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mercredi 18 septembre 2024

Lers béréens

 

Actes 17.10-12 décrit les Béréens comme « examinant chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on [ce que Paul et Silas prêchaient] leur disait était exact. » Cette conviction d’être un Béréen fut enracinée en moi depuis mon plus jeune âge. Cependant, jusqu’à très récemment, ma compréhension de ce qu’être un Béréen veut dire était imparfaite ou incomplète. L’image qui m’était dépeinte était celle de Béréens étudiant activement la Bible, refusant de croire ce que les apôtres enseignaient sauf s’ils pouvaient ouvrir à une certaine page et y faire correspondre un passage. Il n’y a qu’un seul problème avec cette image.

Les Béréens n’avaient pas de Bible.

Au sein de l’église primitive, il était rare pour les gens ordinaires d’avoir leur propre exemplaire des Écritures. En effet, ce ne fut pas avant l’époque de la Réforme que la production de masse de la Parole de Dieu fut même possible. Ce qu’ils avaient à la place était une communauté–la synagogue en l’occurrence–qui possédait une collection d’écrits que nous appelons l’Ancien Testament.

Trois vérités fondamentales

Nous bénéficierions tous de réévaluer ce qu’être un Béréen signifie. Trois vérités fondamentales peuvent nous aider à en avoir une conception plus fidèle.


1) Les Béréens reçoivent la vérité

Remarquez l’ordre de leur recherche : les Béréens reçurent, puis examinèrent, et finalement crurent la vérité (Actes 17.11-12). Ce qui signifie que bien que nous ayons de nombreuses normes propres, les Écritures sont la norme ultime qui normalise (ou rend conformes) nos normes.

Ce fut par le témoignage des Écritures que les Béréens crurent ce qu’ils reçurent. La vérité fut amenée à eux comme conclusion tirée de l’interprétation. Les apôtres leur enseignèrent que Jésus était le Christ, le Fils de Dieu. Ils vérifièrent ensuite cette vérité en accord avec les Écritures (à ce stade, il s’agissait des textes de l’Ancien Testament qu’ils avaient à la synagogue). Puis, ils crurent.

Les chrétiens devraient examiner les Écritures pour voir comment ces enseignements correspondent au témoignage de la Parole de Dieu. Nous ne devrions pas agir comme si nous étions les premiers à lire la Bible, mais nous ne devrions pas non plus mettre la Bible de côté pour mettre notre confiance dans des vérités externes comme les credos. Nous recevons la vérité prononcée pour nous, nous la vérifions et la gardons par l’autorité des Écritures (2 Tim. 1.14).

2) Les Béréens apprennent en tant qu’Église réunie

Cela ne devrait pas nous surprendre, mais ce sera peut-être le cas. Dans notre époque individualiste, lorsqu’on pense à l’étude de la théologie, les podcasts, la prière en privé et la lecture personnelle viennent à l’esprit. Ce n’était pas la méthode des Béréens.

Le texte nous dit qu’ils se rassemblaient quotidiennement dans la synagogue afin d’examiner les Écritures. Cela aurait inclus des lectures publiques des Écritures, des débats et des discussions de la part des enseignants, de l’enseignement et de l’exposition, et des conversations à propos de l’enseignement. Cet acte d’interprétation, quel qu’il fut d’autre dans les petits détails, était un acte communautaire.

Cet aspect n’est pas accessoire mais fondamental au but même des Écritures. Leur but principal est la révélation de Dieu en tant que Père, Fils et Saint-Esprit. Leur but utilitaire est la gloire de Dieu dans l’Église à travers la sagesse de la vraie justice–l’affaiblissement de nos addictions pécheresses pour être amenés à la pleine stature de Christ–tout ce qui constitue le bien-être présent et futur de l’Église.

Il s’agit-là d’un point fondamental pour l’interprétation biblique : si le but des Écritures est la révélation de Dieu et la gloire dans l’Église, alors les Écritures ne peuvent pas être correctement interprétées en faisant abstraction de la communauté, de la sagesse et de la mission de l’Église. Si nous sommes destinés à devenir des Béréens, nous ne devons pas dissocier de la communauté l’action de faire de la théologie. Nous avons besoin les uns des autres pour discerner l’enseignement des Écritures. On ne peut pas faire de théologie en dehors de l’Église.


