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jeudi 10 mai 2007

La transsubstantiation


Pendant la messe, les prêtres prétendent avoir le pouvoir extraordinaire de transformer le pain et le vin en véritables corps et sang de Jésus-Christ : "Le Concile de Trente résume la foi catholique en déclarant : <>" Article #1376, p. 360

L'église catholique adhère toujours à cette doctrine qui a été définie au Concile de Trente :
"Au coeur de la célébration de l'Eucharistie il y a le pain et le vin qui, par les paroles du Christ et par l'invocation de l'Esprit Saint, deviennent le Corps et le Sang du Christ." Article #1333, p. 348 Le catéchisme spécifie même le moment exact de la venue de Christ dans l'eucharistie et combien de temps Il y reste : "La présence eucharistique du Christ commence au moment de la consécration et dure aussi longtemps que les espèces eucharistiques subsistent. Le Christ est tout entier présent dans chacune des espèces et tout entier dans chacune de leurs parties, de sorte que la fraction du pain ne divise pas le Christ." Article #1377, p. 360

Puisque le catholicisme incite ses membres à prendre part à ce qui s'apparente à du cannibalisme, cette doctrine doit être examinée sérieusement.

Pour commencer, nous devons déterminer son origine. Est-elle de Dieu, ou est-ce une tradition humaine ? Le catholicisme insiste sur le fait qu'elle est scripturale, citant en cela les mots de Jésus dans Jean 6 :
"Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour." Jean 6.53-54 Bien que ce verset semble, en effet, enseigner le cannibalisme, le sens véritable apparaît quand on lit ce passage dans son contexte. Juste avant cette déclaration, Jésus a dit : "Car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain. Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif." Jean 6.33-35

Cet enseignement est conforme au reste des Ecritures. La vie éternelle vient de la foi en Jésus-Christ, pas en la consommation de Son corps. Le Seigneur clarifie encore ses propos :
"La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour." Jean 6.40
Une fois encore, Jésus insiste sur le fait que la vie éternelle vient de la foi en Lui. Quand ses disciples murmurèrent à propos de Ses paroles, Jésus expliqua :
"C'est l'esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie." Jean 6.63 Jésus parlait de manière spirituelle, et non pas physique. Il expliquait que spirituellement, toute vie provient de la foi en Lui. Il ne parlait pas de manger Son corps ! Nulle part ailleurs dans la Bible, Dieu ne permet le cannibalisme.

En réalité, Il en interdit la pratique :
"Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang." Genèse 9.4 "C'est pourquoi j'ai dit aux enfants d'Israël : Personne d'entre vous ne mangera du sang, et l'étranger qui séjourne au milieu de vous ne mangera pas du sang." Lévitique 17.12 Dieu ne commanderait jamais à Ses enfants de faire quelque chose qu'Il a déjà interdit. Le but biblique Les instructions de Paul en 1 Corinthiens 11 jettent encore plus la lumière sur ce sujet : "Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi." 1 Corinthiens 11.23-24 Quand Jésus dit : "Prenez et mangez, c'est mon corps", Il ne demandait pas aux disciples de se saisir de Lui et de mordre ! C'est même ridicule de le suggérer !! Il parlait de manière spirituelle de ce qu'il allait accomplir sur la croix.

Notez que le passage se termine par : "faites ceci en mémoire de moi." Observer le repas du Seigneur est une commémoration de ce qu'a fait le Christ au Calvaire, pas un recommencement. La même chose est vraie pour le sang du Christ :
"De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez." 1 Corinthiens 11.25 Jésus lui-même a enseigné la même leçon à Ses disciples au dernier repas : "Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi." Luc 22.19

Conclusion

Etant donné que la transsubstantiation est une autre tradition catholique non conforme aux Ecritures, plusieurs questions intriguantes se posent :
Pourquoi l'église catholique extrait-elle délibérément un verset de son contexte et construit-elle une doctrine que la Bible, de toute évidence, n'enseigne pas ? Pourquoi l'église catholique préfère-t-elle que vous "mangiez Dieu" plutôt que de vous voir placer votre confiance en Lui ? Plus important encore : pouvez-vous, en toute connaissance de la vérité, continuer à pratiquer cet acte ? " Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché." Jacques 4.17

La Kabbale

L’origine des sociétés secrètes

Comment les sociétés secrètes ont-elles commencé, et pourquoi devaient-elles être nécessairement secrètes ? La réponse est à la fois choquante et pleine d’informations parce qu’elle établit le fondement de notre compréhension sur toute société secrète. L’écrivain chrétien, le révérend Alexander Hislop, a publié un livre intitulé Les deux Babylones : le culte papal. Il déclara que l’on peut retracer les sociétés secrètes jusqu’au temps de Nimrod qui devint, après sa mort, le " premier mortel déifié " [p. 32].

Qui était Nimrod ?
Quelques années seulement après le Déluge, duquel ne survécurent que Noé et sa famille, un homme puissant surgit de ce qu’on appelle aujourd’hui l’ancienne Babylone. Son nom était Nimrod, un puissant guerrier, et il commandait le respect par sa formidable présence sur l’ancienne Babylone. Nimrod institua ouvertement un système d’idolâtrie satanique et de nombreux peuples s’attroupèrent autour de ce culte.
À l’époque, le système religieux prédominant qui régnait dans le monde était le culte envers l’Unique Vrai Dieu. Peu après que Nimrod eut établi sa religion " alternative ", fondée sur la sorcellerie et l’idolâtrie, Sem, un des fils de Noé, fut grandement irrité et motivé par le Dieu Tout-Puissant afin d’écarter Nimrod. Sem attaqua Nimrod par voie militaire et le défit en le faisant prisonnier.
Sem exécuta Nimrod ainsi que nombre de ses prêtres et disciples sataniques. Comme exemple de la nature complète de sa victoire, Sem ordonna que le corps de Nimrod soit dépecé en morceaux. On expédia ces morceaux dans toutes les parties du monde connu à cette époque pour démontrer à chacun que le culte à Satan par l’idolâtrie et la sorcellerie ne serait pas toléré. Le monde sembla sauvé de cette vague de mal.

