mardi 3 décembre 2024

Témoignage d'un terroriste

 Après avoir tué 203 personnes, un jeune milicien islamiste rencontre Jésus et change de vie  

Beyrouth, un jeune milicien du Hezbollah, après avoir tué 203 personnes, principalement des miliciens d'escouades rivales, rencontre Jésus. Il n'a pas 17 ans.

Sa vie a été complètement transformée lorsqu'un jour un missionnaire, dans la rue, annonce que Jésus peut enlever toute culpabilité et nettoyer tout le sang qui couvre certaines mains. Le message le percute suffisamment pour qu'il dépose définitivement ses armes. "Ma vie et celle des autres ne comptaient pas, elles n'avaient aucune importance" dit Zachariah Anani. Il est devenu depuis le directeur d'un ministère international d'évangélisation: "Evangelism Millions to Millions Ministries International".

Sa famille, musulmane sunnite, voulait faire de lui un Imam selon la tradition instaurée par son arrière grand-père. Dès l'enfance il fréquente donc l'école islamique. A 13 ans, il suit l'entraînement qui fera de lui un soldat islamique, à la grande joie de ses parents.(selon les doctrines islamiques, le soldat qui meurt sur le champ de bataille a le droit d'atteindre le ciel.) La famille bénéficie alors d'une protection particulière et est très respectée. Au début des années 70, des petits gangs islamiques opéraient à Beyrouth, soutenus par l'Organisation de Libération de la Palestine.

Avec le temps, ces petits groupes ont rejoint le Hezbollah, le Hamas et d'autres groupements Jihadistes. "J'ai été équipé, entraîné et envoyé pour tuer les Juifs et les Chrétiens, et bien entendu, les Américains" précise Anani. A chaque mort annoncée et confirmée par deux autres soldats, il gagnait un point sur sa charte. Il avait ainsi accumulé 203 points et pensait bien mourir entre 18 et 19 ans. Un jour qu'il rôdait dans les rues de Beyrouth, il rencontre un missionnaire travaillant à Opération Mobilisation qui prêchait dans la rue. "J'allais passer sans m'arrêter quand ses paroles ont retenu mon attention: Jésus-Christ vous donnera une nouvelle vie, une espérance, le salut. Je me suis arrêté pour écouter et parler avec lui."

Plus tard, Anani s'est rendu à la maison du missionnaire et il a vu une Bible pour la première fois. Le missionnaire a ouvert les Ecritures à l'endroit où Jésus dit: "Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos." (Evangile de Matthieu, 11.28) "Ces mots ont pénétré dans mon cœur très profondément et j'ai donné ma vie et mon âme à Jésus-Christ. Ce fut le début d'un grand changement dans ma vie. Ma première réaction a été de dire la joie de ma conversion à ma famille musulmane. Je n'ai pas caché ma foi que j'ai partagée avec mes parents et avec tout le monde le lendemain."

Des dirigeants Musulmans à Beyrouth ont lancé un procès contre lui, l'accusant d'apostasie. Anani se heurtait à la tradition Islamique qui spécifie que "Quiconque embrasse toute autre religion sera puni de mort".

"J'ai été jugé dans la mosquée qui jouxte ma maison. J'avais 3 jours pour renier ma foi nouvelle et redevenir musulman avec eux, sinon, j'allais mourir. Après les 3 jours, mon père a loué les services de tueurs Kurdes pour m'assassiner. Ils ont fait 18 tentatives d'assassinat et mon père a annoncé que la dernière chose qu'il veut accomplir pour se rapprocher de Dieu, c'est de me tuer. Dans l'une des tentatives, j'ai échappé de peu à mes attaquants qui m'ont accosté dans les rues de Beyrouth et poignardé, et fait une entaille profonde dans la nuque. Dans la tradition islamique, ils doivent me couper la gorge, non pas me tirer dessus ou m'empoisonner, bien qu'ils aient essayé également. Pendant mon transport à l'hôpital, j'ai été déclaré mort cliniquement. Plus aucun signe vital, mais un médecin continuait de tenter de me réveiller. Miraculeusement, j'ai survécu. C'est comme si le Seigneur ne voulait pas encore de moi. Quand le Seigneur a sa main protectrice sur vous, rien ne peut vous arriver."

