Psaume 32:11 ; Proverbes 5:15-19 ; Ecclésiaste 3:22 ; 11:9). La Bible admet également que la nourriture et la boisson font souvent partie des réjouissances. (Psaume 104:15 ; Ecclésiaste 9:7a).

Toutefois, comme nous l'avons vu, les festivités du Nouvel An tirent leurs racines de coutumes païennes. Le faux culte étant impur et détestable aux yeux de Dieu, les chrétiens rejettent les pratiques ayant de telles origines (Deutéronome 18:9-12 ; Ézékiel 22:3, 4). L'apôtre Paul a écrit : " Quels rapports ont la justice et l'illégalité ? Ou quelle participation la lumière a-t-elle avec les ténèbres ? En outre, quelle harmonie y a-t-il entre Christ et Bélial ? " Puis il a ajouté, à juste titre : " Cessez de toucher la chose impure. " (2 Corinthiens 6:14-17a).

Les chrétiens sont également conscients que ce ne sont pas des rites superstitieux qui garantissent le bonheur et la prospérité, d'autant plus que la participation à de telles fêtes peut leur valoir la défaveur divine (Ecclésiaste 9:11 ; Isaïe 65:11, 12). Par ailleurs, la Bible encourage les chrétiens à faire preuve de modération et de maîtrise de soi dans leur conduite (1 Timothée 3:2, 11). De toute évidence, il serait inconvenant pour quelqu'un qui dit suivre les enseignements du Christ de prendre part à une célébration caractérisée par la débauche.

Si attrayantes que puissent paraître les festivités du Nouvel An, la Bible nous ordonne de ' cesser de toucher la chose impure ' et de ' nous purifier de toute souillure de la chair et de l'esprit '. À ceux qui obéissent à cet ordre, Dieu offre cette garantie réconfortante : " Je vous accueillerai. (...) je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles. " (2 Corinthiens 6:17b-7:1). En effet, il promet des bénédictions et la prospérité éternelles à ceux qui lui sont fidèles. - Psaume 37:18, 28 ; Révélation 21:3, 4, 7.

Lorsque l'apôtre Paul parle d'orgies et de soûleries, il se peut qu'il inclut celles qui avaient cours durant les festivités du Nouvel An, puisqu'elles étaient déjà en vogue à Rome au Ier siècle.



mardi 20 décembre 2022

La vérité sur noël

 Je déclare la guerre à Noël !

Noël est sans aucun doute la fête la plus dévoyée qui existe au monde. On est si loin de la naissance d’un enfant dans une crèche ! C’est aussi la fête la plus profane de l’année ! J’en deviendrais presque un ermite,  – humour – pour ne plus avoir à subir les pubs de Noël, le marketing de Noël, les sapins de Noël, les illuminations de Noël et encore moins le fameux Père Noël dont les origines sont plus que troubles ! 

Noël et tous ceux qui parce qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter un cadeau à leur gamin, finissent par croire qu’ils sont de mauvais parents ! Mais c’est faux !

Noël et son côté glin-glin totalement ringard et proprement insupportable. Tout le monde doit être gentil ce jour-là, on doit jouer le rôle des bons parents même si tout le reste de l’année ce sont disputes sur disputes à la maison ! Il faut s’habiller beau, il faut raconter des histoires incroyables aux gamins ! 


J’ai commencé à me douter que le père Noël ne passait pas par la cheminée, lorsque nous avons quitté le pavillon où nous habitions avec mes frères pour arriver dans un superbe appartement. Là, pas de cheminée ! Je me suis donc inquiété de savoir…..enfin comment cela allait-il se passer pour les cadeaux quoi ? Pas de réponse ! Mais les cadeaux étaient quand même là ! Bon allez, je n’ai rien dit, mais j’ai reniflé l’arnaque ! Et puis qu’est-ce qu’il fait le père Noël tout le reste de l’année ? Franchement !

Non, je n’aime pas ce Noël que nos supermarchés, hauts lieux de la consommation, temples du dieu Mammon, ont idolâtré au point qu’à lui tout seul Noël est presque devenu une religion !

Voilà pourquoi officiellement je déclare la guerre à Noël et à tous ses alliés connus et souterrains ! Arrêtez d’acheter des cadeaux qui ne servent à rien. Nos enfants ne savent plus quoi faire de cette surabondance de jouets inutiles. Nos placards sont remplis de vêtements que nous ne porterons jamais et nous avons même des tas de livres qui nous encombrent parce qu’offerts par des gens qui les ont aimés mais dont nous, nous n’avons absolument rien à faire !

