jeudi 17 décembre 2015

L'APOSTASIE



« Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu'ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie. »
Hébreux 6 v 4 à 6


L’'énorme culpabilité des apostats apparaît dans les mots : "...puisqu'’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’'exposent à l'’ignominie (v 6 b). Cette attitude signifie le rejet délibéré et malveillant de Christ, et pas seulement une simple indifférence à son égard. Il s’agit d’'une véritable trahison, d’'une opposition manifeste et d’'un mépris déclaré à l’'égard de sa personne et de son œuvre. 
 
L'APOSTAT

 
Un apostat est quelqu'’un qui entend l’'évangile, fait profession de devenir chrétien, se joint à une église fidèle, puis abandonne la foi, désavoue Christ de façon délibérée, quitte l'église et retourne dans le camp des ennemis du Seigneur Jésus-Christ. L’'apostasie est un péché qui peut être commis seulement par des incroyants. Elle concerne non ceux qui sont séduits par l’'erreur, mais ceux qui sciemment, obstinément et avec malveillance se tournent contre le Seigneur. 
 
Gardons-nous de confondre l’'apostasie avec le péché de l'’incroyant moyen qui entend l’'évangile mais qui n’en tient pas compte. Quelqu’un peut s’'abstenir de répondre à l’'appel de Christ après maintes invitations du Saint-Esprit, sans être un apostat. Il peut encore être sauvé s'’il accepte Christ comme son Sauveur. Mourir dans l'’incrédulité signifie certes la perdition à jamais, mais aucun cas ne s’avère désespéré tant que l’'on peut mettre sa foi dans le Seigneur. 
 
Veillons à ne pas confondre non plus l’'apostat avec un rétrograde. Parfois un vrai croyant s’'égare très loin de Christ. Par le péché sa communion avec Dieu est interrompue. Il peut même aller jusqu'’à ne plus être reconnu comme chrétien. Néanmoins sa communion peut être pleinement rétablie aussitôt qu'’il confesse et abandonne son péché (1Jn 1.9). 
 
L'apostasie n’'est pas non plus identique au péché impardonnable mentionné dans les évangiles. Ce péché consiste à attribuer les miracles du Seigneur Jésus au prince des démons, alors qu'’en réalité ils furent accomplis par la puissance du Saint-Esprit. Les attribuer au diable revenait à blasphémer le Saint-Esprit en l'’identifiant au diable, et Jésus affirma que ce péché ne pouvait être pardonné, ni à présent ni dans l’'éternité (Marc 3.22-30). L'’apostasie est certes similaire au blasphème contre le Saint-Esprit, car il s'’agit d'’un péché éternel, mais la ressemblance s’arrête là. 
 
Je crois que l’'apostasie est identique au « péché qui conduit à la mort », mentionné dans 1Jn 5.16 b. Jean parlait de personnes qui, après avoir professé la foi et participé aux activités de l’'église locale, adoptèrent ensuite les enseignements des Gnostiques et quittèrent leur Assemblée avec mépris. Leur départ délibéré indiquait qu'’ils n'’étaient jamais nés de nouveau (1Jn 2.19). En reniant ouvertement que Jésus est le Christ (1Jn 2.22), ils avaient commis le péché qui conduit à la mort. Par conséquent il était inutile de prier pour leur rétablissement (1Jn 5.16 b). 
 
Certains chrétiens sincères sont troublés à la lecture d'’Hébreux 6 et de passages semblables. Satan se sert de ces versets précisément pour déstabiliser les croyants qui connaissent des troubles physiques, mentaux ou émotionnels. Ils craignent de s'’être éloignés de Christ et de ne plus pouvoir être rétablis s’ils ont dépassé le point de non retour. Or, en réalité le fait même qu'ils s’'en inquiètent constitue la preuve qu'’ils ne sont pas des apostats ! Un apostat n’'entretiendrait jamais de telles craintes ; au contraire il rejetterait Christ effrontément. 
 
Si le péché d’'apostasie ne s'’applique pas aux croyants, à qui s'applique-t-il alors à notre époque ? 
 
Il s'applique, par exemple, à un jeune homme qui fait une profession de foi en Christ et semble marcher avec zèle pendant un temps, mais alors un événement se produit dans sa vie. Peut-être rencontre-t-il une persécution sévère, ou tombe-t-il dans l'immoralité la plus grossière, ou encore est-il ébranlé par les arguments antichrétiens de professeurs athées à la faculté. Malgré une parfaite connaissance de la vérité, il l'abandonne de façon délibérée. Il renonce totalement à Christ et avec malveillance piétine toutes les doctrines fondamentales de la foi chrétienne. La Bible déclare qu'’il est impossible d’'amener à nouveau à la repentance une telle personne. L'expérience confirme cette affirmation : nous en avons connu beaucoup qui se sont rendus coupables d’'apostasie, mais aucun qui soit revenu à la foi. 
 
A mesure que nous approchons de la fin de cette dispensation, nous pouvons nous attendre à une montée déferlante de l'apostasie (2 Thessaloniciens 2 v 3 ; 1 Timothée 4 v 1). Par conséquent l'avertissement contre l'apostasie devient chaque jour plus actuel. 

