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dimanche 31 juillet 2016

Un ex-athée...

Un ex-athée français devenu théologien dévoile ce qu'il croit que chaque «athée cohérent» devrait affirmer au sujet des terroristes islamiques de Paris 

G... était athée avant de se convertir au christianisme et de devenir théologien, une expérience qui le conduisit à prononcer quelques messages sans équivoque au sujet de sa foi, à la suite de l'attaque terroriste du vendredi 13 novembre 2015.

Il dit qu'on lui a demandé comment il pensait que les attaques terroristes de Paris seraient traitées, dans une culture séculière comme celle de la France. Il a expliqué qu'«il n'y a que deux façons de réfléchir à ce mal».
«La seule option pour les athées français (parmi les rangs desquels je comptais moi-même) est de maintenir qu'il n'existe pas réellement de mal».

«Lorsque quelqu'un nie l'existence de Dieu en tant que Créateur transcendant de l'univers qui ordonne de quelle façon les humains devraient vivre leurs vies, il ne lui reste que des points de vue contradictoires sur ce que les individus aiment et n'aiment pas.»

Il poursuit : «S'il n'y a pas de Dieu, alors il n'y a pas de vérité objective au sujet du bien et du mal.» Nier l'existence de Dieu signifie aussi rejeter la notion de «bien objectif» et de «mal objectif». C'est dans cette optique que le théologien formule ensuite ce que signifie être un «athée cohérent».

«Pour être un athée cohérent, on doit affirmer que les terroristes islamiques de Paris n'ont rien fait de "mal" en tant que tel, écrit-il. Ils ont seulement agi en inadéquation avec nos orientations (et en concordance avec les leurs). S'il n'y a pas d'arbitre ultime du juste et du faux, c'est tout ce qu'il nous reste.»

Et il ne s'arrête pas là.




«Peut-être que cette façon de raisonner au sujet du bien et du mal vous paraît insensée. L'athée dit : "Bien sûr que les terroristes ont eu tort et que leurs actes étaient mauvais". Je suis d'accord; c'est la raison pour laquelle je pense que la réalité du mal à laquelle nous venons d'assister rend l'athéisme si peu plausible.»

Le théologien relève qu'il semble y avoir quelque chose de «vraiment, profondément, objectivement mauvais» dans ce qui s'est déroulé, et que la plupart des gens comprennent et ressentent ce sentiment, le qualifiant d'intuition, ce qui ne peut être valide que s'il y a un ultime législateur et Dieu.

Il y a des questions théologiques auxquelles nous devons faire face, même celle de l'existence de Dieu, et y compris le problème fondamental du pourquoi un Dieu bon permettrait un événement à ce point atroce.

Il conclut en exprimant son espoir que d'autres en France trouveront également Christ, comme lui.
«Dans une culture à ce point postchrétienne que l'Evangile y est quasi complètement étranger et presque jamais proclamé, je dis : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers», Luc 10 : 2.

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mercredi 5 août 2015

Evolution et religion

La nature religieuse de l’évolution

Le célèbre philosophe des sciences canadien, Dr Michael Ruse, a fait de surprenantes confessions au sujet de la nature religieuse de l’évolution lors d’un symposium intitulé «Le nouvel antiévolutionnisme», de l’American Association for the Advancement of Science (Association américaine pour l’avancement de la science).

Ces affirmations ont choqué ses collègues, sachant qu’il a écrit un livre – But is it Science? («Mais est-ce de la science?») – dénonçant le créationnisme comme étant religieux, et parce qu’il était la dernière personne qu’ils suspectaient de les trahir.

Il semblait admettre que l’évolution est basée sur l’exclusion dogmatique d’une création et d’un créateur miraculeux : en réalité, un engagement de foi en faveur du naturalisme, l’improuvable croyance religieuse qu’aucun élément surnaturel n’existe ou n’est pertinent.

Ruse a dit ceci : «A un niveau vraiment fondamental, l’évolution en tant que théorie scientifique s’engage dans une sorte de naturalisme, à savoir qu’à un certain niveau, les miracles et ce genre de choses, quelles qu’elles soient, seront exclus.» Il a continué à défendre cette hypothèse improuvable par le fait que, à son avis, elle fonctionne.


Toutefois, a dit Ruse : «L’évolution, tout comme la religion, implique certains a priori ou suppositions métaphysiques, qui, à un certain niveau, ne peuvent pas être prouvés de façon empirique.»

Plus tard, il a déclaré qu’on ne peut pas juste dire que l’évolution est de la science et la création de la religion. On doit avoir d’autres «théories de cohérence de la vérité, ou quelque chose comme ça. Je continue à penser qu’on peut certainement exclure la science de la création pour ces motifs».

Le professeur en droit Phillip Johnson a sévèrement critiqué la déclaration anti-création de Ruse :

«Je me rends compte que quand on a affaire à des gens, disons, du niveau de l’école, ou quelque chose comme ça, certains de ces arguments sont appropriés. 
Mais ceux d’entre nous qui sont des universitaires... devraient reconnaître... que le camp de la science échafaude certaines suppositions métaphysiques pour faire de la science – ce n’est peut-être pas bien de l’admettre dans une cours de justice – mais je pense honnêtement que nous devrions le reconnaître et penser à ce genre de choses.»

Beaucoup de gens ne réalisent pas que l’enseignement de l’évolution propage une religion antibiblique.

Carl Wieland