Le but de ce blog est de faire comprendre aux visiteurs que les religions et les sectes viennent des hommes, et sont donc impuissantes pour nous sauver. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une relation personnelle avec Dieu, le Créateur, Celui qui s'est fait homme en Jésus Christ, et a inspiré la Bible. Ps : Pour lire les autres articles, descendez sous l'article, cliquez sur l'année, le mois, puis le titre.
vendredi 31 mars 2023
La grande prostituée
mercredi 1 mars 2023
Un autre évangile !
Le culte marial : un autre évangile
Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile. Non pas qu’il y ait un autre évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Évangile de Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! (Galates 1:6-8)
Dans le début de la lettre qu’il adresse aux Églises de Galatie, l’apôtre Paul met en garde les frères contre certains croyants d’origine juive. Ceux-ci voulaient changer l’Évangile, en enseignant que le salut par grâce, par le moyen de la foi en Jésus-Christ, n’était pas suffisant : selon eux, il aurait fallu aussi se conformer à la loi de Moïse et à ses prescriptions. Paul déclare qu’un tel enseignement revient à se détourner de Dieu pour passer à un « autre évangile » (v.6).
Cela conduit, déclare l’apôtre avec force, à pervertir, à « renverser l’Évangile de Christ ». Parmi les nombreux “autres évangiles” qui ont paru au cours de l’histoire de l’Église, il en est un qui s’est enraciné et imposé d’une manière prodigieuse : c’est celui du rôle médiateur attribué à Marie par les docteurs de Rome.
Dans le sanctuaire marial de Lourdes se trouve une immense mosaïque représentant la Vierge les bras ouverts, accueillant les pèlerins, avec cette devise : « Par Marie, à Jésus ». Une formule claire et concise, qui concentre en elle-même tout ce qui caractérise la foi catholique romaine : Jésus + Marie. Cet autre évangile fait de Marie, selon les termes du concile Vatican II, une Avocate, un Secours, une Auxiliatrice, une Médiatrice.
Le concile précise ce rôle de la Vierge en expliquant que les fidèles « s’appuyant sur cette protection maternelle, adhèrent plus intimement au Médiateur et Sauveur » (LG n°62). Selon Rome, il y aurait donc deux catégories de chrétiens : celui qui est en communion idéale avec le Sauveur parce qu’il se confie aussi en Marie, et celui qui ne connaît que Christ seul.
Le pape Léon XIII a déclaré : « De même que personne ne peut aller au Père que par le Fils, de même, à peu de chose près, personne ne peut aller au Fils que par Marie. » (Encyclique Octobri mense, 1891) 6 Mais Vatican II ne s’est pas arrêté à cette distinction.
Pour Rome, la dévotion mariale n’est pas une simple option dans le domaine de la foi. En effet, les pères du concile ont voulu non seulement définir « le rôle de la bienheureuse Vierge dans le mystère du Verbe incarné », mais ils parlent également des « devoirs des hommes rachetés envers la Mère de Dieu » (LG n°54). Tel est l’autre évangile que l’Église des papes présente à ses adeptes.
Que dit la Bible ? Jésus a déclaré : Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire. […] Nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. (Jean 6:44, 65) C’est Dieu qui conduit les pécheurs repentants vers leur Sauveur. Ce n’est nullement « Par Marie, à Jésus ». Quant au rôle médiateur (même présenté comme second) attribué à Marie par les docteurs catholiques, il est tout simplement inutile et inexistant, d’après les Écritures.
Par la volonté de Dieu, Christ a été fait pour tous ses rachetés : « Sauveur » (1 Jean 4:14), « l’Agneau qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29), « souverain Sacrificateur » (Hébreux 4:14), « Avocat » (1 Jean 2:1), « seul Médiateur » (1 Timothée 2:5) et « Berger et Gardien » de leurs âmes (1 Pierre 2:25). On ne peut rien ajouter à cette perfection et cette plénitude.
Ce n’est pas “Jésus + Marie”.