3) La foi chrétienne des Béréens est issue de l’Ancien Testament

Peu de réalités me rendent moins à l’aise que celle de savoir que l’Église primitive (les Béréens inclus) ne disposait pas du Nouveau Testament dans son entier. Il est difficile de concevoir à quoi ressemblerait l’Église sans Romains 8, Éphésiens 2, ou l’évangile de Jean. En même temps, ce malaise révèle probablement en moi–et peut-être en vous–une fausse conception latente que l’Ancien Testament est en quelque sorte différent du Nouveau Testament.

Est-ce que l’Ancien Testament enseigne la Trinité ? Est-ce qu’il parle d’un divin Messie ? Comment pouvons-nous savoir que Jésus est Seigneur sans Romains 10.9 ? Voilà la réalité : les Écritures enseignent un évangile cohérent du début à la fin. En effet, le Nouveau Testament rend souvent explicite ce que l’Ancien Testament rend implicite.

L’Ancien Testament peut être comparé à une chambre richement meublée mais peu éclairée ; l’apparition de lumière n’y apporte rien qui n’était pas là avant ; mais elle permet de mieux voir beaucoup de ce qui est présent et qui n’était que faiblement ou pas du tout perçu auparavant.

Être des Béréens ne consiste pas uniquement à examiner les Écritures que nous avons maintenant au complet, mais examiner l’Ancien Testament en particulier et y voir le plan de rédemption de Dieu à travers la mort du Christ et sa résurrection. En lisant de cette manière, nous voyons le plan de salut depuis l’Ancien Testament jusqu’à sa révélation dans le Nouveau Testament : « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même » (2 Cor. 5.19).


Être de vrais Béréens

Quel est le but final de tout cela ? Ce n’est pas de gagner des débats ou remplir nos têtes de connaissance comme une fin en soi. Le passage nous dit : c’est afin que beaucoup croient (Actes 17.12).

Le but à rechercher dans l’imitation des Béréens est d’affermir et renforcer la foi. C’est prêcher la personne et l’œuvre de Christ tirées des Écritures qui sauve et sanctifie. Les Béréens n’avaient pas de Bible. Mais ils avaient Christ. Nous avons la Bible. Et ensemble, nous devrions chercher à y trouver Christ, et ainsi être transformés à son image (2 Cor. 3.17-18).

jeudi 17 décembre 2020

Un vrai chrétien peut-il fêter noël ?

😕 


Quelle est la réalité qui se cache derrière cette fête ?
Que dit l'écriture sainte à ce propos ?
Il est possible que d'autres chrétiens aient un avis différent du mien, et je les respecte.
je partage simplement ce que j'ai découvert au cours de 45 ans de lecture de la Parole de DIEU...



lundi 27 avril 2020

Beth Eckert met en garde les chrétiens contre le Yoga


Autrefois versée dans l’occultisme, Beth Eckert met en garde les chrétiens contre le Yoga

Beth Eckert s’est enfoncée très jeune dans ce qu’elle nomme « une vie d’obscurité et de désespoir » dans l’occultisme, le Nouvel Age et les philosophies orientales, jusqu’à sa rencontre avec Jésus qui la fera sortir « de l’obscurité vers la lumière ». Au vue de toute cette expérience, Beth estime que le yoga n’est pas une pratique anodine spirituellement. 😡
Beth s’est toujours sentie seule et triste, mais à l’adolescence après avoir été violée, elle essaie de mettre fin à ses jours, puis tombe dans la drogue et l’alcool. Elle recherche la vérité et un sens à sa vie. C’est dans le Nouvel Age, les philosophies orientales et l’occultisme qu’elle cherchera. Elle deviendra une sorcière et seul Jésus la sortira des ténèbres dans lesquelles sa vie s’est enfoncée. 😊
Et pour cette jeune femme désormais chrétienne et engagée, la pratique du yoga serait à éviter. Car selon elle, les racines du yoga puisent directement dans l’hindouisme et l’occultisme, et cette pratique ouvrirait une porte sur l’occultisme.
« Il prend quelque chose qui semble bien, qui ressemble à quelque chose qui est bon pour ta santé spirituelle, mentale et physique. Tu portes de jolies tenues, tu sors et tu rencontres des gens agréables et c’est juste super bon pour toi. C’est ce que les gens pensent faire en pratiquant le yoga. […] Ils croient réellement qu’ils font quelque chose qui est bon pour eux. […] Donc quand vous faites du yoga, vous utilisez le pouvoir de l’esprit Kundalini qui est Shakti, qui est une fausse divinité, c’est à dire un démon, que vous invitez dans votre corps et qui se canalise dans votre corps, qui devient un portail pour les démons. »


jeudi 19 mars 2020

Le Pape François déclare :


