jeudi 17 novembre 2016

La persécutuion des chrétiens


La persécution des chrétiens est en forte hausse cette année


« Nous sommes témoins de meurtres systématiques et massifs ainsi que de persécutions sur plusieurs territoires ».

Selon l’organisation Portes Ouvertes, qui travaille dans plus de 60 pays, plus de 7 000 chrétiens ont été tués pour leur foi entre le 1er novembre 2014 et le 31 octobre 2015, soit 3 000 de plus que l’année précédente. En outre, plus de 2 400 locaux d'églises ont été attaqués, endommagés ou détruits au cours de la période considérée, soit plus du double de l’année dernière.

L’augmentation de la persécution des chrétiens est en partie due à la montée des groupes musulmans comme l’État islamique, Boko Haram et Al-Shabaab au Moyen-Orient et en Afrique.

  Source: chretien.news 

 

vendredi 7 octobre 2016

Laïcité !

 Une fausse définition de la laïcité dans un manuel d'histoire pour terminales

 
Écrit par  CPDH-Publication

L'histoire pour les terminales L, ES et S édité par Hatier en 2014.

On y lit en effet, p. 348, que la laïcité «suppose aussi le refus de toute expression religieuse dans l'espace public», a relevé dimanche la Fédération syndicale unitaire de l'Essonne. Une affirmation fausse puisque la laïcité suppose au contraire la libre expression des opinions religieuses dans l'espace public, à des conditions notamment d'ordre public.

Ce que rappelle l'Observatoire de la laïcité dans un courrier adressé ce mercredi aux éditions Hatier, en leur demandant quelles actions elles comptent mener «pour apporter les corrections nécessaires à ce manuel scolaire».
Contactées hier par nos soins, les éditions n'ont pas encore donné suite.

  Source: liberation.fr

jeudi 1 septembre 2016

L'histoire de Rémi



Amour et Vérité


Je m'appelle Rémi, je viens de France, j'ai 21 ans au moment où j'écris. Je suis étudiant en musique classique en Suisse. Je viens d'une famille agnostique, c'est-à-dire neutre quant à l'existence de Dieu, on ne peut pas prouver qu'il existe ou n'existe pas. Cependant je pensais différemment, j'étais athée. L'athéisme est une doctrine qui nie totalement l'existence de Dieu.

Depuis très jeune j'avais à cœur de connaître et comprendre le monde qui m'entourait, je voulais absolument savoir pourquoi les choses sont comme elles sont, je voulais savoir d'où est-ce que nous venions et où irions-nous ensuite, après la mort … ? Comment l'univers s'est-il crée, qu'est-ce que l'infini, que trouverons-nous au-delà de la Terre … la vie d'un homme vaut-elle vraiment plus que celle d'un chat ?

J'ai pu étudier la philosophie par les textes de Voltaire ou Rousseau par exemple. J'ai pu observer la religion comme le catholicisme ou l'islam. Après quelques temps de réflexion, j'ai été convaincu par la théorie de l'évolution de Darwin, ceci m'a conduit ensuite à l'athéisme. Le monde fut créé il y a plus de 13 milliards d'années par le Big Bang, cela donna alors l'évolution (l’Homme descend du singe), quant à la question du futur, celle-ci reste un mystère car inexplicable avec nos connaissances actuelles … Quel avenir pour l'Homme ?

Plus le temps passait plus je me consolidais dans mes idées, je m'intéressais toujours plus aux philosophies sur la vie, à notre univers, aux galaxies, systèmes solaires, molécules, atomes, etc. Finalement je suis parti étudier en Suisse à l'âge de 18 ans, avec un mental solide et une vie très agréable. Tout allait pour le mieux : super relation avec la famille, aucun problème d'argent, la musique fonctionnait à merveille, les relations avec les amis étaient top, … bref je ne manquais de rien et je faisais mon chemin.

Puis septembre 2014,  je rencontre une fille italienne du nom de Debora, nouvelle à l'université. Nous nous sommes très bien entendus. 2 mois après notre rencontre nous avons eu une discussion intéressante, elle me déclarait qu'elle était chrétienne, elle ne me parlait pas de religion, simplement de foi en Jésus Christ et de la perfection de la Bible. Selon moi, c'était absurde, comment une personne du 21ème siècle pouvait encore croire à ces mythes et légendes … Cependant, étant un solide athée, il semblait que je sortais toujours victorieux de nos débats. J'ai eu plusieurs fois l'occasion de parler avec des religieux, je les trouvais très faibles, mais cette fois avec Debora c'était un sentiment différent.

