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samedi 28 décembre 2019

Bonne année !!!


La fête du Nouvel An est-elle pour les chrétiens ?

  

Les indications du passé

Les festivités du Nouvel An ne datent pas d'aujourd'hui. Des inscriptions anciennes les mentionnent déjà à Babylone au troisième millénaire avant notre ère. La fête, qui avait lieu à la mi-mars, était un événement très important. Selon la World Book Encyclopedia, " le dieu Mardouk décidait à cette époque-là du destin du pays pour la nouvelle année ". La célébration du Nouvel An babylonien durait 11 jours et comportait des sacrifices, des processions et des rites de fertilité.
Pendant un temps, l'année romaine débutait elle aussi au mois de mars. 

Mais en 46 avant notre ère, l'empereur Jules César décréta qu'elle commencerait le 1er janvier. Ce jour, qui était déjà dédié à Janus, le dieu des commencements, allait désormais marquer le début du calendrier romain. La date changeait, mais l'ambiance festive subsistait. Encore aujourd'hui, les rites superstitieux jouent un rôle dans la fête. Le 1er janvier les gens " se livraient à la débauche, et à diverses formes de superstition païenne " du Nouvel An. Ainsi, dans certaines régions d'Amérique du Sud, beaucoup de personnes accueillent la nouvelle année en se tenant sur leur pied droit. D'autres klaxonnent et font exploser des pétards. Ces rites visant à conjurer le mauvais sort et à garantir la prospérité ne font que perpétuer la croyance antique selon laquelle le début de l'année détermine le destin de chacun.

Le point de vue biblique

La Bible exhorte les chrétiens à marcher avec décence : non pas dans les orgies ni dans les soûleries. (Romains 13:12-14 ; Galates 5:19-21 ; 1 Pierre 4:3.) Les festivités du Nouvel An étant souvent marquées par les excès que la Bible condamne, les chrétiens n'y participent pas. Cela ne signifie pas qu'ils soient des rabat-joie. Au contraire, ils savent que la Bible encourage à plusieurs reprises les adorateurs du vrai Dieu à se réjouir, et ce pour des occasions diverses (Deutéronome 26:10, 11 ; Psaume 32:11 ; Proverbes 5:15-19 ; Ecclésiaste 3:22 ; 11:9). La Bible admet également que la nourriture et la boisson font souvent partie des réjouissances. (Psaume 104:15 ; Ecclésiaste 9:7a).

Toutefois, comme nous l'avons vu, les festivités du Nouvel An tirent leurs racines de coutumes païennes. Le faux culte étant impur et détestable aux yeux de Dieu, les chrétiens rejettent les pratiques ayant de telles origines (Deutéronome 18:9-12 ; Ézékiel 22:3, 4). L'apôtre Paul a écrit : " Quels rapports ont la justice et l'illégalité ? Ou quelle participation la lumière a-t-elle avec les ténèbres ? En outre, quelle harmonie y a-t-il entre Christ et Bélial ? " Puis il a ajouté, à juste titre : " Cessez de toucher la chose impure. " (2 Corinthiens 6:14-17a).

Les chrétiens sont également conscients que ce ne sont pas des rites superstitieux qui garantissent le bonheur et la prospérité, d'autant plus que la participation à de telles fêtes peut leur valoir la défaveur divine (Ecclésiaste 9:11 ; Isaïe 65:11, 12). Par ailleurs, la Bible encourage les chrétiens à faire preuve de modération et de maîtrise de soi dans leur conduite (1 Timothée 3:2, 11). De toute évidence, il serait inconvenant pour quelqu'un qui dit suivre les enseignements du Christ de prendre part à une célébration caractérisée par la débauche.

Si attrayantes que puissent paraître les festivités du Nouvel An, la Bible nous ordonne de ' cesser de toucher la chose impure ' et de ' nous purifier de toute souillure de la chair et de l'esprit '. À ceux qui obéissent à cet ordre, Dieu offre cette garantie réconfortante : " Je vous accueillerai. (...) je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles. " (2 Corinthiens 6:17b-7:1). En effet, il promet des bénédictions et la prospérité éternelles à ceux qui lui sont fidèles. - Psaume 37:18, 28 ; Révélation 21:3, 4, 7.

