Le but de ce blog est de faire comprendre aux visiteurs que les religions et les sectes viennent des hommes, et sont donc impuissantes pour nous sauver. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une relation personnelle avec Dieu, le Créateur, Celui qui s'est fait homme en Jésus Christ, et a inspiré la Bible. Ps : Pour lire les autres articles, descendez sous l'article, cliquez sur l'année, le mois, puis le titre.
jeudi 12 juin 2008
LA REINE DES CIEUX
Le 11 octobre 1954 le Pape Pie XII a proclamé l'Assomption corporelle de Marie en tant que dogme officiel de l'Église Catholique Romaine, devant être reconnu comme tel par tous les fidèles.
L'attention du monde fut attirée de la manière la plus spectaculaire sur cette déclaration au grand Congrès de Marie à Ottowa (Canada), en 1947. La figure centrale du congrès consistait en une statue gigantesque de la Vierge, dressée sur un globe terrestre surmonté d'une tour.
Elle parut également sous différentes formes : effigies de plâtre sur des flottilles, illuminées le soir par de grands feux d'artifice, la représentant comme la Reine des Cieux, environnée d'étoiles, la nouvelle lune sous ses pieds.
Sous la représentation figurait cette inscription en latin : A Jésus par Marie! Ces quatre mots
révèlent suffisamment ]a tendance moderne à exalter Marie comme médiatrice entre Dieu et l'homme.
Cette adoration de Marie fut confirmée par une bulle papale de Pie XII, à l'occasion de la fête de la maternité de Marie. C'est par l'encyclique "Ad Coeli Reginam (à la Reine des Cieux) , qu'il proclama la nouvelle fête universelle de la Royauté de Marie, devant être célébrée chaque année le 31 mai.
Ce fut l'événement principal qui couronna l'année de Marie, se terminant le 8 décembre 1954.
Marie, dans les Saintes Ecritures on ne trouve dans les Ecritures saintes, et même dans les écrits apocryphes, que peu de renseignements sur la personne de Marie. Jamais Jésus Lui-même n'a exalté sa mère publiquement, comme étant supérieure aux autres femmes. Quand elle le découvrit dans le temple, à l'âge de douze ans, Il la réprimanda doucement pour son anxiété en disant :
Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez- vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père? Évangile de Luc, ch. 2, v. 49.
Aux noces de Cana, lorsque Marie crut devoir informer Jésus du fait que le vin allait manquer, il répondit :
Femme. qu'y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n'est pas encore venue. Évangile de Jean, ch. 2, v. 4.
En une autre occasion, lorsqu'une femme dans la foule s'écria :
"Heureux le sein qui t'a porté! heureuses les mamelles qui t'ont allaité! Il répondit :Heureux plutôt ceux celui écoutent la parole de Dieu. et qui la gardent! "Évangile de Luc, ch. 11, v. 27
"On lui dit : Ta mère et tes frères sont dehors, et ils désirent te voir. Mais il répondit : ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique.
Évangile de Luc, ch. 8, v. 20-21
Enfin la dernière allusion à Marie dans l'Évangile est faite lors de l'agonie de Jésus sur la Croix. Il remit à Son disciple bien-aimé, Jean, le soin de Sa mère par ces paroles: "Femme, voilà ton fils". En lui donnant ce titre de femme Jésus rappelait l'humanité de Marie. Elle ne fut que l'instrument humain dans l'Incarnation, par laquelle Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant. à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché.
Romains, ch. 8, v. 3
Selon les termes de la première alliance de Dieu avec l'homme, il lui fut annoncé :
Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. Genèse, ch. 3, V. 15
S'il était vrai que Marie fut immaculée la Parole de Dieu ne dirait pas que Jésus fut "dans une chair semblable à celle du péché . (Epître aux Romains ch. 8 V.3).
C'est le fait même de cette humanité pécheresse de Sa mère qui donne à l'expiation du Christ incarné, toute son efficacité en faveur des pécheurs. Mais le fait que Jésus a partagé notre humanité n'implique évidemment pas qu'Il eut Lui-même une nature déchue.
La Mère de Dieu
Cette exaltation de Marie par l'Église Romaine s'est opérée graduellement, en cinq phases successives.
Pendant les trois premiers siècles de la chrétienté, il ne fut aucunement question d'un culte à Marie. Cette tendance prit naissance tout d'abord lorsque, dans la branche orientale de l'Église, à Alexandrie, il lui fut donné le titre de Mère de Dieu", au troisième siècle.
Au quatrième siècle cette appellation se fit plus populaire, bien que non reconnue par tous et même condamnée par Nestorius, le patriarche de Constantinople, au cours du 5ème siècle.
Or, appeler Marie la mère de Dieu est un défi à la simple raison comme à la révélation. Puisque Dieu est Esprit et qu'Il est éternel, comment pourrait-Il avoir une mère ?
Marie n'était que la mère de Jésus dans Son humanité, le sein dans lequel le Christ incarné a été formé.
C'est pourquoi Christ, entrant dans le monde dit: Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m'as formé un corps."
Hébreux, ch. 10, v. 5
C'est dans ce corps que Dieu le Fils a pris sur Lui notre humanité, afin de porter nos péchés dans Son corps naturel, en tant que Dieu-Homme, sur le bois de la Croix. C'est un honneur bien suffisant pour Marie d'avoir été choisie pour être la mère de Jésus, mais la nommer Mère de Dieu est un blasphème.
Virginité perpétuelle
Le second pas consiste dans la doctrine de la virginité perpétuelle. Cette innovation, d'ailleurs, est d'origine non catholique, ayant fait son apparition tout d'abord dans un ouvrage du 2ème siècle qui fut proscrit par l'Église dans un des plus anciens index librorum prohibitorum (liste des livres prohibés) du pape de l'époque. Cette doctrine ne fut jamais enseignée lors des trois premiers siècles. Les premiers Pères de l'Église, Tertullian et Origène croyaient tous deux au mariage normal de Marie après la naissance de Jésus, et l'allusion à ses autres enfants prouve suffisamment son humanité:
N'est-ce pas le fils du charpentier ? N'est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes parmi nous? ".
Évangile de Matthieu, ch. 13, v. 55-56
Ce fut d'ailleurs l'argument employé pour combattre la doctrine appelée Docétisme, laquelle niait l'humanité de Jésus, le mettant au rang d'un pur fantôme. Le premier propagateur de la doctrine de la virginité perpétuelle de Marie fut Jérôme, dans un pamphlet intitulé Toujours Vierge , écrit en l'an 387.
Elle fut confirmée comme partie essentielle du dogme catholique par le Concile de Chalcédoine, en l'an 451 de notre ère.
Le troisième pas fut la doctrine de l'Immaculée Conception, impliquant l'absence chez Marie du péché originel, dogme totalement inconnu de l'Église primitive.
Augustin lui-même affirmait que Marie était née dans le péché originel comme tout le monde, et bien plus tard, un Père de l'Église, Anselme, déclara de même qu'elle fut engendrée et mise au monde dans le péché. Encore au 12ème siècle, ceux qui cherchèrent à instituer une fête spéciale en l'honneur de l'Immaculée Conception rencontrèrent l'opposition de Bernard. Cette doctrine continua à se répandre malgré cela, bien qu'elle ne reçut son approbation officielle par
l'Église Romaine qu'en 1854, le 8 décembre, date à laquelle parut la bulle papale intitulée " Ineffabilis Deus .
Le quatrième pas fut franchi avec l'introduction de la nouvelle doctrine de l'Assomption de Marie au Ciel, laquelle avait son origine dans certaines sources apocryphes. Mais ce n'est qu'au septième siècle que la fête dite de l'Assomption commença à être mentionnée. Cette doctrine proclame et cela sans la moindre preuve raisonnable à l'appui que peu après sa mort, Marie fut enlevée au Ciel corporellement, après avoir passé par la, résurrection. La célébration de cette
fête n'est devenue officielle qu'au 8ème siècle, suivie de celle la la nativité au 9ème et de sa présentation en l'an mille.
La raison alléguée dans le catéchisme pour justifier cette croyance en l'Assomption de Marie, c'est que Dieu a voulu préserver de la corruption ce corps dans lequel Jésus-Christ a reçu Sa nature humaine . Cette raison est une pure fantaisie, sans aucune confirmation des Écritures ni même des écrits apocryphes. Il est pour le moins étrange, en effet, que si "peu après sa mort"
le corps de Marie avait été ressuscité, un tel événement n'ait été connu que huit siècles plus tard !
