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vendredi 3 juillet 2020

L’église catholique d’Allemagne dans l’appareil de guerre


1939-1945: L’église catholique d’Allemagne fait partie des soutiens de guerre


Dans un nouveau rapport à l’occasion du 75ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la conférence allemande des évêques catholiques a fini par admettre la complicité de l’Eglise dans les actions du régime nazi au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Il nous suffit juste de citer quelques lignes de son texte pour comprendre ce que les évêques actuels disent que leurs prédécesseurs de la période de la guerre : “L’Eglise catholique en Allemagne faisait partie de l’appareil de guerre. La volonté chaotique de mobiliser les ressources matérielles, personnelles et spirituelles de l’Eglise dans l’effort de guerre est demeurée intacte jusqu’à la fin ».

Aussi : “Autant en septembre 1939 que par la suite, il n’y a pas eu de protestation publique de la part des évêques allemands contre la guerre d’extermination nationale socialiste” et “contre les crimes incroyables, à la fois contre les étrangers discriminés en raison de la race supposée, aussi bien que d’autres persécutés, en particulier les Juifs, rarement une voix s’est élevée au sein de l’Eglise allemande“. Il y a eu de nombreuses autres façons dont l’Eglise a assisté les Nazis. Le rapport les décrit également.


On doit aussi ajouter que l’Eglise Catholique Allemande percevait les procès d’après-guerre contre les criminels de guerre Nazis comme des actes de vengeance. Ces criminels extrémistes étaient, à leurs yeux, des victimes persécutées par la Justice. Le clergé catholique, y compris celui du Vatican, ont fait partie de ceux qui ont aidé de milliers de Nazis à s’échapper vers l’Amérique Latine via “La Route des Rats“.

L’actuel Président de la Conférence des évêques allemands, le Révérend Georg Bätzing, a précisé que ces actes de reconnaissance dans le rapport, ne sont pas faciles à admettre pour les évêques : “Nous savons que présider par-dessus l’épaule de nos prédécesseurs en tant que juges et parties ne nous convient pas. Aucune génération n’est libre des jugements et préjugés qui sont façonnés par son époque… mais ceux qui arriveront plus tard doivent pouvoir se confronter à l’histoire dans le but d’en tirer des leçons“. Dans son introduction au rapport, Bätzing dévoile ce qui pourrait constituer des - nouvelles choquantes – que de graves questions quant au comportement des évêques allemands au cours de la Seconde Guerre Mondiale, ne sont soulevées que depuis très récemment.

Pourquoi les évêques ont-ils attendu 75 ans avant de formuler ces aveux? Nous sommes à présent les générations des évêques d’après. Qu’est-ce qui a rendu si difficile aux évêques de la période de la guerre d’admettre leurs compromissions? Dans le catholicisme, la confession faite par l’individu de ses péchés joue un rôle central.

Même dans les relations avec un autre organisme religieux allemand, les évêques catholiques ont mis une très longue période avant d’avouer.

Le rapport nous permet d’obtenir un meilleur point de vue sur un incident scandaleux qui est survenu en mars 2007. 27 évêques catholiques allemands ont fait un pèlerinage en Israël. C’était censé représenter un symbole de réconciliation entre Juifs et Catholiques. Cependant, certains évêques l’ont transformée en visite des plus scandaleuses.


Gregor Maria Hanke, évêque d’Eichstätt, a procédé à une remarque d’inversion caractérisée de la Shoah, suggérant que les Israéliens agissent comme les Nazis. Il avait alors proféré : “Ce matin, nous avons vu les photos du ghetto inhumain de Varsovie et, dans la soirée, nous avons voyagé vers le ghetto de Ramallah”. Plus tard, il a feint de dire qu’il n’avait aucune intention de faire une telle comparaison.

L’évêque Walter Mixa d’Augsbourg a décrit la situation à Ramallah comme “une sorte de ghetto” et dit que cela en était “presque raciste”. Mixa a démissionné de sa position au sien de son église en 2010, au beau milieu d’un vacarme d’accusations de divers viols et abus sexuels. Il a, un peu plus tard, été lavé de certains de ces soupçons.

Un autre de ces délégués était le Cardinal Joachim Meisner, l’archevêque de Cologne, décédé depuis, qui a comparé la barrière en Judée-Samarie a Mur de Berlin. En d’autres occasions, il a banalisé la Shoah. D’autres remarques cinglantes publiées comme ayant été proférées par ces évêques n’ont pu être vérifiées;

Le nouveau rapport met un peu plus en exergue l’affaire de la délégation épiscopale de 2007. Ces membres auraient mieux fait de présenter leurs excuses plutôt que de critiquer Israël. La criminalité catholique contre les Juifs remonte à plus de 1.000 ans avant sa collaboration avec Hitler. Il y a eu des siècles de persécution, de haine, d’incitation et parfois aussi de meurtres. L’incitation chrétienne inlassable contre les Juifs a fournit une partie de l’infrastructure de l’action des Nazis contre eux.