En [Christ] habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. (Colossiens 2:9-10)
Bernard Prunneaux
lundi 30 janvier 2023
Pasteur menacé de mort en Ouganda
Pasteur menacé de mort en Ouganda : « Après vous avoir tué, notre Allah nous en récompensera »
Le pasteur Godfrey Ssemujju, qui supervise 130 églises pentecôtistes en Ouganda, est actuellement menacé de mort. Il a déclaré à Morning Star News que sa vie, ainsi que celle de sa famille, était menacée.
Le pasteur, qui se dit « inquiet » révèle un message qu’il a reçu récemment.
« Nous vous avertissons d’arrêter de convertir notre peuple au christianisme. Si vous continuez à faire cela, alors prenez note que [prendre] votre vie est notre Jannah [paradis coranique dans l’au-delà]. Après vous avoir tué, notre Allah nous en récompensera. »
Le pasteur précise qu’il reçoit de tels messages depuis 3 mois, mais que les menaces augmentent depuis que les évènements de plein air ont abouti à la conversion de 70 musulmans, parmi lesquels plusieurs étaient enseignants dans des écoles musulmanes.
Les églises qu’il supervise ont déjà été la cible d’attaques au cours des derniers mois. Un chrétien a succombé à ses blessures en juillet dernier, un autre a été gravement blessé à la tête, une église a été détruite. Des dizaines de têtes de bétail d’un chrétien ont été abattues.
mercredi 11 janvier 2023
Covidisme et messianisme
Tyrannie sanitaire, crise religieuse et sacrifice
de Youssef Hindi
Le Covid-19 a brutalement fait entrer le monde dans une ère apocalyptique. Dans l’ère du covidisme, la nouvelle et éphémère religion imposée à l’humanité. En 2020, les gouvernements, notamment occidentaux et chinois, ont provoqué une panique planétaire jamais vécue et ont instauré un état d’exception permanent imposant des mesures disproportionnées et tyranniques, sous prétexte d’une lutte menée contre un virus dont le taux de létalité est inférieur à 1 %.
Une tyrannie sanitaire justifiée par une idéologie totalitaire, une religion, le covidisme, qui a ses dévots télévisuels et ses prélats, qui portent le titre de docteur, stipendiés par les laboratoires pharmaceutiques. Le covidisme a aussi ses oracles annonçant les nouvelles vagues épidémiques et les catastrophes sanitaires.
Ces oracles des temps modernes ne consultent pas Apollon, comme le faisait la Pythie pour prédire le futur, mais le voient dans des modélisations mathématiques.
La crise sanitaire est un accélérateur historique qui vise l’établissement de l’utopique gouvernement mondial.
Il nous fait également découvrir l’archaïsme de la modernité, revenue aux pratiques sacrificielles des temps anciens, qui prennent aujourd’hui la forme de la consumation économique, de l’avortement à échelle industrielle et de la vaccination de masse parfois associée à la stérilisation. Autant de moyens d’aboutir à la dépopulation si chère aux écologistes et aux oligarques occidentaux qui veulent « sauver la planète ».
Une oligarchie, pour la plupart encline au transhumanisme, plus que jamais déterminée à détruire, consumer et sacrifier cette masse humaine d’« inutiles » pour asseoir, dans « le monde d’après », leur "Éden terrestre"…
Commentaire de Pierre : Satan, le dieu de ce monde, qui les manipule prépare la religion finale, qui sera le culte de lui-mème par toute l'humanité !
Voir Apocalypse 13
mercredi 28 décembre 2022
La fête du Nouvel An est-elle pour les chrétiens ?
Les indications du passé
Les festivités du
Nouvel An ne datent pas d'aujourd'hui. Des inscriptions anciennes les
mentionnent déjà à Babylone au troisième millénaire avant notre ère. La fête,
qui avait lieu à la mi-mars, était un événement très important. Selon la World
Book Encyclopedia, " le dieu Mardouk décidait à cette époque-là du destin
du pays pour la nouvelle année ". La célébration du Nouvel An babylonien
durait 11 jours et comportait des sacrifices, des processions et des rites de
fertilité.