"La Reine des Cieux"
L'apogée de cette exaltation de Marie devait être atteint lorsque lui fut conféré le titre de Reine des Cieux . Or, ce titre est nettement païen, comme nous le voyons dans l'Ancien Testament :
"Les enfants ramassent du bois, les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte, pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des libations à d'autres dieux afin de m'irriter. Est-ce moi qu'ils irritent, dit l'Éternel; n'est-ce pas eux-mêmes à leur propre confusion Jérémie, ch. 7. v. 18.
Il se rapporte à une déité phénicienne, Astarté, appelée aussi "l'abomination des Sidoniens". Cette même divinité féminine réapparaît dans d'autres nations païennes, comme la Semiramis des Babyloniens, Astarté Assyrienne, l'Isis des Egyptiens, l'Aphrodite des Grecs, le Venus des Romains. Chacune des déesses sus mentionnées était adorée comme la Reine des Cieux .
On les retrouve tout naturellement dans les religions païennes, une religion purement humaine ne pouvant se créer que des dieux faits à sa propre dimension.
Le Christianisme, bien au contraire, est basé sur une révélation divine, ayant sa source d'En Haut et non d'en bas.
C'est en cela qu'il diffère de toutes les religions de ce monde, ayant comme fondement de sa foi la Trinité, ou Dieu manifesté en trois Personnes : le Père, le Fils et le Saint Esprit. Les noms donnés dans les Écritures à ces trois Personnes divines sont tous du masculin. Aussi cette idée païenne d'une "Reine des Cieux" est-elle un sacrilège extrême, et le culte offert à Marie, en tant
que médiatrice entre l'homme et Dieu est la pire forme d'idolâtrie. Oser affirmer que l'unique moyen de parvenir à Dieu est de passer par Marie, est une contradiction flagrante aux préceptes de Jésus qui a déclaré positivement à Ses disciples:
"Nul ne vient au Père que par moi." Évangile de Jean, ch. 14, v. 6.
Pendant les jours de sa chair, tous avaient un libre accès auprès du Sauveur. Il a dit Lui-même:
"Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. " Évangile de Matthieu, ch. 11, v. 29.
"Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.
Évangile de Jean, ch 6 v. 37.
Il dit encore :
"Voici, je me tiens à la porte. et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
Apocalypse, ch. 3, v. 20.
Nul n'était trop humble ou trop dépravé pour obtenir Son attention personnelle.
Il touchait les lépreux considérés par les hommes comme des intouchables . Il s'entretint avec la femme Samaritaine au bords du puits, comme aussi avec celle prise en flagrant délit d'adultère. Le résumé de tout Son enseignement est contenu dans ces paroles : "Demeurez en moi . Jamais aucune allusion n'est faite à la nécessité d'un intermédiaire quelconque entre le pécheur et Christ.
Comment nous devons prier
De plus, quand les disciples vinrent à Jésus pour lui demander de leur apprendre à prier, Il leur apprit à dire:
Notre Père qui es aux Cieux . Ainsi Jésus Lui-même affirme clairement que c'est à Dieu seul que doit s'adresser la prière. Avant l'Incarnation, les hommes priaient directement l'Éternel, comme Moïse, David et Elie ont prié. Après le Calvaire, un accès plus parfait auprès de Dieu nous fut acquis à travers l'oeuvre rédemptrice accomplie à la Croix, Jésus explique à Ses disciples ce
nouveau fondement de la prière quand Il dit :
"En ce jour là, vous ne m'interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité. je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom.
Évangile de Jean, ch. 16, v. 23.
Voici donc l'enseignement du Seigneur Jésus sur la prière :
Ce n'est pas à Lui que nous devons adresser nos requêtes, mais bien à Dieu, le Père au Nom du Christ.
"Ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera."
Évangile de Jean, ch. 15, v.16.
Il en résulte donc que s'adresser à Marie pour qu'elle intercède auprès de Christ est doublement en contradiction avec Son enseignement car: 1° la prière doit être adressée à Dieu seul, et 2° elle n'est agréable à Dieu qu'en tant qu'elle est offerte dans le Nom de Jésus, par la foi en Son Sang rédempteur.
"Par LUI, offrons sans à Dieu un sacrifice de louange...
Hébreux, ch. 13, v. 15.
"Car il y a un seul Dieu. et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme.
1 Timothée, ch 2, v. 5.
Prier Marie d'intercéder auprès de Jésus pour nous est un péché grave contre le Saint Esprit. C'est Dieu seul qui entend et qui exauce la prière.
Le seul accès Il n'existe qu'un seul chemin conduisant au Sanctuaire :
"Puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inauguré pour nous... approchons-nous donc avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi"
Hébreux, ch. 10, v. 19-22.
C'est Christ seul qui a inauguré par Sa mort et par Sa résurrection cette "route nouvelle et vivante qui mène au Sanctuaire céleste. Il a dit de Lui-même: "Je suis le chemin .
Dieu le Père a dit de Lui :
"Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection : écoutez-le.
Évangile de Matthieu, ch. 17, v.5
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mercredi 7 mai 2008
Quelques questions cruciales posées aux Catholiques.
Par Joe Mizzi
Jésus nous a parlé de deux chemins : un chemin large qui mène à la mort, et un chemin étroit qui mène à la vie. Comment puis-je savoir où se trouve le chemin qui mène au Ciel, et comment puis-je éviter l'autre chemin ?
L'Evangile nous présente le véritable chemin qui mène à la vie, car il est le message de Dieu pour l'humanité. Les hommes ont inventé beaucoup de religions, mais elles sont toutes fausses. La Bible nous met en garde contre la "sagesse du monde" : "Car puisque le monde, avec sa sagesse, n'a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication" (1 Cor. 1 :21).
Ce message de Dieu est écrit dans la Bible. Elle a été écrite par des hommes choisis par Dieu, qui ont été guidés par le Saint-Esprit. Nous pouvons faire confiance à la Bible, parce qu'elle est le livre de Dieu. Nous pouvons aussi être certains que la Bible est notre guide sûr pour le Ciel. Les Saintes Ecritures peuvent nous rendre sages à salut par la foi en Jésus-Christ (2 Timothée 3 :15).
Qu'en est-il de la Tradition de l'Eglise Catholique ? Jésus nous a mis en garde contre la tradition (Marc 7 :1-13). Il reproche aux Juifs d'annuler la Parole de Dieu par leurs traditions. Ils auraient dû rester fidèles à la Bible. Il en est de même pour la Tradition de l'Eglise Catholique : elle a modifié l'enseignement clair de la Bible. Par exemple, l'Eglise Catholique recommande l'emploi de statues, alors que le second commandement interdit la fabrication d'images et de statues, ainsi que le fait de se prosterner devant elles (Exode 20 :4).
Qu'en est-il de ceux qui enseignent la religion ? Nous devons écouter ceux qui nous enseignent, pour autant que leurs enseignements sont fidèles à la Bible. Nous devons agir comme les habitants de Bérée : "Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact" (Actes 17 :11).
Le sacrifice pour le péché.
Nous avons la responsabilité d'aimer et d'obéir à notre Créateur. Toutefois, depuis le commencement de la création de l'homme, nous nous sommes rebellés contre Lui. A cause de nos péchés, nous sommes coupables, et nous risquons d'aller en Enfer si nous ne choisissons pas la solution de Dieu.
Il n'y a qu'un seul moyen d'échapper à l'Enfer. La Bible dit : "Presque tout, d'après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n'y a pas de pardon" (Hébreux 9 :22). Dans l'Ancien Testament, Dieu ordonnait à Son peuple d'offrir des animaux en sacrifice sur l'autel du Temple. Cela devait permettre aux Juifs d'apprendre deux vérités fondamentales : 1) Le péché devait être puni. 2) Le pécheur pouvait être libéré si quelqu'un d'autre était puni à sa place. Ces sacrifices, bien entendu, représentaient ce que Jésus, l'Agneau de Dieu, allait accomplir au Calvaire.
"Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu" (1 Pierre 3 :18).
Christ était parfait et sans péché. Mais Il a pris sui Lui les péchés de Son peuple. Il a souffert et Il est mort sur la croix pour payer le châtiment exigé par la Loi de Dieu. Libérés du péché, Ses disciples peuvent à présent s'approcher de Dieu sans crainte. Christ nous a sauvés de nos péchés par Son sacrifice à la croix.