Or, l’épouse de Nimrod, Sémiramis, et quelques prêtres qui avaient survécu, joignirent leurs forces pour créer une religion secrète et clandestine. Ils déifièrent Nimrod, créant une contrefaçon du véritable Messie, Jésus-Christ. Ils conçurent un système de Mystères sataniques destiné à se répandre dans le monde entier. L’enseignement de ces " Mystères ", comme on se plût à les appeler, ramenèrent très subtilement les hommes au même système de magie et d’idolâtrie de Nimrod que Sem avait si vigoureusement détruit. Ce faux sentier fut rendu attrayant aux hommes par la promesse qu’on leur dévoilerait des vérités cachées, en les séduisant par l’attrait d’avoir à garder secrète une telle connaissance et en les liant ensemble par des serments sévères, ainsi que des signes et poignées de main secrètes.

C’est ainsi que débutèrent les sociétés secrètes, quelques générations après le Déluge, aux environs de 2 200 av. J.-C.. Ainsi donc, les sociétés secrètes existent depuis plus de 4 000 ans dans l’histoire de l’humanité ; elles sont littéralement l’église de Satan depuis leur début. Elles se sont toujours opposées absolument à chaque partie du plan de Dieu pour l’humanité et se sont engagées à le détruire. Cet engagement à détruire le système de Dieu était énoncé de telle manière que leurs membres furent amenés à penser qu’en réalité, ils essayaient d’accomplir le " bien ". Est-ce pour cela que Dieu lance cet avertissement, dans Ésaïe 5:20 : " Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal " ? Les sociétés secrètes renversent littéralement la définition des mots et ainsi ils qualifient le bien de Dieu de " mal " et le mal de Satan de " bien ".

Il y a encore une autre raison pour laquelle les sociétés secrètes devaient s’établir dans le secret et demeurer secrètes. Leur but n’était rien de moins que le renversement de tous les gouvernements existants et de la religion de Dieu. Si elles tentaient d’instaurer publiquement leur organisation, les autorités régnantes se mettraient en branle, les arrêteraient immédiatement pour trahison et les gens qui ordonnaient leur vie personnelle selon les préceptes du système installé par Dieu réclameraient à grand cri l’arrestation et l’exécution de ces individus. Ainsi donc, leurs buts et leurs activités devaient être accomplis dans le plus grand secret. Mais bien plus, les leaders de ces sociétés secrètes croyaient que leur pouvoir s’accroîtrait énormément s’ils restaient complètement dans l’ombre.

En conclusion, l’on peut retracer l’origine des sociétés secrètes au roi satanique de l’ancienne Babylone, Nimrod. Elles furent édifiées après que Nimrod eut été exécuté par Sem pour avoir commis le crime de réinstaller publiquement la sorcellerie et l’idolâtrie. Pour préserver ce culte satanique et achever le renversement du système détesté qui avait détruit Nimrod, s’établit un système secret de satanisme. Au moyen des sociétés secrètes, le système de satanisme babylonien fut préservé. À partir de ce système surgira l’Antichrist qui essayera de détruire le système de Dieu, comme ce fut le plan des sociétés secrètes depuis le début. À ce moment-là, le monde entier sera submergé par la restauration publique de l’ancien système babylonien du culte à Satan. Nous sommes aujourd’hui très proches de cet événement ; ainsi donc, nous ne devrions pas être surpris de réaliser que Dieu identifie le système de l’Antichrist, dans le livre de l’Apocalypse, en tant que " Mystère, Babylone la grande " (chapitre 17). Dieu est fort précis et littéral dans Ses prophéties.

Les caractéristiques

Les Mystères de Babylone se répandirent ensuite en Égypte, où le récit de la mort de Nimrod et le démembrement de son corps par Sem fut réadapté en tant qu’histoire d’Osiris. Bon nombre des légendes importantes dans lesquelles les Mystères occultes sont insérés ont été adaptées aux nombreuses cultures et toujours avec des noms uniques et spécifiques à chaque culture. De cette façon, Satan répand avec succès son faux système de par le monde, s’emparant de l’esprit et du cœur des leaders clés de chaque pays. À mesure que le temps passa et que les sociétés secrètes s’installèrent dans de nombreux pays et cultures différents, ces leaders commencèrent à développer des caractéristiques communes parce qu’ils servaient le même être surnaturel, Satan. Il serait donc utile d’étudier cette similitude de caractéristiques.

Orgueil arrogant — Les membres des sociétés secrètes se sont toujours joints sous invitation, créant ainsi un effectif qui se considérait exclusif, séparé et supérieur au reste des gens de la société en général. Cette attitude arrogante était encore rehaussée par l’enseignement qu’il existait une connaissance spirituelle et temporelle cachée, à n’être révélée qu’aux Initiés seulement, ou aux " Sages ", comme ils se qualifient eux-mêmes.
Ces Sages croyaient que les Mystères se situaient hors de la compréhension du commun des mortels, ou de la " vulgaire " masse des gens. En fait, cette arrogance était si répandue chez les Sages de ces sociétés secrètes qu’ils commencèrent à procéder vraiment à l’enseignement de mensonges chez les gens du commun, se réservant à eux-mêmes les vraies connaissances spirituelles et temporelles. En cela, ces hommes furent très différents des chefs des fausses religions, comme Mohamed et Bouddha, qui essayèrent, eux, de propager leurs enseignements aux masses. Les sociétés secrètes allèrent très loin dans leur dissimulation de la vérité vis-à-vis du commun des gens.