Je ne suis pas nostalgique d’un Noël d’antan, je ne l’ai jamais connu. Je trouve que ce jour-là devrait être un jour comme les autres et puis c’est tout ! Résistons, refusons d’entrer dans un moule et revenons à des valeurs familiales simples.

Samuel Foucart



vendredi 9 décembre 2022

La colère de Dieu

 Henri Viaud-Murat.

Il est plus agréable de parler de l’amour de Dieu que de Sa colère! Pourtant, la Bible évoque la colère ou la fureur de Dieu dans près de 400 versets! Contre qui cette colère s’exerce-t-elle, et comment l’éviter?

Dieu est Amour. C’est Sa nature réelle. Toutefois, Il est aussi Justice. Il n’y a pas d’amour divin sans justice divine. Un amour sans justice n’est que faiblesse, et une justice sans amour n’est que tyrannie.

La colère de Dieu n’a rien à voir avec la colère de l’homme. « La colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu » (Jacques 1: 20).

Nous pouvons donc dire que la colère de Dieu, contrairement à celle de l’homme, accomplit parfaitement la justice de Dieu. En effet, la colère de l’homme non régénéré est causée par sa nature de péché. Elle ne peut être alimentée que par la haine, l’orgueil ou l’égoïsme.

Il en est de même pour la colère qu’un chrétien peut manifester, lorsqu’il est contrôlé par la chair de péché qui réside dans ses membres. Une telle colère est destructrice et produit la mort. Elle est inspirée par un esprit de mort et de meurtre. C’est pourquoi le Seigneur Jésus a pu prononcer ces paroles sévères:

« Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens: Tu ne tueras point; celui qui tuera mérite d’être puni par les juges. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges; que celui qui dira à son frère: Raca! mérite d’être puni par le sanhédrin; et que celui qui lui dira: Insensé! mérite d’être puni par le feu de la géhenne. Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande. Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l’officier de justice, et que tu ne sois mis en prison. Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là que tu n’aies payé le dernier quadrant » (Matthieu 5: 21-26).

Un zèle amer et un esprit de dispute sont causés par la colère de l’homme, qui produit toujours du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. En revanche, la colère de Dieu est inspirée par Sa justice et Sa sagesse. Elle a pour but de juger le méchant qui refuse de se repentir, et de faire régner la paix de Dieu dans la société des hommes et dans Son Eglise. Dieu ne Se plaît pas à juger et à condamner les hommes. Au contraire, Il Se plaît à bénir et à faire miséricorde.

« Quel Dieu est semblable à toi, qui pardonnes l’iniquité, qui oublies les péchés du reste de ton héritage? Il ne garde pas sa colère à toujours, car il prend plaisir (mot-à-mot: il se délecte) à la miséricorde. Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités; tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés » (Michée 7: 18-19).

Dieu aura toujours compassion de nous, si nous nous repentons de nos péchés et de mauvaises actions! Par amour pour nous, Il mettra sous Ses pieds nos iniquités et les jettera au fond de la mer! Mais si nous voulons échapper à Son amour, en refusant de nous repentir, alors nous n’échapperons pas à Sa justice, ni à Son ardente colère, au jour du jugement!

C’est sur la croix du Calvaire que l’amour et la justice de Dieu ont été parfaitement révélées. Par amour pour nous, qui étions tous des pécheurs, Dieu a donné Jésus, Son Fils unique, pour être jugé et condamné à notre place, afin que tous ceux qui croient en Lui échappent au jugement et à la juste colère de Dieu.

Dieu est immensément patient. Il est lent à la colère. Il prévient toujours avant de faire éclater Sa colère. Il envoie Ses anges et Ses prophètes pour avertir des jugements à venir, parfois des siècles à l’avance! Mais, lorsque Sa patience a atteint son terme, alors Sa colère éclate promptement.

« Car le Seigneur exécutera pleinement et promptement sur la terre ce qu’il a résolu » (Romains 9: 28).

« Certes, le méchant ne restera pas impuni, mais la postérité des justes sera sauvée » (Proverbes 11: 21).

Dans ces passages, comme dans tant d’autres, nous voyons de quelle manière le Seigneur Se comporte, d’une part, envers les méchants qui Lui résistent et, d’autre part, envers les justes qui cherchent en Lui un refuge au jour de la détresse, et qui se confient en Lui.

Actuellement, le monde entier est sous la puissance du malin. En dehors de ceux qui sont en Christ, il n’y a aucun juste sur la terre, pas même un seul. Tous ont péché et sont privés de la grâce de Dieu. La colère de Dieu demeure donc suspendue sur ce monde pécheur, car la patience du Seigneur n’est pas encore parvenue à son terme, avant la manifestation du grand jour de la colère de Dieu, telle qu’elle est décrite dans le Livre de l’Apocalypse.

« Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3: 35-36).

Le seul moyen d’échapper à la juste colère de Dieu est donc de nous repentir, de recevoir Jésus-Christ comme notre Sauveur et Seigneur, et de Lui rester fidèle jusqu’au bout!

Dans le passé, la colère de Dieu s’est déjà manifestée à de nombreuses reprises, que ce soit sur un monde impie, sur diverses nations, et même sur Son propre peuple.

A l’époque de Noé le juste, la terre entière était profondément corrompue, au point que Dieu S’est résolu à la juger d’une manière radicale.

Pourtant, pendant plus de cent ans, au moment de la construction de l’arche, Noé, appelé aussi le « prédicateur de la justice » (2 Pierre 2: 5), a eu largement le temps de prévenir le monde du jugement qui allait arriver. Mais tous ont continué à se moquer de lui, sans se soucier de se repentir.

Nous retrouvons ce qui se passe en ce moment même, nous qui sommes parvenus à la fin des temps! De même que Noé le juste a été mis à l’abri dans l’arche, qui représente Jésus-Christ, le prochain enlèvement de l’Eglise fidèle la mettra à l’abri des jugements divins.

Ensuite viendra le temps terrible de l’Apocalypse, qui sera le temps de la grande colère de Dieu sur ce monde impie.

De nombreux empires ont fini par être jugés par le Seigneur, et ont complètement disparu, l’empire égyptien, l’empire assyrien, l’empire babylonien, l’empire des Mèdes et des Perses, l’empire d’Alexandre le Grand, l’empire romain, pour ne citer que ceux-là.

Il en sera de même de l’empire final de l’Antichrist, qui règnera sur le monde entier pendant les sept années de la Tribulation.

Mais nous voyons dans la Bible que la colère de Dieu s’est aussi déversée sur Son propre peuple d’Israël, à cause de sa rébellion et de sa désobéissance invétérées.

Si nous voulons éviter de subir la colère de Dieu, nous savons donc ce que nous devons faire: marcher humblement devant notre Seigneur, avec un cœur bien disposé à reconnaître nos fautes et à obéir à Sa Parole, par amour pour Lui, et pas seulement par crainte de Sa colère!

Plus tard, lorsque Son peuple fut établi dans le pays de Canaan, Dieu, dans Son amour et Sa miséricorde, a, pendant des siècles, envoyé de nombreux prophètes pour avertir les Israélites qu’ils devaient se repentir et revenir à Lui, parce qu’ils étaient retombés dans la rébellion et la désobéissance.

Devant leur refus d’écouter Sa voix, ils ont dû souvent subir Sa colère et Son jugement. Jusqu’à ce que le Roi de Babylone, en 587 avant Jésus-Christ, vienne détruire Jérusalem et le temple, faire périr des centaines de milliers d’Israélites, et en amener des milliers d’autres en captivité.

Plus de six cents ans plus tard, en 70 après Jésus-Christ, c’est l’armée romaine qui vint détruire à nouveau Jérusalem et le temple, parce que la leçon n’avait toujours pas été apprise par le peuple de Dieu.

Ce qui est arrivé au peuple hébreu et à Israël doit être considéré comme un avertissement au peuple chrétien de la nouvelle alliance!

Si Dieu n’a pas épargné Son peuple rebelle de l’ancien testament, Il n’épargnera pas non plus Son peuple du nouveau testament, si celui-ci se comporte avec la même rébellion, la même incrédulité et la même désobéissance!

« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. Mais la plupart d’entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu’ils périrent dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d’eux, selon qu’il est écrit: Le peuple s’assit pour manger et pour boire; puis ils se levèrent pour se divertir. Ne nous livrons point à l’impudicité, comme quelques-uns d’eux s’y livrèrent, de sorte qu’il en tomba vingt-trois mille en un seul jour. Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par les serpents. Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par l’exterminateur. Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber! Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie » (1 Corinthiens 10: 1-14).

Le Seigneur ne parle pas ici des chrétiens qui chutent, mais qui se repentent et qui cherchent à progresser avec leur Seigneur. Mais Il parle de ceux qui s’endurcissent dans le péché et la rébellion, qui se livrent à l’idolâtrie et à l’impudicité, et qui passent leur temps à murmurer, tout en étant bien décidés à ne pas se repentir.

