vendredi 29 septembre 2023

Un ancien guru devenu chrétien

Rabindranath Maharaj : “La mort d’un guru” (éd. Farel, 1992, p. 232) :

Hindouisme : Principale religion de l’Inde.

Elle contient des croyances si variées et si contradictoires qu’il est impossible de la définir. On peut être panthéiste, polythéiste, monothéiste, agnostique ou même athée et porter le nom d’hindou. 

Un hindou peut être moral ou amoral, croire au dualisme, au pluralisme, au monisme, être fidèle au temple ou dans l’adoration, ou bien ne pas du tout participer aux cérémonies religieuses.

L’hindouisme prétend inclure et accepter toutes les religions, mais la religion devient alors une partie de l’hindouisme. 

Le syncrétisme essaie d’assimiler la foi chrétienne à l’hindouisme, mais le Dieu de la Bible n’est pas Brahman, ni le ciel le nirvãna, ni Jésus-Christ une autre réincarnation de Vishnu.

Enfin, le salut par la grâce de Dieu, la foi en Christ mort pour nos péchés, et la résurrection, contredisent tout l’enseignement de l’hindouisme. »

L’auteur, descendant d’une longue lignée de prêtres et d’un guru Brahmane. Il pratiquait le yoga et méditait chaque jour pendant de nombreuses heures. 

Il eut connaissance de l’Evangile. Après une recherche difficile et bien des luttes, il reçut le pardon de ses péchés et devint disciple de Christ.

Dans le témoignage qu’il rend à son Sauveur, le frère Rabindranath Maharaj n’hésite pas à mettre les occidentaux en garde contre la séduction des religions orientales et, précisément, contre les méthodes de méditation si appréciées par les moines catholiques.

« La méditation en Orient (Méditation Transcendantale, Zen) est une technique qui permet à l’homme de se détacher du monde des choses et des idées (maya), en se libérant de toute pensée volontaire ou rationnelle. On est alors transporté dans des "états supérieurs de conscience." 

La méditation orientale a été rendue populaire sous différents noms en Occident. On la présente comme une technique de relaxation, mais son but est de faire prendre conscience à l’homme de son union avec l’univers. 

C’est la porte d’entrée vers le “néant” appelé aussi nirvãna. Elle conduit la personne à se livrer aux forces mystiques et cosmiques. »

Bernard Prunneaux