La veille de Sa crucifixion, Jésus a institué la Cène, pour que Ses disciples continuent à commémorer Son sacrifice, jusqu'à Son retour. Hélas, la Tradition a modifié la signification de cet acte. L'Eglise Catholique enseigne que le pain et le vin sont littéralement transformés en corps et en sang de Jésus-Christ. Il est vrai que Jésus a dit : "Ceci est mon corps… Ceci est mon sang". Toutefois, Il a aussi ajouté : "Faites ceci en mémoire de moi". Le pain et le vin ne sont là que pour commémorer Son sacrifice à la croix du Calvaire.
"Car Christ n'est pas entré dans un sanctuaire fait de main d'homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Et ce n'est pas pour s'offrir lui-même plusieurs fois qu'il y est entré, comme le souverain sacrificateur entre chaque année dans le sanctuaire avec du sang étranger ; autrement, il aurait fallu qu'il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice. Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, de même Christ, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l'attendent pour leur salut" (Hébreux 9 :24-28).
Le "sacrifice" quotidien de la Messe implique que le péché et la culpabilité demeurent. Dans la foi chrétienne véritable, il n'y a plus de sacrifice pour le péché, parce que les Chrétiens ont reçu l'assurance que leurs péchés ont été pardonnés pour toujours. Le Seigneur a proclamé : "Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, là où il y a pardon des péchés, il n'y a plus d'offrande pour le péché" (Hébreux 10 :17-18).
Je prie que vous arrêtiez de vous confier en un sacrifice accompli par des hommes, mais que vous vous approchiez de Dieu sur la base des mérites du sacrifice unique accompli par Christ sur la croix.
Un seul médiateur.
Dieu est saint, et nous sommes pécheurs. Il est donc impossible de nous approcher de Lui sans un médiateur. Nous avons besoin de ce médiateur pour nous purifier de nos péchés et nous présenter devant Dieu. Jésus-Christ est ce médiateur : "Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous" (1 Tim. 2 :5-6). Lui seul est notre médiateur, car Il est le seul à avoir versé Son sang pour nous libérer de l'esclavage du péché.
Hélas, la Tradition a brouillé l'enseignement clair de la Bible. Comme les hommes n'ont pas voulu faire confiance à la Parole de Dieu, ils ont inventé d'autres "médiateurs".
Marie, la mère du Seigneur.
Marie occupe une place unique parmi toutes les femmes, car elle a été choisie pour être la mère de notre Seigneur, selon la chair. Il est donc juste que les Chrétiens l'appellent "bienheureuse", en raison de ce privilège unique. Toutefois, ce n'est pas Marie qui nous a sauvés, et elle n'est pas notre médiatrice.
L'Eglise Catholique enseigne que Marie a été conçue sans péché, qu'elle a contribué à notre salut par ses souffrances, qu'elle est montée au Ciel et qu'elle a été nommée notre médiatrice. Les Catholiques l'appellent aussi "notre vie", et la "porte du Ciel". La Bible n'enseigne rien de tout cela. Au contraire, la Parole de Dieu enseigne que c'est Jésus qui a été conçu sans péché, qu'Il est mort pour nos péchés, qu'Il est monté au Ciel, et qu'Il est l'unique médiateur. Lui seul est notre Vie, et la Porte du Ciel. C'est donc à Jésus-Christ que nous devons regarder.
Marie a dit : "Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur" (Luc 1 :46-47). Marie désire exalter le Seigneur. Elle ne veut aucune gloire pour elle-même. En outre, elle nous enseigne clairement que nous devons regarder à Dieu pour notre salut, et non pas à elle ou à quelque autre personne. Elle confesse que Dieu est "son sauveur". Nous devons donc invoquer le nom de Jésus, et non celui de Marie. Car l'apôtre Pierre a dit, au sujet du Seigneur Jésus : "Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés" (Actes 4 :12).
Le prêtre catholique.
Les prêtres de l'Ancien Testament étaient des pécheurs. Ils ne pouvaient offrir que le sang des animaux, et ils entraient dans un Temple fait de main d'homme. Jésus est infiniment meilleur, car Il est sans péché, Il a offert Son propre sang, et Il est entré dans le Ciel même :
"Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, qui n'a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car ceci, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même" (Hébreux 7 :26-27).
Quel besoin avons-nous d'un prêtre de l'Eglise Catholique Romaine pour offrir des sacrifices pour le péché, puisque nous avons Jésus-Christ ? "C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur" (Hébreux 7 :25).
Le pardon de nos péchés.
Puisque le péché est la transgression de la Loi de Dieu, seul Dieu peut pardonner nos péchés. Lorsque David eut commis un très grave péché, il retrouva la paix lorsqu'il eut confessé son péché à Dieu : "Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché mon iniquité ; j'ai dit : j'avouerai mes transgressions à l'Eternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché" (Psaume 32 :5).
La Tradition des hommes a tordu l'enseignement de la Bible. Les prêtres catholiques prétendent posséder le pouvoir de juger les pécheurs, ainsi que de donner ou de retenir l'absolution, qui est la sentence juridique de pardon. On a enseigné à la plupart des Catholiques que Jésus Lui-même a institué le sacrement de la pénitence, lorsque Il a dit aux apôtres : "Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus" (Jean 20 :23).
Il est clair que Jésus leur a donné le pouvoir de pardonner. Mais nous devons nous poser les questions suivantes : "Quelle sorte de pouvoir Jésus leur a-t-Il donné ? Les a-t-Il établis juges ? Leur a-t-Il demandé d'aller pardonner les péchés en ayant recours à une certaine méthode ?" Les réponses sont claires quand nous lisons les Actes des Apôtres et tout le reste du Nouveau Testament. La Bible ne nous montre nullement que les apôtres recevaient des confessions et donnaient des absolutions. Ils prêchaient l'Evangile, ils exhortaient les gens à se repentir, et de croire en Jésus pour le pardon de leurs péchés. L'apôtre Pierre a déclaré : "Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés" (Actes 10 :43). Quant à l'apôtre Paul, il a dit : "Sachez donc, hommes frères, que c'est par lui que le pardon des péchés vous est annoncé, et que quiconque croit est justifié par lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse" (Actes 13 :38-39).
Si vous voulez que Dieu vous pardonne vos péchés, croyez au Seigneur Jésus-Christ, et vous serez sauvés !
La Religion Catholique fait aussi une autre faute capitale en ce qui concerne le pardon des péchés. L'Eglise Catholique enseigne que le pardon de Dieu n'est pas parfait. Quand un prêtre donne l'absolution à un Catholique, celui-ci doit encore accomplir un acte de pénitence, pour expier ses péchés. Même après leur mort, la plupart des Catholiques s'attendent à aller au Purgatoire, pour y être purifiés par le feu.
La Bible nous assure que tous nos péchés sont pardonnés à cause du nom de Jésus-Christ, et que "le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché" (1 Jean 2 :12 et 1 :7). Nous n'avons donc plus aucun besoin de faire pénitence pour nos péchés, ni d'aller au "Purgatoire", puisque nos péchés sont purifiés par Son sang !
L'Eglise.
Un jour, Jésus demanda à Ses disciples : "Et vous, qui dites-vous que je suis ?" (Matthieu 16 :15). Pierre répondit : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant" (verset 16). Jésus approuva Pierre, et lui dit : "Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle" (versets 17-18).
Quelle est donc cette "pierre" sur laquelle est bâtie l'Eglise ? Certains prétendent qu'il s'agit de Pierre. D'autres pensent qu'il s'agit de la confession de Pierre : "Tu es le Christ".
Si Paul a enseigné que l'Eglise était fondée sur les apôtres et les prophètes (Ephésiens 2 :20), c'est parce que l'Eglise est fondée sur les enseignements qu'ils ont donnés concernant Christ. Quant à l'Eglise Catholique, elle enseigne que l'Eglise est fondée sur Pierre, parce qu'il a été nommé l'évêque suprême de l'Eglise Universelle. Ceci est faux, tout simplement. Pierre était l'un des principaux apôtres. Mais, dans le Nouveau Testament, Pierre n'a jamais été considéré comme le chef de toute l'Eglise. Le Vatican enseigne que Pierre est le "pasteur suprême" de l'Eglise. C'est ce que le Catéchisme de l'Eglise Catholique enseigne, à son paragraphe 857. Mais Pierre lui-même ne serait pas d'accord avec cette déclaration, car il dit que Jésus est "le souverain pasteur" de l'Eglise (1 Pierre 5 :4).
La "pierre", plus exactement le "roc", peut représenter la confession que Pierre fait concernant Christ, le Fils de Dieu. Saint Augustin avait enseigné cela. Même le Catéchisme catholique admet que cette interprétation est correcte : "Poussés par la grâce du Saint-Esprit et attirés par le Père, nous croyons en Jésus et confessons : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant". Sur le roc de cette foi confessée par Saint Pierre, Christ bâtit Son Eglise" (paragraphe 424).