Depuis qu'il a quitté le Liban en 1996, Anani continue d'être un témoin zélé de sa foi en Christ. Son témoignage est très puissant. Le fondateur du ministère d'Evangélisation Millions to Millions, Mansa Musa, l'appelle "le Paul des temps modernes". Anani parle ouvertement de sa foi à travers tous les Etats Unis et le Canada, organisant des ateliers et des séminaires ayant pour but de toucher les musulmans. Il a été attaqué plusieurs fois aux USA et sa voiture a été incendiée à Michigan. Les musulmans pensent ainsi faire une faveur à Allah.

Cet ancien soldat milicien continue de s'émerveiller des changements que Dieu a opérés dans sa vie. "Quand je regarde en arrière je suis attristé de ce qu'on m'a forcé à faire étant enfant. Maintenant, en Christ, je suis une nouvelle créature recouverte de son sang - Loué soit Dieu!" 

Source : Voxdei  



jeudi 17 octobre 2024

L’apostasie

 Signe de la fin des temps 😨😨😨 !

« Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition » (2 Th 2 : 3).

La première venue de Christ ayant été précédée par une période d’apostasie en Israël, il en sera de même lors de sa seconde apparition, mais cette fois-ci elle se manifestera dans l’Eglise. L’apôtre Paul prévient les chrétiens de Thessalonique que « le jour du Seigneur » (son retour visible en Israël) et la manifestation de l’Antichrist ne se feraient pas avant que la grande et ultime apostasie ne prenne place dans l’Eglise.

Qu’est-ce que l’apostasie ? 

C’est un abandon volontaire des vérités fondamentales de la foi par ceux qui les ont connues et pratiquées. C’est une anarchie dans le domaine religieux. De nos jours, cette dernière n’a-t-elle pas littéralement envahi la musique, la littérature, les arts, la morale et l’éducation ? Ne soyons donc pas surpris de la voir également s’infiltrer dans plusieurs de nos églises pour y pervertir « la saine doctrine » biblique.

Dès le début de l’ère chrétienne, les hérésies ont causé des dégâts irrémédiables dans l’Eglise mais Jésus et ses apôtres nous ont avertis qu’elles atteindraient leur apogée pendant la grande apostasie des derniers temps.

En considérant l’état spirituel de nombreuses églises aujourd’hui, il y a tout lieu de croire que l’apostasie de la foi y est déjà bien installée. Cela les conduit, hélas, à opter pour les expériences extra-bibliques les plus diverses. Nous voyons actuellement de nombreux chrétiens (bergers, anciens ou membres d’une église) perdre progressivement leur discernement, au fur et à mesure qu’ils s’éloignent de la Parole de Dieu. En s’écartant ainsi de la Vérité, ils s’ouvrent forcément à toutes sortes d’hérésies. Il faut savoir qu’une séduction en engendre toujours une autre.

Personne ne s’égare complètement d’un seul coup. Satan sait très bien qu’aucun chrétien n’accepterait d’emblée et sans préparation mentale une statue qui pleure, un feu tombant du ciel ou une contrefaçon du Christ. Mais comme dans certaines églises charismatiques, on a depuis quelques années conditionné un grand nombre de chrétiens à être ouverts et à ne pas résister à « l’Esprit » par des slogans tels que « ne cherchez pas à comprendre », « acceptez simplement », « il faut être ouvert d’esprit », ils sont maintenant prêts à accepter n’importe quoi, même ce qui est insensé et ridicule. Ils ne s’inquiètent donc plus de rien et regardent même avec émerveillement l’huile couler des mains de quelqu’un, comme cela se passe aussi dans certaines de leurs réunions. Quelle différence y a-t-il alors entre ce « miracle » et les « stigmates » visibles de certains mystiques religieux qui manifestent cela déjà depuis bien longtemps ? Quelle naïveté et quel aveuglement !

Satan sait utiliser de subtils artifices sur le plan surnaturel et la Bible nous met sérieusement en garde contre cela (Mt 24 : 24, Ac 8 : 9 à 11 ; 2 Th 2 : 9 à 12). Ces signes mensongers seront d’ailleurs une caractéristique très nette de la tactique de l’Antichrist et de la fin des temps (1 Ti 4 : 1 et 2 ; Ap 13 : 13 à 15).