Lorsque l'apôtre Paul parle d'orgies et de soûleries, il se peut qu'il inclut celles qui avaient cours durant les festivités du Nouvel An, puisqu'elles étaient déjà en vogue à Rome au Ier siècle.
Anonyme

dimanche 27 octobre 2019

L’ÉGLISE PROSTITUÉE


Par Don Kopp 
 
« Et il me transporta en esprit dans un désert.  Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes….. Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. »  (Apocalypse 17:3,5)
C’est la description de Jean de la grande prostituée « …qui est assise sur les grandes eaux. » (Apocalypse 17:1)  Cette idée représente le fait qu’elle a une portée mondiale, ce qui est également confirmé par le verset 15, qui dit : « Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. »

Elle est appelée une prostituée parce qu’elle se prostitue à tous les rêves idolâtres et toutes les incantations sordides de l’homme, et elle est d’une obscénité absurde dans toutes ses voies.  Les enfants d’Israël ont eu des problèmes avec leurs prostitutions auprès des autres dieux tout au long de leur histoire.  Tout en parlant d’Israël, après que Dieu les ait fait sortir d’Égypte, Samuel a écrit, « Mais ils péchèrent contre le Dieu de leurs pères, et ils se prostituèrent après les dieux des peuples du pays, que Dieu avait détruits devant eux. »(1 Chroniques 5:25)   Avant cela, Dieu les avertit sévèrement de s’abstenir de suivre les autres dieux et les démons.  Dans Lévitique 17:7, Dieu dit à Moïse : « Ils n’offriront plus leurs sacrifices aux boucs, avec lesquels ils se prostituent. »

Le prophète Nahum a prédit la montée de la prostituée de l’Apocalypse 17 et il cite le Seigneur en disant : « C’est à cause des nombreuses prostitutions de la prostituée, pleine d’attraits, habile enchanteresse, qui vendait les nations par ses prostitutions et les peuples par ses enchantements.  Voici, j’en veux à toi, dit l’Éternel des armées, je relèverai tes pans jusque sur ton visage, je montrerai ta nudité aux nations, et ta honte aux royaumes. » (Nahum 3:4-5) 
 
Mais, la prostituée d’Apocalypse 17 n’est plus seulement Israël suivant d’autres dieux et déesses, mais elle représente l’église « chrétienne » de l’époque moderne qui accepte dans ses rangs toutes sortes de pratiques religieuses et l’idolâtrie.
Afin de mieux comprendre le symbolisme que Jean utilise ici, nous devons d’abord faire un voyage dans le temps, puisque cette prostituée est la « mère de toutes les prostituées ».  Ce voyage nous ramène 1500 ans avant Jésus-Christ et à environ 200 ans après le déluge de Noé.  C’était une période où le monde était en effet un “désert” et très peu peuplé.

Dans Genèse 3:20, Ève est appelée « la mère de tous les vivants ».  De toutes les personnes qui n’aient jamais vécu sur cette planète, Ève était l’ancêtre d’origine.  De la même manière, la « Babylone Mystérieuse » est l’ancêtre de toutes les fausses doctrines religieuses sur la planète et tous les systèmes religieux peuvent être retracés jusqu’à la plaine de Shinéar. C’est ici que la première révolte religieuse contre Dieu a eu lieu, sous la direction de Nimrod.  Le nom Nimrod signifie « rebelle » en hébreu, et se traduit Marduk dans l’ancienne langue babylonienne.  Marduk signifie « veau du soleil », et Nimrod est littéralement devenu une figure divine panthéiste pour la population.  En fait, c’était pour honorer Marduk que les enfants d’Israël, 700 ans plus tard, auraient sculpté le veau d’or qui a irrité Dieu au point qu’Il veuille détruire toute la tribu d’Israël.

Nimrod a commencé à construire la Tour de Babel peu de temps après le déluge. Noé qui, comme nous le savons, était l’arrière-grand-père de Nimrod.  Il est donc tout à fait certain que la plaine de Shinéar était en effet un « désert » quand Nimrod fut arrivé en premier.  C’est ici, à Babel, que la première rébellion contre Dieu a eu lieu après le Déluge.