Nous devons répondre sans hésitation aux questions fondamentales que nous pouvons nous poser sur l'Eglise, parce que la Bible nous donne des réponses claires :
Qui est le Chef de l'Eglise ? "Christ est le chef de l'Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur" (Ephésiens 5 :23).
Sur qui est fondée l'Eglise ? "Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ" (1 Cor. 3 :11).
Y a-t-il un autre roc que le Seigneur Lui-même ? "Y a-t-il un autre Dieu que moi ? Il n'y a pas d'autre rocher, je n'en connais point" (Esaïe 44 :8).
L'Eglise de Jésus-Christ rassemble tous ceux qu'Il a rachetés par Son propre sang, de toutes les nations de la terre. Elle est sainte, car tous ses membres ont été sanctifiés par le sang de Jésus-Christ, et ont reçu le même Saint-Esprit. Elle est apostolique, parce qu'elle obéit aux enseignements des apôtres, tels qu'ils nous sont donnés par la Bible. Toute assemblée locale de Chrétiens qui croient et qui obéissent aux enseignements de la Bible font partie de la seule Eglise "Catholique" de Jésus-Christ, "catholique" signifiant "universelle" en grec.
La nouvelle naissance.
Nicodème était un chef des Juifs et un docteur de la Loi très respecté. Mais Jésus lui a dit : "En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu" (Jean 3 :3). Le vrai problème, ce n'est pas être religieux, aller à l'église, lire la Bible, ou s'efforcer de vivre une vie droite. La vraie question est la suivante : "Etes-vous né de nouveau ?" Si vous n'êtes pas né de nouveau, vous ne verrez jamais le Ciel, et vous n'y entrerez jamais.
Pourquoi faut-il naître de nouveau ? La Bible décrit la condition désespérée de l'homme naturel. Non seulement il est malade et faible, mais il est "mort dans ses péchés et ses transgressions". Ses pensées ne sont pas soumises à la Loi. Il peut être religieux, mais il ne recherche pas le Dieu véritable. Il n'a pas de relation vivante avec le Seigneur, et il ne peut rien y changer.
Il ne s'agit pas de tourner une page, ni de prendre la résolution de vivre une vie meilleure. Les rites religieux, comme la circoncision ou le baptême, ne peuvent rien y changer non plus. Nicodème était circoncis, mais il avait cependant besoin de naître de nouveau. Si vous êtes mort spirituellement, vous ne pourrez vous donner la vie par rien de ce que vous ferez. Vous avez, plus que tout, besoin que Dieu vous donne la vie !
Etre en règle avec Dieu.
Comment pouvons-nous obtenir la paix avec notre Créateur, quand nous sommes chargés de la culpabilité de notre péché ? Selon l'Ecriture, il n'y a qu'un seul remède : nous devons être justifiés par la foi en Christ : "Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ" (Romains 5 :1).
"Justification" est un terme légal. C'est le contraire de "condamnation". Celui qui obéit à la loi est juste, alors que celui qui désobéit à la loi est injuste et coupable. Le juge doit donc justifier le juste et condamner le coupable. La justification s'accomplit lorsque le juge prononce une décision favorable : il déclare que l'accusé n'est pas coupable. Ce dernier n'est donc soumis à aucune punition.
Dieu est le Juge de ce monde. Il nous justifierait certainement si nous étions justes. Hélas, la triste vérité, c'est que nous sommes loin d'être justes. Bien au contraire, nous devons tous plaider coupable, parce que nous avons violé Sa loi. Puisque nous sommes tous des pécheurs injustes, nous devons subir la sentence de condamnation prononcée par Dieu. Comment un homme pourrait-il être juste devant Dieu ?
Même si le pécheur se réformait et commençait à vivre une vie juste, Dieu serait encore obligé de le justifier, pour pouvoir être véritablement juste. On enseigne aux Catholiques Romains que Dieu nous justifie en nous rendant "intérieurement justes" (Catéchisme, 1992). Cela signifie que Dieu justifie le pécheur quand, grâce aux sacrements et aux bonnes œuvres, il devient juste par ses propres efforts.
Nous admettons que Dieu travaille dans la vie de Ses enfants, pour les transformer de plus en plus à l'image de Son Fils. Toutefois, aussi longtemps qu'ils sont sur cette terre, les Chrétiens peuvent pécher. Si nous avons péché, nous devons le reconnaître, sinon la vérité ne demeure point en nous (1 Jean 1 :8). Selon l'enseignement Catholique, Dieu justifie le juste : Il déclare juste celui qui s'est justifié lui-même ! Mais ce n'est pas une bonne nouvelle pour le pécheur ! Alors que nous devons louer Dieu pour son ineffable miséricorde, car la Bible nous donne un message différent : "Or, à celui qui fait une œuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due ; et à celui qui ne fait point d'œuvre, mais qui croit en celui qui justifie l'impie, sa foi lui est imputée à justice" (Romains 4 :4-5).
Dieu déclare "non coupable" le pécheur qui a la foi ! Dieu ne le justifie pas parce qu'il est juste. En fait, il ne l'est pas. Mais Dieu justifie l'impie. Dieu ne peut pas non plus l'acquitter sur la base de ses bonnes œuvres et de ses mérites. Dieu justifie "celui qui ne fait point d'œuvre" ! C'est cela le véritable Evangile. Quel baume réconfortant pour l'âme du pauvre pécheur !
Nous devons tous faire un choix. Soit vous vous confiez en la seule miséricorde de Dieu, soit vous vous appuyez sur vos efforts personnels. D'un côté, l'Eglise Catholique Romaine maudit tous ceux qui disent que "la foi qui justifie n'est rien d'autre que la confiance en la miséricorde divine, qui nous permet d'obtenir le pardon de nos péchés, grâce à Christ". D'un autre côté, les Chrétiens véritables, tel ce publicain, ne s'appuient que sur la miséricorde divine. Selon le Seigneur Jésus, c'est tout ce qu'il nous faut pour être en règle avec Dieu.
Sur quoi vous appuyez-vous pour être acquitté et libéré de votre condamnation ? Sur vos propres mérites, ou sur la miséricorde et la grâce de Dieu, telles qu'elles nous sont révélées à la croix du Calvaire ? Cherchez-vous à vous faire accepter par Dieu grâce à vos bonnes œuvres, ou mettez-vous votre foi en un Dieu parfaitement miséricordieux ? Ne voulez-vous pas cesser de vous confier en vous-mêmes, pour croire en Jésus-Christ et en Lui seul ?
Le véritable Evangile, et sa contrefaçon.
L'apôtre Paul était manifestement dans une grande détresse et dans une grande angoisse, lorsqu'il a écrit son épître aux Galates. La gloire de Dieu et le salut de ces hommes étaient en jeu. Des faux docteurs étaient venus après lui, et avaient tordu le véritable Evangile qu'il avait prêché. Ils ne rejetaient pas ouvertement la foi en Christ, ni la grâce de Dieu. Ils voulaient simplement y ajouter le rite de la circoncision et l'obéissance à la Loi de Moïse, croyant que ces choses leur permettraient de se faire accepter par Dieu. Toutefois, l'apôtre Paul considérait que leur enseignement était un "autre Evangile". Il leur écrit ceci :
"Je m'étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Evangile. Non pas qu'il y ait un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Evangile de Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème !" (Galates 1 :6-8).
Si Paul considérait que le fait d'ajouter à la foi le rite de la circoncision et la Loi de Dieu invalidait l'Evangile, quel est donc le jugement de la Bible sur "l'Evangile" de l'Eglise Catholique Romaine ? "L'Evangile" de Rome, c'est la foi plus les œuvres, la grâce plus le mérite, la régénération par le baptême catholique, la pénitence, la messe, le rosaire, le culte à Marie, les souffrances du Purgatoire, et bien d'autres choses encore. L'apôtre Paul proclame que tous ceux qui ajoutent quelque chose à la foi dans le Seigneur, et qui cherchent à être justifiés par des œuvres rituelles, sont séparés de Christ, et que Christ ne leur sert à rien (lire Galates 5 :2-4).
Repentez-vous, et croyez en l'Evangile.
Chers amis Catholiques, nous vous demandons, et vous implorons de la part de Christ, à être réconciliés avec Dieu. Reconnaissez-vous comme des pécheurs indignes et des rebelles contre le Dieu souverain. Plaidez coupables devant le Juge de la Terre, admettez que vous méritez le feu éternel, et que rien de tout ce que vous pourrez faire ne pourra payer pour vos péchés.