La puissance miraculeuse de Dieu est illimitée mais non anarchique, superstitieuse ou insensée. Elle se manifeste au travers du Saint-Esprit qui est un Esprit de vérité agissant toujours strictement en conformité avec le message de la Bible (Dt 13 : 1 à 5 ; Jn 16 : 13) et pour confirmer la prédication fidèle de l’Evangile (Mc 16 : 20 ; Ac 14 : 3). Les miracles authentiques révèlent toujours la grandeur, la sainteté et la compassion de Dieu. Il est donc impossible que des prodiges absurdes et futiles proviennent de Dieu. D’ailleurs, dès lors qu’un homme recherche sa propre gloire ou à tirer quelque avantage d’une manifestation, quelle qu’elle soit, il n’est certainement pas animé par l’Esprit de Dieu car Jésus-Christ n’a jamais opéré un seul miracle pour Lui-même.

C’est ainsi que de nombreux chrétiens aujourd’hui, et parmi eux un grand nombre de jeunes toujours en quête de « nouvelles sensations », se laissent progressivement entraîner par cette apostasie de la fin des temps. La séduction dans ces milieux provient du fait qu’ils continuent de respecter la Bible comme étant la Parole de Dieu mais, étant toujours à l’affût de « nouvelles révélations", révélations équivalent aux Ecritures, ils ne la considèrent plus comme l’unique et complète Parole de Dieu. Aurions-nous oublié les sévères condamnations divines d’Apocalypse 22, versets 18 et 19 à l’encontre de ceux qui ajoutent ou retranchent quelque chose aux Ecritures ?

Nous devons prendre garde à nous attacher fermement à la Parole immuable de Dieu, toujours vivante, puissante et efficace (Hb 4 : 12), sans nous laisser emporter à tout vent de doctrines et d’expériences extra-bibliques (Ep 4 : 14 et 15) !



mercredi 18 septembre 2024

Lers béréens

 

Actes 17.10-12 décrit les Béréens comme « examinant chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on [ce que Paul et Silas prêchaient] leur disait était exact. » Cette conviction d’être un Béréen fut enracinée en moi depuis mon plus jeune âge. Cependant, jusqu’à très récemment, ma compréhension de ce qu’être un Béréen veut dire était imparfaite ou incomplète. L’image qui m’était dépeinte était celle de Béréens étudiant activement la Bible, refusant de croire ce que les apôtres enseignaient sauf s’ils pouvaient ouvrir à une certaine page et y faire correspondre un passage. Il n’y a qu’un seul problème avec cette image.

Les Béréens n’avaient pas de Bible.

Au sein de l’église primitive, il était rare pour les gens ordinaires d’avoir leur propre exemplaire des Écritures. En effet, ce ne fut pas avant l’époque de la Réforme que la production de masse de la Parole de Dieu fut même possible. Ce qu’ils avaient à la place était une communauté–la synagogue en l’occurrence–qui possédait une collection d’écrits que nous appelons l’Ancien Testament.

Trois vérités fondamentales

Nous bénéficierions tous de réévaluer ce qu’être un Béréen signifie. Trois vérités fondamentales peuvent nous aider à en avoir une conception plus fidèle.


1) Les Béréens reçoivent la vérité

Remarquez l’ordre de leur recherche : les Béréens reçurent, puis examinèrent, et finalement crurent la vérité (Actes 17.11-12). Ce qui signifie que bien que nous ayons de nombreuses normes propres, les Écritures sont la norme ultime qui normalise (ou rend conformes) nos normes.

Ce fut par le témoignage des Écritures que les Béréens crurent ce qu’ils reçurent. La vérité fut amenée à eux comme conclusion tirée de l’interprétation. Les apôtres leur enseignèrent que Jésus était le Christ, le Fils de Dieu. Ils vérifièrent ensuite cette vérité en accord avec les Écritures (à ce stade, il s’agissait des textes de l’Ancien Testament qu’ils avaient à la synagogue). Puis, ils crurent.

Les chrétiens devraient examiner les Écritures pour voir comment ces enseignements correspondent au témoignage de la Parole de Dieu. Nous ne devrions pas agir comme si nous étions les premiers à lire la Bible, mais nous ne devrions pas non plus mettre la Bible de côté pour mettre notre confiance dans des vérités externes comme les credos. Nous recevons la vérité prononcée pour nous, nous la vérifions et la gardons par l’autorité des Écritures (2 Tim. 1.14).