La science moderne donne à Darwin le crédit pour sa théorie de l’évolution et parle de lui comme « le père de l’évolution ».  Pourtant, en réalité, ce sont les anciens Chaldéens, sous la direction de Nimrod, que l’évolution est née.  Certaines tablettes babyloniennes traitent de l’évolution du monde.  L’idée présentée par l’auteur de ces tablettes d’argile est que l’homme peut éventuellement évoluer au point de devenir un dieu.  Nimrod est donc présenté comme celui qui y était arrivé, il était devenu dieu.  Il a finalement épousé sa mère, dont le nom était Sémiramis.  Puisque Nimrod était censé être un dieu et que Sémiramis était sa mère, elle est devenue  « La Reine du Ciel ».  

Cela a également donné lieu au premier mouvement féministe dans le monde, et ce mouvement devait infecter les enfants d’Israël dans le plus profond de leurs âmes puisque les sacrifices d’enfants sont devenus des rites et les droits des femmes.  C’est aussi cette idéologie religieuse qui a donné naissance à la mère féministe qui est devenu «Terre-Mère» ou Gaia comme elle est connue aujourd’hui.

Non seulement ils tuent leurs enfants dans des rituels religieux (démoniaques), ils tuent également leurs enfants à naître (foetus) également.  Le prophète de Dieu, Jérémie, a écrit des femmes juives, « Jusque sur les pans de ton habit se trouve le sang de pauvres innocents, que tu n’as pas surpris faisant effraction. » (Jérémie 2:34).  Ils étaient fiers à ce sujet et n’ont même pas essayé de cacher leurs atrocités. En effet, ils croyaient que c’était leur droit puisqu’ils sacrifiaient à leur mère déesse et à Baal, son homologue environnemental.

Encore une fois, Jérémie met en garde les femmes d’Israël pour leurs affaires d’idolâtrie avec la Reine du Ciel, et voici comment elles lui répondirent : « D’ailleurs, lorsque nous offrons de l’encens à la reine du ciel et que nous lui faisons des libations, est-ce sans la volonté de nos maris que nous lui préparons des gâteaux pour l’honorer et que nous lui faisons des libations ? »   (Jérémie 44:19)

Aujourd’hui, l’évolution, la sorcellerie, Gaia (écologie), l’humanisme et le féminisme s’emboîtent très facilement et ironiquement tout cet ensemble d’idéologies est appelé le « Nouvel Âge ».  Je dis ironiquement parce qu’il n’y a rien de nouveau à leur sujet puisqu’ils ont été présents depuis des milliers d’années.  Ils s’adaptent facilement ensemble parce qu’ils sont d’accord sur une chose : Ils détestent le Christianisme dans sa vraie forme et continueront la guerre contre Jésus et son Église, jusqu’à ce qu’ils soient finalement vaincus par Lui, à la fin.

Les symboles sataniques régulièrement utilisés aujourd’hui par le Nouvel Âge sont des étoiles renversées (pentagrammes) et le soi-disant symbole de la paix qui symbolise la « paix sans Dieu » est, bien entendu, la tête d’un bouc avec des cornes. Beaucoup de gens portent ces symboles comme des bijoux, ne comprenant probablement pas leur véritable signification.  Et, comme pour la religion du Nouvel Âge, il n’y a rien de nouveau dans ces symboles qui ont été présents depuis des siècles.

Aujourd’hui, l’église chrétienne moderne a accepté dans ses rangs toutes sortes de croyances et traditions du Nouvel Âge.  L’acceptation de l’évolution, par exemple, a entraîné un changement notable vers l’apostasie dans les églises chrétiennes.  L’idée que Dieu aurait utilisé l’évolution pour mettre en place Sa création est, bien sûr, contraire à La Parole infaillible de Dieu.  « Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite ; Et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite » est tout à fait contraire à des millions d’années nécessaires par l’évolution.

Dieu ne respectera pas une église qui ne croit pas, comme Jésus lui-même l’a dit : « Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme. » (Marc 10:6)   Ils étaient, dès le début, un homme et une femme, et aucun stade d’évolution n’a été nécessaire pour Dieu pour qu’Il arrive à ce résultat. 