Le Pape François déclare que les fondamentalistes chrétiens sont "un fléau"

Pourquoi a-t-on l’impression que pratiquement tout le monde veut attaquer les fondamentalistes chrétiens de nos jours ? Il y a deux semaines, le pape François a fait des remarques extrêmement controversées, mais ces remarques n’ont pas vraiment attiré l’attention des grands médias. Bien sûr, si le Pape avait ciblé la communauté LGBTQ ou un autre groupe favori, il aurait immédiatement fait les grands titres partout dans le monde.
Mais il ne l’a pas fait. Au lieu de cela, le pape François a attaqué spécifiquement les fondamentalistes, et dans le monde d’aujourd’hui, cela est considéré comme parfaitement normal. Ce qui suit est tiré de la transcription officielle des remarques que le Pape a faites le 18 novembre….

Méfiez-vous des groupes fondamentalistes : chacun a le sien. En Argentine aussi, il y a un petit coin fondamentaliste. Et essayons, avec la fraternité, d’aller de l’avant. Le fondamentalisme est un fléau et toutes les religions ont une sorte de cousin germain fondamentaliste qui forme un groupe.
Apparemment, ces remarques s’appliquent aux fondamentalistes de toutes les religions. Mais en mentionnant l’Argentine, le Pape a indiqué très clairement qui était sa véritable cible.
Il n’y a pas de « fondamentalistes musulmans » ou de « fondamentalistes hindous » en Argentine. Les fondamentalistes auxquels il se référait sont les fondamentalistes chrétiens en Argentine, et dans la phrase suivante, il a dénoncé ces personnes comme « un fléau ».
Bien sûr, « un fléau » est une autre façon de dire  » une peste « , et qu’essayons-nous de faire pour  » une peste  » quand on en a une ?

C’est une chose à laquelle il faut réfléchir.

Nous avons fait état de la formidable croissance des évangéliques (alors que les catholiques ont vu de profonds déclins) en Argentine. Ces changements dramatiques ont sans doute attiré l’attention du Pape.

Conformément aux doctrines chrétiennes traditionnelles concernant l’interprétation biblique, la mission de Jésus-Christ et le rôle de l’Église dans la société, les fondamentalistes ont affirmé un socle de convictions chrétiennes qui comprenait l’exactitude historique de la Bible, la seconde venue imminente et physique de Jésus Christ, la naissance, la Résurrection et le pardon en la personne du Christ.


Qu’est-ce qu’un « fondamentaliste chrétien » ?

Eh bien, c’est fondamentalement quelqu’un qui croit que la Bible est littéralement vraie, qui croit que Jésus Christ est mort pour nos péchés et est ressuscité, et qui croit que Jésus reviendra un jour.
Au cours de ces mêmes remarques, le 18 novembre, le Pape a une fois de plus insisté sur son programme de « coopération interreligieuse »…..

Comme je l’ai dit lors de la Conférence mondiale de la fraternité humaine : « Il n’y a pas d’alternative : soit nous construirons l’avenir ensemble, soit il n’y aura pas d’avenir. Les religions, en particulier, ne peuvent renoncer à la tâche urgente de bâtir des ponts entre les peuples et les cultures.
Il est fondamental qu’il y ait une coopération interreligieuse, basée sur la promotion d’un dialogue sincère et respectueux qui va vers l’unité sans confusion, en maintenant les identités. Mais une unité qui transcende le simple pacte politique. »
Ce pape est devenu de plus en plus agressif dans ses efforts pour favoriser l’unité entre les différentes grandes religions du monde.

Le mois dernier, il a tenu une réunion très médiatisée avec le patriarche bouddhiste suprême de Thaïlande, Somdej Phra Maha Muneewong. Cette rencontre historique s’est tenue au célèbre temple de Ratchabophit à Bangkok, et le Pape a rencontré le patriarche bouddhiste devant une statue en or datant de 150 ans, représentant Bouddha. Le Pape a même enlevé ses chaussures en signe de respect pour le temple bouddhiste.
En d’autres termes, ce document dit que Dieu est satisfait de toutes les religions du monde et qu’elles existent parce que c’était Sa volonté de le faire.

