Le dieu Foot, ou comment abrutir tout un peuple !
Floris de Bonneville
Journaliste
Bon, je sais que j’ai tort, que l’immense majorité des citoyens ne pensent pas comme moi. Mais voir, durant 90 minutes, 22 hommes courir derrière un ballon et dont chaque coup de pied vaut des dizaines de milliers d’euros ne m’a jamais passionné. Il y a tellement d’autres centres d’intérêt plus enrichissants, tellement d’autres émissions plus palpitantes.
Certes, le suspense d’un match existe, le stade devient thriller. Mais s’extasier devant 22 bonshommes surentraînés qui travaillent leurs muscles et leur technique 24 heures sur 24, c’est considérer le ballon comme un dieu, une idole. Est-ce raisonnable de se prendre pour Zidane dans le confort de son salon, de hurler et de gesticuler à chaque but ou chaque faute ? Quand vous êtes dans le froid d’un stade bourré jusqu’au plus haut gradin à participer au grondement des broncas et autres signes d’allégeance, n’est-ce pas par idolâtrie ?
Le foot, c’est un peu les jeux du cirque de la Rome antique. Avec un but sous-jacent : celui de nous abrutir, de nous faire oublier le temps présent pour ne plus vivre que ces 90 minutes pendant lesquelles des multimillionnaires vont essayer de placer une balle dans le but adverse !
Floris de Bonneville
Journaliste
Bon, je sais que j’ai tort, que l’immense majorité des citoyens ne pensent pas comme moi. Mais voir, durant 90 minutes, 22 hommes courir derrière un ballon et dont chaque coup de pied vaut des dizaines de milliers d’euros ne m’a jamais passionné. Il y a tellement d’autres centres d’intérêt plus enrichissants, tellement d’autres émissions plus palpitantes.
Certes, le suspense d’un match existe, le stade devient thriller. Mais s’extasier devant 22 bonshommes surentraînés qui travaillent leurs muscles et leur technique 24 heures sur 24, c’est considérer le ballon comme un dieu, une idole. Est-ce raisonnable de se prendre pour Zidane dans le confort de son salon, de hurler et de gesticuler à chaque but ou chaque faute ? Quand vous êtes dans le froid d’un stade bourré jusqu’au plus haut gradin à participer au grondement des broncas et autres signes d’allégeance, n’est-ce pas par idolâtrie ?
Le foot, c’est un peu les jeux du cirque de la Rome antique. Avec un but sous-jacent : celui de nous abrutir, de nous faire oublier le temps présent pour ne plus vivre que ces 90 minutes pendant lesquelles des multimillionnaires vont essayer de placer une balle dans le but adverse !