Affichage des articles dont le libellé est pédophilie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est pédophilie. Afficher tous les articles

mercredi 20 janvier 2021

La pédophilie au sein de l’église catholique

 1000 victimes et 300 « prêtres prédateurs » : Le drame indicible de la pédophilie au sein de l’église catholique


Il aura fallu 2 ans d’enquête pour révéler les agissements pédophiles de 300 prêtres au sein de 6 diocèses de Pennsylvanie.

Le rapport des services du procureur de Pennsylvanie publié mardi 14 août a provoqué une véritable onde de choc tant les chiffres sont effrayants. En 70 ans, 300 « prêtres prédateurs » auraient abusé sexuellement de plus de 1000 enfants, la plupart âgés de moins de 10 ans, la plus jeune n’ayant que 18 mois au moment des faits. Ce n’est pas la première fois qu’une enquête américaine révèle des actes pédophiles au sein de l’église, mais jamais un rapport n’a mis en lumière autant de cas.

Circonstance aggravante, il apparaît dans le rapport que la hiérarchie de l’église de Pennsylvanie connaissait les faits et choisissait de les couvrir. L’enquête s’est d’ailleurs basée sur nombre de documents et d’archives ecclésiastiques.

« Des prêtres violaient des petits garçons et des petites filles, et les hommes d’église qui étaient leurs responsables n’ont rien fait. Durant des décennies. »

La plupart des victimes ne pourront malheureusement pas réclamer justice. « Quasiment tous les cas » sont désormais frappés par la prescription et ne pourront être poursuivis pénalement. Seuls deux prêtres ont été inculpés pour des agressions sexuelles dont la plus récente remonte à 2010.

Les jurés ont toutefois décidé de rendre publics les noms de dizaines prêtres accusés de pédophilie. Ils souhaitent également que les hauts responsables puissent être poursuivis quand ils couvrent les crimes de leurs subordonnés.

« Nous réagissons au coup par coup, parce que nous ne voulons pas voir l’ampleur de l’omerta. Les outils juridiques existent, mais ils ne sont pas utilisés. Il est temps que les États lancent des procédures pénales contre les responsables hiérarchiques qui ont couvert les faits et se sont donc rendus complices. »



vendredi 3 juillet 2020

L’église catholique d’Allemagne dans l’appareil de guerre


1939-1945: L’église catholique d’Allemagne fait partie des soutiens de guerre


Dans un nouveau rapport à l’occasion du 75ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la conférence allemande des évêques catholiques a fini par admettre la complicité de l’Eglise dans les actions du régime nazi au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Il nous suffit juste de citer quelques lignes de son texte pour comprendre ce que les évêques actuels disent que leurs prédécesseurs de la période de la guerre : “L’Eglise catholique en Allemagne faisait partie de l’appareil de guerre. La volonté chaotique de mobiliser les ressources matérielles, personnelles et spirituelles de l’Eglise dans l’effort de guerre est demeurée intacte jusqu’à la fin ».

Aussi : “Autant en septembre 1939 que par la suite, il n’y a pas eu de protestation publique de la part des évêques allemands contre la guerre d’extermination nationale socialiste” et “contre les crimes incroyables, à la fois contre les étrangers discriminés en raison de la race supposée, aussi bien que d’autres persécutés, en particulier les Juifs, rarement une voix s’est élevée au sein de l’Eglise allemande“. Il y a eu de nombreuses autres façons dont l’Eglise a assisté les Nazis. Le rapport les décrit également.


On doit aussi ajouter que l’Eglise Catholique Allemande percevait les procès d’après-guerre contre les criminels de guerre Nazis comme des actes de vengeance. Ces criminels extrémistes étaient, à leurs yeux, des victimes persécutées par la Justice. Le clergé catholique, y compris celui du Vatican, ont fait partie de ceux qui ont aidé de milliers de Nazis à s’échapper vers l’Amérique Latine via “La Route des Rats“.