Ces avertissements sont destinés à remplir nos cœurs d’une sainte et saine crainte du Seigneur, qui est aussi miséricordieux et compatissant avec les humbles et les soumis, qu’Il peut être terrible dans Sa colère envers les orgueilleux et les rebelles.

Bien-aimés, nous pouvons toujours compter sur l’amour et la grâce de notre Dieu, tant que nous gardons un esprit humble et repentant devant Lui, et un cœur désireux de faire Sa volonté! Ceux qui constituent l’Eglise fidèle du Seigneur sont animés de cet esprit. Ils peuvent donc être certains que le Seigneur ne déversera jamais sur eux l’ardeur de Sa colère, même s’ils doivent parfois subir Ses nécessaires corrections.

C’est cette Eglise fidèle, qui est l’Epouse de Christ, qui sera enlevée de la terre juste avant la manifestation de la grande colère de Dieu. Cette colère est celle qui est décrite dans le Livre de l’Apocalypse.      

Cette colère est mentionnée à neuf reprises dans ce Livre:

« Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’agneau; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister? » (Apocalypse 6: 15-17).

« Les nations se sont irritées; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre » (Apocalypse 11: 18).

« Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’agneau » (Apocalypse 14: 9-10).

« Puis je vis dans le ciel un autre signe, grand et admirable: sept anges, qui tenaient sept fléaux, les derniers, car par eux s’accomplit la colère de Dieu. » (Apocalypse 15: 1).

« Et l’un des quatre êtres vivants donna aux sept anges sept coupes d’or, pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles » (Apocalypse 15: 7).

« Et j’entendis une voix forte qui venait du temple, et qui disait aux sept anges: Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu » (Apocalypse 16: 1).

« Et la grande ville fut divisée en trois parties, et les villes des nations tombèrent, et Dieu, se souvint de Babylone la grande, pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère » (Apocalypse 16: 19).

« De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations; il les paîtra avec une verge de fer; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout-puissant » (Apocalypse 19: 15).

Toutefois, il doit être clair, pour tout le Corps de Christ, que l’Eglise fidèle n’est pas destinée à subir cette colère à venir! Elle sera enlevée auparavant!

« Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5: 8-10).

« Car on raconte, à notre sujet, quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (1 Thessaloniciens 1: 10).

« Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de la charité, et ayant pour casque l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui » (1 Thessaloniciens 5: 8-10).

Voici aussi ce que dit le Seigneur à l’Eglise de Philadelphie, qui représente l’Eglise fidèle qui sera enlevée: « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure (le texte grec dit: DE l’heure) de la tentation (ou: de l’épreuve) qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3: 10-11).

Etre gardé DE l’heure de l’épreuve qui vient sur le monde entier signifie clairement que cette Eglise fidèle ne devra pas traverser cette épreuve, puisque Dieu ne l’a pas destinée à Sa colère!

« Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises! » (Apocalypse 2: 7).

Amen!

 

mardi 15 novembre 2022

La France sera-elle bientot un pays musulman ?

 Depuis le 16 septembre dernier, dans les rues d’Iran, les femmes manifestent avec courage contre la police des mœurs et le port obligatoire du voile. Au même moment, en France, une enseignante est menacée pour avoir demandé à une élève de retirer son voile.

La scène se déroule lors d’une sortie scolaire en plein cœur de Paris. Une enseignante du lycée Simone-Weil demande à une élève de retirer son voile, dont le port est interdit par le règlement intérieur de l’établissement scolaire et par la loi de 2004. Selon le site d’information policière Actu17, la jeune fille refuse d’enlever son foulard et contacte immédiatement sa famille. Au téléphone, son grand frère, prêt à intervenir, interpelle l’enseignante : « Je vais te défoncer, tu vas voir ce qu’il va t’arriver. » Placé en garde à vue, le jeune homme réitère ses menaces : « Si quelqu’un demande à ma sœur d’enlever son voile dans la rue, je le tue. »

Au même moment, à plus de 4.000 kilomètres de Paris, des jeunes femmes iraniennes descendent dans la rue pour protester contre le port obligatoire du voile dans leur pays. Depuis la mort de Mahsa Amini - jeune femme de 22 ans arrêtée par la police des mœurs pour un port du voile non conforme et décédée des suites de sa détention selon plusieurs sources -, les manifestations ne faiblissent pas en Iran. Des milliers de femmes retirent leur hijab, le brûlent, se coupent les cheveux et crient « Mort au dictateur ». 

