Religion mondiale : Zapatero propose la création d’une autorité religieuse sous l’égide de l’ONU
Vers la création d’une autorité religieuse mondiale sous la coupe de l’ONU ? Ce n’est pas un cauchemar de complotiste mais la proposition très sérieuse faite par José Luis Zapatero au symposium international sur la Paix mondiale à l’Université de Nebrija, à Madrid. Ce serait un grand pas vers le syncrétisme religieux.
L’ancien président espagnol, José Luis Rodigruez Zapatero, intervenant devant un parterre de personnalités internationales, a promu l’idée de la création d’une « alliance permanente entre les confessions religieuses », qui serait reliée à la fois à l’initiative « Alliance des civilisations » et directement à l’ONU.
C’est lui, justement, qui fut à l’origine de l’« Alliance des civilisations », avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan en 2005. Et on peut dire que son idée a été prise au sérieux, puisqu’elle est aujourd’hui sous le contrôle de l’ONU et que son Haut représentant – actuellement l’ancien président du Portugal, Jorge Sampaio – a été directement nommé par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon en 2007.
« Aujourd’hui l’alliance ne suffit plus. Il faut l’union. L’union des religions, des cultures, en faveur de la paix », a déclaré Zapatero lors de la réunion organisée par l’Institute for Cultural Diplomacy à Madrid cette semaine.
Une autorité religieuse pour la paix
Cette nouvelle alliance donnerait lieu à la mise en place d’une « autorité religieuse globale » dont les deux « principes » – on pourrait presque dire les « dogmes » – seraient le respect du pluralisme religieux et de la liberté religieuse, et la condamnation de toute violence. L’objectif affiché ? En finir avec les guerres. Le prétexte ? Les troubles au Proche Orient.
C’est ainsi que Zapatero présente la violence : « Elle vient toujours du fanatisme ; quand on croit que son opinion est la seule valable, on ne supporte pas celles des autres. »
L’ONU contre tous les « fanatismes »
Et qu’est-ce que le fanatisme ? Zapatero le décrit au cours de sa causerie : c’est ce qui a eu cours en Espagne « pendant quarante ans », et qui a cédé devant la démocratie. Le bien, c’est « le fanatisme qui cède devant la raison » comme il le dit à un autre moment.
Les liens obligatoires déjà bien en place au moment de la Révolution (et donc de la Terreur) sont parfaitement alignés : la foi est une certitude religieuse que le croyant, au nom de cette certitude, veut imposer à autrui parce que l’autre est nécessairement dans l’erreur s’il pense autrement. Ce refus d’écouter l’autre est fanatique et ce fanatisme implique la violence. Avoir la foi, au sens de croire et de croire qu’on est dans le vrai, aboutit à la violence, l’équation est aussi simple que cela.
La religion mondiale du relativisme
Le bien est dès lors le « pluralisme », le subjectivisme religieux servi par une fausse extrapolation à partir du droit de ne pas être contraint de croire. C’est ce relativisme qui aboutit à son tour – véritablement cette fois – à la « dictature du relativisme ».
La proposition de Zapatero est une illustration parfaite de cette dérive et de ce refus « dogmatique » de tout dogme.
En réalité, elle se fonde sur un autre catalogue de croyances obligatoires : la démocratie comme valeur irrécusable, la liberté religieuse comme principe philosophique supérieur à celui de la vérité, et les droits de l’homme comme horizon universel. Tel est le dogme de la nouvelle religion mondiale en construction.
Zapatero – qui a tant fait pour promouvoir l’avortement, le « mariage » gay, la mise en application de l’idéologie du genre et le divorce facile dans son pays – entend donc que l’Autorité religieuse qui naîtrait de son alliance des religions ne se borne pas à relativiser les croyances des plus grands systèmes de foi : ce serait aussi une instance de dialogue avec la société et tout particulièrement avec les organisations féministes. Les religions, assure-t-il, « ont un problème » avec les droits des femmes.
Où l’on voit que la culture, ou plus exactement la mainmise sur la culture est centrale dans le dispositif.
L’ex-président espagnol a beaucoup parlé du conflit israélo-palestinien, invitant les chefs du judaïsme, de l’islam et du christianisme à s’engager de manière renouvelée pour la paix dans la région.
L’UE, le « modèle » de Zapatero
Rappelant que l’Europe a tardé pendant des « siècles et des guerres à parvenir à la démocratie », Zapatero a encore déclaré ceci, qui est pour le moins éclairant : « L’Union européenne est le projet de civilisation le plus important que l’histoire ait jamais connu, mais c’est un projet nouveau. Et comme tout projet historique il ne s’agit pas d’un projet de laboratoire : il se construit à mesure qu’il se fait, animé par deux grands principes, l’union pour la paix et la démocratie. »
Charlotte C
Commentaire de Pierre Danis :
Cet homme prépare sans le savoir la mise en place de la future religion mondiale qui sera unique et obligatoire, selon le livre de l'Apocalypse qui est la Parole de DIEU. Vérifiez vous-même !