Pendant un temps,
l'année romaine débutait elle aussi au mois de mars. Mais en 46 avant notre
ère, l'empereur Jules César décréta qu'elle commencerait le 1er janvier. Ce
jour, qui était déjà dédié à Janus, le dieu des commencements, allait désormais
marquer le début du calendrier romain. La date changeait, mais l'ambiance
festive subsistait. Encore aujourd'hui, les rites superstitieux jouent un rôle
dans la fête. Le 1er janvier les gens " se livraient à la débauche, et à
diverses formes de superstition païenne " du Nouvel An. Ainsi, dans
certaines régions d'Amérique du Sud, beaucoup de personnes accueillent la
nouvelle année en se tenant sur leur pied droit. D'autres klaxonnent et font
exploser des pétards. Ces rites visant à conjurer le mauvais sort et à garantir
la prospérité ne font que perpétuer la croyance antique selon laquelle le début
de l'année détermine le destin de chacun.
La Bible exhorte les
chrétiens à marcher avec décence : non pas dans les orgies ni dans les
soûleries. (Romains 13:12-14 ; Galates 5:19-21 ; 1 Pierre 4:3.) Les festivités
du Nouvel An étant souvent marquées par les excès que la Bible condamne, les
chrétiens n'y participent pas. Cela ne signifie pas qu'ils soient des
rabat-joie. Au contraire, ils savent que la Bible encourage à plusieurs
reprises les adorateurs du vrai Dieu à se réjouir, et ce pour des occasions
diverses (Deutéronome 26:10, 11 ; Psaume 32:11 ; Proverbes 5:15-19 ;
Ecclésiaste 3:22 ; 11:9). La Bible admet également que la nourriture et la
boisson font souvent partie des réjouissances. (Psaume 104:15 ; Ecclésiaste
9:7a).
Toutefois, comme nous
l'avons vu, les festivités du Nouvel An tirent leurs racines de coutumes
païennes. Le faux culte étant impur et détestable aux yeux de Dieu, les
chrétiens rejettent les pratiques ayant de telles origines (Deutéronome 18:9-12
; Ézékiel 22:3, 4). L'apôtre Paul a écrit : " Quels rapports ont la
justice et l'illégalité ? Ou quelle participation la lumière a-t-elle avec les
ténèbres ? En outre, quelle harmonie y a-t-il entre Christ et Bélial ? "
Puis il a ajouté, à juste titre : " Cessez de toucher la chose impure.
" (2 Corinthiens 6:14-17a).
Les chrétiens sont
également conscients que ce ne sont pas des rites superstitieux qui
garantissent le bonheur et la prospérité, d'autant plus que la participation à
de telles fêtes peut leur valoir la défaveur divine (Ecclésiaste 9:11 ; Isaïe
65:11, 12). Par ailleurs, la Bible encourage les chrétiens à faire preuve de
modération et de maîtrise de soi dans leur conduite (1 Timothée 3:2, 11). De
toute évidence, il serait inconvenant pour quelqu'un qui dit suivre les
enseignements du Christ de prendre part à une célébration caractérisée par la
débauche.
Si attrayantes que
puissent paraître les festivités du Nouvel An, la Bible nous ordonne de '
cesser de toucher la chose impure ' et de ' nous purifier de toute souillure de
la chair et de l'esprit '. À ceux qui obéissent à cet ordre, Dieu offre cette
garantie réconfortante : " Je vous accueillerai. (...) je serai pour vous
un père, et vous serez pour moi des fils et des filles. " (2 Corinthiens
6:17b-7:1). En effet, il promet des bénédictions et la prospérité éternelles à
ceux qui lui sont fidèles. - Psaume 37:18, 28 ; Révélation 21:3, 4, 7.
