jeudi 10 mai 2007

La transsubstantiation


Pendant la messe, les prêtres prétendent avoir le pouvoir extraordinaire de transformer le pain et le vin en véritables corps et sang de Jésus-Christ : "Le Concile de Trente résume la foi catholique en déclarant : <>" Article #1376, p. 360

L'église catholique adhère toujours à cette doctrine qui a été définie au Concile de Trente :
"Au coeur de la célébration de l'Eucharistie il y a le pain et le vin qui, par les paroles du Christ et par l'invocation de l'Esprit Saint, deviennent le Corps et le Sang du Christ." Article #1333, p. 348 Le catéchisme spécifie même le moment exact de la venue de Christ dans l'eucharistie et combien de temps Il y reste : "La présence eucharistique du Christ commence au moment de la consécration et dure aussi longtemps que les espèces eucharistiques subsistent. Le Christ est tout entier présent dans chacune des espèces et tout entier dans chacune de leurs parties, de sorte que la fraction du pain ne divise pas le Christ." Article #1377, p. 360

Puisque le catholicisme incite ses membres à prendre part à ce qui s'apparente à du cannibalisme, cette doctrine doit être examinée sérieusement.

Pour commencer, nous devons déterminer son origine. Est-elle de Dieu, ou est-ce une tradition humaine ? Le catholicisme insiste sur le fait qu'elle est scripturale, citant en cela les mots de Jésus dans Jean 6 :
"Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour." Jean 6.53-54 Bien que ce verset semble, en effet, enseigner le cannibalisme, le sens véritable apparaît quand on lit ce passage dans son contexte. Juste avant cette déclaration, Jésus a dit : "Car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain. Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif." Jean 6.33-35

Cet enseignement est conforme au reste des Ecritures. La vie éternelle vient de la foi en Jésus-Christ, pas en la consommation de Son corps. Le Seigneur clarifie encore ses propos :
"La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour." Jean 6.40
Une fois encore, Jésus insiste sur le fait que la vie éternelle vient de la foi en Lui. Quand ses disciples murmurèrent à propos de Ses paroles, Jésus expliqua :
"C'est l'esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie." Jean 6.63 Jésus parlait de manière spirituelle, et non pas physique. Il expliquait que spirituellement, toute vie provient de la foi en Lui. Il ne parlait pas de manger Son corps ! Nulle part ailleurs dans la Bible, Dieu ne permet le cannibalisme.

En réalité, Il en interdit la pratique :
"Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang." Genèse 9.4 "C'est pourquoi j'ai dit aux enfants d'Israël : Personne d'entre vous ne mangera du sang, et l'étranger qui séjourne au milieu de vous ne mangera pas du sang." Lévitique 17.12 Dieu ne commanderait jamais à Ses enfants de faire quelque chose qu'Il a déjà interdit. Le but biblique Les instructions de Paul en 1 Corinthiens 11 jettent encore plus la lumière sur ce sujet : "Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi." 1 Corinthiens 11.23-24 Quand Jésus dit : "Prenez et mangez, c'est mon corps", Il ne demandait pas aux disciples de se saisir de Lui et de mordre ! C'est même ridicule de le suggérer !! Il parlait de manière spirituelle de ce qu'il allait accomplir sur la croix.

Notez que le passage se termine par : "faites ceci en mémoire de moi." Observer le repas du Seigneur est une commémoration de ce qu'a fait le Christ au Calvaire, pas un recommencement. La même chose est vraie pour le sang du Christ :
"De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez." 1 Corinthiens 11.25 Jésus lui-même a enseigné la même leçon à Ses disciples au dernier repas : "Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi." Luc 22.19

Conclusion

Etant donné que la transsubstantiation est une autre tradition catholique non conforme aux Ecritures, plusieurs questions intriguantes se posent :
Pourquoi l'église catholique extrait-elle délibérément un verset de son contexte et construit-elle une doctrine que la Bible, de toute évidence, n'enseigne pas ? Pourquoi l'église catholique préfère-t-elle que vous "mangiez Dieu" plutôt que de vous voir placer votre confiance en Lui ? Plus important encore : pouvez-vous, en toute connaissance de la vérité, continuer à pratiquer cet acte ? " Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché." Jacques 4.17

Qui est Jésus Christ ?

Qui dites-vous que je-suis ?

Un homme ? Un ange ? Dieu ?