Pourtant, ne désespérez pas, regardez au Dieu de toute grâce et de toute miséricorde. Cessez de vous confier en vous-mêmes, en vos œuvres et en vos mérites. Le salut vient du Seigneur. La rédemption est Son œuvre. Toute la gloire n'appartient qu'à Lui seul. Ne vous appuyez pas sur l'Eglise, Marie, les saints, un prêtre humain, le sacrifice de la messe, ou un Purgatoire imaginaire !
Faites plutôt entièrement confiance à Christ seul, le Fils de Dieu. Il est l'unique médiateur, l'unique souverain sacrificateur, qui S'est donné Lui-même, par un sacrifice qui est pleinement suffisant pour payer le prix des péchés de Son peuple. La Bible dit à ceux qui croient en Christ : "En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce" (Ephésiens 1 :7).
Que le Seigneur vous soit miséricordieux, et qu'Il vous accorde la grâce de la repentance, pour que vous vous détourniez du faux "Evangile" du Catholicisme Romain. Que Dieu vous accorde le don de la foi ! Qu'Il vous donne de vous reposer en Christ, Son Fils, pour Le servir tous les jours de votre vie, en attendant Son retour, pour nous amener avec Lui dans la Maison du Père !
Vous voudrez aussi vous joindre à une assemblée locale de Chrétiens, qui croient en la Bible. Nous sommes membres d'un corps, l'Eglise, et nous avons besoin les uns des autres. Le Seigneur veut aussi que vous soyez baptisés (immergés) au nom du Dieu unique en trois Personnes, et que vous partagiez le pain et le vin, pour commémorer Son sacrifice pour nous. L'enseignement et la prédication de la Parole sont absolument indispensables pour que les Chrétiens puissent grandir dans la grâce et la connaissance de Christ.
Que le Seigneur vous bénisse et vous garde ! Que le Seigneur fasse luire sur vous Sa face, et qu'Il vous donne la paix !
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samedi 15 mars 2008
OU TROUVER LA VERITE ?
II y a aujourd'hui un nombre relativement important d'organisations, de systèmes et de mouvements "spirituels" qui proposent une solution à nos problèmes. Chacun prétend être un chemin qui conduit au paradis, à la perfection, à la réalisation de soi, etc. Il est donc nécessaire d'y voir clair pour ne pas se laisser duper.
RELIGIONS
Voici quelques-unes des religions ou sectes occidentales et orientales auxquelles nous pouvons être confrontés :
· L'église catholique romaine, est née en Italie au 3ème siècle. Elle a une autorité suprême, le Pape, qui règne à Rome.
· L'église orthodoxe, qui s'est séparée de Rome en 1154.
· L'église réformée (protestantisme) qui est née de la Réforme au l6ème siècle.
· Le judaïsme qui se réclame de la loi de Moïse et de l'Ancien Testament, mais qui ne croit pas que Jésus est le Christ.
· Les témoins de Jéhovah (La Tour de Garde) est un mouvement qui est né au 19ème siècle et a son quartier général aux Etats-Unis. Ils nient la divinité du Christ.
· Les Mormons (Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours) qui croient que le livre des Mormons est la Parole de Dieu à I'égal de la Bible.
· "L'église universelle de Dieu", d'origine brésilienne.
· Les diverses sectes telles que "La Rose-croix", "la scientologie", "les amis de l'homme ", "l'anthroposophie ", "la pure vérité", "l'association pour l'unification du christianisme mondial" (Moon), "la franc-maçonnerie ", "la famille d'amour" (ex-enfants de Dieu), et toutes les petites sectes régionales.
· L'Islam qui a été fondé par Mohamed au 7ème siècle, est basé sur le Coran et nie la divinité et la mort de Christ.
· L'hindouisme, qui comprend une multitude de divinités et enseigne la réincarnation. II est représenté en occident. par la "conscience de Krishna", "la méditation transcendantale", et plusieurs techniques de "yoga".
· Le bouddhisme, qui nous promet le nirvana après un certain nombre de vies successives. Ses variantes principales sont "le lamaïsme" et "le zen".
CROYANCES
Nous pouvons également citer d'autres croyances dans lesquelles les hommes ont mis leur espoir, telles que :
· L'athéisme, qui n'est généralement pas considéré comme une religion, mais qui a aussi ses dieux : la matière, l'homme, la nature, la science, l'argent, etc.
· La théorie de l'évolution, (qui est une croyance et non une science) a également son guru et ses prètres.
· Les sciences occultes (ou parapsychologie) et depuis quelques années, le mouvement du "Nouvel Age" qui cherche à tout englober dans un syncrétisme mondial dont les doctrines de base sont hindoues.
QUI CROIRE ?
La perplexité de celui qui cherche la vérité est compréhensible. Certains disent que toutes les religions sont bonnes !
Mais alors, pourquoi sont-elles si contradictoires ?
Elles ont toutefois un point commun : "le salut par les œuvres", autrement dit, l'espoir de mériter le paradis, le nirvana, la perfection par nos propres efforts, nos bonnes actions, notre obéissance à une loi, notre pratique de rites, de sacrements, etc.
L'évangile est le seul message qui enseigne que l'homme est mauvais et, qu'à cause de sa révolte contre son Créateur, il est condamné à passer l'éternité dans le feu. "Tous sont égarés, tous sont pervertis, il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul" nous dit l'apôtre Paul dans sa lettre aux Romains.
Mais Dieu, dans son amour pour ses créatures, nous a fait grâce à cause du sacrifice de son fils, Jésus-Christ.
On dit aussi que toutes les religions sont des chemins qui conduisent au même dieu. Cela est vrai dans un sens, car il ne s'agit pas du vrai Dieu. Satan, dans la Bible, est appelé "le dieu de ce monde". Tous ces chemins sont donc les voies parallèles d'une même route qui conduit à la perdition. Vous pouvez changer de voie, mais le but est le même.
Jésus nous donne cet exemple : "Large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition. et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré est le chemin qui mènent à la Vie et il y en a peu qui les trouvent" (Evangile de Matthieu, chapitre 6. versets 13 et 14).
Un jour quelqu'un a demandé à Jésus : "Où est le chemin ?". Jésus lui a répondu : "Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi". (Evangile de Jean, chapitre 14, verset 6).
Le chemin n'est donc pas une religion ni une secte quelconque, mais une personne.
La vérité n'est pas une doctrine ou un concept mais la personne même de Jésus-Christ. Il est la vie, celui qui ne le connaît pas est mort. Celui qui le connaît, connaît le vrai Dieu et il est impossible de connaître le vrai Dieu autrement que par le Seigneur Jésus-Christ.
Les religions viennent des hommes, mais le salut vient de Dieu. Jésus n'est pas venu nous apporter une religion meilleure que les autres, il est venu nous communiquer l'amour de Dieu, la paix, la vie éternelle.
Pour cela, il a donné sa vie en sacrifice pour toute l'humanité, il a été frappé pour nos fautes, la punition que nous méritions est tombée sur lui, le seul homme bon, juste et parfait.
Si nous demandons pardon à Dieu, en renonçant à nos péchés et si nous croyons que Jésus-Christ a été mis à mort à notre place, Dieu nous pardonne. Si nous croyons qu'il est sorti vivant du tombeau, Dieu nous donne gratuitement la vie éternelle et nous devenons membres de son peuple.
Voilà en quoi consiste l'Eglise de Jésus-Christ, disséminée sur toute la terre, gouvernée par lui-même : un organisme vivant et spirituel, composé de tous ceux et celles qui ont accepté par la foi le cadeau que Dieu leur a fait et qui sont nés de nouveau par la foi en Jésus-Christ.
RELIGIONS
Voici quelques-unes des religions ou sectes occidentales et orientales auxquelles nous pouvons être confrontés :
· L'église catholique romaine, est née en Italie au 3ème siècle. Elle a une autorité suprême, le Pape, qui règne à Rome.
· L'église orthodoxe, qui s'est séparée de Rome en 1154.
· L'église réformée (protestantisme) qui est née de la Réforme au l6ème siècle.
· Le judaïsme qui se réclame de la loi de Moïse et de l'Ancien Testament, mais qui ne croit pas que Jésus est le Christ.
· Les témoins de Jéhovah (La Tour de Garde) est un mouvement qui est né au 19ème siècle et a son quartier général aux Etats-Unis. Ils nient la divinité du Christ.