Et le document se termine par un appel à la « réconciliation et à la fraternité » entre les différentes religions du monde afin que la « paix universelle » puisse être réalisée….
Sur le plan politique, le mondialisme a peut-être perdu de l’élan, mais dans les milieux religieux, il est en plein essor.

La pression en faveur d’une religion d’un seul monde se déroule au grand jour, et très peu de gens semblent alarmés par cela.


mardi 21 janvier 2020

La religion d’Anthony Levandowski


La religion d’Anthony Levandowski dédiée à l’intelligence artificielle (et il est sérieux)


 
Anthony Levandowski, mis à la porte par Uber il y a quelques mois, continue de se consacrer à sa religion qui érige l'intelligence artificielle en divinité. Le père de la voiture autonome a détaillé sa vision de cette organisation religieuse et du culte qui l'accompagne.
« Ce qui s’apprête à être créé sera effectivement un dieu. Ce n’est pas un dieu dans le sens où il fait tomber la foudre ou provoque des ouragans. Mais s’il existe une chose un milliard de fois plus intelligente que l’humain le plus intelligent, comment l’appelleriez-vous autrement ?  »

Way of the Future

L’ancien ingénieur, qui se trouve aujourd’hui au cœur du litige opposant Waymo et Uber, se consacre depuis plusieurs années à la création de son organisation religieuse, baptisée « Way of the Future » : celle-ci érige au cœur de ses croyances l’intelligence artificielle.
Sous la pression des accusations portées à l’encontre de la startup par Waymo, et face au manque de coopération de son salarié, Uber a préféré licencier Anthony Levandowski en mai dernier. Depuis, il se consacre à sa religion fondée sur une divinité prenant la forme d’une IA.
Sa foi en la divinité IA est-elle sincère ?
Anthony Levandowski est-il sincère dans ses convictions, ou sa démarche est-elle intéressée ? Si l’on en croit une longue interview accordée par l’ex-ingénieur à Wired le 15 novembre 2017, l’adorateur de l’IA afficherait sa croyance avec le plus grand des sérieux.

Les activités de l’organisation qu’il appelle de ses vœux doivent en effet se concentrer sur « la réalisation, la reconnaissance et l’adoration d’une divinité basée sur l’intelligence artificielle (IA) développée à l’aide de matériel informatique et de logiciels. »  Un programme qui inclut par conséquent les financements nécessaires à la conception de cette IA divine.
Mais pourquoi Anthony Levandowski a-t-il décidé de vouer un culte à l’IA, alors qu’il aurait pu créer une entreprise ou un groupe de réflexion ? Pour toucher un maximum de personnes, et écarter le soupçon que sa passion pour l’IA serait intéressée, répond-il. « Je voulais le faire d’une manière qui permette à tout le monde de participer […]. Cela enlève aussi la possibilité aux gens de dire, ‘Oh, il a juste fait ça pour l’argent. »

La « transition »

Pour l’ancien ingénieur, Internet fonctionnera ainsi comme un système nerveux, reliant entre eux les capteurs sensoriels que sont les smartphones. Les centres de données seront quant à eux le cerveau de cette architecture, capable de tout entendre et de tout savoir. Anthony Levandowski juge que le seul mot rationnel pour décrire cette réalité est celui de divinité — et la seule manière de l’influencer serait donc de la prier et de l’adorer religieusement.

« Une opportunité formidable »

« Nous avons entamé le processus pour élever un dieu. Alors, assurons-nous d’y réfléchir pour le faire de la meilleure façon. C’est une opportunité formidable. » 




Commentaire de Pierre :

La Bible nous averti sur la mise en place d'une religion mondiale unique et obligatoire.
L'idole que le prophète Daniel a appelé "l'abomination de la désolation" sera dans le temple de Jérusalem, et pourra parler et bouger.
Elle sera visible par tout les habitants de la Terre.
Pour en savoir plus, lisez la Parole de Dieu, ou écrivez-moi : paix@orange.fr


 

samedi 28 décembre 2019

Bonne année !!!


La fête du Nouvel An est-elle pour les chrétiens ?