En janvier 2015 la vie poursuivait son cours, Debora et moi sommes tombés amoureux. J'ai connu beaucoup de filles belles, sympas, … cependant je savais que je ne passerais pas toute ma vie avec l'une d'entre elles. Pour cette raison je ne me suis jamais engagé dans une relation. Avec Debora, dès le commencement, j'ai su qu'avec elle ce serait pour toujours. Je ne savais pas pourquoi mais j'étais sûr qu'il fallait que je sois avec elle. Malheureusement le combat commença, une chrétienne ne peut vivre avec un non-chrétien, qu'il soit athée ou autre. Pourquoi ? C'est très simple : la vie du chrétien est Jésus, le partenaire non-chrétien ne croit pas en Jésus, alors il ne croit pas en la vie de son partenaire chrétien.

La situation était très difficile, très lourde, chaque jour qui passait nous nous aimions un peu plus, mais chaque jour l'incertitude était plus grande. Je n'étais sûr de rien sauf du fait que je l'aimais, et que c'était avec elle que je serais. La souffrance était grandissante, j'étais sûr de l'aimer sans pouvoir savoir si demain la relation serait encore possible ou non. Il y eu beaucoup de discussions acharnées, beaucoup de débats, beaucoup de disputes, beaucoup de larmes et de pleurs, mais également de très forts sentiments, des rires, des bons moments … Nos avions 2 vérités opposées pour un même monde. Tout était incertain, sauf l'amour.

Après 6 mois de conflits, nuits et jours, chacun devait retourner chez soi pour les vacances, Debora en Italie, moi en France. L'amour était si intense, je ne pouvais plus supporter cette situation, je lui ai donc déclaré : « Cet été je vais lire la Bible. » En effet ce livre était en totale contradiction avec mes philosophies : Création contre Evolution.

Alors j'ai lu la Bible, entre temps tous les domaines de ma vie commencèrent à s'effondrer … problèmes d'argents ( frais d'études bien plus élevés que prévu, amende, etc … ) problèmes de relation familiale ( beaucoup de disputes venues de nulle part ) problème avec l'amour, Debora renforçait sa foi en Italie tandis que je cherchais de mon côté désespérément des solutions, la tension même à distance se faisait réellement sentir et augmentait encore … problèmes dans ma carrière de musicien, j'avais gagné des concours et je devais faire 4 tournées ( Allemagne, Pologne, Pays-Bas, Suisse ) finalement je n'ai pas pu participer à ces projets … le moral était au plus bas. Après cette période je suis retourné en Suisse pour retrouver ma bien-aimée. Mi-août, nous nous aimions plus que jamais mais la situation était définitivement bloquée, triste, pas de futur et pas d'espoir, …

Un jour nous allions à l'université ensemble, en vélo. J'avais un super VTT, sur le chemin j'ai pris une petite marche, ce qui déplaça complètement le pignon arrière, j'avais déjà abîmé celui de devant lors d'un accident quelques semaines avant. Comme s'il n'y avait pas assez de problèmes en ce moment … Arrivé à l'école donc, à pied, je pris quelques outils et j'essayai de fixer le problème. Sans résultats. Pourtant j'ai toujours pu réparer ce genre de choses, mon père m'a appris très jeune. A la maison nous avons été éduqué comme cela, mon père nous expliquait en nous montrant les choses, la fois suivante il fallait savoir se débrouiller seul. Après un moment, je décidais de tout démonter et remonter, après une heure complète d'efforts pas de résultats, voir pire. Je commençais vraiment à en avoir plus qu'assez, pas seulement du vélo, de tout. Je voulais juste tout laisser et partir, mais pour aller où ? A ce moment Debora vint me rejoindre, les problèmes revinrent donc …

Au bout, j'ai donné avec toute ma rage un coup de pied dans la roue de mon vélo, je me suis cassé le gros orteil à ce moment. C'était la fin, j'ai craqué, je me suis assis et j'ai pleuré. J'ai toujours été solide, mentalement, physiquement, je suis allé à l'internat à l'âge de 15 ans, j'ai toujours été responsable et fort, cette fois j'étais perdu, c'était la fin, aucun espoir …

Après quelques minutes je me suis levé, je décidai de rentrer à la maison, Debora me demanda : «  Tu fais quoi … ? ». Je lui ai autrefois toujours dit que j'allais trouver une solution, cette fois je lui ai répondu : « je ne sais pas ».