La position de la Watchtower :
Jésus-Christ est le Fils unique de Dieu, le 1er né de toute la création (Il n’est pas Dieu.
La Watchtower enseigne que Jésus serait l’archange Michel.
Et voici les versets que la Watchtower utilise pour nous convaincre de son enseignement :
Pr 8.22 (TMN) : Jéhovah lui-même m’a produite comme le commencement de sa voie, la plus ancienne de ses œuvres d’autrefois .
Ap 3.14 (TMN) : … Voici les choses que dit l’Amen, le témoin fidèle et véridique, le commencement de la création de Dieu.
Col 1.15 (TMN) : Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création .
1 Cor 11.3 (TMN) : … et le chef du Christ, c’est Dieu.
Jn 5.19 (TMN) : … Le Fils ne peut rien faire de sa propre initiative, mais seulement ce qu’il voit faire au Père.
Jn 14.28 (TMN) : … Le Père est plus grand que moi (que Jésus).
Jn 17.3 (TMN) : … Qu’ils apprennent a te connaître, toi le seul vrai Dieu.
Luc 18.19 (TMN) : Jésus lui dit : « Pourquoi m’appelles tu bon ? Personne n’est bon, si ce n’est un seul : Dieu.
Mc 13.32 (TMN) : Quant à ce jour là, ou à l’heure, personne ne les connaît, ni les anges dans le ciel ni le Fils, mais (seulement) le Père.
Jn 1.18 (TMN) : Aucun homme n’a jamais vu Dieu.

Que dit la Bible :

1) Il est directement appelé Dieu :
Jn 1.1 (LSG) : Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
Jn 1.1 (en grec) : Theos en ho logos
Remarque: La TMN rend ce verset ainsi: Au commencement la Parole était, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était un dieu.
Pour les Témoins de Jéhovah, le mot grec « theos » (Dieu) n’est pas précédé d’un article « ho », et ne s’applique donc pas à Jéhovah-Dieu.
Comme il n’y a pas d’article, il s’agit d’un dieu différent et inférieur.
Pourquoi les Témoins de Jéhovah n’appliquent-ils plus cette « règle » dans le restant de l’évangile de Jean, ni dans le reste du Nouveau Testament ? (Jn 1.6 ; Jn 1.12-13 ; Jn 1.18 ; Jn 3.2 ; Jn 3.21 ; Jn 13.3).
Jn 20.28 (TMN) : Thomas lui dit: “Mon Seigneur et mon Dieu”
Remarque : Si Jésus n’est pas Dieu, pourquoi Thomas l’appelle-t-il ainsi, et pourquoi ne le corrige-t-il pas s’il se trompait ?
Héb 1.8 (LSG) : Ton trône, ô Dieu, est éternel.
Remarque : Dans le texte, le Père appelle clairement son Fils « Dieu ».
Héb 1.8 (TMN) : Mais à propos du Fils : « Dieu est ton trône à tout jamais »
Remarque : RIDICULE : Les Témoins de Jéhovah font du Père un trône pour le Fils ; le Fils s’asseyant sur le Père.
En grec, le texte dit littéralement : « Le trône de toi, le Dieu, pour la durée de la durée »
Isaïe 9.6 (TMN) : Car un enfant nous est né, un fils nous est donné ; et la domination princière sera sur son épaule. Et on l’appellera du nom de Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père éternel, Prince de paix.
Remarque : Ce verset nous parle de Jésus. Comment est appelé Jéhovah dans « Isaïe 10.21 ; Jér 32.18)

2) Il porte les noms divins de Dieu :
Isaïe 44.6 (TMN) : Voici ce qu’a dit Jéhovah, le Roi d’Israël et son Racheteur, Jéhovah des armées : « Je suis le premier et je suis le dernier ».
Ap 1.17 (TMN) : « N’aie pas peur. Je suis le Premier et le Dernier » (il est question du Christ)
Remarque : Jésus porte le même nom que Jéhovah : « Le premier et le dernier ». (Voir aussi : Isaîe 48.12 ; Ap 1.8).

Il est aussi le « JE SUIS » (Jn 8.24,58 ; Ex 3.14)
Jn 8.58 (LSG) : Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis.
Ex 3.14 (LSG) : Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle « Je suis » m’a envoyé vers vous.
Remarque : La TMN rend Jn 8.58 ainsi : Jésus leur dit : « Oui, vraiment, je vous le dis : Avant qu’Abraham vienne à l’existence, j’ai été.

En ce qui concerne Ex 3.14, la TMN le rend ainsi : Alors Dieu dit à Moïse : « Je serai ce que je saurai .» Et il ajouta : « Voici ce que tu diras aux fils d’Israël : « Je serai m’a envoyé vers vous. »
Remarque : Jésus s’attribue les paroles de Jéhovah.
En grec : « ego eimi » = « je suis », et non « j’ai été » (Il est clair qu’il s’agit d’un présent).
En dehors de Jn 8.58, les Témoins de Jéhovah le mettent toujours au présent, et jamais au passé. « Ego eimi » se retrouve plusieurs fois dans le Nouveau Testament : Luc 22.70 ; Jn 8.24,28 ; Jn 18.5.

