mercredi 1 mars 2023

Un autre évangile !

 Le culte marial : un autre évangile 


Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile. Non pas qu’il y ait un autre évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Évangile de Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! (Galates 1:6-8) 

Dans le début de la lettre qu’il adresse aux Églises de Galatie, l’apôtre Paul met en garde les frères contre certains croyants d’origine juive. Ceux-ci voulaient changer l’Évangile, en enseignant que le salut par grâce, par le moyen de la foi en Jésus-Christ, n’était pas suffisant : selon eux, il aurait fallu aussi se conformer à la loi de Moïse et à ses prescriptions. Paul déclare qu’un tel enseignement revient à se détourner de Dieu pour passer à un « autre évangile » (v.6). 

Cela conduit, déclare l’apôtre avec force, à pervertir, à « renverser l’Évangile de Christ ». Parmi les nombreux “autres évangiles” qui ont paru au cours de l’histoire de l’Église, il en est un qui s’est enraciné et imposé d’une manière prodigieuse : c’est celui du rôle médiateur attribué à Marie par les docteurs de Rome. 

Dans le sanctuaire marial de Lourdes se trouve une immense mosaïque représentant la Vierge les bras ouverts, accueillant les pèlerins, avec cette devise : « Par Marie, à Jésus ». Une formule claire et concise, qui concentre en elle-même tout ce qui caractérise la foi catholique romaine : Jésus + Marie. Cet autre évangile fait de Marie, selon les termes du concile Vatican II, une Avocate, un Secours, une Auxiliatrice, une Médiatrice. 

Le concile précise ce rôle de la Vierge en expliquant que les fidèles « s’appuyant sur cette protection maternelle, adhèrent plus intimement au Médiateur et Sauveur » (LG n°62). Selon Rome, il y aurait donc deux catégories de chrétiens : celui qui est en communion idéale avec le Sauveur parce qu’il se confie aussi en Marie, et celui qui ne connaît que Christ seul. 

 Le pape Léon XIII a déclaré : « De même que personne ne peut aller au Père que par le Fils, de même, à peu de chose près, personne ne peut aller au Fils que par Marie. » (Encyclique Octobri mense, 1891) 6 Mais Vatican II ne s’est pas arrêté à cette distinction. 

Pour Rome, la dévotion mariale n’est pas une simple option dans le domaine de la foi. En effet, les pères du concile ont voulu non seulement définir « le rôle de la bienheureuse Vierge dans le mystère du Verbe incarné », mais ils parlent également des « devoirs des hommes rachetés envers la Mère de Dieu » (LG n°54). Tel est l’autre évangile que l’Église des papes présente à ses adeptes. 

Que dit la Bible ? Jésus a déclaré : Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire. […] Nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. (Jean 6:44, 65) C’est Dieu qui conduit les pécheurs repentants vers leur Sauveur. Ce n’est nullement « Par Marie, à Jésus ». Quant au rôle médiateur (même présenté comme second) attribué à Marie par les docteurs catholiques, il est tout simplement inutile et inexistant, d’après les Écritures.

Par la volonté de Dieu, Christ a été fait pour tous ses rachetés : « Sauveur » (1 Jean 4:14), « l’Agneau qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29), « souverain Sacrificateur » (Hébreux 4:14), « Avocat » (1 Jean 2:1), « seul Médiateur » (1 Timothée 2:5) et « Berger et Gardien » de leurs âmes (1 Pierre 2:25). On ne peut rien ajouter à cette perfection et cette plénitude.

 Ce n’est pas “Jésus + Marie”. 

En [Christ] habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. (Colossiens 2:9-10)

Bernard Prunneaux

lundi 30 janvier 2023

Pasteur menacé de mort en Ouganda

 Pasteur menacé de mort en Ouganda : « Après vous avoir tué, notre Allah nous en récompensera »

Le pasteur Godfrey Ssemujju, qui supervise 130 églises pentecôtistes en Ouganda, est actuellement menacé de mort. Il a déclaré à Morning Star News que sa vie, ainsi que celle de sa famille, était menacée.

Le pasteur, qui se dit « inquiet » révèle un message qu’il a reçu récemment.

« Nous vous avertissons d’arrêter de convertir notre peuple au christianisme. Si vous continuez à faire cela, alors prenez note que [prendre] votre vie est notre Jannah [paradis coranique dans l’au-delà]. Après vous avoir tué, notre Allah nous en récompensera. »

Le pasteur précise qu’il reçoit de tels messages depuis 3 mois, mais que les menaces augmentent depuis que les évènements de plein air ont abouti à la conversion de 70 musulmans, parmi lesquels plusieurs étaient enseignants dans des écoles musulmanes.

Les églises qu’il supervise ont déjà été la cible d’attaques au cours des derniers mois. Un chrétien a succombé à ses blessures en juillet dernier, un autre a été gravement blessé à la tête, une église a été détruite. Des dizaines de têtes de bétail d’un chrétien ont été abattues.




mercredi 11 janvier 2023

Covidisme et messianisme

Tyrannie sanitaire, crise religieuse et sacrifice

de Youssef Hindi

Le Covid-19 a brutalement fait entrer le monde dans une ère apocalyptique. Dans l’ère du covidisme, la nouvelle et éphémère religion imposée à l’humanité. En 2020, les gouvernements, notamment occidentaux et chinois, ont provoqué une panique planétaire jamais vécue et ont instauré un état d’exception permanent imposant des mesures disproportionnées et tyranniques, sous prétexte d’une lutte menée contre un virus dont le taux de létalité est inférieur à 1 %. 

Une tyrannie sanitaire justifiée par une idéologie totalitaire, une religion, le covidisme, qui a ses dévots télévisuels et ses prélats, qui portent le titre de docteur, stipendiés par les laboratoires pharmaceutiques. Le covidisme a aussi ses oracles annonçant les nouvelles vagues épidémiques et les catastrophes sanitaires.