Ainsi, y introduire tout autre dogme, signifie, par essence, dire que Dieu serait un menteur.  Parce que l’église apostate accepte l’idéologie païenne, Dieu permettra « une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge. »  (II Thessaloniciens 2:11)

 L’acceptation de l’homosexualité n’est qu’un exemple de l’adoption de ce qui n’est pas chrétien et le rejet de ce qui est chrétien, c’est-à-dire, remplacer les vérités bibliques avec des mensonges. Aujourd’hui, nous voyons la prostituée d’Apocalypse 17, l’église apostate se levant de la mer de l’humanité.

Cette église prostituée est nécessaire pour aider l’Antéchrist dans la mise en place d’un gouvernement mondial, d’un système religieux mondial et d’un système monétaire mondial.  

Une fois que le système monétaire mondial est en place, la souveraineté gouvernementale sera supprimée.  C’est parce qu’un système monétaire mondial (Banque Mondiale) forcera les nations du monde à accepter la direction qu’il lui imposera tout simplement en retenant les fonds de ce pays.  Le gouvernement des États-Unis fait déjà cela avec certains états.  Si un état ne se prosterne pas devant la volonté du gouvernement fédéral, alors le gouvernement fédéral menace de retenir les fonds pour les projets de construction de routes, etc.., jusqu’à ce que cet état acquiesce à ses demandes.  En retenant le financement comme moyen de pression sur les dirigeants des états souverains, ils peuvent forcer l’état à accepter la direction vers laquelle le gouvernement veut aller et la voix de ses habitants est effectivement réduite au silence. 

Mais, les politiques seules ne suffisent pas à maintenir l’allégeance des masses, la religion doit également jouer un rôle afin d’empêcher les masses de se révolter contre le gouvernement.  Tant que le gouvernement et la religion sont d’accord, les masses seront satisfaites et ceux qui ne seront pas satisfaits seront simplement stigmatisés par la société comme des fauteurs de troubles et/ou des racistes.  Cela vous semble familier n’est-ce pas ?



mercredi 25 septembre 2019

La tolérance !

Déconstruire la tolérance postmoderne 😰

Les partisans de ce point de vue soutiennent qu'il est intolérant et incompatible avec les principes d'une société libre et ouverte pour les chrétiens (et les autres) de prétendre que leur perspective morale et religieuse est correcte et devrait être adoptée par tous les citoyens. La tolérance postmoderne n'est pas ce qu'elle semble être, cependant. C'est une perspective philosophique partisane avec son propre ensemble de dogmes. Elle suppose, par exemple, une vision relativiste de la connaissance morale et religieuse.
Cette hypothèse a façonné la façon dont beaucoup de gens pensent à propos de questions telles que l'homosexualité, les droits à l'avortement et les revendications de vérité religieuse, ce qui les porte à croire qu'une attitude postmoderne tolérante concernant ces questions est la bonne et qu'elle devrait être reflétée dans nos lois et nos coutumes.
Mais cette posture est dogmatique, intolérante, et coercitive, car elle affirme qu'il n’y a qu'un seul point de vue correct sur ces questions, et que si on ne le respecte pas, on sera confronté à la risée publique, aux tactiques démagogiques et peut-être à des représailles légales. La tolérance postmoderne n'est ni large d'esprit ni tolérante.

La supercherie de la tolérance postmoderne


La tolérance postmoderne est une mystification. Bien qu'elle soit présentée par ses partisans comme une perspective ouverte, tolérante, et neutre, il s'agit d'un dogme pour lequel les partisans ne tolèrent aucun rival. Ceux d’entre nous qui sont soucieux de présenter et de défendre leur foi dans une culture postchrétienne doivent être conscients de ce type de défi, un défi qui se présente comme ouvert, tolérant, et libérateur, mais qui est en réalité dogmatique, partisan, et coercitif.

