mercredi 21 décembre 2011


Vivement la fin de l’année, enfin non le 2 janvier plutôt !

Je suis remonté aux sources du Noël moderne : c’était aux Etats-Unis entre autres et là-bas ce jour-là, les gens travaillaient, vivaient normalement et n’en faisaient pas tout un pataquès ! Les seuls à se rendre à l’Eglise étaient les papistes bons teints. Sinon personne d’autre ne voulait marquer cette journée de manière spéciale.

Noël est sans aucun doute la fête la plus dévoyée qui existe au monde. On est si loin de la naissance d’un enfant dans une crèche ! C’est aussi la fête la plus profane de l’année ! J’en deviendrais presque un ermite,  – humour – pour ne plus avoir à subir les pubs de Noël, le marketing de Noël, les sapins de Noël, les illuminations de Noël et encore moins le fameux Père Noël dont les origines sont plus que troubles ! En effet, ce dernier serait l’enfant  caché que la superstition religieuse – avec le fameux Saint-Nicolas – aurait réussi à avoir dans un accouplement contre-nature avec la publicité et la marque Coca-Cola en particulier !

Noël et tous ceux qui parce qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter un cadeau à leur gamin, finissent par croire qu’ils sont de mauvais parents ! Mais c’est faux !

Noël et ces employés de la Banque de France qui après le 25 décembre constatent chaque année une overdose de dossiers de surendettement !

Noël et son côté glin-glin totalement ringard et proprement insupportable. Tout le monde doit être gentil ce jour-là, on doit jouer le rôle des bons parents même si tout le reste de l’année ce sont disputes sur disputes à la maison ! Il faut s’habiller beau, il faut raconter des histoires incroyables aux gamins ! J’ai commencé à me douter que le père Noël ne passait pas par la cheminée, lorsque nous avons quitté le pavillon où nous habitions avec mes frères pour arriver dans un superbe appartement. Là, pas de cheminée ! Je me suis donc inquiété de savoir…..enfin comment cela allait-il se passer pour les cadeaux quoi ? Pas de réponse ! Mais les cadeaux étaient quand même là ! Bon allez, je n’ai rien dit, mais j’ai reniflé l’arnaque ! Et puis qu’est-ce qu’il fait le père Noël tout le reste de l’année ? Franchement !

Non, je n’aime pas ce Noël que nos supermarchés, hauts lieux de la consommation, temples du dieu Mammon, ont idolâtré au point qu’à lui tout seul Noël est presque devenu une religion !

Voilà pourquoi officiellement je déclare la guerre à Noël et à tous ses alliés connus et souterrains ! Arrêtez d’acheter des cadeaux qui ne servent à rien. Nos enfants ne savent plus quoi faire de cette surabondance de jouets inutiles, leurs chambres à coucher sont devenues des annexes de Toys’R’Us. Nos placards sont remplis de vêtements que nous ne porterons jamais et nous avons même des tas de livres qui nous encombrent parce qu’offerts par des gens qui les ont aimés mais dont nous, nous n’avons absolument rien à faire !

Je ne suis pas nostalgique d’un Noël d’antan, je ne l’ai jamais connu. Je trouve que ce jour-là devrait être un jour comme les autres et puis c’est tout ! Résistons, refusons d’entrer dans un moule et revenons à des valeurs familiales simples.

Samuel Foucart

mercredi 14 décembre 2011

Les faux enseignants

Les faux docteurs et leur conduite inique

2 PIERRE CH 2 V 10 A 16

L'apôtre souligne à nouveau le caractère charnel des séducteurs et leur complaisance dans la souillure (v.2,10). Il y revient encore au verset 13, mais dénonce auparavant leur comportement outrageux et leur mépris de toute autorité.
Cette attitude, indice des temps fâcheux (2Tim3:1-5), s'accentue aujourd'hui et contribue à la ruine des familles, des nations, de l'Église.
 Elle trouvera son apogée lors de l'apparition de l'Antichrist, "l'homme de péché" qui se présentera à la fin comme étant Dieu (2Thess.2:3-8). Sa folie orgueilleuse lui vaudra d'être jeté vivant dans le feu éternel.

Un tel "mystère d'iniquité" se développe depuis le temps des apôtres; les principes qui germaient alors se confirment dans le temps actuel précédant la venue du Seigneur. Des hommes s'élèvent avec audace et arrogance même dans les milieux chrétiens; "adonnés à leurs propres vues", ils estiment avoir toujours raison dans leur jugement. Cette attitude condamnable doit faire réfléchir tous ceux qui sont amenés à assumer quelque responsabilité (Tite 1:7).