Lorsque l'apôtre Paul
parle d'orgies et de soûleries, il se peut qu'il inclut celles qui avaient
cours durant les festivités du Nouvel An, puisqu'elles étaient déjà en vogue à
Rome au Ier siècle.
mardi 20 décembre 2022
La vérité sur noël
Je déclare la guerre à Noël !
Noël est sans aucun doute la fête la plus dévoyée qui existe au monde. On est si loin de la naissance d’un enfant dans une crèche ! C’est aussi la fête la plus profane de l’année ! J’en deviendrais presque un ermite, – humour – pour ne plus avoir à subir les pubs de Noël, le marketing de Noël, les sapins de Noël, les illuminations de Noël et encore moins le fameux Père Noël dont les origines sont plus que troubles !
Noël et tous ceux qui parce qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter un cadeau à leur gamin, finissent par croire qu’ils sont de mauvais parents ! Mais c’est faux !
Noël et son côté glin-glin totalement ringard et proprement insupportable. Tout le monde doit être gentil ce jour-là, on doit jouer le rôle des bons parents même si tout le reste de l’année ce sont disputes sur disputes à la maison ! Il faut s’habiller beau, il faut raconter des histoires incroyables aux gamins !
J’ai commencé à me douter que le père Noël ne passait pas par la cheminée, lorsque nous avons quitté le pavillon où nous habitions avec mes frères pour arriver dans un superbe appartement. Là, pas de cheminée ! Je me suis donc inquiété de savoir…..enfin comment cela allait-il se passer pour les cadeaux quoi ? Pas de réponse ! Mais les cadeaux étaient quand même là ! Bon allez, je n’ai rien dit, mais j’ai reniflé l’arnaque ! Et puis qu’est-ce qu’il fait le père Noël tout le reste de l’année ? Franchement !
Non, je n’aime pas ce Noël que nos supermarchés, hauts lieux de la consommation, temples du dieu Mammon, ont idolâtré au point qu’à lui tout seul Noël est presque devenu une religion !
Voilà pourquoi officiellement je déclare la guerre à Noël et à tous ses alliés connus et souterrains ! Arrêtez d’acheter des cadeaux qui ne servent à rien. Nos enfants ne savent plus quoi faire de cette surabondance de jouets inutiles. Nos placards sont remplis de vêtements que nous ne porterons jamais et nous avons même des tas de livres qui nous encombrent parce qu’offerts par des gens qui les ont aimés mais dont nous, nous n’avons absolument rien à faire !
Je ne suis pas nostalgique d’un Noël d’antan, je ne l’ai jamais connu. Je trouve que ce jour-là devrait être un jour comme les autres et puis c’est tout ! Résistons, refusons d’entrer dans un moule et revenons à des valeurs familiales simples.
Samuel Foucart
vendredi 9 décembre 2022
La colère de Dieu
Henri Viaud-Murat.
Il est plus agréable de parler de l’amour de Dieu que
de Sa colère! Pourtant, la Bible évoque la colère ou la fureur de Dieu dans
près de 400 versets! Contre qui cette colère s’exerce-t-elle, et comment
l’éviter?
Dieu
est Amour. C’est Sa nature réelle. Toutefois, Il est aussi Justice. Il n’y a
pas d’amour divin sans justice divine. Un amour sans justice n’est que
faiblesse, et une justice sans amour n’est que tyrannie.
La
colère de Dieu n’a rien à voir avec la colère de l’homme. « La colère de l’homme n’accomplit pas la justice
de Dieu » (Jacques 1: 20).
Nous
pouvons donc dire que la colère de Dieu, contrairement à celle de l’homme,
accomplit parfaitement la justice de Dieu. En effet, la colère de l’homme non
régénéré est causée par sa nature de péché. Elle ne peut être alimentée que par
la haine, l’orgueil ou l’égoïsme.