L’actuel Président de la Conférence des évêques allemands, le Révérend Georg Bätzing, a précisé que ces actes de reconnaissance dans le rapport, ne sont pas faciles à admettre pour les évêques : “Nous savons que présider par-dessus l’épaule de nos prédécesseurs en tant que juges et parties ne nous convient pas. Aucune génération n’est libre des jugements et préjugés qui sont façonnés par son époque… mais ceux qui arriveront plus tard doivent pouvoir se confronter à l’histoire dans le but d’en tirer des leçons“. Dans son introduction au rapport, Bätzing dévoile ce qui pourrait constituer des - nouvelles choquantes – que de graves questions quant au comportement des évêques allemands au cours de la Seconde Guerre Mondiale, ne sont soulevées que depuis très récemment.

Pourquoi les évêques ont-ils attendu 75 ans avant de formuler ces aveux? Nous sommes à présent les générations des évêques d’après. Qu’est-ce qui a rendu si difficile aux évêques de la période de la guerre d’admettre leurs compromissions? Dans le catholicisme, la confession faite par l’individu de ses péchés joue un rôle central.

Même dans les relations avec un autre organisme religieux allemand, les évêques catholiques ont mis une très longue période avant d’avouer.

Le rapport nous permet d’obtenir un meilleur point de vue sur un incident scandaleux qui est survenu en mars 2007. 27 évêques catholiques allemands ont fait un pèlerinage en Israël. C’était censé représenter un symbole de réconciliation entre Juifs et Catholiques. Cependant, certains évêques l’ont transformée en visite des plus scandaleuses.


Gregor Maria Hanke, évêque d’Eichstätt, a procédé à une remarque d’inversion caractérisée de la Shoah, suggérant que les Israéliens agissent comme les Nazis. Il avait alors proféré : “Ce matin, nous avons vu les photos du ghetto inhumain de Varsovie et, dans la soirée, nous avons voyagé vers le ghetto de Ramallah”. Plus tard, il a feint de dire qu’il n’avait aucune intention de faire une telle comparaison.

L’évêque Walter Mixa d’Augsbourg a décrit la situation à Ramallah comme “une sorte de ghetto” et dit que cela en était “presque raciste”. Mixa a démissionné de sa position au sien de son église en 2010, au beau milieu d’un vacarme d’accusations de divers viols et abus sexuels. Il a, un peu plus tard, été lavé de certains de ces soupçons.

Un autre de ces délégués était le Cardinal Joachim Meisner, l’archevêque de Cologne, décédé depuis, qui a comparé la barrière en Judée-Samarie a Mur de Berlin. En d’autres occasions, il a banalisé la Shoah. D’autres remarques cinglantes publiées comme ayant été proférées par ces évêques n’ont pu être vérifiées;

Le nouveau rapport met un peu plus en exergue l’affaire de la délégation épiscopale de 2007. Ces membres auraient mieux fait de présenter leurs excuses plutôt que de critiquer Israël. La criminalité catholique contre les Juifs remonte à plus de 1.000 ans avant sa collaboration avec Hitler. Il y a eu des siècles de persécution, de haine, d’incitation et parfois aussi de meurtres. L’incitation chrétienne inlassable contre les Juifs a fournit une partie de l’infrastructure de l’action des Nazis contre eux.

Dans le même temps, un autre scandale potentiel d’un ampleur encore inconnue est entrain d’infuser. Le Pape François a récemment décidé d’ouvrir aux chercheurs toutes les archives du Vatican de la période de la Papauté de Pie XII. Une semaine après cette survenue, en mars, elles ont à nouveau été fermées, à cause de la crise du Coronavirus. L’un des chercheurs, le catholique allemand Herbert Wolf, a déclaré qu’il n’avait aucun doute que le Pape savait tout à propos de la Shoah.


On se demande jusqu’à quel point la sécularisation massive en Europe d’après-guerre n’a pas en partie été provoquée par les manquements des églises au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Depuis lors, l’Eglise Catholique s’est prise une spectaculaire paire de gifles aux yeux du public, en cachant des abus sexuels massifs commis par les membres de son clergé. Une étude commanditée par la Conférence des évêques catholiques allemands, a découvert que 1670 prêtres étaient impliqués dans les abus sexuels pédophiles den Allemagne, entre 1946 et 2014. Qui, dès lors, peut savoir ce que révèleront les énormes archives de la période de la guerre au Vatican?

Par Manfred Gerstenfeld 


samedi 2 mars 2019

Pauvres enfants !!!

