vendredi 4 mai 2007

L'Aïd el Kebir


Origine de la fête de l'Aïd el Kebir

La "Grande fête" est célébrée le lendemain du Sacrifice de l'Aïd el Kebir et le surlendemain de l'Arafat, le point culminant du pèlerinage à La Mecque.La fête du sacrifice (ou Aïd el-Kébir) est la plus importante de l'islam.
Elle a lieu chaque année pendant la période du pèlerinage à La Mecque et en constitue un moment fort.

Cette fête commémore le «sacrifice d'Abraham». En effet, la tradition musulmane raconte que Dieu, pour éprouver la foi d'Abraham, lui demanda de sacrifier son fils préféré, Ismaël. Au dernier moment, alors que le prophète s'y était résolu, Dieu lui ordonna d'épargner son fils et de lui substituer un bélier.
Depuis, la communauté musulmane commémore cet acte de soumission par le sacrifice d'un ovin (mouton, bélier, ...). Cette fête s'exprime à travers des prières et de grandes réjouissances familiales.

Ce n'est pas Ismaël, mais Isaac qu'Abraham s'apprêtait à sacrifier sur le mont Morijah. Ismaël, père des arabes, et Isaac, père des hébreux : c'est plus qu'un symbole anodin, c'est la racine d'un conflit spirituel qui veut anéantir la nation d'Israël en falsifiant l'Histoire...
La Bible affirme "tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu" (Romains 3:23), et encore "le salaire du péché, c'est la mort" (Romains 6:23)

La miséricorde de Dieu ne peut pas se caractériser par le pardon pur et simple, car l'oubli d'une faute (l'amnistie) est injuste par nature: ceux qui ont commis l'infraction profitent de leur crime. Pour pouvoir pardonner, il faut que les dégats commis soient réparés. Dieu se révèle à Moïse en lui disant: "Je ne tiens pas le coupable pour innocent". La Torah tout entière met en évidence que "sans sang versé, il n'y a pas de pardon". N'y a t'il donc aucune solution, le croyant (fils d'Abraham) est il condamné a périr?
Non, Dieu est miséricordieux, il substitue au coupable une victime innocente (le mouton) qui subit la punition à sa place.

La même question se pose aujourd'hui aux croyants, n'y a t'il pas de solution au problème des fautes que j'ai commises? Suis-je aussi condamné à périr? Ou faut-il aussi qu'une victime sacrificielle innocente meure à ma place? C'est là qu'intervient le message de l'évangile (= la bonne nouvelle). Comme dans l'histoire d'Abraham, Dieu a fourni pour chacun de nous une solution.

Dans l'évangile, Jésus est appelé "l'Agneau de Dieu". Il était pur et sans péchés. Jésus est venu volontairement dans le monde pour donner sa vie afin que nous puissions être sauvés de la punition que nos fautes méritent. Il a été la victime innocente sacrifiée à la place des humains coupables devant Dieu: "vous avez été rachetés ... par le sang précieux du Messie, comme d'un agneau sans défaut et sans tâche" (1 Pierre 1:19) "Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, le Messie est mort pour nous." (Romains 5:8)
Pouvons nous être sûr d'échapper au jugement de Dieu?

Oui, nous pouvons échapper. Par le moyen de ce sacrifice suprême, du sang versé par quelqu'un qui a accepté de mourir à notre place: Jésus le Messie.
Son sacrifice a été accepté par Dieu, trois jours plus tard Jésus est ressuscité, et aujourd'hui encore il est vivant. Il doit revenir bientôt pour régner.

Si nous plaçons en lui notre confiance, nous serons sauvés, comme le fils d'Abraham !