Nous devons nous montrer très clairs à ce sujet : aucun Adepte d’une société secrète qui avait appris la vérité secrète ne pouvait révéler cette vérité aux gens du commun. La punition pour une telle révélation de la vérité aux gens du peuple, c’était la mort, la plus extrême et douloureuse possible. Gardez ce fait à l’esprit, car cela aura une grande signification plus loin.

Développement d’une double personnalité — Parce que chaque membre avait appris de terribles informations, qu’il avait promis de garder absolument secrètes vis-à-vis de toute personne qui n’était pas membre, les membres commencèrent à développer deux personnalités distinctes. Une de ces personnalités était publique et l’autre extrêmement secrète. L’art de la tromperie, même auprès des membres de la famille intime, se développa rapidement. Ce qu’un associé voyait en parole et en action était littéralement fort différent de la personne qui existait intérieurement.

L’enseignement oral vénéré — Les sociétés secrètes enseignaient que l’Enseignement Oral était tout aussi important et sacré que n’importe quelle Œuvre Écrite. Comme nous allons le voir dans quelques instants, lorsque nous étudierons la société secrète juive de la Kabbale, cet accent mis sur l’Enseignement Oral est un outil de premier ordre de Satan. Rappelez-vous que Dieu a établi Ses Saintes Écritures en tant qu’œuvre écrite sacrée. Il a déclaré à plusieurs reprises que cette œuvre écrite ne changerait jamais, qu’elle s’accomplirait absolument et complètement et qu’elle durerait toute l’éternité. Puisque Satan travaille toujours à l’opposé de Dieu, ne soyons pas étonnés de le voir mettre fortement l’accent sur l’enseignement oral. Aux confins des Sociétés Secrètes, l’enseignement oral sert également le dessein exigeant de conserver leurs sociétés et leurs enseignements secrets. L’enseignement oral est un outil de Satan.
L’homme est intrinsèquement bon — Les sociétés secrètes enseignent que l’homme est foncièrement bon, qu’il n’a été corrompu que par son environnement physique et spirituel. Bien sûr, cela contredit l’enseignement biblique clair et cohérent que l’homme est foncièrement méchant (Jérémie 17:9).

La promesse d’un Rédempteur — Virtuellement toutes les sociétés secrètes enseignent qu’un jour un Roi Rédempteur se lèvera pour conduire le monde entier dans la connaissance cachée. Le monde ne pourra vivre dans " l’Âge d’Or " pour lequel il est destiné que lorsque toute l’humanité sera initiée à ces Mystères. Cet enseignement est une contrefaçon de la Vérité de la Bible qui déclare, du début à la fin, que le Messie va rétablir Son Royaume éternel. Ici, nous devons comprendre un détail fort critique : le Roi Rédempteur que les sociétés secrètes attendent diffère de façon significative du Roi Rédempteur de la Bible, que nous savons être Jésus-Christ. Voici quelques différences :

• Jésus-Christ est Dieu Tout-Puissant et Omnipotent, le second Membre de la Trinité. Le Roi Rédempteur des sociétés secrètes est un Maître Ascendant, un homme ayant surgi du sein des sociétés secrètes, qui a vécu plusieurs vies et a atteint l’état de " perfection ". Il possède la " Conscience christique " inhérente à cet état de perfection et possède ainsi la connaissance nécessaire pour conduire l’humanité dans l’Âge d’Or parfait.

• Jésus-Christ possède la puissance inhérente parce qu’Il était et qu’Il est Dieu. Le Roi Rédempteur des sociétés secrètes ne peut qu’avoir un " accès " à la puissance du Logos, de l’Occulte, et ce, seulement parce qu’il fut Adepte des Mystères. Il ne possède aucun pouvoir inhérent ; au lieu de cela, le seul pouvoir qu’il puisse commander est dérivé de sa connaissance de l’occulte.

• Jésus-Christ a rétabli la Loi et les Prophètes et relevé le standard au niveau où Dieu l’avait établi sous Moïse. Le Roi Rédempteur qu’attendent les sociétés secrètes va continuer à cacher les vérités secrètes aux gens du peuple, élevant les membres des sociétés secrètes à leur place d’honneur légitime dans la société.

Retournons à l’histoire des sociétés secrètes, maintenant que nous avons établi le fondement de notre compréhension. À l’époque où Dieu conduisait les enfants d’Israël hors de leur esclavage en Égypte (autour de 1 500 av. J.-C.), l’enseignement des sociétés secrètes du Moyen Orient existait depuis plusieurs centaines d’années. Dans les siècles précédant la naissance de Jésus, ce virus mortel commença à s’infiltrer chez les leaders religieux juifs. Ces chefs juifs commencèrent donc à tremper dans l’occultisme. On commença par épouser une tradition juive secrète et orale, distinctement séparée du Pentateuque écrit par Dieu. Deux systèmes d’enseignement oraux juifs furent ensuite créés, l’un public et l’autre secret. L’enseignement public traitait des affaires de tous les jours, comme des lois sur l’achat, la vente, les contrats et ce qui constituait du travail le jour du sabbat ; cette loi pratique fut plus tard appelée Talmud. Jésus se répandit en invectives contre l’imposition de cette loi d’hommes sur le peuple parce qu’elle le liait trop étroitement aux prêtres et cela créait une série de standards frustrants que personne ne pouvait atteindre. Or, ces standards ne venaient pas de Dieu, ils venaient des hommes afin que les prêtres puissent contrôler le peuple.