Une récente étude, commanditée par la Conférence des Évêques allemands a découvert que 1670
prêtres ont été impliqués  dans des affaires d’abus sexuel en Allemagne, entre 1948 et 2014. Leurs victimes étaient essentiellement de sexe masculin. Dans plus de la moitié des cas, ils étaient âgés de 13 ans ou moins. Un sixième des abus correspond à un viol et dans les trois-quarts des cas, les victimes et leurs agresseurs se connaissent par l’intermédiaire de l’église.


Les chercheurs disent que les abus se poursuivaient en 2014, lors de la dernière année couverte par l’étude. Une organisation représentant les victimes disent que le rapport ne va pas assez loin et que des dossiers ont été détruits. Par conséquent, le sujet requiert une nouvelle étude indépendante. Une question ouverte consiste à savoir comment l’église traitera de façon appropriée les nombreuses victimes.

Hans Langendörfer, a déclaré que les évêques avaient depuis corrigé les rares ” expressions très personnelles ” de choc de manière auto-critique”. On doit se demander, à présent, si ces évêques ont soigneusement évité d’être choqués, quand ils entendaient parler des très nombreux exemples d’abus sexuels commis par des prêtres catholiques.

Manfred Gerstenfeld


Commentaire de Pierre 

Tout ces violeurs d'enfants seront très sévèrement punis par le DIEU qui voit tout et qui sait tout. 

 

mercredi 8 janvier 2014

Pédophilie


La congrégation des "Légionnaires du Christ" se réunit à Rome

AFP

Les "Légionnaires du Christ", puissante congrégation éclaboussée par les crimes pédophiles de son fondateur, se réunit à partir de ce mercredi à Rome pour entamer une refonte qui permette de rompre avec les terribles dérives du passé.


 Pendant plusieurs semaines, 61 responsables de la Légion et de son mouvement laïc, Regnum Christi, venus principalement des Amériques, vont plancher pour relancer cette congrégation conservatrice, présentée par Jean Paul II comme parangon de vertu pour sa capacité à recruter des prêtres et son obéissance.

Un tiers des délégués proviennent du Mexique, pays du père "Marcial Maciel", sulfureux fondateur de ce mouvement présent dans 22 pays, regroupé en 109 maisons, fort de 953 prêtres, 932 religieux et novices, 945 séminaristes et quelque 70.000 laïcs.

Le Vatican est accusé par d'anciennes victimes de ne pas avoir réagi aux accusations récurrentes contre Maciel, mort en 2008 à l'âge de 88 ans, semblant longtemps vouloir le protéger.

 Les actes pédophiles, la corruption et les enfants naturels du père "Maciel" avait profondément ébranlé la Légion, mettant en lumière d'autres aspects sombres: affairisme, culte de la personnalité, secret, méthodes peu évangéliques de recrutement dans les milieux pauvres.

Le vicaire général par intérim nommé en 2012, l'Allemand Sylvester Heereman, a chiffré à 35 les prêtres de la Légion ayant été accusés d'avoir abusé de mineurs. Selon lui, 14 ont été acquittés en raison d'"accusations infondées" ou parce que leur comportement a été reconnu "imprudent" mais non criminel. Neuf ont été reconnus coupables et dix sont encore sous enquête.

Mais pour les associations anti-pédophilie, une partie de la réalité est encore cachée, et la mentalité n'a pas changé.


Selon elles, en trois ans de mise sous tutelle, le changement en profondeur n'a pas eu lieu, parce qu'une partie des dirigeants de l'ère Maciel --complices des abus ou non-- sont restés.

Les séismes secondaires se poursuivent. Encore en 2013, William Izquierdo, un ancien "frère" américain a été accusé d'avoir abusé d'un novice.

Le "père" brésilien Deomar De Guedes, conseiller général, possible candidat à la direction de la Congrégation, s'est retiré spectaculairement, constatant qu'"il n'y a pas d'espoir de changement",alors que 70% des responsables en poste avant le scandale sont encore là.

AFP

Commentaire de Pierre Danis : 

Jésus Christ n'a jamais obligé quelqu'un a rester célibataire. 
La religion catholique n'est pas une église chrétienne, mais une contre-façon diabolique de la véritable église de Jésus Christ.