3) Il est adoré:
*En grec (la langue du Nouveau Testament), le terme utilisé pour adorer est « proskunéo ».
Il est clair que la Bible enseigne que Dieu seul est adorable.
Mt 4.10 (TMN) : C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois offrir un service sacré.
Mt 4.10 (LSG) : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.
2.A) Le terme « proskunéo », est utilisé dans le sens d’une adoration légitime de Dieu dans les textes suivants : Jn 4.21-24 ; 1 Cor 14.25 ; Ap 4.1O ; Ap 5.14 ; Ap 7.11 ; Ap 11.16 ; Ap 19.10 ; Ap 22.9
2.B) Le terme « proskunéo » est également utilisé dans le sens d’une adoration illégitime, non conforme à la volonté divine :

Le dragon : Ap 13.4
La bête : Ap 13.4,8,12 ; Ap14.9-11
L’image de la bête : Ap 13.15 ; Ap 14.12 ; Ap 16.2
Les démons : Ap 9.20
Les idoles : Act 7.43

2.C) Le terme « proskunéo » est aussi employé en rapport avec Jésus-Christ : Jn 9.38 ; Mt 2.11 ; Mt 14.33 ; Mt 28.17 ; Luc 24.52 ; Héb 1.6
Remarque : Lorsque le terme « proskunéo » est employé en rapport avec Jésus-Christ, les Témoins de Jéhovah le traduisent non pas par « adorer », mais par « rendre hommage ».
L’illogisme réside au niveau des Témoins de Jéhovah : un même terme grec est traduit différemment, qu’il s’agisse du Père ou du Fils.

4) Il est le grand Dieu sauveur :
Isaïe 43.11 (TMN) : Moi, moi je suis Jéhovah, et en dehors de moi il n’y a pas de sauveur.
Remarque : Les versets suivants prouvent que le Christ est Sauveur :
Mt 1 .21 (TMN) : Elle mettra au monde un fils, et tu devras l’appeler du nom de Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés.
Jn 4.42 (TMN) : … Nous savons que cet homme est vraiment le sauveur du monde.
Jn 12.47 (TMN) : Mais si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde pas, moi je ne le juge pas ; car je suis venu, non pas pour juger le monde, mais pour sauver le monde.
Act 4.12 (TMN) : En outre, il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a pas d’autre nom sous le ciel qui ait été donné parmi les hommes par lequel nous devons être sauvés.
Héb 7.25 (TMN) : En conséquence, il peut aussi sauver complètement ceux qui s’avancent vers Dieu par son intermédiaire, parce qu’il est toujours vivant pour solliciter pour eux.

5) Il est prié :
*Dans l’Ancien Testament, Jéhovah est invoqué :
Yoël 2.32 (TMN) : Oui, il arrivera que tout homme qui invoquera le nom de Jéhovah s’en tirera sain et sauf.
Joël 2.32 (LSG) : Alors quiconque invoquera le nom de l’Eternel sera sauvé.

*Dans le Nouveau Testament, Jésus est invoqué :
1 Cor 1.2 (TMN) : … avec tous ceux qui, partout, invoque le nom de notre Seigneur, Jésus-Christ, leur Seigneur et le notre.
1 Cor 1.2 (LSG) : … à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de nôtre Seigneur Jésus-Christ…
Remarque : Le nom de qui est invoqué ?
Act 7.59 (TMN) : Et ils continuèrent à lancer des pierres à Etienne, tandis qu’il appelait et disait : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. »
Act 7.59 (LSG) : Et ils lapidaient Etienne, qui priait et disait : Seigneur Jésus, reçois mon esprit !
Remarque : 1) A qui Etienne remet-il son esprit ?

2) A qui retourne l’esprit selon Ecclésiaste 12.7 ?
Ap 22.20 (TMN) : « Celui qui atteste ces choses dit : « Oui ; je viens vite. » « Amen ! Viens, Seigneur Jésus ».
Ap 22.20 (LSG) : Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus !
Remarque : Il est clair que Jésus-Christ est prié.
2 Cor 12.8-9 (TMN) : A ce sujet, par trois fois j’ai supplié le Seigneur pour que cela s’écarte de moi ; et pourtant il m’a vraiment dit : « Ma faveur imméritée te suffit ».
2 Cor 12.8-9 (LSG) : Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit : Ma grâce te suffit.
Remarque : Si Jésus n’était qu’une créature, Paul l’aurait-il prié ?

Action de grâce : L’action de grâces est un aspect important de la prière chrétienne ; or nous devons rendre grâces au Seigneur Jésus.
1 Tim 1.12 (LSG) : Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur…
1 Tim 1.12 (TMN) : Je suis reconnaissant à Christ Jésus notre Seigneur…

La louange : La louange est une forme de la prière Chrétienne ; or Christ est loué !
Ap 5.12 (LSG) : Ils disaient d’une voix forte : L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange.
Ap 5.12 (TMN) : « L’Agneau qui a été tué est digne de recevoir la puissance, et la richesse, et la sagesse, et la force, et l’honneur, et la gloire, et la bénédiction ».

6) Il a les fonctions de Dieu :

6.A) Il est créateur :
Ps 102.25-26 (TMN) : Autrefois tu as posé les fondements de la terre, et les cieux sont l’œuvre de tes mains.
Eux périront, mais toi, tu tiendras ; et comme un vêtement, eux tous s’useront.
Comme des habits, tu les remplaceras, et ils achèveront leur temps.
Héb 1.10-12 (TMN) : Et : « toi, au commencement, ô Seigneur, tu as posé les fondements de la terre, et les cieux sont les œuvres de tes mains.
Eux périrons, mais toi tu demeures toujours ; et comme un vêtement de dessus ils vieilliront tous, et tu les enrouleras comme un manteau, comme un vêtement de dessus ; et ils seront changés, mais toi tu es le même, et tes année ne finiront jamais. »
Remarque : Qui a posé les fondements de la terre ? Ps 102 nous dit que c’est Jéhovah ; Héb 1 dit que c’est Jésus.
Remarque : 1) Le psalmiste enseigne contrairement à la Watchtower que la terre périra.