  

Les indications du passé

Les festivités du Nouvel An ne datent pas d'aujourd'hui. Des inscriptions anciennes les mentionnent déjà à Babylone au troisième millénaire avant notre ère. La fête, qui avait lieu à la mi-mars, était un événement très important. Selon la World Book Encyclopedia, " le dieu Mardouk décidait à cette époque-là du destin du pays pour la nouvelle année ". La célébration du Nouvel An babylonien durait 11 jours et comportait des sacrifices, des processions et des rites de fertilité.
Pendant un temps, l'année romaine débutait elle aussi au mois de mars. 

Mais en 46 avant notre ère, l'empereur Jules César décréta qu'elle commencerait le 1er janvier. Ce jour, qui était déjà dédié à Janus, le dieu des commencements, allait désormais marquer le début du calendrier romain. La date changeait, mais l'ambiance festive subsistait. Encore aujourd'hui, les rites superstitieux jouent un rôle dans la fête. Le 1er janvier les gens " se livraient à la débauche, et à diverses formes de superstition païenne " du Nouvel An. Ainsi, dans certaines régions d'Amérique du Sud, beaucoup de personnes accueillent la nouvelle année en se tenant sur leur pied droit. D'autres klaxonnent et font exploser des pétards. Ces rites visant à conjurer le mauvais sort et à garantir la prospérité ne font que perpétuer la croyance antique selon laquelle le début de l'année détermine le destin de chacun.

Le point de vue biblique

La Bible exhorte les chrétiens à marcher avec décence : non pas dans les orgies ni dans les soûleries. (Romains 13:12-14 ; Galates 5:19-21 ; 1 Pierre 4:3.) Les festivités du Nouvel An étant souvent marquées par les excès que la Bible condamne, les chrétiens n'y participent pas. Cela ne signifie pas qu'ils soient des rabat-joie. Au contraire, ils savent que la Bible encourage à plusieurs reprises les adorateurs du vrai Dieu à se réjouir, et ce pour des occasions diverses (Deutéronome 26:10, 11 ; Psaume 32:11 ; Proverbes 5:15-19 ; Ecclésiaste 3:22 ; 11:9). La Bible admet également que la nourriture et la boisson font souvent partie des réjouissances. (Psaume 104:15 ; Ecclésiaste 9:7a).

Toutefois, comme nous l'avons vu, les festivités du Nouvel An tirent leurs racines de coutumes païennes. Le faux culte étant impur et détestable aux yeux de Dieu, les chrétiens rejettent les pratiques ayant de telles origines (Deutéronome 18:9-12 ; Ézékiel 22:3, 4). L'apôtre Paul a écrit : " Quels rapports ont la justice et l'illégalité ? Ou quelle participation la lumière a-t-elle avec les ténèbres ? En outre, quelle harmonie y a-t-il entre Christ et Bélial ? " Puis il a ajouté, à juste titre : " Cessez de toucher la chose impure. " (2 Corinthiens 6:14-17a).

Les chrétiens sont également conscients que ce ne sont pas des rites superstitieux qui garantissent le bonheur et la prospérité, d'autant plus que la participation à de telles fêtes peut leur valoir la défaveur divine (Ecclésiaste 9:11 ; Isaïe 65:11, 12). Par ailleurs, la Bible encourage les chrétiens à faire preuve de modération et de maîtrise de soi dans leur conduite (1 Timothée 3:2, 11). De toute évidence, il serait inconvenant pour quelqu'un qui dit suivre les enseignements du Christ de prendre part à une célébration caractérisée par la débauche.

Si attrayantes que puissent paraître les festivités du Nouvel An, la Bible nous ordonne de ' cesser de toucher la chose impure ' et de ' nous purifier de toute souillure de la chair et de l'esprit '. À ceux qui obéissent à cet ordre, Dieu offre cette garantie réconfortante : " Je vous accueillerai. (...) je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles. " (2 Corinthiens 6:17b-7:1). En effet, il promet des bénédictions et la prospérité éternelles à ceux qui lui sont fidèles. - Psaume 37:18, 28 ; Révélation 21:3, 4, 7.

Lorsque l'apôtre Paul parle d'orgies et de soûleries, il se peut qu'il inclut celles qui avaient cours durant les festivités du Nouvel An, puisqu'elles étaient déjà en vogue à Rome au Ier siècle.
Anonyme