Le Pape François
déclare que les fondamentalistes chrétiens sont "un fléau"
Pourquoi
a-t-on l’impression que pratiquement tout le monde veut attaquer les
fondamentalistes chrétiens de nos jours ? Il y a deux semaines, le pape François a fait des
remarques extrêmement controversées, mais ces remarques n’ont pas vraiment
attiré l’attention des grands médias. Bien sûr, si le Pape avait ciblé la
communauté LGBTQ ou un autre groupe favori, il aurait immédiatement fait les
grands titres partout dans le monde.
Mais il ne l’a pas fait. Au lieu de cela, le pape
François a attaqué spécifiquement les fondamentalistes, et dans le monde d’aujourd’hui,
cela est considéré comme parfaitement normal. Ce qui suit est tiré de la
transcription officielle des remarques que le Pape a faites le 18 novembre….
Méfiez-vous des groupes
fondamentalistes : chacun a le sien. En Argentine aussi, il y a un petit coin
fondamentaliste. Et essayons, avec la fraternité, d’aller de l’avant. Le
fondamentalisme est un fléau et toutes les religions ont une sorte de cousin
germain fondamentaliste qui forme un groupe.
Apparemment, ces remarques s’appliquent aux
fondamentalistes de toutes les religions. Mais en mentionnant l’Argentine, le
Pape a indiqué très clairement qui était sa véritable cible.
Il n’y a pas de « fondamentalistes
musulmans » ou de « fondamentalistes hindous » en Argentine. Les
fondamentalistes auxquels il se référait sont les fondamentalistes chrétiens en
Argentine, et dans la phrase suivante, il a dénoncé ces personnes comme
« un fléau ».
Bien sûr, « un fléau » est une autre
façon de dire » une peste « , et qu’essayons-nous de faire pour
» une peste » quand on en a une ?
C’est une chose à laquelle il faut réfléchir.
Nous avons
fait état de la formidable croissance des évangéliques (alors que les
catholiques ont vu de profonds déclins) en Argentine. Ces changements
dramatiques ont sans doute attiré l’attention du Pape.
Conformément
aux doctrines chrétiennes traditionnelles concernant l’interprétation biblique,
la mission de Jésus-Christ et le rôle de l’Église dans la société, les
fondamentalistes ont affirmé un socle de convictions chrétiennes qui comprenait
l’exactitude historique de la Bible, la seconde venue imminente et physique de
Jésus Christ, la naissance, la Résurrection et le pardon en la personne du
Christ.
Qu’est-ce qu’un
« fondamentaliste chrétien » ?
Eh bien,
c’est fondamentalement quelqu’un qui croit que la Bible est littéralement
vraie, qui croit que Jésus Christ est mort pour nos péchés et est ressuscité,
et qui croit que Jésus reviendra un jour.
Au cours
de ces mêmes remarques, le 18 novembre, le Pape a une fois de plus insisté sur
son programme de « coopération
interreligieuse »…..
Comme
je l’ai dit lors de la Conférence mondiale de la fraternité humaine : « Il
n’y a pas d’alternative : soit nous construirons l’avenir ensemble, soit il n’y
aura pas d’avenir. Les religions, en particulier, ne peuvent renoncer à la tâche
urgente de bâtir des ponts entre les peuples et les cultures.
Il est
fondamental qu’il y ait une coopération interreligieuse, basée sur la promotion
d’un dialogue sincère et respectueux qui va vers l’unité sans confusion, en
maintenant les identités. Mais une unité qui transcende le simple pacte
politique. »
Ce pape
est devenu de plus en plus agressif dans ses efforts pour favoriser l’unité
entre les différentes grandes religions du monde.
Le mois
dernier, il a tenu une réunion très médiatisée avec le patriarche bouddhiste
suprême de Thaïlande, Somdej Phra Maha Muneewong. Cette rencontre historique
s’est tenue au célèbre temple de Ratchabophit à Bangkok, et le Pape a rencontré
le patriarche bouddhiste devant une statue en or datant de 150 ans, représentant
Bouddha. Le Pape a même enlevé ses chaussures en signe de respect pour le
temple bouddhiste.
En
d’autres termes, ce document dit que Dieu est satisfait de toutes les religions
du monde et qu’elles existent parce que c’était Sa volonté de le faire.
Et le
document se termine par un appel à la « réconciliation et à la
fraternité » entre les différentes religions du monde afin que la
« paix universelle » puisse être réalisée….
Sur le
plan politique, le mondialisme a peut-être perdu de l’élan, mais dans les milieux
religieux, il est en plein essor.
La
pression en faveur d’une religion d’un seul monde se déroule au grand jour, et
très peu de gens semblent alarmés par cela.