Je suis allé chez moi, dans ma chambre, je me suis allongé sur mon lit, je ne savais plus quoi faire, j'étais devant un mur. La Bible était là, je l'ai prise, j'ai lu un peu. Je l'ai laissé à nouveau, aucune issue, aucun espoir, aucune lumière … c'était la fin.

C'est à ce moment précis que j'ai cru. J'ai su que Dieu était réel, que Jésus était la Vérité, c'était très puissant, très fort, j'ai immédiatement senti le besoin de me repentir ! J'ai pleuré et je me suis humilié pour obtenir pardon, la grâce de Dieu fut faite, j'ai été pardonné. J'ai su que par Jésus la vie éternelle m'était accordée. Je dirais que cela a duré une minute, c'était très intense et très court. Puis j'étais comblé, j'étais rassasié de toute chose, plus rien n'importait excepté la Vérité qui m'avait été révélée.

Cela fait plus d’une année que ces événements se sont produits, aujourd'hui Jésus-Christ guide mes pas jour après jour, il me fait grandir en lui et je vois la lumière, à travers ses paroles à chaque instant.

En ce qui concerne Debora, l'amour est devenu plus grand encore et nous sommes fiancés. Notre Père Céleste guide nos pas et nous avons la bénédiction de pouvoir vivre ensemble la promesse de la vie éternelle qui nous a été faite.



Voici mon histoire, j'aimerais encore te partager quelques paroles ...
« Jésus leur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
Jean 8.12

« Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. »
Matthieu 7.8



dimanche 31 juillet 2016

Un ex-athée...

Un ex-athée français devenu théologien dévoile ce qu'il croit que chaque «athée cohérent» devrait affirmer au sujet des terroristes islamiques de Paris 

G... était athée avant de se convertir au christianisme et de devenir théologien, une expérience qui le conduisit à prononcer quelques messages sans équivoque au sujet de sa foi, à la suite de l'attaque terroriste du vendredi 13 novembre 2015.

Il dit qu'on lui a demandé comment il pensait que les attaques terroristes de Paris seraient traitées, dans une culture séculière comme celle de la France. Il a expliqué qu'«il n'y a que deux façons de réfléchir à ce mal».
«La seule option pour les athées français (parmi les rangs desquels je comptais moi-même) est de maintenir qu'il n'existe pas réellement de mal».

«Lorsque quelqu'un nie l'existence de Dieu en tant que Créateur transcendant de l'univers qui ordonne de quelle façon les humains devraient vivre leurs vies, il ne lui reste que des points de vue contradictoires sur ce que les individus aiment et n'aiment pas.»

Il poursuit : «S'il n'y a pas de Dieu, alors il n'y a pas de vérité objective au sujet du bien et du mal.» Nier l'existence de Dieu signifie aussi rejeter la notion de «bien objectif» et de «mal objectif». C'est dans cette optique que le théologien formule ensuite ce que signifie être un «athée cohérent».

«Pour être un athée cohérent, on doit affirmer que les terroristes islamiques de Paris n'ont rien fait de "mal" en tant que tel, écrit-il. Ils ont seulement agi en inadéquation avec nos orientations (et en concordance avec les leurs). S'il n'y a pas d'arbitre ultime du juste et du faux, c'est tout ce qu'il nous reste.»

Et il ne s'arrête pas là.




«Peut-être que cette façon de raisonner au sujet du bien et du mal vous paraît insensée. L'athée dit : "Bien sûr que les terroristes ont eu tort et que leurs actes étaient mauvais". Je suis d'accord; c'est la raison pour laquelle je pense que la réalité du mal à laquelle nous venons d'assister rend l'athéisme si peu plausible.»

Le théologien relève qu'il semble y avoir quelque chose de «vraiment, profondément, objectivement mauvais» dans ce qui s'est déroulé, et que la plupart des gens comprennent et ressentent ce sentiment, le qualifiant d'intuition, ce qui ne peut être valide que s'il y a un ultime législateur et Dieu.

Il y a des questions théologiques auxquelles nous devons faire face, même celle de l'existence de Dieu, et y compris le problème fondamental du pourquoi un Dieu bon permettrait un événement à ce point atroce.

Il conclut en exprimant son espoir que d'autres en France trouveront également Christ, comme lui.
«Dans une culture à ce point postchrétienne que l'Evangile y est quasi complètement étranger et presque jamais proclamé, je dis : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers», Luc 10 : 2.

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