La deuxième série d’enseignements oraux juifs était extrêmement secrète et procédait de la classique société secrète ; ces enseignements furent connus sous le nom de Kabbale. Un des livres constituant la Kabbale se nommait Sepher-Ha-Zohar, ou " Livre de Lumière ". Ce livre fut couché par écrit par le rabbin Simon et son fils, Éliézer, qui s’assirent dans une caverne, tous les jours pendant douze jours, avec du sable jusqu’au cou. Pendant qu’ils étaient dans cette surprenante position, ils " méditèrent " sur la loi sacrée et furent visités fréquemment par le grand prophète Élias [Nesta Webster, Sociétés Secrètes, p. 8]. L’apôtre Paul atteignit directement la cible quand il donna l’avertissement, dans 2 Corinthiens 11:14-15, que Satan et ses démons peuvent se transformer en anges de lumière et en ministres de justice dans le but de tromper l’homme crédule. L’un des plus fréquents points communs parmi les fausses religions est que le texte original de révélation est donné au fondateur de la dite religion par un ange de lumière. Prenons comme exemple Mahomet et Joseph Smith (mormonisme) qui se virent octroyer leurs " nouvelles " révélations par un ange de lumière.

Ainsi donc, la prêtrise juive commença à fomenter un plan pour amener tout le peuple juif dans l’esclavage spirituel et physique en créant le système dualiste du Talmud public et de la très secrète Kabbale. Les enseignements du Talmud public enchaînaient le peuple par près de 1 000 règles sur la vie quotidienne et cela commença à les écarter de la vérité spirituelle que Dieu avait révélée à Moïse. Donc, la première condition requise d’une société secrète était remplie, soit celle de cacher la Vérité au peuple, en partie au moyen de fabrications pures et simples, et en partie en ajouts aux lois mosaïques originales.

Les enseignements secrets de la Kabbale étaient virtuellement sataniques. Certains auteurs ont admis que ces enseignements servaient des desseins " magiques ". Un écrivain critique de la Kabbale écrivit qu’ils sont " un poison subtil qui pénètre dans les veines du judaïsme et l’infecte entièrement " [Theodore Reinach, cité par Nesta Webster dans Sociétés Secrètes, p. 9]. Salomon Reinach qualifie la Kabbale de " l’une des pires aberrations que l’esprit humain ait conçue ". De plus, la Kabbale a influencé de manière significative les croyances et la direction de nombreuses sociétés secrètes européennes qui s’édifièrent dans les siècles qui suivirent. Cette influence fut si profonde que beaucoup de sociétés secrètes non juives ont littéralement revêtu un ton et un caractère juif.

Puisque Satan est le " seigneur de ce monde ", il a le pouvoir de faire prospérer ceux qui suivent son leadership. Ce fut l’appât qui attira ces chefs religieux vers les propriétés magiques et mystiques de la Kabbale. Et ne vous y leurrez pas : ces chefs juifs prospéraient abondamment. Même si Israël souffrait sous l’esclavage des dirigeants païens, comme la Grèce ou Rome, les prêtres juifs gagnèrent une certaine autonomie qui leur permettait de régner virtuellement en dictateurs sur leurs concitoyens juifs. Et le commun des simples citoyens juifs ne comprenait tout simplement pas que ces leaders religieux leur avaient imposé un système qui, simultanément, leur mettait un joug au cou pendant qu’eux-mêmes s’élevaient à des postes de grand pouvoir et de grande richesse. Et le fossé d’incompréhension était si profond que le citoyen juif moyen admirait et honorait encore grandement ces dirigeants religieux qui l’affligeaient tant.

Maintenant, examinons les Pharisiens, dont la plupart étaient membres de la Kabbale, en utilisant les cinq caractéristiques communes que nous avons déjà vues. Nous allons également nous reporter à des passages pertinents du Nouveau Testament pour éclairer notre compréhension. Vous serez atterrés de constater la nouvelle signification que prendront ces fameux passages bibliques, maintenant que vous comprenez que les Pharisiens, qui concoctèrent et exécutèrent le plan servant à tuer Jésus, étaient membres de la société secrète appelée la Kabbale, et maintenant que vous comprenez que Jésus parlait directement à des membres de cette société secrète.

Les Pharisiens possédaient :

un orgueil arrogant — Matthieu 23:12-13 : " Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé. 13Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez point vous-mêmes, et n’y laissez point entrer ceux qui veulent y entrer. " Une des caractéristiques des sociétés secrètes, c’est qu’elles cacheront au peuple la vérité clé, spécialement celle qui dit comment obtenir le salut éternel ; elles garderont plutôt cette vérité pour elles comme moyen de pouvoir et de privilèges.