Vers la création d’une autorité religieuse mondiale sous la coupe de l’ONU ? Ce n’est pas un cauchemar de complotiste mais la proposition très sérieuse faite par José Luis Zapatero au symposium international sur la Paix mondiale à l’Université de Nebrija, à Madrid. Ce serait un grand pas vers le syncrétisme religieux.
L’ancien président espagnol, José Luis Rodigruez Zapatero, intervenant devant un parterre de personnalités internationales, a promu l’idée de la création d’une « alliance permanente entre les confessions religieuses », qui serait reliée à la fois à l’initiative « Alliance des civilisations » et directement à l’ONU.
C’est lui, justement, qui fut à l’origine de l’« Alliance des civilisations », avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan en 2005. Et on peut dire que son idée a été prise au sérieux, puisqu’elle est aujourd’hui sous le contrôle de l’ONU et que son Haut représentant – actuellement l’ancien président du Portugal, Jorge Sampaio – a été directement nommé par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon en 2007.
« Aujourd’hui l’alliance ne suffit plus. Il faut l’union. L’union des religions, des cultures, en faveur de la paix », a déclaré Zapatero lors de la réunion organisée par l’Institute for Cultural Diplomacy à Madrid cette semaine.
Une autorité religieuse pour la paix
Cette nouvelle alliance donnerait lieu à la mise en place d’une « autorité religieuse globale » dont les deux « principes » – on pourrait presque dire les « dogmes » – seraient le respect du pluralisme religieux et de la liberté religieuse, et la condamnation de toute violence. L’objectif affiché ? En finir avec les guerres. Le prétexte ? Les troubles au Proche Orient.
C’est ainsi que Zapatero présente la violence : « Elle vient toujours du fanatisme ; quand on croit que son opinion est la seule valable, on ne supporte pas celles des autres. »
L’ONU contre tous les « fanatismes »
Et qu’est-ce que le fanatisme ? Zapatero le décrit au cours de sa causerie : c’est ce qui a eu cours en Espagne « pendant quarante ans », et qui a cédé devant la démocratie. Le bien, c’est « le fanatisme qui cède devant la raison » comme il le dit à un autre moment.
Les liens obligatoires déjà bien en place au moment de la Révolution (et donc de la Terreur) sont parfaitement alignés : la foi est une certitude religieuse que le croyant, au nom de cette certitude, veut imposer à autrui parce que l’autre est nécessairement dans l’erreur s’il pense autrement. Ce refus d’écouter l’autre est fanatique et ce fanatisme implique la violence. Avoir la foi, au sens de croire et de croire qu’on est dans le vrai, aboutit à la violence, l’équation est aussi simple que cela.
La religion mondiale du relativisme
Le bien est dès lors le « pluralisme », le subjectivisme religieux servi par une fausse extrapolation à partir du droit de ne pas être contraint de croire. C’est ce relativisme qui aboutit à son tour – véritablement cette fois – à la « dictature du relativisme ».
La proposition de Zapatero est une illustration parfaite de cette dérive et de ce refus « dogmatique » de tout dogme.
En réalité, elle se fonde sur un autre catalogue de croyances obligatoires : la démocratie comme valeur irrécusable, la liberté religieuse comme principe philosophique supérieur à celui de la vérité, et les droits de l’homme comme horizon universel. Tel est le dogme de la nouvelle religion mondiale en construction.
Zapatero – qui a tant fait pour promouvoir l’avortement, le « mariage » gay, la mise en application de l’idéologie du genre et le divorce facile dans son pays – entend donc que l’Autorité religieuse qui naîtrait de son alliance des religions ne se borne pas à relativiser les croyances des plus grands systèmes de foi : ce serait aussi une instance de dialogue avec la société et tout particulièrement avec les organisations féministes. Les religions, assure-t-il, « ont un problème » avec les droits des femmes.
Où l’on voit que la culture, ou plus exactement la mainmise sur la culture est centrale dans le dispositif.
L’ex-président espagnol a beaucoup parlé du conflit israélo-palestinien, invitant les chefs du judaïsme, de l’islam et du christianisme à s’engager de manière renouvelée pour la paix dans la région.
L’UE, le « modèle » de Zapatero
Rappelant que l’Europe a tardé pendant des « siècles et des guerres à parvenir à la démocratie », Zapatero a encore déclaré ceci, qui est pour le moins éclairant : « L’Union européenne est le projet de civilisation le plus important que l’histoire ait jamais connu, mais c’est un projet nouveau. Et comme tout projet historique il ne s’agit pas d’un projet de laboratoire : il se construit à mesure qu’il se fait, animé par deux grands principes, l’union pour la paix et la démocratie. »
Charlotte C
Commentaire de Pierre Danis :
Cet homme prépare sans le savoir la mise en place de la future religion mondiale qui sera unique et obligatoire, selon le livre de l'Apocalypse qui est la Parole de DIEU. Vérifiez vous-même !