Dans une note publiée lundi 21 décembre, la Congrégation pour la doctrine de la foi affirme que la gravité de la pandémie justifie l’utilisation de vaccins produits en utilisant une méthode dont elle réprouve le principe.
· Loup Besmond de Senneville (à Rome),
· Le Vatican a affirmé qu’il est permis d’utiliser le vaccin vu les circonstances, même s’il est produit selon des méthodes immorales.
Le Vatican l’avait déjà affirmé dans un document de 2008, mais il le redit ici plus clairement encore : il est permis d’utiliser un vaccin en cas de très grave nécessité, même s’il est produit selon des méthodes immorales. C’est du moins ce que l’on peut lire dans une note de la Congrégation pour la doctrine de la foi publiée lundi 21 décembre, sur « la moralité de l’utilisation de certains vaccins contre le Covid-19 »
+Il est « moralement acceptable d’utiliser des vaccins contre le Covid-19 pour lesquels des lignées cellulaires provenant de fœtus avortés ont été utilisées dans le processus de recherche et de production », écrivent les auteurs.
Cellules-souches dérivées d’un fœtus avorté
Si le Vatican se prononce sur cette question, c’est que la Congrégation pour la doctrine de la foi a plusieurs fois été interpellée, ces derniers temps, sur la licéité de vaccins développés par des industriels en utilisant des cellules-souches dérivées d’un fœtus avorté aux Pays-Bas dans les années 1970. Depuis, ces cellules-souches, issues de lignées cultivées en laboratoire, sont utilisées par des chercheurs du monde entier. C’est notamment le cas des industriels AstraZeneca et Janssen.
Pour justifier sa position, la Congrégation pour la doctrine de la foi reprend des éléments d’une note de 2008, Dignitas Personae, une « instruction de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur certaines questions de bioéthique ».
« Coopération au mal »
« “Il existe des responsabilités différenciées” dans la coopération au mal, écrit ainsi la Congrégation en citant le document de 2008. Par exemple, “dans les entreprises qui utilisent des lignées de cellules d’origine illicite, la responsabilité de ceux qui décident de l’orientation de la production n’est pas la même que la responsabilité de ceux qui n’ont aucun pouvoir de décision. »
→ EXPLICATION. Covid-19, le Vatican aussi a son plan de vaccination
Ainsi, pour le Vatican, cette « coopération au mal » n’est pas non plus la même entre celui qui utilise un vaccin et celui qui a participé directement à l’avortement ayant ensuite servi à développer ce vaccin. S’il s’agit bien, selon la Congrégation, d’une « coopération matérielle passive », le devoir moral de l’éviter à tout prix est atténué par la gravité du mal à combattre. C’est ici le cas de la pandémie.
Commentaire de Pierre :
Cet homme est un imposteur...
Je ne participerais pas au massacre épouvantable des bébés, c'est-à-dire au plus grand génocide de l'histoire.
Que chacun agisse selon sa conscience , et en toute connaissance de cause.
C'est à DIEU que nous aurons des comptes à rendre...