Jésus parle directement de cette terrible situation dans Luc 11:52 : " Malheur à vous, docteurs de la loi, parce qu’ayant pris la clef de la connaissance, vous n’y êtes pas entrés vous-mêmes, et vous avez empêché d’y entrer ceux qui voulaient le faire. " Les enseignants et docteurs de la loi connaissaient la vérité toute simple que Dieu avait développée pour le peuple afin qu’il soit sauvé pour l’éternité et qu’il développe son amour pour Lui. Pourtant, ils cachèrent cette vérité au peuple, lui substituant le terrible système suffoquant des règles de vie quotidienne contre lequel s’objecta si vivement Jésus. Cette damnée société secrète de Pharisiens envoyait littéralement des populations entières de Juifs en enfer parce qu’ils leur avaient caché la vérité. C’est pourquoi Jésus se répandit si terriblement en invectives contre eux. Voyez-vous, Satan avait convaincu ces Pharisiens que tous les Juifs allaient au ciel de toute manière, simplement parce qu’ils étaient Juifs; par conséquent, ils pensaient que ce que croyaient vraiment les Juifs n’avait pas d’importance éternelle. Au moyen de cette tricherie spirituelle, les Pharisiens maintenaient plus fermement entre leurs mains leur pouvoir et leur prestige terrestre.
Les Pharisiens développèrent une double personnalité — Matthieu 23:27-28 : " Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. " Jésus parle ici clairement de cette double personnalité des membres d’une société secrète. Les Pharisiens avaient habilement et efficacement caché l’existence de leurs croyances sataniques à leurs sujets, mais ne pouvaient les cacher aux Yeux omniscients du Dieu Jésus.

Les Pharisiens élaborèrent de complexes systèmes d’enseignement oral et ils incitèrent le peuple juif à les révérer —Matthieu 15:1-9 : " Alors des scribes et des pharisiens vinrent de Jérusalem à Jésus, et lui dirent : Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens [Talmud] ? car ils ne se lavent point les mains lorsqu’ils prennent leurs repas. Mais il leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu pour votre tradition ? (…) ainsi vous avez anéanti le commandement de Dieu par votre tradition ! Hypocrites ! Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, lorsqu’il a dit : (…) Mais ils m’honorent en vain, en enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. " Jésus parle ici clairement et fortement contre le mal que la société secrète des Pharisiens avait perpétré contre le peuple juif, celui de créer une tradition orale censément égale à l’enseignement écrit de Dieu et, en fait, en flagrante contradiction avec la Parole écrite de Dieu. Personne ne comprenait comment l’on avait été trompé parce que l’on ne possédait pas la Parole écrite de Dieu, chez le peuple. Ce sont les Pharisiens qui avaient la Parole écrite de Dieu, et ils la gardaient pour eux.

Nous vous encourageons à lire soigneusement Matthieu 15:1 à 20, avec en tête l’indice que Jésus parle d’abord ici contre des enseignements et des pratiques de société secrète satanique. D’une fois à l’autre, Jésus déclare que les Pharisiens iront en enfer. Il ne mâche pas Ses mots. À deux occasions, Jésus qualifie les Pharisiens de " vipères ". Nous savons, bien sûr, que le Serpent est régulièrement utilisé dans la Bible comme l’un des noms de Satan. Mais Jésus ne laisse aucune place à l’erreur concernant ce sujet, ne voulant pas que nous manquions la leçon que les Pharisiens n’étaient pas de simples pécheurs. Dans Jean 8:44, Jésus a dit que le père des Pharisiens, " c’est le diable ". Jésus n’a jamais dit cela d’une autre personne ou groupe de personnes. Il était très compatissant envers les pécheurs ; la raison pour laquelle Jésus se montra aussi sévère envers les Pharisiens, était qu’Il savait qu’ils adoraient Satan par leur participation à la société secrète de la Kabbale.

Les Pharisiens croyaient que l’homme est intrinsèquement bon — Parce que les Pharisiens croyaient que l’homme est foncièrement bon, ils développèrent un système de salut basé sur les œuvres. Ce système d’œuvres devait s’appeler plus tard le Talmud ; toutefois, Jésus préférait s’y référer en tant que " Traditions d’hommes ". La Bible enseigne clairement, cependant, que l’homme est intrinsèquement méchant ; par conséquent, il n’y a absolument aucun moyen pour que l’homme puisse faire assez de bonnes œuvres pour expier complètement sa méchanceté. Jésus ne laisse planer aucun doute sur le fait que les Pharisiens avaient concocté ce système d’œuvres. Chaque fois qu’Il se répandait vertement en reproches contre cette " Tradition d’hommes ", Il parlait de ce fameux enseignement religieux voulant que le salut s’obtienne par de bonnes œuvres. À toutes les fois que vous voyez Jésus dire " Vous dites… mais je vous dis… ", Il aborde habituellement cette question des œuvres en rapport avec le salut.

Les Pharisiens recherchaient le Roi/Rédempteur promis — Les érudits païens, comme les érudits vraiment judaïques, attendaient qu’un Roi Messie se lève pour conduire l’humanité vers une nouvelle lumière spirituelle et une nouvelle prospérité matérielle. Toutefois, les païens des sociétés secrètes cherchaient un Rédempteur promis fort différent de Celui que la Bible enseignait. Et, maintenant que nous savons que les Pharisiens qui s’opposèrent si fortement à Jésus-Christ, qui voulaient tellement Le voir mort, et qui démontrèrent une haine si surnaturelle envers Lui, étaient membres d'une société secrète, la Kabbale.

samedi 5 mai 2007

L'assomption de Marie

Histoire de la fête non-biblique de l'Assomption de la Vierge

La fête de l'Assomption, célébrée partout dans le monde à la date du 15 août, a été créée par l'église catholique romaine au XIXe siècle pour honorer la vierge Marie immaculée, mère de Dieu. La doctrine qui a fondée cette fête déclare que la vierge Marie n'a pas connu la corruption en chair et en os, mais qu'elle a été élevée au ciel, pour y être investie de la toute-puissance de Dieu. Cette doctrine non-biblique a reçu le sceau de l'infaillibilité pontificale. C'est le Pape Pie XII qui, le 1er novembre 1950, proclama le dogme de l'assomption de Marie au ciel.