Le voile islamique, un étendard politique

Le contraste est si frappant qu’il mérite d’être analysé. Alors qu’en Iran, théocratie islamiste, les femmes se rebellent contre l’obligation du port du voile, en France, réputée république laïque, les islamistes – aidés de leurs alliés objectifs les néo-féministes et les islamo-gauchistes – imposent le voile dans l’espace public. Or, comme le rappelle Houchang Nahavandi, « le voile n’existe pas dans le Coran, ce n’est pas une obligation religieuse, c’est un étendard politique, un outil de répression ». 

Il suffit, pour s’en rendre compte, de regarder la liste des autorités qui ont rendu obligatoire le port du voile dans l’histoire récente. Quelques jours à peine après la révolution islamique en 1979, Khomeini impose le port du hijab couvrant la tête et le cou à toutes les femmes dès l’âge de neuf ans. Sous le califat islamique de Daech ou sous le régime des talibans en Afghanistan, les islamistes prescrivent également le port du voile intégral.

À force de politiques qui justifient le port du voile –  L’islamisme grignote notre pays, quartier par quartier », analyse l’auteur de Ça n’a rien à voir avec l’islam (Plon). En 2019, à la suite d’une tribune des « 100 musulmans » contre le port du voile publiée dans les colonnes de Marianne, de nombreux signataires avaient été pris à partie. L’une d’elle racontait, sur Europe 1 : dans certains quartiers, « si vous ne portez pas le voile, vous êtes mise au ban, [vous recevez] des menaces, des insultes et des intimidations ». Trois ans plus tard, la situation ne s’est pas améliorée. « La police des mœurs existe déjà dans certains quartiers […] Des femmes ne peuvent plus s’habiller comme elles le souhaitent, elles doivent se soumettre au mode de vie des islamistes pour vivre à peu près tranquillement. »

Si rien n’est fait, l’islam continuera de gagner du terrain et la France n’aura alors plus rien à envier à l’Iran.





mardi 18 octobre 2022

Convertie de force à l’islam !

 Grace, 16 ans, kidnappée et convertie de force à l’islam au Nigeria

19 août 2022

Au Nigeria, Anna Nimmyel, mère chrétienne, cherche à récupérer sa fille, Grace, enlevée et convertie de force à l’islam.

Anna Nimmyel est une chrétienne qui vit dans l’État de Kaduna, au Nigeria. Sa fille, Grace, 16 ans, a été enlevée par un homme de confession musulmane. Après avoir été sans nouvelle de sa fille pendant 17 jours, c’est finalement le ravisseur qui va la contacter et l’informer de la conversion de sa fille à l’islam.

Anna se rend à la police, qui interpelle Mallam Abdulra’ub, le ravisseur, et Grace. Mallam va passer une nuit en prison. Grace va y rester une semaine avant d’être renvoyée chez son ravisseur. Le bureau interconfessionnel de l’État de Kaduna explique que l’adolescente ne peut pas être rendue à sa mère car elle est devenue musulmane.

S’appuyant sur la constitution nigériane qui interdit la séparation d’un mineur et de sa famille, Anna lance un appel aux autorités nigérianes :

Au moment de la rédaction de cette pétition, la fille est sous la garde d’un religieux islamique pour vivre avec lui, sous prétexte qu’ils ne peuvent pas forcer la fille à retourner chez sa mère puisqu’elle a refusé. 

"J’ai pleuré et j’ai supplié à genoux la police et Interfaith pour qu’ils me rendent ma fille s’il vous plaît. Je leur ai dit que ma fille est mon unique enfant et qu’elle est tout ce que j’ai dans ce monde, mais mon plaidoyer n’a pas été entendu. »


Commentaire du webmestre :

Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement du Nigeria ne protège pas ses citoyens.

Je prie pour que le vrai Dieu se révèle à cette fille et à son "mari", afin qu'ils soient sauvés.

Jésus Christ est le seul Sauveur !

dimanche 4 septembre 2022

Hypnose et yoga

Quel remède à la souffrance ?

L’omniprésence de l’hypnose ou du yoga part d’un constat que la foi chrétienne partage : nous sommes touchés par la souffrance. Une souffrance non seulement physique, mais aussi psychique (dépression, angoisses) et même « sociale », avec un regain de stress et d’hyperactivité dans un monde qui vit à 100 à l’heure.

Dans un tel contexte, l’hypnose, par exemple, apparaît comme un remède miracle. Le magazine « Ça m’intéresse » se réjouit ainsi de sa capacité à triompher des insomnies, à lutter contre la dépression et à désamorcer les tensions qui conduisent au stress. L’hypnose serait même plus efficace que tous les régimes pour perdre du poids… et capable de vaincre la peur de l’avion !