2) Pourquoi les Témoins de Jéhovah n’appliquent-ils pas leur règle : à savoir « remplacer Seigneur par Jéhovah ?

6.B) Il pardonne les péchés, alors que seul Dieu le fait :
Isaïe 43.25 (TMN) : C’est moi, moi qui efface tes transgressions à cause de moi, et de tes péchés je ne me souviendrai pas.
Mt 9.2-6 (TMN) : … Jésus dit au paralytique : « Prends courage, mon enfant ; tes péchés sont pardonnés… Cependant, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a pouvoir sur la terre de pardonner les péchés…

7) Jésus n’est pas l’archange Mikaël :
La watchtower enseigne que Jésus serait en fait l’Archange Mikaël. Et voici les versets qu’elle utilise pour nous convaincre de son enseignement :
1 Thess 4.16 (TMN) : Parce que le Seigneur lui-même descendra du ciel avec un cri de commandement, avec une voix d’archange.
Remarque : La version Louis Segond dit : « à la voix d’un archange », et non pas « avec une voix d’archange » .
Ap 12.7-12 (TMN) : Et une guerre a éclaté dans le ciel : Mikaël et ses anges ont lutté contre le dragon…
Remarque : Dans ce texte, il est question du combat de Mikaël contre les démons, mais rien atteste que Mikaël soit Jésus-Christ.

Voici une description de Jésus-Christ :
Ap 1.13-15 (TMN) : … et au milieu des porte-lampes quelqu’un de semblable à un fils d’homme, vêtu d’un vêtement qui lui allait jusqu’au pied, et ceint à hauteur des seins d’une ceinture d’or. Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige, et ses yeux comme une flamme de feu ; et ses pieds étaient semblables à du cuivre fin quand il est incandescent dans un four, et sa voix était comme le bruit des eaux nombreuses.
Une description similaire est donnée dans le livre de Daniel :
Dan 10.5-6 (TMN) : Je levai alors les yeux et je vis, et voici : un certain homme vêtu de lin, les hanches ceintes d’or d’Ouphaz. Son corps était comme de la chrysolithe, son visage comme l’aspect de l’éclair, ses yeux comme des torches de feu ; ses bras et l’endroit de ses pieds étaient comme l’aspect du cuivre poli, et le bruit de ses paroles était comme le bruit d’une foule.
Remarque : Au verset 13 (TMN), Jésus parle à Daniel et lui dit que « le prince du royaume de Perse » lui a résisté et que Mikaël est venu à son secours.

IL NE PEUT DONC PAS ETRE L’ARCHANGE MIKAËl.

En ce qui concerne les versets que la watchtower utilise pour nous convaincre que Jésus n’est pas Dieu
1 Cor 11.3 (TMN) : … et le chef du Christ, c’est Dieu.
Remarque : Dans « Luc 2.51 » Jésus est soumis à ses parents. Doit on penser qu’il leur est inférieur ?
La femme doit être soumise au mari : Le mari est le chef de la femme. Cela ne signifie pas que la femme ne soit pas un être humain.
Jn 5.19 (TMN) : Le Fils ne peut rien faire de sa propre initiative, mais seulement ce qu’il voit faire au Père.
Remarque : Jésus fait exactement les mêmes choses que le Père. Si Jésus n’était pas égal à Dieu, il existerait certaines choses que le Père pourrait faire, mais qui serait inaccessible à Jésus.
Jn 14.28 (TMN) : … Le Père est plus grand que moi.
Remarque : Voir Héb 2.9 : Etant homme, Jésus était inférieur au anges, a plus forte raison il était inférieur à Dieu.
Jn 1.18 (TMN) : Aucun homme n’a jamais vu Dieu.
Remarque : Contre qui Jacob a-t-il combattu (Gen 32.24-30) ? Qui Jacob a-t-il vu face à face (Gen 32.30) ?

Qui est apparut à Abraham (Gen 18.1-2, 12-15) ?
Luc 18.19 (TMN) : Jésus lui dit : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, si ce n’est un seul : Dieu.
Remarque : En Jn 10.11, Jésus dit : Je suis le bon berger (LSG) ; l’excellent berger selon la TMN.
Le Psaume 23 dit : Jéhovah est mon berger. Je ne manquerai de rien.
Jn 17.3 (TMN) : … Qu’ils apprennent a te connaître, toi, le seul vrai Dieu.



Remarque : Les Témoins de Jéhovah sont polythéiste, ils croient en un Dieu Tout-Puissant (Jéhovah), et en un dieu (Jésus) (Voir Jn1.1).