2) Les Béréens apprennent en tant qu’Église réunie

Cela ne devrait pas nous surprendre, mais ce sera peut-être le cas. Dans notre époque individualiste, lorsqu’on pense à l’étude de la théologie, les podcasts, la prière en privé et la lecture personnelle viennent à l’esprit. Ce n’était pas la méthode des Béréens.

Le texte nous dit qu’ils se rassemblaient quotidiennement dans la synagogue afin d’examiner les Écritures. Cela aurait inclus des lectures publiques des Écritures, des débats et des discussions de la part des enseignants, de l’enseignement et de l’exposition, et des conversations à propos de l’enseignement. Cet acte d’interprétation, quel qu’il fut d’autre dans les petits détails, était un acte communautaire.

Cet aspect n’est pas accessoire mais fondamental au but même des Écritures. Leur but principal est la révélation de Dieu en tant que Père, Fils et Saint-Esprit. Leur but utilitaire est la gloire de Dieu dans l’Église à travers la sagesse de la vraie justice–l’affaiblissement de nos addictions pécheresses pour être amenés à la pleine stature de Christ–tout ce qui constitue le bien-être présent et futur de l’Église.

Il s’agit-là d’un point fondamental pour l’interprétation biblique : si le but des Écritures est la révélation de Dieu et la gloire dans l’Église, alors les Écritures ne peuvent pas être correctement interprétées en faisant abstraction de la communauté, de la sagesse et de la mission de l’Église. Si nous sommes destinés à devenir des Béréens, nous ne devons pas dissocier de la communauté l’action de faire de la théologie. Nous avons besoin les uns des autres pour discerner l’enseignement des Écritures. On ne peut pas faire de théologie en dehors de l’Église.


3) La foi chrétienne des Béréens est issue de l’Ancien Testament

Peu de réalités me rendent moins à l’aise que celle de savoir que l’Église primitive (les Béréens inclus) ne disposait pas du Nouveau Testament dans son entier. Il est difficile de concevoir à quoi ressemblerait l’Église sans Romains 8, Éphésiens 2, ou l’évangile de Jean. En même temps, ce malaise révèle probablement en moi–et peut-être en vous–une fausse conception latente que l’Ancien Testament est en quelque sorte différent du Nouveau Testament.

Est-ce que l’Ancien Testament enseigne la Trinité ? Est-ce qu’il parle d’un divin Messie ? Comment pouvons-nous savoir que Jésus est Seigneur sans Romains 10.9 ? Voilà la réalité : les Écritures enseignent un évangile cohérent du début à la fin. En effet, le Nouveau Testament rend souvent explicite ce que l’Ancien Testament rend implicite.

L’Ancien Testament peut être comparé à une chambre richement meublée mais peu éclairée ; l’apparition de lumière n’y apporte rien qui n’était pas là avant ; mais elle permet de mieux voir beaucoup de ce qui est présent et qui n’était que faiblement ou pas du tout perçu auparavant.

Être des Béréens ne consiste pas uniquement à examiner les Écritures que nous avons maintenant au complet, mais examiner l’Ancien Testament en particulier et y voir le plan de rédemption de Dieu à travers la mort du Christ et sa résurrection. En lisant de cette manière, nous voyons le plan de salut depuis l’Ancien Testament jusqu’à sa révélation dans le Nouveau Testament : « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même » (2 Cor. 5.19).


Être de vrais Béréens

Quel est le but final de tout cela ? Ce n’est pas de gagner des débats ou remplir nos têtes de connaissance comme une fin en soi. Le passage nous dit : c’est afin que beaucoup croient (Actes 17.12).

Le but à rechercher dans l’imitation des Béréens est d’affermir et renforcer la foi. C’est prêcher la personne et l’œuvre de Christ tirées des Écritures qui sauve et sanctifie. Les Béréens n’avaient pas de Bible. Mais ils avaient Christ. Nous avons la Bible. Et ensemble, nous devrions chercher à y trouver Christ, et ainsi être transformés à son image (2 Cor. 3.17-18).