Le relativisme: le terrain de la tolérance postmoderne

La tolérance postmoderne est fondée sur le relativisme, le principe selon lequel aucun point de vue sur les connaissances morales et religieuses n'est objectivement correct pour toutes les personnes, en tout temps et en tout lieu. Cette notion, telle qu'elle est comprise et adoptée dans la culture populaire, se nourrit du fait du pluralisme, la réalité d'une pluralité d'opinions différentes et contraires sur des questions religieuses et morales.
Dans ce contexte, beaucoup de personnes dans notre culture concluent qu'on ne peut pas dire que son point de vue sur les questions religieuses et morales est meilleur que celui de quiconque. Elles affirment que c'est une erreur de prétendre que ses croyances sont exclusivement correctes et que les croyants d'autres confessions, peu importe leur sincérité ou leur dévouement, adhèrent à de fausses croyances.

Bien que la vision chrétienne du monde soit marginalisée dans notre culture et considérée comme dangereuse par certains, nous ne pouvons perdre notre confiance. Après tout, c'est l'univers de Dieu, et Il a créé l'homme à Son image. Mais cela doit être équilibré avec la connaissance que le cœur humain est incroyablement méchant (Jér. 17:9). Cette tension persistera tant que nous tenterons de défendre notre foi dans une culture hostile au Dieu d'Abraham, d'Isaac, de Jacob, et de Jésus de Nazareth.

Paul Gosselin




jeudi 25 octobre 2018

Un ex-athée devenu théologien


Un ex-athée devenu théologien dévoile ce qu'il croit que chaque «athée cohérent» devrait affirmer au sujet des terroristes islamiques de Paris


Guillaume Bignon était athée avant de se convertir au christianisme et de devenir théologien, une expérience qui le conduisit à prononcer quelques messages sans équivoque au sujet de sa foi.


Dans une réflexion pour Premier Christianity, il dit qu'on lui a demandé comment il pensait que les attaques terroristes de Paris seraient traitées, dans une culture séculière comme celle de la France. Il a expliqué qu'«il n'y a que deux façons de réfléchir à ce mal».

«La seule option pour les athées français (parmi les rangs desquels je comptais moi-même) est de maintenir qu'il n'existe pas réellement de mal», écrit Bignon.

«Lorsque quelqu'un nie l'existence de Dieu en tant que Créateur transcendant de l'univers qui ordonne de quelle façon les humains devraient vivre leurs vies, il ne lui reste que des points de vue contradictoires sur ce que les individus aiment et n'aiment pas.»

Il poursuit : «S'il n'y a pas de Dieu, alors il n'y a pas de vérité objective au sujet du bien et du mal.»
Bignon dit qu'il croit que nier l'existence de Dieu signifie aussi rejeter la notion de «bien objectif» et de «mal objectif». C'est dans cette optique que le théologien formule ensuite ce que signifie être un «athée cohérent».

«Pour être un athée cohérent, on doit affirmer que les terroristes islamiques de Paris n'ont rien fait de "mal" en tant que tel, écrit-il. Ils ont seulement agi en inadéquation avec nos orientations (et en concordance avec les leurs). S'il n'y a pas d'arbitre ultime du juste et du faux, c'est tout ce qu'il nous reste.»

Et il ne s'arrête pas là.

«Peut-être que cette façon de raisonner au sujet du bien et du mal vous paraît insensée. L'athée dit : "Bien sûr que les terroristes ont eu tort et que leurs actes étaient mauvais", écrit Bignon. Je suis d'accord; c'est la raison pour laquelle je pense que la réalité du mal à laquelle nous venons d'assister rend l'athéisme si peu plausible.»

Le théologien relève qu'il semble y avoir quelque chose de «vraiment, profondément, objectivement mauvais» dans ce qui s'est déroulé, et que la plupart des gens comprennent et ressentent ce sentiment, le qualifiant d'intuition, ce qui ne peut être valide que s'il y a un ultime législateur et Dieu.

Bignon poursuit en notant qu'il y a des questions théologiques auxquelles nous devons faire face, même celle de l'existence de Dieu, et y compris le problème fondamental du pourquoi un Dieu bon permettrait un événement à ce point atroce.

Il conclut en exprimant son espoir que d'autres en France trouveront également Christ, comme lui.
«Dans une culture à ce point postchrétienne que l'Evangile y est quasi complètement étranger et presque jamais proclamé, je dis : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers», écrit Bignon en citant Luc 10 : 2.