Si Jésus n’est qu’un dieu, comment se fait-il que la Parole (dieu) était avec Dieu au commencement (Jn 1.1), puisque le verset de Deut 32.39 dit qu’il n’y a pas de dieu avec Jéhovah ?



Mc 13.32 (TMN) : Quant à ce jour là, ou à l’heure, personne ne les connaît, ni les anges dans le ciel ni le Fils, mais (seulement) le Père.



Remarque : Il est clair que Jésus a choisi volontairement et temporairement de ne pas utiliser son omniscience (Ph 2.6-8).

La situation est totalement différente après sa glorification et son retour auprès du Père car tout pouvoir lui a été donné (Mt 28.18 ; Jn 21.17)



Pr 8.22 (TMN) : Jéhovah lui-même m’a produite comme le commencement de sa voie, la plus ancienne de ses œuvres d’autrefois.



Remarque : En hébreux, le verbe utilisé ici est « qânâh » qui peut avoir plusieurs significations : « appartenir » ; « posséder » ; « acquérir » ; « créer ».

Ainsi le verbe utilisé n’est pas « bara » employé en Genèse 1.1 : « au commencement Dieu créa ».

Si nous lisons Proverbes, chapitre 8, nous trouvons qu’il s’agit de la sagesse personnifiée. Si Jésus est donc la sagesse de Dieu, il est aussi éternel que le Père ; autrement il y aurait eu un temps où Dieu n’avait pas de sagesse ! Mais cela est RIDICULE.



Ap 3.14 (TMN) : … Voici les choses que dit l’Amen, le témoin fidèle et véridique, le commencement de la création de Dieu.



Remarque : Le mot grec « archè » (« commencement » dans le verset ci-haut) peut se traduire de différentes manières en français (principe, commencement, auteur, primauté, chef).

La Watchtower le traduit par « chef » dans Luc 12.58 : Par exemple, quand tu vas avec ton adversaire chez un chef …



Col 1.15 (TMN) : Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute création.



Remarque : Le terme grec utilisé pour « premier-né » (prôtotokos) ne signifie pas que Christ a été créé. Cette expression était employée en relation avec un rang, une position, une fonction ou un héritage.

Nous savons que le roi David avait des frères plus âgés que lui ; il est pourtant appelé le « premier-né » dans le Psaume 89.27.

Un autre exemple nous est donné dans Jérémie 31.9, où Ephraïm est appelé le « premier-né » alors qu’il avait un frère plus âgé (Gen 48.18).

Si la Bible était d’accord avec l’enseignement de la watchtower, elle se serait servie du mot grec « protoktisis » (premier-créé) et non pas de « prototokos » (premier-né).



Après avoir fait Lut l’étude, veillez s v p répondre à ce questionnaire



Qui est Jésus-Christ d’après la Bible ?

Un homme ? Un ange ? Dieu ?

Pour cette étude nous vous prions de lire dans une bonne traduction de la Bible (Darby ou Segond par exemple) les passages suivants :

Un homme ?
1) Comment Jésus est-il appelé en 1 Tim 2.5 ?
2) Comment Jésus a-t-il été vu ici bas ? (Philip 2.7-8)
3) Comment peut-on appeler un tel abaissement ? (Ph 2.7-8)
4)Est-ce que Jésus, en tant qu’homme, était l’égal des anges ? (Héb 2.7)
5)Est-ce que Jésus, en tant qu’homme, était plus grand que son père ? (Jn 14.28)
6)Comment Jésus en tant qu’homme, appelait-il Dieu ? (Jn 20.17)
7)Qui est cet « homme » par qui Dieu jugera la terre ? (Act 17.31)



Un ange ?



8) Dieu – qui n’est pas un ange – peut-il se manifester à l’homme sous une forme angélique (Juges 6.11-14 ; Gn 48.15-16 ; Ex 3.2-6) ou humaine ? (Gn 18.1-5,9-14,32 ; 19.1)

9) Qui est le personnage dont nous parle Daniel 10.5-6 différent de l’archange Michel ? (10.12-13,21)

10) Y a-t-il un passage biblique ou manifestement Micaël (Michel) et Jésus sont une seule et même personne ? Si oui, lequel ?

11) Est-ce que, selon Hébreux 1.5, c’est à un ange que Dieu dit : « Tu es mon fils » ?

12) Est-ce que Dieu permettrait à un ange de s’asseoir à sa droite dans sa gloire ? (Héb 1.13)

13) Est-ce que Dieu a assujetti le monde à venir à un ou plusieurs anges ? (Héb 2.5). A qui a-t-il été assujetti

14) Par qui ont été créés tous les anges ? (Col 1.16)

15) Est-ce que les anges acceptent les hommages des hommes ? (c’est-à-dire l’adoration : c’est le même mot grec) (Ap 22.8-9)

16) Est-ce que Jésus accepte l’hommage (l’adoration) des hommes (Mt 14.33 ; 28.9 ; Luc 24.52 ; etc …)



Dieu ?



17) Dieu est sans contredit « le Premier et le Dernier » (Esaïe 44.6). Qui en Ap 1.17-18 revendique ce titre divin ?