Dans le même temps, un autre scandale potentiel d’un ampleur encore inconnue est entrain d’infuser. Le Pape François a récemment décidé d’ouvrir aux chercheurs toutes les archives du Vatican de la période de la Papauté de Pie XII. Une semaine après cette survenue, en mars, elles ont à nouveau été fermées, à cause de la crise du Coronavirus. L’un des chercheurs, le catholique allemand Herbert Wolf, a déclaré qu’il n’avait aucun doute que le Pape savait tout à propos de la Shoah.


On se demande jusqu’à quel point la sécularisation massive en Europe d’après-guerre n’a pas en partie été provoquée par les manquements des églises au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Depuis lors, l’Eglise Catholique s’est prise une spectaculaire paire de gifles aux yeux du public, en cachant des abus sexuels massifs commis par les membres de son clergé. Une étude commanditée par la Conférence des évêques catholiques allemands, a découvert que 1670 prêtres étaient impliqués dans les abus sexuels pédophiles den Allemagne, entre 1946 et 2014. Qui, dès lors, peut savoir ce que révèleront les énormes archives de la période de la guerre au Vatican?

Par Manfred Gerstenfeld 


jeudi 12 octobre 2017

La dhimmitude


C’est une attitude que connaissent bien les chrétiens et les juifs des pays musulmans. 


Les musulmans, en effet, après avoir massacré – souvent avec un raffinement de cruauté – les mécréants (juifs et chrétiens) vaincus, peuvent offrir aux survivants le choix entre la mort, l’exil ou la possibilité de continuer à vivre dans leur pays et d’y pratiquer leur religion, avec le statut de « dhimmi ».

Le dhimmi est, dans le pays, un sujet inférieur obligé de payer tribut au cours d’une humiliante cérémonie (ce tribut constituant l’essentiel du budget du pays), il lui est interdit de posséder la terre – qu’il peut seulement cultiver – ou de monter à cheval, il doit porter en public un vêtement ou une marque spéciale.

Devant tout musulman, il doit céder le pas et s’humilier, en reconnaissant humblement son infériorité. Son témoignage en justice ne vaut rien contre celui d’un musulman. Il ne doit jamais contester qu’il n’y a qu’un seul Dieu qui est Allah (ce qui fait de l’acceptation de l’état de dhimmi une quasi-apostasie).

L’acceptation de l’état de dhimmi n’est d’ailleurs pas une protection absolue : nombreux sont les émirs musulmans qui ont exigé de leurs sujets dhimmis une conversion à l’islam, sous peine de mort.

Commentaire du webmestre : 

En réalité, il n'y a que 2 sortes de gens sur la Terre : 
Ceux qui sont nés de nouveau par la foi au Seigneur Jésus Christ, et les autres... 

 

jeudi 16 mars 2017

Expulsion de Juifs

Expulsion de Juifs = déclin d’un pays

Les travaux, menés par l’économiste Luigi Pascali, de l’Université de Warwick et de l’Université Pompeu Fabra à Barcelone, ont été publiés dans le prestigieux Review of Economics and Statistics journal.

M. Pascali affirme que les Juifs, qui travaillaient dans les professions financières qui n’étaient pas ouverts aux chrétiens à cette époque, ou comme usuriers, ont joué un rôle dans le développement des systèmes bancaires et de prêts dans les villes où ils ont vécu. Les zones comme l’Espagne, dont les Juifs ont été expulsés au Moyen Age, souffrent encore aujourd’hui de problèmes économiques, écrit le chercheur.

A titre d’exemple, Pascali cite son propre pays, l’Italie. Les Juifs ont été expulsés en 1503 de la partie sud de l’Italie, une région qui est traditionnellement financièrement déprimée. Dans le nord du pays, où les Juifs étaient autorisés à rester, le secteur bancaire a prospéré et a bénéficié à l’ensemble de la population.

« Je soutiens que les villes et les pays où la communauté juive locale, en 1500, a impulsé un développement précoce du secteur bancaire, ont plus de banques aujourd’hui et, de ce fait, sont plus développées aujourd’hui », a déclaré M. Pascali au Daily Mail.

« Le développement du secteur bancaire a un grand impact local et causal sur le développement économique. En particulier, en utilisant des données microéconomiques, je montre qu’une densité plus élevée de banques augmente la productivité globale dans le secteur manufacturier, en réaffectant les ressources vers les entreprises les plus productives. »

Coolamnews
En savoir plus sur http://jforum.fr/theorie-scientifique-expulsion-de-juifs-declin-dun-pays.html#ps02qFSWqS7dwUfF.99