Dans le système babylonien, cette doctrine était déjà toute préparée : on y enseigne que le grand dieu Bacchus descendit en enfer, y arracha sa mère des puissances infernales et l'emporta avec lui en triomphe dans les airs (Apollodore, III, 5). Les chinois possèdaient aussi dans leur panthéon le même récit. Ils fêtaient cette légende en août avec des candélabres et des lanternes.

Chez les babyloniens, la mère du faux-messie Mithra fut associée à la pureté d'une colombe, et dotée de pouvoirs purificateurs. Elle est également invoquée ainsi dans les hymnes des Mystères orphiques :

"Associée aux saisons, essence lumineuse,
Vierge toute-puissante revêtue d'une lumière céleste".

Pausanias déclare (Liv. IV, Messenica, 33) que Proserpine, femme de Pluton, roi des enfers, était adorée comme la Sainte-Vierge, non seulement pure de tout péché mais également née de conception immaculée. Lien évident avec la Madone romaine. Pour plus de détails sur ce culte idolâtre, visitez l'exposition "la Grande Babylone" qui paraîtra à la fin du mois d'août 2002 sur www.bibliorama.com, une nouvelle expo abondamment illustrée spécialement consacrée aux influences du paganisme qui ont souillé le culte Catholique.

Ne croyez pas toutes les traditions religieuses qu'on vous enseigne mais examinez-les soigneusement. Car la prophétie biblique déclare que le diable est rusé et qu'il se déguise en ange de lumière pour séduire les peuples de la terre :

2 Corinthiens 11:14
Satan lui-même se déguise en ange de lumière.

Apocalypse 13:2
Et la bête que je vis ressemblait à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme la gueule d'un lion. Et le dragon lui donna sa force, et son trône, et un grand pouvoir. (...) 4 Et on adora le dragon qui avait donné son pouvoir à la bête; on adora aussi la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? 5 Et on lui donna une bouche qui disait de grandes choses et des blasphèmes.

vendredi 4 mai 2007

Les livres apocryphes


Que penser des livres apocryphes ou "deutérocanoniques"?


La Bible comprend l'Ancien et le Nouveau Testament.
Dieu a révélé le premier aux Juifs, et le second aux Chrétiens ; l'ensemble constitue la révélation de Dieu à l'homme.


L'ANCIEN TESTAMENT comprend 39 livres
LE NOUVEAU TESTAMENT comprend 27 livres.
Si toutes les traductions françaises de la Bible contiennent 27 livres dans le Nouveau Testament, nous devons signaler que certaines traductions comportent 46 livres dans l'Ancien Testament au lieu de 39. Pourquoi ?


CERTITUDE DU CANON JUIF

Un écrivain inspiré tel que l'apôtre Paul reconnaît que les oracles de l'Ancien Testament ont été confiés aux Juifs (Romains 3 v. 2), c'est donc vers eux que nous devons nous tourner pour connaître les Écrits révélés par Dieu à son peuple. Une simple consultation des textes hébraïques ou des versions juives (par exemple celle du Rabbinat français) nous montre que les Juifs acceptent 39 livres comme inspirés.

La position de la communauté Juive n'a jamais changé et nous prendrons à témoin l'historien Josèphe qui affirme que le nombre de livres tenus pour divins par les Juifs sont au nombre de 22 et qui repousse les autres livres, écrits depuis Artaxerxès, comme n'ayant qu'une autorité humaine. Or c'est le cas de ces livres qui ont été ajoutés à l'Ancien Testament, après que le dernier prophète, Malachie, ait écrit son livre.


D'OÙ VIENNENT LES APOCRYPHES?

On a appelé Apocryphes, c'est-à-dire, cachés, douteux, ces livres dont les Juifs ont toujours nié l'inspiration et qui se trouvent actuellement dans certaines versions de la Bible. Quoique compris sous un même nom, ils n'ont presque rien de commun entre eux : ils diffèrent non seulement par le sujet et par la forme mais encore par le pays d'où ils proviennent (Palestine, Égypte) et par la langue originale (Hébreu, Araméen, Grec).
Au troisième siècle avant notre ère, la langue grecque était la plus répandue. Ptolémée Philadelphe, pour garnir son impressionnante bibliothèque, demanda la traduction des écrits religieux juifs. C'est ainsi qu'apparut la version des « Septante », traduction grecque des écrits inspirés juifs, auxquels furent ajoutées diverses narrations profanes.


Le Nouveau Testament, écrit en grec, se réfère souvent aux écrits de l'Ancien Testament, et cite celui-ci dans la traduction grecque de la version des « Septante », mais jamais les « apocryphes » ne sont cités ni par notre Seigneur Jésus-Christ ni par aucun des auteurs inspirés.
Au quatrième siècle, la langue commune est le latin. C'est ainsi que Jérôme, secrétaire du pape, est chargé de traduire la Bible dans la langue de Virgile. Après avoir traduit le Nouveau Testament, il essaie, selon les ordres reçus, de traduire l'Ancien à partir de la version des « Septante » qui contient précisément les apocryphes. Jérôme est un homme de grand savoir, un « Père de l'Église », aussi son avis sur la question des apocryphes est-il fondamental. Il confesse que s'il a traduit ces fables, ce n'est que pour se prêter aux préjugés du peuple; mais qu'il les a marqués d'un style « afin, en quelque sorte, de les égorger ».


