vendredi 18 mai 2007

Le bouddhisme

"Je me sens bien dans le bouddhisme", explique Martine, médecin de 37 ans, citée dans l'Express, "parce que c'est une voie spirituelle parfaitement conciliable avec la culture occidentale d'aujourd'hui. A l'inverse de l'éducation religieuse que j'ai reçue, elle ne m'apparaît en rien incompatible avec mes études scientifiques, ni avec mon métier."

Noël, informaticien de 33 ans, partage ce point de vue :

"Je ne pouvais plus croire en un Dieu extérieur au monde ou en quelques vérités éternelles et immuables. Le bouddhisme m'a réconcilié avec la religion. Il demeure toujours relié à l'expérience, il supporte la critique de la raison, il ne fait jamais appel à une quelconque extériorité. Ni Dieu tout-puissant, ni dogmes intangibles, ni normes morales imposées de l'extérieur. En même temps, il permet un développement de la conscience, un travail sur soi. Il propose une morale exigeante, mais adaptable à chaque cas particulier."

Voilà bien une des raisons du succès du bouddhisme dont nous savons fort peu de choses en réalité : pas de Dieu, pas d'absolu, pas de morale autre que celle qu'on se donne à soi-même !
Pour le bouddhisme, rien n'est stable. Tout est en devenir. L'homme, qui n'échappe pas à cette loi, ne possède pas d'âme. Fondamentalement, cette doctrine n'a pas d'autre ambition que "d'éveiller" chaque homme, de lui faire vivre la même expérience que le bouddha, et de lui permettre, par le moyen de la méditation, de parvenir à l'extinction de la soif, du désir.

Développer sa vie spirituelle, sans avoir affaire à Dieu.
C'est, à priori, plus tentant, plus simple, plus facile. Bouddha considérait les questions ultimes, touchant à l'absolu, au divin, comme des spéculations, stériles et non pertinentes. Quel dommage !
La Bible est tellement riche en enseignements sur l'origine et le sens de la vie, sur Dieu, Sa personne, Son amour, sur la création.
Le grand malentendu d'aujourd'hui vient de ce que la religion a dépeint et présenté Dieu d'une telle manière, qu'une très grande majorité des gens en est vaccinée.
La plupart des gens en restent trop souvent au catéchisme de leur enfance, et à la littérature du moyen-âge qui présente certaines vérités bibliques d'une manière si grotesque que cela en est risible. L'enfer par exemple (peuplé de diables à queues fourchues activant le feu sous de gros chaudrons) n'est jamais dépeint par la Bible. Peu de gens se donnent la peine de chercher par eux-mêmes à connaître Dieu tel qu'Il se révèle dans sa Parole.

Plusieurs millions de français sont touchés par certaines notions transmises en Occident par le biais du bouddhisme. Le développement fulgurant de la croyance au karma (loi de causalité) et à la réincarnation en est un exemple frappant.
"Je n'ai jamais compris comment le Dieu biblique pouvait être à la fois tout-puissant, bon et laisser souffrir ou mourir des enfants", explique David, professeur d'anglais de 36 ans.
"La théologie bouddhiste me semble beaucoup plus plausible, ou du moins compréhensible : l'Univers est régit par une loi de causalité qui fait que tout acte négatif a nécessairement une conséquence négative en cette vie ou dans une autre. Nous sommes donc d'une certaine manière responsables de tout ce qui nous arrive, y compris les épreuves."
La croyance en la réincarnation est toutefois comprise par bien des européens dans une acception tout autre que celle qu'entendent les bouddhistes.
Tandis que le cycle des renaissances représente, pour beaucoup d'occidentaux, une alternative au néant - et donc une formidable espérance de survie - il constitue, pour les maîtres spirituels orientaux, une terrible épreuve, le but de la pratique étant de s'en libérer.

Quand la Bible affirme que Dieu nous aime, nous disons ne pas comprendre cet amour :
" L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par Lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'Il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. "
1 Jean 4.9-10
Pourtant, Dieu au travers de l'histoire, et d'un bout à l'autre de la Bible, clame son amour pour l'homme. L'homme qu'Il a créé capable précisément de se poser ces questions que Bouddha estimait, à tort, n'être que des spéculations : quel est le sens de ma vie ? y a-t-il un Dieu ? que sera l'éternité ?

Quand la Bible affirme que nous sommes pécheurs, et que nos péchés ont des conséquences (comme le soulignait ce professeur d'anglais), nous disons ne pas comprendre. Mais Dieu dit que ce sont justement nos péchés qui nous séparent de lui et qui sont presque toujours à l'origine de la souffrance.

" Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachent Sa face et l'empêchent de vous écouter. "
Ésaïe 59.2
La question de l'éternité reste entière. Nous faisons presque de cette loi du karma l'espérance d'une vie éternelle alors qu'elle tyrannise la vie des bouddhistes sans qu'ils sachent vraiment s'il pourront y échapper !

Pourtant Jésus est tellement clair, explicite, dans son enseignement.
Lisez, relisez l'Évangile. C'est évident :
" En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. "
Jean 5.24
Dieu vous offre Sa vie avec un grand V. La vraie vie. Celle qui apporte tant de satisfactions, celle qui est si complète qu'elle débordera jusque dans l'éternité.
Bien sûr, il vous faut mesurer la différence qui vous sépare d'un Dieu si parfait et saint.
Bien sûr, il faut reconnaître votre péché, et accepter qu'aucun travail de votre part ne pourra combler cette distance, cette différence, cet abîme qui vous sépare de Dieu. Aucun travail de votre part ne pourra faire changer la nature de votre cœur. Espérer rattraper le fossé, l'écart qui nous sépare de Dieu serait admettons-le très prétentieux de notre part, mais bien dans notre nature humaine ! Il y a quelques générations, certains pensaient pouvoir combler ce fossé par leurs bonnes oeuvres, aujourd'hui d'autres pensent le combler en s'améliorant par toutes sortes de pratiques.

Ce que l'Évangile propose est et reste le plus révolutionnaire qui soit ! Voici ce que dit Paul dans la Bible :
" Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. "
2 Corinthiens 5.17

Reconnaissez que votre péché vous sépare de Dieu.
Recevez le pardon de vos péchés.
Placez votre confiance en Jésus-Christ.
Recevez son Esprit.
Devenez une créature nouvelle .
... Et vivez la vraie vie..