Une vision égocentrique et orgueilleuse de la réalité

Le but, ici, n’est pas de se prononcer sur la pertinence ou non de ces promesses, mais de poser quelques questions. On peut avoir l’impression, à la lecture de ce dossier consacré à l’hypnose, qu’elle est considérée non seulement comme un moyen d’atténuer la souffrance, mais même de la supprimer ou, plutôt, de nous faire croire que cette souffrance n’existe pas. On est loin de la perspective biblique : pour Dieu, il ne s’agit pas de nier la réalité de la souffrance, mais de nous aider à affronter la souffrance et à la traverser en comptant sur Lui.

Ce qui nous conduit à un autre problème : la « philosophie » de l’hypnose estime que chacun a en lui-même les ressources pour sortir de l’épreuve. Le père de l’hypnose médicale, Milton Erickson, « considère l’inconscient comme une boîte magique contenant les ressources de chaque individu », selon « Ça m’intéresse ». Il s’agit donc, par la transe, d’aider le patient à mettre le doigt sur son problème et à trouver des solutions. Une vision somme toute assez égocentrique et orgueilleuse de l’être humain.

Plus que des gymnastiques : des spiritualités

Mais il y a peut-être plus problématique encore : l’hypnose, tout comme certaines « gymnastiques », ressemble à une forme de spiritualité dont les fondements s’opposent au christianisme. Le magazine « Ça m’intéresse » nous rappelle ainsi qu’au 18e siècle, « le médecin allemand Franz Mesmer – qui a inspiré le nom de l’hypnotiseur québécois Messmer – développe la théorie du magnétisme animal : un fluide magnétique invisible circulerait dans le corps et l’Univers. Les maladies seraient le signe d’une mauvaise circulation, que l’on peut rétablir par le sommeil magnétique ».

Cette philosophie du fluide intérieur ou de l’équilibre est également à la base de bon nombre de ces « gymnastiques qui soignent le corps et l’âme ». Le magazine « Ça m’intéresse » donne la parole à une femme qui suit des cours de yoga : « Dans les différentes postures, l’enseignante nous invite à entrer en méditation, à nous connecter aux énergies de la terre et du ciel, à nous relier à notre être profond ». Et de rappeler que le mot « yoga » provient d’une racine sanskrite qui signifie « unir, relier ». Ainsi, le yoga, « bien plus qu’une gym, est une manière de penser le monde », qui permet de répondre à des questions existentielles telles que « Qui suis-je ? » ou « D’où est-ce que je viens? ».

Un panthéisme évident

On perçoit clairement toute une dimension panthéiste, où le pratiquant du yoga entre en communion avec son environnement, au point de se confondre presque avec lui. Le contraste est saisissant avec la réalité telle qu’elle nous est révélée dans la Bible : Dieu, extérieur à la création, transcendant, a créé un monde distinct de Lui, dans lequel Il est cependant à l’œuvre. Nous, ses créatures, sommes appelées à entrer en communion avec Lui non par un « lâcher prise » et une méditation mystique où l’esprit s’élève vers une nouvelle dimension, mais par Jésus-Christ, qui nous est révélé par la Parole écrite de Dieu. Il ne s’agit pas de s’élever vers l’univers ou la spiritualité, mais de laisser le Dieu transcendant s’abaisser jusque vers nous, puis de Le recevoir lorsque l’on comprend sa Parole rendue intelligible par l’Esprit de Dieu.

Une communion avec soi-même ?

Dans ces gymnastiques spirituelles, la communion avec l’univers va de pair avec la communion avec soi-même. Cité par « Ça m’intéresse », un praticien du taï-chi explique par exemple : « Basée sur les principes opposés du yin et du yang qui s’assemblent pour s’équilibrer, cette discipline a pour objectif de permettre la libre circulation du chi, ou énergie vitale, à travers tous les méridiens du corps, maintenant ainsi une bonne santé physique et mentale ». On trouve une philosophie similaire dans le qi gong, qui « vise à harmoniser le corps et l’esprit, à libérer les tensions et à fortifier les défenses corporelles par le renforcement de l’énergie vitale appelée qi ». Idem dans le yoga, où les différentes postures servent à ouvrir notre « centre énergétique », le « chakra », pour parvenir à la joie.

Remédier à nos « déséquilibres » grâce à notre « moi » ?

Qu’en dit la Bible ? Oui, tout être humain est déséquilibré. Mais ce déséquilibre, ce manque « d’harmonie intérieure », est dû à la présence du péché en nous. Ce n’est donc pas en retrouvant une sorte d’équilibre intérieur, en ouvrant nos chakras ou en renforçant notre énergie vitale que nous parviendrons au salut (spirituel ou physique), mais par la repentance et la foi.