· Les Mormons (Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours) qui croient que le livre des Mormons est la Parole de Dieu à I'égal de la Bible.
· "L'église universelle de Dieu", d'origine brésilienne.
· Les diverses sectes telles que "La Rose-croix", "la scientologie", "les amis de l'homme ", "l'anthroposophie ", "la pure vérité", "l'association pour l'unification du christianisme mondial" (Moon), "la franc-maçonnerie ", "la famille d'amour" (ex-enfants de Dieu), et toutes les petites sectes régionales.
· L'Islam qui a été fondé par Mohamed au 7ème siècle, est basé sur le Coran et nie la divinité et la mort de Christ.
· L'hindouisme, qui comprend une multitude de divinités et enseigne la réincarnation. II est représenté en occident. par la "conscience de Krishna", "la méditation transcendantale", et plusieurs techniques de "yoga".
· Le bouddhisme, qui nous promet le nirvana après un certain nombre de vies successives. Ses variantes principales sont "le lamaïsme" et "le zen".
CROYANCES
Nous pouvons également citer d'autres croyances dans lesquelles les hommes ont mis leur espoir, telles que :
· L'athéisme, qui n'est généralement pas considéré comme une religion, mais qui a aussi ses dieux : la matière, l'homme, la nature, la science, l'argent, etc.
· La théorie de l'évolution, (qui est une croyance et non une science) a également son guru et ses prètres.
· Les sciences occultes (ou parapsychologie) et depuis quelques années, le mouvement du "Nouvel Age" qui cherche à tout englober dans un syncrétisme mondial dont les doctrines de base sont hindoues.
QUI CROIRE ?
La perplexité de celui qui cherche la vérité est compréhensible. Certains disent que toutes les religions sont bonnes !
Mais alors, pourquoi sont-elles si contradictoires ?
Elles ont toutefois un point commun : "le salut par les œuvres", autrement dit, l'espoir de mériter le paradis, le nirvana, la perfection par nos propres efforts, nos bonnes actions, notre obéissance à une loi, notre pratique de rites, de sacrements, etc.
L'évangile est le seul message qui enseigne que l'homme est mauvais et, qu'à cause de sa révolte contre son Créateur, il est condamné à passer l'éternité dans le feu. "Tous sont égarés, tous sont pervertis, il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul" nous dit l'apôtre Paul dans sa lettre aux Romains.
Mais Dieu, dans son amour pour ses créatures, nous a fait grâce à cause du sacrifice de son fils, Jésus-Christ.
On dit aussi que toutes les religions sont des chemins qui conduisent au même dieu. Cela est vrai dans un sens, car il ne s'agit pas du vrai Dieu. Satan, dans la Bible, est appelé "le dieu de ce monde". Tous ces chemins sont donc les voies parallèles d'une même route qui conduit à la perdition. Vous pouvez changer de voie, mais le but est le même.
Jésus nous donne cet exemple : "Large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition. et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré est le chemin qui mènent à la Vie et il y en a peu qui les trouvent" (Evangile de Matthieu, chapitre 6. versets 13 et 14).
Un jour quelqu'un a demandé à Jésus : "Où est le chemin ?". Jésus lui a répondu : "Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi". (Evangile de Jean, chapitre 14, verset 6).
Le chemin n'est donc pas une religion ni une secte quelconque, mais une personne.
La vérité n'est pas une doctrine ou un concept mais la personne même de Jésus-Christ. Il est la vie, celui qui ne le connaît pas est mort. Celui qui le connaît, connaît le vrai Dieu et il est impossible de connaître le vrai Dieu autrement que par le Seigneur Jésus-Christ.
Les religions viennent des hommes, mais le salut vient de Dieu. Jésus n'est pas venu nous apporter une religion meilleure que les autres, il est venu nous communiquer l'amour de Dieu, la paix, la vie éternelle.
Pour cela, il a donné sa vie en sacrifice pour toute l'humanité, il a été frappé pour nos fautes, la punition que nous méritions est tombée sur lui, le seul homme bon, juste et parfait.
Si nous demandons pardon à Dieu, en renonçant à nos péchés et si nous croyons que Jésus-Christ a été mis à mort à notre place, Dieu nous pardonne. Si nous croyons qu'il est sorti vivant du tombeau, Dieu nous donne gratuitement la vie éternelle et nous devenons membres de son peuple.
Voilà en quoi consiste l'Eglise de Jésus-Christ, disséminée sur toute la terre, gouvernée par lui-même : un organisme vivant et spirituel, composé de tous ceux et celles qui ont accepté par la foi le cadeau que Dieu leur a fait et qui sont nés de nouveau par la foi en Jésus-Christ.
Lisez la Bible, ce Livre merveilleux qui seul nous révèle la vérité, car elle est la Parole de Dieu.
Jésus dit : "Celui qui cherche trouve".
http://www.aucommencement.net/ ou http://gloireaucreateur.blogspot.com/ ou http://maladie-sante.over-blog.com/
pierre danis : pierre.danis@wanadoo.fr
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vendredi 25 janvier 2008
Témoignage de Pierre
A LA RECHERCHE DE LA VRAIE VIE
Je suis né en 1947 en Allemagne à Baden-baden, puis j'ai passé une partie de mon enfance en Afrique, mais surtout au Cameroun. J'ai été élevé dans le catholicisme traditionnel: messe tous les dimanches, catéchisme, sacrements...etc
Je suis né en 1947 en Allemagne à Baden-baden, puis j'ai passé une partie de mon enfance en Afrique, mais surtout au Cameroun. J'ai été élevé dans le catholicisme traditionnel: messe tous les dimanches, catéchisme, sacrements...etc
Plus tard, lorsque ma famille est venu vivre en France, je me suis désintéressé de la religion parce qu'un de mes copains dont la famille était athée se moquait de moi. J'ai donc cessé de fréquenter l'église, et de toute façon, je ne comprenais pas grand chose aux sermons du curé.
J'ai appris le métier de menuisier que j'ai exercé ensuite. Puis je suis allé à l'armée, et en 1968 je côtoyais des amis qui lisaient de la littérature philosophique. Je n'avais jamais réfléchi de ma vie. C'est donc la première fois que je me posais des questions : Pourquoi existe-t-on ? D'où vient-on ? Pourquoi l'univers existe-t-il ? Pourquoi l'homme est-il méchant? Pourquoi souffre-t-on ? Où va-t-on après la mort...? Alors, je me suis mis à lire des livres "existentialistes", qui incitent à se poser des questions, (ce qui est bien), mais par contre ils n'offrent aucune réponse, ce qui conduit à une angoisse existentielle. Le coté positif de tout cela, c'est que cette quête m'a stimulé à chercher des solutions.
J'avais été marqué par la culture africaine. En effet, vivre dans un autre pays, nous marque pour la vie, surtout quand cette culture est vraiment différente, avec une autre mentalité et une autre manière de concevoir l'existence. De plus, j'étais plutôt mal à l'aise en France car j'avais du mal à accepter le matérialisme qui y régnait.
J'ai donc voulu connaître les autres cultures et les autres religions.
Avec deux autres copains que j'avais connus à l'armée, nous avons décidé de découvrir le Maroc.
C'est là que j'ai fumé du canabis (ils appèlent ça du kif) pour la première fois. Le peu d'argent que nous avions s'est vite épuisé, et nous vivions au bord de la mer et nous avions un ami qui s'appelait Ali Baba. Il nous a prêté un cabanon en bois sur la plage. Nous avons mangé des moules et des oursins, chaque jour pendant plusieurs mois. Inutile de vous dire que j'en avais plus qu'assez. Heureusement, nous avions des amis qui nous invitaient parfois à manger du couscous ou du tajine ! Ces derniers nous ont aussi parlé de l'Islam. La religion commençait à nous intéresser, mais après 3 mois, nous avons réalisé que nous ne pouvions pas continuer à vivre ainsi, mais qu'il fallait gagner de l'argent. Il était donc temps de revenir en France...
Nous sommes donc repartis à Paris, et nous avons trouvé du travail, dans l'imprimerie, dans la chaussure, et d'autres petits "boulots".
Ensuite, je suis retourné au Maroc avec un autre copain, puis de retour à Paris, j'ai eu envie de visiter l'Asie.