Nous pourrions donner le témoignage d'ecclésiastiques aussi connus que : Eusèbe, Origène, Hilaire de Poitiers, Athanase, Cyrille de Jérusalem, Épiphane, Grégoire de Naziance, Rufin, Augustin et beaucoup d'autres évêques et docteurs qui affirment que les apocryphes ne sont pas les oracles de Dieu. C'est finalement Augustin qui fit admettre les apocryphes aux Conciles d'Hippone et de Carthage mais seulement comme livres qui pourraient être lus et cités.

Au seizième siècle, au concile de Trente (1546 - 1563), les autorités ecclésiastiques réunies ratifièrent l'exclusivité de la Vulgate comme version officielle de l'Église romaine; mais elles prirent soin, au préalable, de supprimer la note d'introduction de Jérôme au sujet des apocryphes, qui furent alors portés au bénéfice d'une prétendue inspiration divine: ils devinrent les livres « deutérocanoniques » (deuxième canon).

Voici un extrait du prologue de Jérôme qui a été supprimé : « tout ouvrage qui ne figure pas parmi les 24 livres (Initialement on en comptait 22 ou 24 mais il s'agit toujours des mêmes écrits regroupés de façon différente.

Par exemple, les douze « petits prophètes » ne comptaient que pour un livre dans les anciennes éditions.) de la Bible hébraïque, doit être considéré comme apocryphe, c'est-à-dire non canonique. »
Jusqu'au vingtième siècle, toutes les traductions catholiques ont été faites sur la Vulgate, ce qui explique que ces traductions contiennent 46 livres dans l'Ancien Testament, au lieu de 39.


LISTE DES APOCRYPHES SE TROUVANT DANS CERTAINES ÉDITIONS

Le Concile de Trente n'a pas pu accepter la totalité des apocryphes de la Septante; il en a fait une sélection dont nous donnons la liste ici :
- Le livre de Tobie (ou Tobit) - Le livre de Judith - Le livre de la sagesse - Le livre du siracide (ou l'Ecclésiastique) - Le livre de Baruch (y compris La lettre de Jérémie) - Le premier livre des Macchabées - Le second livre des Macchabées - Les suppléments grecs d'Esther - Les suppléments grecs de Daniel: Le cantique des 3 jeunes Hébreux + L'histoire de Suzanne + L'histoire de Bel et le Dragon

LES APOCRYPHES SONT INACCEPTABLES

Voici quelques raisons qui nous montrent que les apocryphes ne peuvent être acceptés comme la Parole de Dieu:
1) Les Juifs, dépositaires des oracles divins, ne les ont jamais acceptés. 2) Ni Jésus-Christ, ni ses apôtres ne s'y sont jamais référés. 3) Ils n'ont jamais été acceptés par l'Église primitive. 4) Jérôme, le traducteur de la Vulgate, a eu soin de mettre en garde contre ces écrits non inspirés qui figurent dans sa traduction. Il écrit: « J'ai cédé à votre demande, ou plutôt à votre persécution, traduisant plutôt d'après le sens que mot à mot. » 5) Il faut attendre l'an 1546, donc environ 1700 ans après leur rédaction, pour que ces livres soient reconnus comme inspirés. 6) Malachie, le dernier prophète de l'Ancien Testament nous renvoie directement à Jean-Baptiste pour la suite de la révélation (Malachie 4 v. 4-6; Matthieu 11 v. 13-16) ce qui est d'ailleurs confirmé par les apocryphes eux-mêmes. (1 Macc. 9 v. 27) 7) Les écrivains des apocryphes ne se présentent pas comme inspirés mais comme des écrivains ordinaires (1 Macc. 4 v. 46; 2 Macc. 2 v. 19-32; 15 v. 37-39) 8) Ces livres contiennent des doctrines qui sont opposées à celles des livres inspirés: 8.1. l'efficacité des prières pour le salut des morts (2 Macc 12 v. 43-46 comparer avec Luc 16 v. 17-31)
8.2. la justification par des oeuvres de la loi (Tobie 12 v. 9 ; Ecclés. 35 v. 2-4 comparer Galates 2 v. 16; Ephésiens 2 v. 8-10, Romains 3 v. 20, 24)
8.3. la perfection sans péché (Sagesse 8 v: 19-20 comparer Psaume 51 v. 5; Romains 5 v. 12)
8.4. le suicide est justifié et raconté avec des détails fabuleux (2 Macc 14:41-46 comparer Exode 20:13)
9) Ces livres contiennent des fables et des faits contraires au sobre bon sens (2 Macc 1 v. 19-22; 2 v. 4-7)
10) Ces livres contiennent de très nombreuses contradictions historiques :


- Alexandre partage de son vivant son royaume à ses généraux (1 Macc 1 v. 6 comparer Daniel 8 v. 21-22)
- le même roi meurt de 3 manières différentes (1 Macc 6:16; 2 Macc 1:16; 9:28)
- Daniel passe une nuit dans la fosse aux lions (Daniel 6:1-23) ou 6 jours d'après le supplément grec (Daniel 14:31)
- Mardochée est présenté comme ayant été transporté à Babylone par Nébucanetsar (Esther grec 11: 4) ce qui implique que sa cousine Esther avait environ 100 ans quand elle fut sélectionnée comme la plus belle jeune fille du royaume...