Commentaire du disciple
 

mardi 3 novembre 2015

Le Dalaï Lama

Dalaï Lama et bouddhisme tibétain


Le bouddhisme tibétain n’est ni philanthropique ni tolérant, et son plus haut représentant, le Dalai Lama, n’est pas un saint. Cette déclaration émane de deux anciens collaborateurs du Dalaï Lama prix Nobel de la Paix.
Selon Herbert et Mariana ROETTGEN (de Munich), experts en études culturelles, le Dalai Lama, au lieu d’être le véritable champion de la tolérance religieuse et de la co-existence des croyances, est le chef d’un système religieux dont le but est de conquérir le monde.

Pendant les années 80, Herbert Roettgen faisait partie du groupe de soutien allemand au Dalai Lama. Il publiait ses écrits et organisait ses meetings. Mariana Roettgen était activement engagée dans la promotion du dialogue inter-religieux.
Plus tard, ils décidèrent de réaliser une étude critique sur l’arrière-plan occulte et politique du bouddhisme tibétain. Les résultats de cette recherche furent publiés sous les pseudonymes de Victor et Victoria Trimondi sous le titre "L’ombre du Dalai Lama".

Le Dalai Lama a récemment visité Munich et a été reçu par le Ministre de l’Intérieur allemand, Otto Schily du Parti Social Démocrate (SPD). Mariana et Herbert Roettgen, interrogés par Idea, ont critiqué le SPD pour avoir courtisé le chef d’une religion sans prendre garde à son contenu inhumain.
Le Tantra Kalachakra préféré du Dalai Lama contient "une manipulation consciente des croyants, l’usage flagrant d’images d’ennemis et d’une éthique de guerriers agressifs." Le Tantra prône également un "scénario apocalyptique qui est censé arriver en 2327 lorsqu’une ‘bouddhocratie’ sera établie après la destruction des tenants d’autres confessions." Il a inspiré des groupes fascistes aussi bien que Shoka Ashara le fameux gourou de la secte japonaise Aum Shinrikyo responsable de l’empoisonnement de foules au gaz sarin (attentat terroriste dans le métro de Tokyo).

Photo : Le Dalaï Lama et Shoka Ashara (secte Aum)

Le bouddhisme tibétain est centré sur la magie, la croyance aux esprits et les rituels de sacrifice dans lesquels l’invocation d’esprits impurs joue un rôle vital. En fait, la " déesse protectrice personnelle " du Dalai Lama est un démon (nommé Palden Lhamo) dont le rôle est de détruire " les ennemis de la vraie doctrine ".

On dit que ce démon a tué son propre fils parce qu’il refusait d’adhérer au bouddhisme. Des illustrations iconographiques dépeignent Palden Lhamo traversant un lac de sang. " Comment un homme saint comme le Dalai Lama peut parler de tolérance religieuse s’il possède une déesse protectrice comme celle-là ? " demande Mariana Roettgen.

Selon M. et Mme Roettgen, les discours œcuméniques du Dalai Lama sont une farce à moins que les pratiques secrètes du Tantra Kalachacra soit dévoilées également. Les théologiens en vue ne prennent pas assez au sérieux les propres affirmations du bouddhisme tibétain, plaident-ils.
Lors de réunions inter-religieuses, il est parfois affirmé que les bouddhistes sont des chrétiens en mieux. Pour des raisons politiques et religieuses évidentes, les représentants officiels du bouddhisme tibétain et leurs disciples occidentaux ne tolèrent aucune critique sur le Dalai Lama et sur l’exploitation des femmes en leur sein. Les contrevenants sont calomniés et reçoivent même des menaces de mort.

Cet article sur le bouddhisme tibétain et le Dalai Lama n'étant pas politiquement correct, nous avons demandé avant de le reproduire leur avis à 5 spécialistes des sectes (de plusieurs organisations indépendantes: ADFI, GEMPPI, Vigi-Sectes, CCMM)

•    "Les renseignements fournis sont justes. Un peu exagérés dans la forme, mais justes sur le fond."
•    "Plusieurs documents en ma possession sur le bouddhisme tibétain vont dans le même sens."

•    "Le bouddhisme tibétain est sans doute la philosophie la plus occulte du monde. Le grand public ignore la doctrine souterraine du bouddhisme tibétain. Les études que nous avons faites sur ce sujet confirment grosso modo les propos de Herbert et Mariana ROETTGEN.
Le bouddhisme tibétain est une évolution du bouddhisme primitif.

•    "malgré l'image sympathique et tolérante offerte par le Dalai Lama à l'opinion publique occidentale, il nous faut garder en mémoire le fait qu'il est le successeur d'une dynastie moyen-ageuse, avec tout ce que cela comporte d'autoritarisme et de pouvoir divin. Ceci n'excuse pas la Chine pour l'anéantissement de la culture Tibétaine et la violence faite à ce peuple."

•    "Cet article est vrai. On pourrait aussi mentionner la prostitution des enfants dans les temples du bouddhisme tibétain. Les pires ennemis du Dalai Lama sont d'ailleurs les tibétains eux-même, qui l'accusent de faire de la politique avec la religion, et de la religion avec la politique."


Munich-Juillet 2000 traduit de IDEA N°8,
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