C'est là que j'ai fumé du canabis (ils appèlent ça du kif) pour la première fois. Le peu d'argent que nous avions s'est vite épuisé, et nous vivions au bord de la mer et nous avions un ami qui s'appelait Ali Baba. Il nous a prêté un cabanon en bois sur la plage. Nous avons mangé des moules et des oursins, chaque jour pendant plusieurs mois. Inutile de vous dire que j'en avais plus qu'assez. Heureusement, nous avions des amis qui nous invitaient parfois à manger du couscous ou du tajine ! Ces derniers nous ont aussi parlé de l'Islam. La religion commençait à nous intéresser, mais après 3 mois, nous avons réalisé que nous ne pouvions pas continuer à vivre ainsi, mais qu'il fallait gagner de l'argent. Il était donc temps de revenir en France...
Nous sommes donc repartis à Paris, et nous avons trouvé du travail, dans l'imprimerie, dans la chaussure, et d'autres petits "boulots".
Ensuite, je suis retourné au Maroc avec un autre copain, puis de retour à Paris, j'ai eu envie de visiter l'Asie.
Il a fallu traverser l'Italie, la Grèce, la Turquie, l'Iran (c'était à l'époque du "Shah"), et ensuite l'Afghanistan, oû il y avait encore des caravanes de chameaux. Pour moi, fumer du canabis était plus qu'une habitude, c'était un art de vivre.
Ensuite, le Pakistan, où les gens chez qui je logeais m'ont proposé de me convertir à l'Islam. Mais comme j'avais besoin d'amour et de liberté, je les ai quittés car cette religion ne propose ni l'un ni l'autre.
Puis j'ai visité l'Inde, et le Népal d'où j'ai été chassé par la police de l'immigration, parce que mon visa avait expiré.
C'est là que j'ai commencé à prendre du LSD, ainsi que d'autres substances hallucinogènes. Je suis donc resté un an en Inde, en divers endroits, puis je suis retourné en Europe en stop.
Là, j'étais "déphasé", et j'avais beaucoup de mal à me réadapter à la vie européenne. Je suis allé voir mes parents, en Touraine, mais le contact était presque impossible avec eux, et je les ai fait souffrir.
L'idée d'un nouveau voyage s'est alors imposé à moi, et je suis parti à Amsterdam. J'y ai rencontré un copain que j'avais connu en Inde, et nous sommes allés au Danemark pour tout l'hiver. Mais préférant la chaleur, je suis retourné en Inde pour un an de plus, via la Tunisie, le Liban et le Pakistan. J'y ai appris une langue pour me débrouiller. Nous passions l'hiver en plaine, et l'été en montagne (l'Himalaya). Ayant remarqué la beauté de la nature, j'ai compris que ce n'était pas le fruit du hasard, et qu'il devait y avoir quelqu'un ou quelque chose là derrière. De plus, j'ai frôlé la mort plusieurs fois au cours de mes périples, ce qui m'a poussé à réfléchir à l'au-delà, mais n'ayant pas de réponse, j'étais encore plus angoissé.
Un jour, je suis rentré dans une maison où j'ai vu un petit livre: un "Nouveau Testament", il était déchiré, et il manquait tout l'évangile de Matthieu. Je l'ai emprunté à son propriétaire, et j'ai commencé à le lire. Ce fût mon premier contact avec la Bible.
Ensuite, je suis allé au Rajasthan, dans une "ville sainte", où j'étais le seul étranger. Je faisais des ablutions chaque jour dans un lac "sacré". Mes amis voulaient me convertir à l'hindouisme, alors ils m'ont amené dans les temples de leurs dieux.. Lors d'une cérémonie, il fallait se courber devant la statue en joignant les mains. Quand c'est arrivé à mon tour, je n'ai pas pu le faire, et je leur ai dit que cette statue ne pouvait pas être un dieu. J'avais au moins compris ça. Ils ne m'en ont pas voulu et m'ont respecté. La société indienne est divisée en "castes" et mon meilleur ami faisait partie de la caste supérieure, les Brahmanes, en principe, les plus instruits et les seuls qui peuvent être prêtres.
Ensuite j'ai quitté cet endroit, et je suis allé vivre tout seul au bord du Gange. C'était l'époque où les Beatles s'étaient fait initier à la "Méditation Transcendantale" et leur Guru habitait dans un monastère (ashram) où je voulais rester, mais comme il fallait payer, je suis parti. En longeant le fleuve, j'ai remarqué des grottes où vivaient des ermites. J'en ai trouvé une vide et m'y suis installé. J'étais végétarien depuis longtemps déjà, et je me suis mis au régime "frugivore", c'est-à-dire que je ne mangeais que des fruits et je buvais l'eau de la rivière. Mon seul vêtement était un petit morceau de tissu et la vie était très simple. Je faisais mes exercices de yoga, comme mes voisins. Puis j'ai eu la "dysenterie".
J'ai décidé de remonter en montagne, épuisé et squelettique. Je ne connaissais plus personne, et je ne savais plus quoi faire, j'étais "au bout du rouleau". A ce moment-là, une religieuse bouddhiste originaire du Canada est passée et m'a proposé d'aller au monastère tibétain où elle habitait, plus haut dans la montagne. J'ai vécu avec les moines un certain temps, participant aux cérémonies (poudja) et aux enseignements du lama. La nonne qui m'avait amené là possédait un Nouveau Testament que j'ai emprunté, et j'ai lu l'Apocalypse.
Là, j'étais "déphasé", et j'avais beaucoup de mal à me réadapter à la vie européenne. Je suis allé voir mes parents, en Touraine, mais le contact était presque impossible avec eux, et je les ai fait souffrir.
L'idée d'un nouveau voyage s'est alors imposé à moi, et je suis parti à Amsterdam. J'y ai rencontré un copain que j'avais connu en Inde, et nous sommes allés au Danemark pour tout l'hiver. Mais préférant la chaleur, je suis retourné en Inde pour un an de plus, via la Tunisie, le Liban et le Pakistan. J'y ai appris une langue pour me débrouiller. Nous passions l'hiver en plaine, et l'été en montagne (l'Himalaya). Ayant remarqué la beauté de la nature, j'ai compris que ce n'était pas le fruit du hasard, et qu'il devait y avoir quelqu'un ou quelque chose là derrière. De plus, j'ai frôlé la mort plusieurs fois au cours de mes périples, ce qui m'a poussé à réfléchir à l'au-delà, mais n'ayant pas de réponse, j'étais encore plus angoissé.
Un jour, je suis rentré dans une maison où j'ai vu un petit livre: un "Nouveau Testament", il était déchiré, et il manquait tout l'évangile de Matthieu. Je l'ai emprunté à son propriétaire, et j'ai commencé à le lire. Ce fût mon premier contact avec la Bible.
Ensuite, je suis allé au Rajasthan, dans une "ville sainte", où j'étais le seul étranger. Je faisais des ablutions chaque jour dans un lac "sacré". Mes amis voulaient me convertir à l'hindouisme, alors ils m'ont amené dans les temples de leurs dieux.. Lors d'une cérémonie, il fallait se courber devant la statue en joignant les mains. Quand c'est arrivé à mon tour, je n'ai pas pu le faire, et je leur ai dit que cette statue ne pouvait pas être un dieu. J'avais au moins compris ça. Ils ne m'en ont pas voulu et m'ont respecté. La société indienne est divisée en "castes" et mon meilleur ami faisait partie de la caste supérieure, les Brahmanes, en principe, les plus instruits et les seuls qui peuvent être prêtres.
Ensuite j'ai quitté cet endroit, et je suis allé vivre tout seul au bord du Gange. C'était l'époque où les Beatles s'étaient fait initier à la "Méditation Transcendantale" et leur Guru habitait dans un monastère (ashram) où je voulais rester, mais comme il fallait payer, je suis parti. En longeant le fleuve, j'ai remarqué des grottes où vivaient des ermites. J'en ai trouvé une vide et m'y suis installé. J'étais végétarien depuis longtemps déjà, et je me suis mis au régime "frugivore", c'est-à-dire que je ne mangeais que des fruits et je buvais l'eau de la rivière. Mon seul vêtement était un petit morceau de tissu et la vie était très simple. Je faisais mes exercices de yoga, comme mes voisins. Puis j'ai eu la "dysenterie".
J'ai décidé de remonter en montagne, épuisé et squelettique. Je ne connaissais plus personne, et je ne savais plus quoi faire, j'étais "au bout du rouleau". A ce moment-là, une religieuse bouddhiste originaire du Canada est passée et m'a proposé d'aller au monastère tibétain où elle habitait, plus haut dans la montagne. J'ai vécu avec les moines un certain temps, participant aux cérémonies (poudja) et aux enseignements du lama. La nonne qui m'avait amené là possédait un Nouveau Testament que j'ai emprunté, et j'ai lu l'Apocalypse.