Il
en est de même pour la colère qu’un chrétien peut manifester, lorsqu’il est
contrôlé par la chair de péché qui réside dans ses membres. Une telle colère
est destructrice et produit la mort. Elle est inspirée par un esprit de mort et
de meurtre. C’est pourquoi le Seigneur Jésus a pu prononcer ces paroles
sévères:
« Vous
avez entendu qu’il a été dit aux anciens: Tu ne tueras point; celui qui tuera
mérite d’être puni par les juges. Mais moi, je vous dis que quiconque
se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges; que
celui qui dira à son frère: Raca! mérite d’être puni par le sanhédrin; et que
celui qui lui dira: Insensé! mérite d’être puni par le feu de la géhenne. Si
donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton
frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va
d’abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande.
Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec
lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l’officier de
justice, et que tu ne sois mis en prison. Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là
que tu n’aies payé le dernier quadrant » (Matthieu 5: 21-26).
Un
zèle amer et un esprit de dispute sont causés par la colère de l’homme, qui
produit toujours du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. En revanche, la colère de Dieu est inspirée par Sa justice
et Sa sagesse. Elle a pour but de juger le méchant qui refuse de se repentir,
et de faire régner la paix de Dieu dans la société des hommes et dans Son
Eglise. Dieu ne Se plaît pas à juger et à condamner les hommes. Au contraire,
Il Se plaît à bénir et à faire miséricorde.
« Quel
Dieu est semblable à toi, qui pardonnes l’iniquité, qui oublies les péchés du
reste de ton héritage? Il ne garde pas sa colère à toujours, car il prend
plaisir (mot-à-mot: il se délecte) à la miséricorde. Il aura encore
compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités; tu jetteras au fond
de la mer tous leurs péchés » (Michée 7: 18-19).
Dieu
aura toujours compassion de nous, si nous nous repentons de nos péchés et de
mauvaises actions! Par amour pour nous, Il mettra sous Ses pieds nos iniquités
et les jettera au fond de la mer! Mais
si nous voulons échapper à Son amour, en refusant de nous repentir, alors nous
n’échapperons pas à Sa justice, ni à Son ardente colère, au jour du jugement!
C’est
sur la croix du Calvaire que l’amour et la justice de Dieu ont été parfaitement
révélées. Par amour pour nous, qui étions tous des
pécheurs, Dieu a donné Jésus, Son Fils unique, pour être jugé et condamné à
notre place, afin que tous ceux qui croient en Lui échappent au jugement et à
la juste colère de Dieu.
Dieu
est immensément patient. Il est lent à la colère. Il prévient toujours avant de
faire éclater Sa colère. Il envoie Ses anges et Ses prophètes pour avertir des
jugements à venir, parfois des siècles à l’avance! Mais, lorsque Sa patience a atteint son terme, alors
Sa colère éclate promptement.
« Car
le Seigneur exécutera pleinement et promptement sur la terre ce qu’il a
résolu » (Romains 9: 28).
« Certes, le méchant ne restera pas impuni, mais la postérité des justes sera sauvée » (Proverbes 11: 21).
Dans
ces passages, comme dans tant d’autres, nous voyons de quelle manière le
Seigneur Se comporte, d’une part, envers les méchants qui Lui résistent et,
d’autre part, envers les justes qui cherchent en Lui un refuge au jour de la
détresse, et qui se confient en Lui.
Actuellement,
le monde entier est sous la puissance du malin. En dehors de ceux qui sont en
Christ, il n’y a aucun juste sur la terre, pas même un seul. Tous ont péché et
sont privés de la grâce de Dieu. La colère de Dieu demeure donc suspendue sur
ce monde pécheur, car la patience du Seigneur n’est pas encore parvenue à son
terme, avant la manifestation du grand jour de la colère de Dieu, telle qu’elle
est décrite dans le Livre de l’Apocalypse.
« Le
Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. Celui qui croit
au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la
vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3: 35-36).
Le
seul moyen d’échapper à la juste colère de Dieu est donc de nous repentir, de
recevoir Jésus-Christ comme notre Sauveur et Seigneur, et de Lui rester fidèle
jusqu’au bout!