Le véritable objectif de l’être humain ne consiste pas à faire tous ses efforts pour « s’équilibrer », mais à reconnaître qu’il est totalement déséquilibré et tordu, et que seul Dieu peut rétablir et réparer tout cela… La solution n’est pas en moi, puisque mon « moi » est dysfonctionnel, mais à l’extérieur de moi, c’est-à-dire en Dieu. Voilà le message de l’Évangile : il est possible de retrouver une communion avec le Créateur, d’être réconcilié avec Dieu et « avec soi-même », mais cela passe par la capitulation devant nos propres ressources.

Laisser « l’énergie » de l’Esprit nous transformer

Cette religion-là, encore une fois, s’oppose à la religion des gymnastiques qui soignent le corps et l’âme. C’est d’ailleurs assez symptomatique de découvrir, dans « Ça m’intéresse », un langage quasiment religieux pour évoquer ces pratiques : « Néo-convertis et adeptes de longue date sont unanimes : si on pratique régulièrement, le qi gong comme le yoga s’infiltrent partout dans notre vie ». Et de donner la parole à une praticienne qui voit ses cours de qi gong comme « une drogue : si je ne viens pas, ça me manque. Après chaque session, je me sens de nouveau en énergie ».

Quid de la vie chrétienne ? Elle consiste, au quotidien, à vivre toujours plus en conformité avec notre nouvelle identité. « Soyez remplis de l’Esprit » (Éphésiens. 5,18), s’écrie Paul. Or « le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi » (Galates. 5,22). Des vertus que tout le monde recherche par toutes sortes de moyens, mais que seule la foi chrétienne peut donner réellement dès qu’Il vient habiter en nous le Saint Esprit, bien plus réel et équilibrant que toutes les énergies qu’on veut nous faire avaler.


Jérémie Cavin

 


 

dimanche 31 juillet 2022

Pie 12 et les juifs

 1943: Pie XII n’a pas levé le petit doigt pour protester

 

Consterné par les excuses continues apportées au pape Pie XII, l’historien David Kertzer révèle ce qu’il a découvert de la position du Vatican sur le génocide juif.

Le pape Pie XII, loin d’être « neutre » pendant la Shoah, dit un lauréat du Pulitzer

Quand, en 1943, 1 260 Juifs italiens ont été rassemblés par les nazis à portée de voix de la Cité du Vatican à Rome, le pape Pie XII n’a pas levé le petit doigt pour protester.

Le pape était pourtant bien informé du sort probable des Juifs italiens qui avaient été regroupés dans la cour d’un collège militaire depuis deux jours. Selon l’historien et lauréat du prix Pulitzer, David Kertzer, Pie XII avait, depuis l’automne 1942, reçu des informations détaillées sur le génocide de la communauté juive européenne.

 « Je m’étonne que, de tout ce qui a été écrit sur l’action du Vatican et du pape pour sauver les Juifs, si peu aient noté que cette action concernait surtout des catholiques qui étaient soit des convertis issus du judaïsme, soit des enfants de Juifs », a déclaré cette semaine au Times of Israel Kertzer, auteur de Le pape en guerre : l’histoire secrète de Pie XII, Mussolini et Hitler.

Pendant des décennies, Kertzer s’est plongé dans les archives, notamment italiennes, pour reconstituer l’activité du Vatican pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans un livre récompensé paru en 2014, Le pape et Mussolini, Kertzer décrivait de quelle manière le fascisme italien et le Vatican s’étaient mutuellement renforcés dans l’entre-deux-guerres.


Hitler et les catholiques

 « Les archives du Vatican récemment ouvertes concernant toutes ces années montrent très clairement l’objectif que le Vatican avait et qui était celui de venir en aide aux catholiques traités comme des Juifs par les fascistes ou les nazis », a expliqué Kertzer au Times of Israel.

Selon Kertzer, le Vatican peut faire plus qu’ouvrir ses archives, même les plus sensibles – les « dossiers personnels » sont toujours interdits aux historiens.

« Alors que l’Église catholique romaine a, dans d’autres pays, dont la France et l’Allemagne, reconnu sa responsabilité dans la diabolisation des Juifs, sur laquelle la Shoah a fait son lit – et, dans le cas de l’Allemagne, dans le soutien à la guerre – ni le Vatican ni l’Église en Italie n’ont reconnu leur part de responsabilité », a déclaré Kertzer, maintenant âgé de 74 ans.