 Ces oracles des temps modernes ne consultent pas Apollon, comme le faisait la Pythie pour prédire le futur, mais le voient dans des modélisations mathématiques.

La crise sanitaire est un accélérateur historique qui vise l’établissement de l’utopique gouvernement mondial. 

Il nous fait également découvrir l’archaïsme de la modernité, revenue aux pratiques sacrificielles des temps anciens, qui prennent aujourd’hui la forme de la consumation économique, de l’avortement à échelle industrielle et de la vaccination de masse parfois associée à la stérilisation. Autant de moyens d’aboutir à la dépopulation si chère aux écologistes et aux oligarques occidentaux qui veulent « sauver la planète ». 

Une oligarchie, pour la plupart encline au transhumanisme, plus que jamais déterminée à détruire, consumer et sacrifier cette masse humaine d’« inutiles » pour asseoir, dans « le monde d’après », leur "Éden terrestre"…

Commentaire de Pierre : Satan, le dieu de ce monde, qui les manipule prépare la religion finale, qui sera le culte de lui-mème par toute l'humanité ! 

Voir Apocalypse 13



Si ce n'est pas déjà  fait, confie-toi totalement au Seigneur Jésus Christ le seul sauveur.

mercredi 28 décembre 2022

La fête du Nouvel An est-elle pour les chrétiens ?

 

Les indications du passé

Les festivités du Nouvel An ne datent pas d'aujourd'hui. Des inscriptions anciennes les mentionnent déjà à Babylone au troisième millénaire avant notre ère. La fête, qui avait lieu à la mi-mars, était un événement très important. Selon la World Book Encyclopedia, " le dieu Mardouk décidait à cette époque-là du destin du pays pour la nouvelle année ". La célébration du Nouvel An babylonien durait 11 jours et comportait des sacrifices, des processions et des rites de fertilité.

Pendant un temps, l'année romaine débutait elle aussi au mois de mars. Mais en 46 avant notre ère, l'empereur Jules César décréta qu'elle commencerait le 1er janvier. Ce jour, qui était déjà dédié à Janus, le dieu des commencements, allait désormais marquer le début du calendrier romain. La date changeait, mais l'ambiance festive subsistait. Encore aujourd'hui, les rites superstitieux jouent un rôle dans la fête. Le 1er janvier les gens " se livraient à la débauche, et à diverses formes de superstition païenne " du Nouvel An. Ainsi, dans certaines régions d'Amérique du Sud, beaucoup de personnes accueillent la nouvelle année en se tenant sur leur pied droit. D'autres klaxonnent et font exploser des pétards. Ces rites visant à conjurer le mauvais sort et à garantir la prospérité ne font que perpétuer la croyance antique selon laquelle le début de l'année détermine le destin de chacun.


Le point de vue biblique

La Bible exhorte les chrétiens à marcher avec décence : non pas dans les orgies ni dans les soûleries. (Romains 13:12-14 ; Galates 5:19-21 ; 1 Pierre 4:3.) Les festivités du Nouvel An étant souvent marquées par les excès que la Bible condamne, les chrétiens n'y participent pas. Cela ne signifie pas qu'ils soient des rabat-joie. Au contraire, ils savent que la Bible encourage à plusieurs reprises les adorateurs du vrai Dieu à se réjouir, et ce pour des occasions diverses (Deutéronome 26:10, 11 ; Psaume 32:11 ; Proverbes 5:15-19 ; Ecclésiaste 3:22 ; 11:9). La Bible admet également que la nourriture et la boisson font souvent partie des réjouissances. (Psaume 104:15 ; Ecclésiaste 9:7a).

Toutefois, comme nous l'avons vu, les festivités du Nouvel An tirent leurs racines de coutumes païennes. Le faux culte étant impur et détestable aux yeux de Dieu, les chrétiens rejettent les pratiques ayant de telles origines (Deutéronome 18:9-12 ; Ézékiel 22:3, 4). L'apôtre Paul a écrit : " Quels rapports ont la justice et l'illégalité ? Ou quelle participation la lumière a-t-elle avec les ténèbres ? En outre, quelle harmonie y a-t-il entre Christ et Bélial ? " Puis il a ajouté, à juste titre : " Cessez de toucher la chose impure. " (2 Corinthiens 6:14-17a).

Les chrétiens sont également conscients que ce ne sont pas des rites superstitieux qui garantissent le bonheur et la prospérité, d'autant plus que la participation à de telles fêtes peut leur valoir la défaveur divine (Ecclésiaste 9:11 ; Isaïe 65:11, 12). Par ailleurs, la Bible encourage les chrétiens à faire preuve de modération et de maîtrise de soi dans leur conduite (1 Timothée 3:2, 11). De toute évidence, il serait inconvenant pour quelqu'un qui dit suivre les enseignements du Christ de prendre part à une célébration caractérisée par la débauche.

Si attrayantes que puissent paraître les festivités du Nouvel An, la Bible nous ordonne de ' cesser de toucher la chose impure ' et de ' nous purifier de toute souillure de la chair et de l'esprit '. À ceux qui obéissent à cet ordre, Dieu offre cette garantie réconfortante : " Je vous accueillerai. (...) je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles. " (2 Corinthiens 6:17b-7:1). En effet, il promet des bénédictions et la prospérité éternelles à ceux qui lui sont fidèles. - Psaume 37:18, 28 ; Révélation 21:3, 4, 7.

Lorsque l'apôtre Paul parle d'orgies et de soûleries, il se peut qu'il inclut celles qui avaient cours durant les festivités du Nouvel An, puisqu'elles étaient déjà en vogue à Rome au Ier siècle.