18) Dieu est « l’Alpha et l’Oméga », « le commencement et la fin » (Ap 1.8 ; 21.6). Qui déclare posséder ces mêmes titres en Ap 2213 (V.16,20) ?

19) Yahweh est le créateur selon le Ps 102.25-26 (Esaïe 44.24). Mais qui est le créateur selon Héb 1.10 (voir verset 8)

20) Yahweh est l’Ancien des jours de Daniel 7.9-10. Qui est ce « fils d’homme » d’Ap 1.13.16 qui porte les mêmes caractères que l’Ancien des jours ?

21) En Esaïe 10.21, Yahweh est appelé « Dieu fort » (ou puissant) ; qui est appelé le « Dieu fort » dans le chapitre précédent ? (Esaïe 9.6)

22) Puisqu’aucun « autre Dieu » n’a pu être (ni ne pourra être) formé à côté de Yahweh (Esaïe 43.10) comment se fait-il que : « la Parole (Jésus) était auprès de Dieu, et que la Parole était Dieu » ? (Jn 1.1)

23) Yahweh avait envoyé des prophètes à son peuple (Jér 35.15), mais qui les envoie d’après Mt 23.34 ?

24) Jean Baptiste devait préparer le chemin devant Yahweh (Malachie 3.1 et Luc 1.76) ; devant qui, en réalité, a-t-il préparé le chemin ? (Jn 3.28 ; Mc 1.1-3,9)

25) Dans le chapitre 6 de son livre Esaïe voit la gloire de Yahweh (verset 5) mais selon Jn 12.41, de qui vit-il réellement la gloire ? (V 36 et 42)

26) Yahweh est le seul sauveur (Esaïe 43.11). Qui est le Sauveur dont nous parle Jn 4.42 et 2 Tim 1.10 ?

27) C’est Yahweh qui, seul, scrute les cœurs et les reins (Jér 17.10). Qui a aussi le même pouvoir ? (Ap 2.23

28) En Zacharie 11.12-13, Yahweh dit qu’il a été estimé à 30 pièces d’argent par son peuple (le prix d’un esclave : Ex 21.32). Qui, en Mt 26.15 et 27.3-10 est évalué 30 pièces d’argent selon la prophétie de Zacharie ?

29) Y a-t-il une unique chose que Dieu possède et qui n’appartient pas à Jésus ? (Jn 16.15 et 17.10)

30) Y a-t-il une unique chose que Dieu puisse faire et que Jésus ne soit pas capable d’effectuer ? (Jn 5.19)

31) Y a-t-il une unique chose qui soit venue à l’existence sans Jésus-Christ ? (Jn 1.3)

32) C’est Dieu lui-même qui viendra exercer les jugements sur la terre (Esaïe 35.4). Ap 19.11-16 nous présente celui qui vient les exécuter. Qui est-ce ? (comparer Jude 14-15)

33) Les hommes devrons tous rendre compte à Dieu après leur mort (Héb 9.27 et Rom 14.12), mais qui, seul, exercera le jugement ? (Jn 5.22)

34) Yahweh est le « Roi de ceux qui règnent et le Seigneur de ceux qui dominent (1 Tim 6.15) mais qui est réellement le « Roi des rois et le Seigneur des seigneurs » ? (Ap 19.16)

35) Pourquoi Dieu ordonne-t-il aux anges de rendre hommage (= adorer) au Seigneur Jésus (Héb 1.6) puisqu’il ne faut rendre hommage (= adorer) qu’a Dieu seul ? (Ap 19.10)

36) Puisque Dieu ne peut donner sa gloire à un autre qu’à lui même (Esaïe 42.8 et 48.11) pourquoi le Père veut-il qu’on honore le Fils comme on l’honore lui-même ? (Jn 5.23)

37) C’est Dieu seul qui est digne de recevoir « la gloire, l’honneur et la puissance » (Ap 4.11) mais qui encore est digne de les recevoir ? (Ap 5.12)

38) Pourquoi les juifs cherchaient-ils à faire mourir Jésus ? (Jn 5.18)

39) Comment le Seigneur Jésus est-il appelé par Thomas (Jn 20.28) ?

40) Récapitulation de cette étude sur les TJ

La Bible nous enseigne que Jésus-Christ est il

Un homme Oui /Non ; Un Ange : Oui /Non ; Dieu : Oui /Non


*Source écrit des TJ, la tour de garde, la vérité qui conduit à la vie éternelle, sources Bibliques et sources chrétiennes

La Kabbale

L’origine des sociétés secrètes

Comment les sociétés secrètes ont-elles commencé, et pourquoi devaient-elles être nécessairement secrètes ? La réponse est à la fois choquante et pleine d’informations parce qu’elle établit le fondement de notre compréhension sur toute société secrète. L’écrivain chrétien, le révérend Alexander Hislop, a publié un livre intitulé Les deux Babylones : le culte papal. Il déclara que l’on peut retracer les sociétés secrètes jusqu’au temps de Nimrod qui devint, après sa mort, le " premier mortel déifié " [p. 32].