« Le Vatican, en particulier, n’a jamais reconnu le rôle que la hiérarchie de l’Église italienne avait joué pour convaincre les Italiens qu’il était de leur devoir, en tant que bons catholiques, de prendre part à la guerre de l’Axe », a déclaré Kertzer, auteur de nombreux livres et essais sur l’histoire italienne.

Le pape en guerre ne contient pas une seule « preuve irréfutable » concernant la position du pape sur la Shoah. Cependant, a déclaré Kertzer, plusieurs documents découverts depuis 2020 brossent un tableau plus clair pour les historiens des facteurs à l’origine de la position du pape sur le massacre systématique des Juifs d’Europe.

Des éléments d’archives révélés dans le livre assurent que le pape s’est secrètement entretenu avec Hitler, par l’intermédiaire d’un prince allemand, intime du dictateur. Une autre découverte faite au beau milieu de plusieurs milliers de documents publiés par le Vatican concerne le principal conseiller du pape sur les affaires juives, qui aurait exhorté le souverain pontife à ne pas protester contre l’ordre de Mussolini d’envoyer la plupart des Juifs d’Italie dans des camps de concentration.

« J’aimerais croire que les apologistes de Pie XII vont changer d’avis en lisant mon livre, en prenant connaissance des preuves historiques, mais j’ai bien peu d’espoir », a regretté Kertzer, ancien recteur de l’Université Brown. « En effet, je crains qu’ils ne soient pas très nombreux à me lire avant de m’attaquer », a-t-il précisé.

Pendant des décennies, les apologistes de Pie XII ont affirmé que le souverain pontife aurait fait plus de mal que de bien en dénonçant les nazis pour le massacre des Juifs. Après l’invasion de la Pologne par l’Allemagne, Pie XII avait été informé des génocides de Varsovie et de Lvov, mais il avait gardé le silence.

« J’ai du mal à comprendre en quoi le fait, pour le pape, de réprouver les exactions commises par les nazis à l’encontre des Juifs d’Europe aurait fait redoubler la colère d’Hitler contre les Juifs d’Europe – principale justification des apologistes », a déclaré Kertzer, fils de rabbin.

« Dans quel monde vivent de tels apologistes ? Dans un pays où Hitler n’était pas déterminé à débarrasser l’Europe de tous ses Juifs ? Ce qu’ils n’admettent pas, c’est à quel point les Allemands et les Italiens ont régulièrement utilisé la diffamation des Juifs, prônée par l’Eglise, pour justifier leurs propres campagnes anti-juives, et l’incapacité du pape à condamner cela », a assuré Kertzer.

Dans Le pape en guerre, Kertzer établit que l’antisémitisme n’était pas le trait de caractère dominant de Pie XII. Au contraire, a déclaré Kertzer, le souverain pontife en temps de guerre avait surtout à cœur de conserver le pouvoir de l’Église.

Pie XII craignait profondément le communisme, qu’il considérait comme une déchristianisation, a ajouté Kertzer. Croyant qu’il avait une mission personnelle pour vaincre le communisme, Pie XII avait préféré se concilier les bonnes grâces de Mussolini et d’Hitler.

La personnalité de Pie XII s’était révélée « déterminante » dans ce sens, écrivait Kertzer. Dans des milliers de rapports d’ambassadeurs, de lettres envoyées par Pie XII et d’autres documents, le souverain pontife aura constamment fait preuve de « prudence » en « défendant les prérogatives de l’Église et en limitant au maximum le risque de représailles », a déclaré Kertzer.

Quand il était devenu évident que l’Axe perdrait la guerre, Pie XII avait fait du Vatican une entité de rétablissement de la paix. Cependant, après la fin de la guerre, Pie XII avait refusé d’aider à localiser les orphelins disparus de la Shoah, dont la plupart auront grandi dans la religion catholique et ne seront jamais revenus au judaïsme.

Des hommes, des femmes et des soldats se rassemblent autour du pape Pie XII, les bras tendus, le 15 octobre 1943, lors de sa tournée d’inspection de Rome, en Italie, après un raid aérien américain du 13 août durant la Seconde Guerre mondiale.

 « Bien qu’au cours des nombreuses années où j’ai pu aborder ces questions, j’ai été invité par un grand nombre de synagogues et d’organisations culturelles juives à parler de cette histoire, je ne me souviens pas d’avoir jamais été invité par une église ou une organisation culturelle catholique », a conclu Kertzer.

 MATT LEBOVIC  fr.timesofisrael.com



Commentaire du webmestre 

Tout cela n'a évidement rien à voir avec la véritable église de Jésus Christ où il n'y a ni pape, ni vatican.

Pour en savoir plus sur nous, écrivez-moi : paix@orange.fr