Mais le mal dénoncé par l'apôtre va plus loin; ces meneurs exaltés s'introduisent dans un domaine invisible et mystérieux, qu'ils ne peuvent connaître (v.12)(Jude 8-10). Là, sans trembler, ils injurient les dignités.

L'apôtre fait allusion aux anges déchus dont Satan est le chef. Malgré leur méchanceté, ces êtres puissants sont encore aujourd'hui dans les lieux célestes (Éph.6:12). Les anges saints s'expriment à leur égard avec mesure, tout en connaissant leur iniquité; mais ces gens sans retenue en "parlent injurieusement ".

Ils sont dépourvus de toute spiritualité, et se comportent comme des animaux naturels destinés à la capture et à la destruction (v.12). Gardons-nous nous-mêmes d'entrer dans le domaine des choses invisibles sans la foi et sans la lumière de la parole de Dieu. Parlons sans moquerie de la puissance du diable.


La corruption morale : v.13,14

On est étonné en constatant la dégradation de ces gens qui se sont glissés parmi les chrétiens pour les séduire. Leur corruption est pire que celle du monde, parce qu'ils se sont égaré du droit chemin.
Satan s'est emparé de leur cœur à partir du moment où ils ont rejeté Christ. Ils s'enivrent de ces voluptés d'un jour, le jour bien court de la vie d'un homme. Ils se séduisent eux-mêmes avec délices, oubliant le jour de demain, celui du jugement de Dieu.

De plus, ils s'insinuent dans la compagnie de chrétiens mal affermis et devenus mondains. En effet comment ces derniers peuvent-ils accepter à leur table des gens qui font honte par leur conduite dépravée, et qui portent dans leur regard la marque de leur impureté! l'apôtre applique à ces ignobles séducteurs la sentence divine inexorable : ils périront dans leur propre corruption.
 Encore une fois, soyons sur nos gardes : fuyons les mauvaises compagnies qui corrompent les bonnes mœurs (1Cor.15:33,34).

 Méfions-nous de ces faux docteurs, de ces corrupteurs "qui viennent à nous en habits de brebis, mais qui au dedans sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits", dit Jésus (Matt.7:15,16, non pas à leurs belles paroles. Il nous convient toujours d'apprécier l'état moral de ceux qui enseignent, ainsi que le but et le résultat de leur activité.
Balaam et la cupidité : v.15,16

La cupidité, le désir d'avoir toujours plus, en général au détriment d'autrui (v.3,14), est un mal qui a rongé le christianisme. Il est inné au coeur de l'homme naturel, et le croyant ne peut en être gardé qu'en "s'amassant des trésors dans le ciel" (Matt.6:19-21).

Ceux qui ont une position en vue sont plus exposés que d'autres, mais les serviteurs fidèles se sont toujours défendus d'acquérir quoi que ce soit aux dépens d'autrui (Nomb.16:15; 1Sam.12:3; Act.20:23). Balaam "aima le salaire d'iniquité"; son chemin est marqué par la désobéissance à la Parole de Dieu.

 Il le suit pour obtenir un salaire inique de la part de Balak en maudissant le peuple d'Israël (Jude 11). Dieu lui avait pourtant déclaré : "Tu ne maudiras pas le peuple, car il est béni" (Nomb.22:12), et il le contraindra à prononcer cette bénédiction. Balaam est un prophète réprouvé; il cache d'abord sa cupidité avec hypocrisie. Il a l'air de mépriser les trésors de Balak, alors qu'il brûle d'envie de les posséder.


Il se donne l'apparence d'un homme pieux, alors qu'il n'est qu'un prophète sans crainte de Dieu, agissant bientôt avec "folie" et aveuglement. Il suit un sentier d'égarement avec obstination, et Dieu le laisse faire pour montrer jusqu'où peut aller un homme qui a été en contact avec lui, mais dont le cœur est séduit par l'appât du gain.

C'est alors qu'une ânesse le reprend, à sa honte. Elle s'oppose à lui dans son chemin pervers en y voyant clair alors que lui est aveuglé; elle lui parle d'une voix d'homme (Nom.22:28-30). Dieu a permis ce miracle extraordinaire pour frapper la conscience de tous ceux qui risqueraient de s'engager dans une telle voie.