Qui était Nimrod ?
Quelques années seulement après le Déluge, duquel ne survécurent que Noé et sa famille, un homme puissant surgit de ce qu’on appelle aujourd’hui l’ancienne Babylone. Son nom était Nimrod, un puissant guerrier, et il commandait le respect par sa formidable présence sur l’ancienne Babylone. Nimrod institua ouvertement un système d’idolâtrie satanique et de nombreux peuples s’attroupèrent autour de ce culte.
À l’époque, le système religieux prédominant qui régnait dans le monde était le culte envers l’Unique Vrai Dieu. Peu après que Nimrod eut établi sa religion " alternative ", fondée sur la sorcellerie et l’idolâtrie, Sem, un des fils de Noé, fut grandement irrité et motivé par le Dieu Tout-Puissant afin d’écarter Nimrod. Sem attaqua Nimrod par voie militaire et le défit en le faisant prisonnier.
Sem exécuta Nimrod ainsi que nombre de ses prêtres et disciples sataniques. Comme exemple de la nature complète de sa victoire, Sem ordonna que le corps de Nimrod soit dépecé en morceaux. On expédia ces morceaux dans toutes les parties du monde connu à cette époque pour démontrer à chacun que le culte à Satan par l’idolâtrie et la sorcellerie ne serait pas toléré. Le monde sembla sauvé de cette vague de mal.

Or, l’épouse de Nimrod, Sémiramis, et quelques prêtres qui avaient survécu, joignirent leurs forces pour créer une religion secrète et clandestine. Ils déifièrent Nimrod, créant une contrefaçon du véritable Messie, Jésus-Christ. Ils conçurent un système de Mystères sataniques destiné à se répandre dans le monde entier. L’enseignement de ces " Mystères ", comme on se plût à les appeler, ramenèrent très subtilement les hommes au même système de magie et d’idolâtrie de Nimrod que Sem avait si vigoureusement détruit. Ce faux sentier fut rendu attrayant aux hommes par la promesse qu’on leur dévoilerait des vérités cachées, en les séduisant par l’attrait d’avoir à garder secrète une telle connaissance et en les liant ensemble par des serments sévères, ainsi que des signes et poignées de main secrètes.

C’est ainsi que débutèrent les sociétés secrètes, quelques générations après le Déluge, aux environs de 2 200 av. J.-C.. Ainsi donc, les sociétés secrètes existent depuis plus de 4 000 ans dans l’histoire de l’humanité ; elles sont littéralement l’église de Satan depuis leur début. Elles se sont toujours opposées absolument à chaque partie du plan de Dieu pour l’humanité et se sont engagées à le détruire. Cet engagement à détruire le système de Dieu était énoncé de telle manière que leurs membres furent amenés à penser qu’en réalité, ils essayaient d’accomplir le " bien ". Est-ce pour cela que Dieu lance cet avertissement, dans Ésaïe 5:20 : " Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal " ? Les sociétés secrètes renversent littéralement la définition des mots et ainsi ils qualifient le bien de Dieu de " mal " et le mal de Satan de " bien ".

Il y a encore une autre raison pour laquelle les sociétés secrètes devaient s’établir dans le secret et demeurer secrètes. Leur but n’était rien de moins que le renversement de tous les gouvernements existants et de la religion de Dieu. Si elles tentaient d’instaurer publiquement leur organisation, les autorités régnantes se mettraient en branle, les arrêteraient immédiatement pour trahison et les gens qui ordonnaient leur vie personnelle selon les préceptes du système installé par Dieu réclameraient à grand cri l’arrestation et l’exécution de ces individus. Ainsi donc, leurs buts et leurs activités devaient être accomplis dans le plus grand secret. Mais bien plus, les leaders de ces sociétés secrètes croyaient que leur pouvoir s’accroîtrait énormément s’ils restaient complètement dans l’ombre.

En conclusion, l’on peut retracer l’origine des sociétés secrètes au roi satanique de l’ancienne Babylone, Nimrod. Elles furent édifiées après que Nimrod eut été exécuté par Sem pour avoir commis le crime de réinstaller publiquement la sorcellerie et l’idolâtrie. Pour préserver ce culte satanique et achever le renversement du système détesté qui avait détruit Nimrod, s’établit un système secret de satanisme. Au moyen des sociétés secrètes, le système de satanisme babylonien fut préservé. À partir de ce système surgira l’Antichrist qui essayera de détruire le système de Dieu, comme ce fut le plan des sociétés secrètes depuis le début. À ce moment-là, le monde entier sera submergé par la restauration publique de l’ancien système babylonien du culte à Satan. Nous sommes aujourd’hui très proches de cet événement ; ainsi donc, nous ne devrions pas être surpris de réaliser que Dieu identifie le système de l’Antichrist, dans le livre de l’Apocalypse, en tant que " Mystère, Babylone la grande " (chapitre 17). Dieu est fort précis et littéral dans Ses prophéties.