Dans
le passé, la colère de Dieu s’est déjà manifestée à de nombreuses reprises, que
ce soit sur un monde impie, sur diverses nations, et même sur Son propre
peuple.
A
l’époque de Noé le juste, la terre entière était profondément corrompue, au
point que Dieu S’est résolu à la juger d’une manière radicale.
Pourtant,
pendant plus de cent ans, au moment de la construction de l’arche, Noé, appelé
aussi le « prédicateur de la justice » (2 Pierre 2: 5), a eu
largement le temps de prévenir le monde du jugement qui allait arriver. Mais
tous ont continué à se moquer de lui, sans se soucier de se repentir.
Nous retrouvons ce qui se passe en ce moment même, nous qui sommes parvenus à la fin des temps! De même que Noé le juste a été mis à l’abri dans l’arche, qui représente Jésus-Christ, le prochain enlèvement de l’Eglise fidèle la mettra à l’abri des jugements divins.
Ensuite
viendra le temps terrible de l’Apocalypse, qui sera le temps de la grande
colère de Dieu sur ce monde impie.
De
nombreux empires ont fini par être jugés par le Seigneur, et ont complètement
disparu, l’empire égyptien, l’empire assyrien, l’empire babylonien, l’empire
des Mèdes et des Perses, l’empire d’Alexandre le Grand, l’empire romain, pour
ne citer que ceux-là.
Il
en sera de même de l’empire final de l’Antichrist, qui règnera sur le monde
entier pendant les sept années de la Tribulation.
Mais
nous voyons dans la Bible que la colère de Dieu s’est aussi déversée sur Son
propre peuple d’Israël, à cause de sa rébellion et de sa désobéissance
invétérées.
Si
nous voulons éviter de subir la colère de Dieu, nous savons donc ce que nous devons
faire: marcher humblement devant notre Seigneur, avec un cœur bien disposé à
reconnaître nos fautes et à obéir à Sa Parole, par amour pour Lui, et pas
seulement par crainte de Sa colère!
Plus
tard, lorsque Son peuple fut établi dans le pays de Canaan, Dieu, dans Son
amour et Sa miséricorde, a, pendant des siècles, envoyé de nombreux prophètes
pour avertir les Israélites qu’ils devaient se repentir et revenir à Lui, parce
qu’ils étaient retombés dans la rébellion et la désobéissance.
Devant
leur refus d’écouter Sa voix, ils ont dû souvent subir Sa colère et Son
jugement. Jusqu’à ce que le Roi de Babylone, en 587 avant Jésus-Christ, vienne
détruire Jérusalem et le temple, faire périr des centaines de milliers
d’Israélites, et en amener des milliers d’autres en captivité.
Plus
de six cents ans plus tard, en 70 après Jésus-Christ, c’est l’armée romaine qui
vint détruire à nouveau Jérusalem et le temple, parce que la leçon n’avait
toujours pas été apprise par le peuple de Dieu.
Ce
qui est arrivé au peuple hébreu et à Israël doit être considéré comme un
avertissement au peuple chrétien de la nouvelle alliance!
Si
Dieu n’a pas épargné Son peuple rebelle de l’ancien testament, Il n’épargnera
pas non plus Son peuple du nouveau testament, si celui-ci se comporte avec la
même rébellion, la même incrédulité et la même désobéissance!
« Frères,
je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée,
qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en
Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment
spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à
un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. Mais la plupart
d’entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu’ils périrent dans le
désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples,
afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. Ne devenez
point idolâtres, comme quelques-uns d’eux, selon qu’il est écrit: Le peuple
s’assit pour manger et pour boire; puis ils se levèrent pour se divertir. Ne
nous livrons point à l’impudicité, comme quelques-uns d’eux s’y livrèrent, de
sorte qu’il en tomba vingt-trois mille en un seul jour. Ne tentons point le
Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par les serpents.
Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par
l’exterminateur. Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples,
et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à
la fin des siècles. Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne
garde de tomber! Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine,
et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos
forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin
que vous puissiez la supporter. C’est
pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie » (1 Corinthiens 10: 1-14).
Le
Seigneur ne parle pas ici des chrétiens qui chutent, mais qui se repentent et
qui cherchent à progresser avec leur Seigneur. Mais Il parle de ceux qui s’endurcissent
dans le péché et la rébellion, qui se livrent à l’idolâtrie et à l’impudicité,
et qui passent leur temps à murmurer, tout en étant bien décidés à ne pas se
repentir.
Ces
avertissements sont destinés à remplir nos cœurs d’une sainte et saine crainte
du Seigneur, qui est aussi miséricordieux et compatissant avec les humbles et
les soumis, qu’Il peut être terrible dans Sa colère envers les orgueilleux et
les rebelles.
Bien-aimés,
nous pouvons toujours compter sur l’amour et la grâce de notre Dieu, tant que
nous gardons un esprit humble et repentant devant Lui, et un cœur désireux de
faire Sa volonté! Ceux qui constituent l’Eglise fidèle du
Seigneur sont animés de cet esprit. Ils peuvent donc être certains que le
Seigneur ne déversera jamais sur eux l’ardeur de Sa colère, même s’ils doivent
parfois subir Ses nécessaires corrections.
C’est cette Eglise fidèle, qui est l’Epouse de Christ, qui sera enlevée de la terre juste avant la manifestation de la grande colère de Dieu. Cette colère est celle qui est décrite dans le Livre de l’Apocalypse.
Cette colère est mentionnée à neuf reprises dans ce Livre:
« Les
rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants,
tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans
les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez
sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et
devant la colère de l’agneau; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister? » (Apocalypse 6: 15-17).
« Les
nations se sont irritées; et ta colère est venue, et le temps est
venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les
saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire
ceux qui détruisent la terre » (Apocalypse 11: 18).
« Si
quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur
sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange
dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le
soufre, devant les saints anges et devant l’agneau » (Apocalypse 14:
9-10).
« Puis
je vis dans le ciel un autre signe, grand et admirable: sept anges, qui
tenaient sept fléaux, les derniers, car par eux s’accomplit la colère
de Dieu. » (Apocalypse 15: 1).
« Et
l’un des quatre êtres vivants donna aux sept anges sept coupes d’or, pleines
de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles »
(Apocalypse 15: 7).
« Et
j’entendis une voix forte qui venait du temple, et qui disait aux sept anges:
Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu »
(Apocalypse 16: 1).
« Et
la grande ville fut divisée en trois parties, et les villes des nations
tombèrent, et Dieu, se souvint de Babylone la grande, pour lui donner la
coupe du vin de son ardente colère » (Apocalypse 16: 19).
« De
sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations; il les paîtra avec
une verge de fer; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du
Dieu tout-puissant » (Apocalypse 19: 15).
Toutefois,
il doit être clair, pour tout le Corps de Christ, que l’Eglise fidèle n’est pas
destinée à subir cette colère à venir! Elle sera enlevée auparavant!
« Mais
Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs,
Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes
justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. Car
si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la
mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés
par sa vie » (Romains 5: 8-10).
« Car
on raconte, à notre sujet, quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment
vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu
vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des
morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (1
Thessaloniciens 1: 10).
« Mais
nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et
de la charité, et ayant pour casque l’espérance du salut. Car Dieu ne
nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre
Seigneur Jésus-Christ, qui
est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions,
nous vivions ensemble avec lui »
(1 Thessaloniciens 5: 8-10).
Etre
gardé DE l’heure de l’épreuve qui vient sur le monde entier signifie clairement
que cette Eglise fidèle ne devra pas traverser cette épreuve, puisque Dieu ne
l’a pas destinée à Sa colère!
« Que
celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises! »
(Apocalypse 2: 7).
Amen!