Puis j'ai rencontré un "guru" qui enseignait une technique de méditation qui était, soi-disant, un raccourci pour atteindre le "Nirvana", car dans le bouddhisme, on trouve le cycle perpétuel des réincarnations. Il m'a initié à une méthode appelée "Vipasana", et j'ai voulu devenir moine dans un monastère au village où Gautama a eu son illumination, c'est-à-dire qu'il est devenu "Bouddha". Je me suis fait raser le crâne et je suivais un régime strict. Des restrictions très sévères étaient appliquées : nous ne pouvions écouter de la de musique, nous devions respecter certains jours de silence, dormir sur une planche...Nous méditions plusieurs fois par jour, sans bouger pendant des séances d'une heure.
Un jour, deux garçons sont arrivés au monastère, et comme les cours du soir étaient en anglais pour les étrangers, je leur servais d'interprète. L'un d'eux possédait un gros livre noir: La Bible, achetée à Delhi (la capitale) à 1000 Km de là".
Après la lui avoir empruntée, je me suis mis à la lire tout en recevant les enseignements du guru et en les expliquant aux deux garçons. C'est là que j'ai lu ce verset: "Celui qui cherche, trouve", ce qui m'a encouragé à poursuivre ma recherche.
Dans ma tête, ça commençait à se bousculer, car j'essayais de comparer Jésus à Bouddha. Finalement, j'étais de plus en plus impressionné par la personne de Jésus-Christ. D'abord par les miracles, ensuite par la sagesse, par l'amour et par la liberté d'expression qu'il avait face aux religieux (par exemple, quand il dit : "Vous êtes une race de vipère")... Je continuais à leur expliquer les cours du prof, et je leur répétais les paroles de Jésus, jusqu'au jour où celui qui m'avait prêté la Bible m'a demandé de la lui rendre pour qu'il la lise. Quant à moi, j'étais au même point qu'avant avec mes questions sans réponses, et je sentais que je devais partir alors je suis retourné en montagne.
J'ai rencontré un juif avec lequel j'ai partagé le logement. Il avait une Bible. Après un certain temps, j'ai fait un bilan de ma situation : je n'avais aucune solution à mes problèmes, alors ce n'était pas la peine de rester là plus longtemps.
Je suis retourné au pays, vivre en communauté dans une vieille ferme, à "Bidon" dans la Nièvre. Nous étions quatre, et nous avions des chèvres, des poules, des ruches, et un jardin de légumes et de canabis... Il y avait un livre sur la cheminée : La Bible ! Je décide donc de la lire en entier, ce qui a pris un an. Le garçon qui avait emmené cette Bible était juif, et nous étions tous en recherche spirituelle, mais il y avait également d'autres livres.
Un jour d'hiver où j'étais seul, je lisais l'évangile de Jean au chapitre 14, lorsque Thomas dit à Jésus : "Seigneur montre-nous le chemin". En fait, ce n'était plus Thomas, mais moi qui posait la question à Jésus. La réponse de Jésus m'a surpris, car j'aurais tout imaginé sauf ça : "Je Suis Le Chemin, La Vérité et La Vie, nul ne vient au Père que par Moi."
Personne n'avait pu m'influencer, j'étais seul ! J'ai compris tout d'un coup que c'était Lui, qu'il n'y avait pas d'autre chemin. J'ai abandonné tous les autres. Avant cela, je croyais que tous les chemins menaient au même dieu, et l'instant d'après, je croyais qu'il n'y avait qu'un seul chemin : JESUS CHRIST. Je n'étais pas arrivé au but, mais j'avais une indication. Un peu comme si on est perdu sur une route, et que tout d'un coup, nous trouvons un poteau indicateur qui nous indique le lieu où nous allons... J'ai pris les bouquins sur la cheminée, et je les ai brûlés. Dieu m'a fait comprendre qu'Il ne m'interdisait pas de me "défoncer", mais qu'il fallait que je choisisse : Continuer de fumer du canabis ou le suivre. J'ai donc décidé de le suivre et de me débarrasser de tout ce qui le dérange.
Je n'ai pas partagé cette découverte avec mes amis, puis nous sommes allés en Suisse dans une communauté bouddhiste, et sur le retour, à Neuchâtel, étant au bout du rouleau, j'ai prié Dieu, lui disant à peu près ceci :
" Je n'en peux plus, si tu existes vraiment, il faut que Tu fasses quelque chose pour moi, et j'ai lu dans le Livre, que Tu avais des disciples, mais si Tu en as encore aujourd'hui permets moi d'en rencontrer au moins un qui puisse m'aider." Je n'en ai parlé à personne, mais un jour ou deux après, alors que nous faisions du stop pour revenir à "Bidon", un homme nous a pris dans sa voiture, et nous a dit: "Je suis chrétien, je crois en Jésus-Christ, Il est mon Sauveur", et il nous a annoncé l'Evangile. J'étais heureux de voir la réponse à ma prière. J'ai compris que Dieu existe, la preuve, c'est qu'Il répond à la prière. Et j'ai compris qu'Il ne m'en voulait pas, mais qu'Il s'intéressait à moi, ça m'a redonné espoir pour aller de l'avant. Nous avons partagé son pique nique au bord d'une rivière.
Avant notre retour dans notre communauté, le chrétien nous a donné un livre intitulé : "Si tu veux aller loin", qui parlait de la vie éternelle, c'est ce dont nous avions besoin.
Au bout d'une dizaine de pages, j'ai dit à mon copain que ce n'était pas la peine de continuer à lire, mais qu'il était préférable d'aller voir cet écrivain. Nous n'avions pas un centime, puisque dans la communauté nous mangions ce que la terre produisait. Ralph Shallis habitait dans le Gard à côté d'Alès, et nous avons mis 5 jours pour y aller.
Nous avons trouvé sa maison isolée à la campagne, et il n'y avait personne, alors nous avons sorti les sacs de couchage pour dormir dans le garage. Tout à coup, des phares nous ont réveillés, c'était sa femme ! Nous étions gênés, vis-à-vis de cette femme qui rentrait seule en hiver, la nuit dans cette maison isolée, et qui trouvait deux hommes hirsutes dans son garage. Quelle drôle de surprise !
Après nous avoir demandé ce que nous faisions, elle nous a proposé de rentrer, et nous a servi du thé avec des biscuits... Puis son mari est arrivé, et nous a demandé ce que nous voulions. Nous lui avons expliqué que nous avions lu son livre et que nous cherchons la vie éternelle. Il a ouvert sa Bible et nous a parlé du problème du péché. Il nous a dit : "Entre vous et Dieu, il y a un mur, c'est tout le mal que vous avez fait. Dieu vous demande de vous repentir!" Alors nous avons commencé à confesser nos péchés à Dieu, ça a duré une semaine. J'étais très mal parce qu'il nous avait parlé de la condamnation... J'étais persuadé qu'avec tout le mal que j'avais fait, je serais jeté dans le feu. Puis il nous a prêché la Bonne Nouvelle du Salut :
Jésus-Christ crucifié pour nos péchés, et ressuscité, celui qui croit en Lui est pardonné, et reçoit la vie éternelle gratuitement... Je n'arrivais pas à le croire. Six jours après, cet homme a compris que j'avais un blocage à cause de l'occultisme. En effet, j'avais fait de la radiesthésie, du yoga, de la méditation, des voyages astraux et d'autres choses (drogues et alcool). Il m'a dit de le confesser, et a prié pour que je sois délivré de ces liens.
Le lendemain dans la campagne, avec mon copain, nous avons lu un petit texte des Ecritures et après dans la prière je me suis confié au Seigneur. Je me suis emparé par la foi de Ses promesses. Notamment de celle-ci: "Celui qui croit en moi a la vie éternelle". C'est ce petit verbe "a" qui m'a vraiment convaincu parce qu'il est au présent, auparavant je croyais que la vie éternelle commençait après la mort. C'est à ce moment là que je suis né de nouveau.
A partir de là, j'ai démarré une nouvelle vie, avec le Seigneur dans mon cœur. Je sais que Dieu est mon Père et que rien ne peut me séparer de Lui. Je passerai l'éternité avec Lui, dans le bonheur parfait, en compagnie de tous ceux qui auront également mis leur confiance au Seigneur Jésus notre seul Sauveur.
A Lui seul soient la Gloire, l'Honneur et le Règne, à perpétuité !!!
Je sers également le Seigneur au sein de l'association créationniste " Au commencement ", par des conférences, des expositions, des camps, et un site : http://www.aucommencement.net/
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