CONCLUSION

Les fausses doctrines et les contradictions contenues dans les apocryphes prouvent à l'évidence que ces livres ne peuvent être le langage de l'Esprit de vérité: savoir la Parole même de Dieu!
Si votre Bible possède ces textes, ce n'est pas pour autant qu'il faut la rejeter. Lisez d'abord tous les textes inspirés et vous serez alors en mesure de discerner par vous-même la non inspiration de ces additions dont certaines, comme le premier livre des Macchabées, présentent un intérêt historique non négligeable.

La confession des péchés


La confession de ses péchés à un prêtre


Concernant le pardon des péchés, deux doctrines contestables doivent être examinées. La première stipule que tous les péchés doivent être confessés à un prêtre :


" Celui qui veut obtenir la réconciliation avec Dieu et avec l'Eglise, doit confesser au prêtre tous les péchés graves qu'il n'a pas encore confessés et dont il se souvient après avoir examiné soigneusement sa conscience. Sans être en soi nécessaire, la confession des fautes vénielles est néanmoins vivement recommandée par l'Eglise" Article #1493, p. 388"

L'aveu au prêtre constitue une partie essentielle du sacrement de Pénitence" Article #1456, p. 379
"Il est appelé sacrement de la confession puisque l'aveu, la confession des péchés devant un prêtre est un élément essentiel de ce sacrement." Article #1424, p. 371
Le catholicisme demande aux fidèles de confesser leurs péchés à un homme, mais la Bible nous dit que ceux qui sont nés dans la famille de Dieu peuvent se présenter directement devant le trône de Dieu pour recevoir le pardon de leurs péchés :
" Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché mon iniquité ; j'ai dit : j'avouerai mes transgressions à l'Éternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché " Psaume 32.5 "

Si nous confessons nos péchés, il [Dieu] est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. " 1 Jean 1.9
David confessa ses péchés à Dieu quand il pria :" Lave-moi complètement de mon iniquité, et purifie-moi de mon péché. Car je reconnais mes transgressions, et mon péché est constamment devant moi. " Psaume 51.2-3

Voici pourquoi les vrais chrétiens ont accès au trône de Dieu :
" Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d'une mauvaise conscience... " Hébreux 10.19
Grâce au sang innocent répandu par Jésus sur la croix, nous avons la possibilité d'aller directement nous adresser à Dieu pour le pardon de nos péchés.


L'exemple de Pierre :
Dans le livre des Actes, un homme appelé Simon vint trouver celui qu'on prétend être le premier pape, Pierre, désirant acquérir le pouvoir du Saint-Esprit.
Confesser à lui sans plus attendre ? Non ! Pierre lui conseilla de se repentir, de confesser ses péchés à Dieu et de demander à Dieu de lui pardonner (lire Actes 8.18-22).


Les prêtres peuvent-ils pardonner les péchés ?
La seconde doctrine contestable suggère que les prêtres catholiques ont le pouvoir de pardonner les péchés :" Seuls les prêtres qui ont reçu l'autorité de l'Eglise la faculté d'absoudre peuvent pardonner les péchés au nom du Christ." Article #1495, p. 389 (voir aussi Article #1448, p. 377)

Ici aussi, la doctrine catholique s'oppose à la Parole de Dieu :
" Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul ? " Marc 2.7 " La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c'est que Dieu est lumière, et qu'il n'y a point en lui de ténèbres. [...] Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. " 1 Jean 1.5,9
Le catholicisme enseigne que le prêtre est un médiateur entre Dieu et les hommes (l'article #1456, p. 380, parle en effet de la remise de péché par l'intermédiaire du prêtre).

Cependant, la Bible ne reconnaît qu'un médiateur :" Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ ... " 1 Timothée 2.5
Une fois encore, le catéchisme admet que ce ne sont pas des commandements de Dieu, mais des traditions humaines :" Les Pères de l'Eglise présentent ce sacrement comme <<>>" Article #1446, p. 377


Encore plus d'obligations
" D'après le commandement de l'Eglise, <<>> " Article #1457, p. 380

Encore un autre devoir envers l'Eglise.

Les pères de l'église ont créé cette tradition dans le but avoué de resserrer leur emprise sur les fidèles catholiques.Et quelle arme sournoise, utilisée contre les catholiques du monde entier ! En substance, si un fidèle quitte l'église, il ne pourra plus obtenir le pardon de ses péchés ... et ne pourra donc plus aller au paradis !


Rappelez-vous ! Aucune de ces doctrines ne vient de Dieu ! Elles sont toutes sorties de l'imagination humaine.

Que Dieu ouvre spirituellement vos yeux et vous donne une pleine compréhension de la réalité, pour que vous puissiez comprendre l'étendue de l'emprise que cette religion a sur vous.Que Dieu vous montre que vous n'avez pas besoin de rester captif d'une religion plus longtemps. Jésus-Christ veut vous en libérer.


Conclusion
Des millions de fidèles catholiques se pressent dans les confessionnaux, persuadés que le prêtre a le pouvoir de pardonner leurs péchés.Et vous ? Où irez-vous pour obtenir le pardon de vos péchés ? Irez-vous consulter un prêtre, autant pécheur que vous, comme vous le demande l'église catholique ?

Où choisirez-vous Dieu le miséricordieux, comme la Bible l'enseigne ?

" Du fond de l'abîme je t'invoque, ô Éternel ! Seigneur, écoute ma voix ! Que tes oreilles soient attentives à la voix de mes supplications ! Si tu gardais le souvenir des iniquités, Eternel, Seigneur, qui pourrait subsister ? Mais le pardon se trouve auprès de toi, afin qu'on te craigne. " Psaume 130.1-4