Les caractéristiques

Les Mystères de Babylone se répandirent ensuite en Égypte, où le récit de la mort de Nimrod et le démembrement de son corps par Sem fut réadapté en tant qu’histoire d’Osiris. Bon nombre des légendes importantes dans lesquelles les Mystères occultes sont insérés ont été adaptées aux nombreuses cultures et toujours avec des noms uniques et spécifiques à chaque culture. De cette façon, Satan répand avec succès son faux système de par le monde, s’emparant de l’esprit et du cœur des leaders clés de chaque pays. À mesure que le temps passa et que les sociétés secrètes s’installèrent dans de nombreux pays et cultures différents, ces leaders commencèrent à développer des caractéristiques communes parce qu’ils servaient le même être surnaturel, Satan. Il serait donc utile d’étudier cette similitude de caractéristiques.

Orgueil arrogant — Les membres des sociétés secrètes se sont toujours joints sous invitation, créant ainsi un effectif qui se considérait exclusif, séparé et supérieur au reste des gens de la société en général. Cette attitude arrogante était encore rehaussée par l’enseignement qu’il existait une connaissance spirituelle et temporelle cachée, à n’être révélée qu’aux Initiés seulement, ou aux " Sages ", comme ils se qualifient eux-mêmes.
Ces Sages croyaient que les Mystères se situaient hors de la compréhension du commun des mortels, ou de la " vulgaire " masse des gens. En fait, cette arrogance était si répandue chez les Sages de ces sociétés secrètes qu’ils commencèrent à procéder vraiment à l’enseignement de mensonges chez les gens du commun, se réservant à eux-mêmes les vraies connaissances spirituelles et temporelles. En cela, ces hommes furent très différents des chefs des fausses religions, comme Mohamed et Bouddha, qui essayèrent, eux, de propager leurs enseignements aux masses. Les sociétés secrètes allèrent très loin dans leur dissimulation de la vérité vis-à-vis du commun des gens.

Nous devons nous montrer très clairs à ce sujet : aucun Adepte d’une société secrète qui avait appris la vérité secrète ne pouvait révéler cette vérité aux gens du commun. La punition pour une telle révélation de la vérité aux gens du peuple, c’était la mort, la plus extrême et douloureuse possible. Gardez ce fait à l’esprit, car cela aura une grande signification plus loin.

Développement d’une double personnalité — Parce que chaque membre avait appris de terribles informations, qu’il avait promis de garder absolument secrètes vis-à-vis de toute personne qui n’était pas membre, les membres commencèrent à développer deux personnalités distinctes. Une de ces personnalités était publique et l’autre extrêmement secrète. L’art de la tromperie, même auprès des membres de la famille intime, se développa rapidement. Ce qu’un associé voyait en parole et en action était littéralement fort différent de la personne qui existait intérieurement.

L’enseignement oral vénéré — Les sociétés secrètes enseignaient que l’Enseignement Oral était tout aussi important et sacré que n’importe quelle Œuvre Écrite. Comme nous allons le voir dans quelques instants, lorsque nous étudierons la société secrète juive de la Kabbale, cet accent mis sur l’Enseignement Oral est un outil de premier ordre de Satan. Rappelez-vous que Dieu a établi Ses Saintes Écritures en tant qu’œuvre écrite sacrée. Il a déclaré à plusieurs reprises que cette œuvre écrite ne changerait jamais, qu’elle s’accomplirait absolument et complètement et qu’elle durerait toute l’éternité. Puisque Satan travaille toujours à l’opposé de Dieu, ne soyons pas étonnés de le voir mettre fortement l’accent sur l’enseignement oral. Aux confins des Sociétés Secrètes, l’enseignement oral sert également le dessein exigeant de conserver leurs sociétés et leurs enseignements secrets. L’enseignement oral est un outil de Satan.
L’homme est intrinsèquement bon — Les sociétés secrètes enseignent que l’homme est foncièrement bon, qu’il n’a été corrompu que par son environnement physique et spirituel. Bien sûr, cela contredit l’enseignement biblique clair et cohérent que l’homme est foncièrement méchant (Jérémie 17:9).

La promesse d’un Rédempteur — Virtuellement toutes les sociétés secrètes enseignent qu’un jour un Roi Rédempteur se lèvera pour conduire le monde entier dans la connaissance cachée. Le monde ne pourra vivre dans " l’Âge d’Or " pour lequel il est destiné que lorsque toute l’humanité sera initiée à ces Mystères. Cet enseignement est une contrefaçon de la Vérité de la Bible qui déclare, du début à la fin, que le Messie va rétablir Son Royaume éternel. Ici, nous devons comprendre un détail fort critique : le Roi Rédempteur que les sociétés secrètes attendent diffère de façon significative du Roi Rédempteur de la Bible, que nous savons être Jésus-Christ. Voici quelques différences :

• Jésus-Christ est Dieu Tout-Puissant et Omnipotent, le second Membre de la Trinité. Le Roi Rédempteur des sociétés secrètes est un Maître Ascendant, un homme ayant surgi du sein des sociétés secrètes, qui a vécu plusieurs vies et a atteint l’état de " perfection ". Il possède la " Conscience christique " inhérente à cet état de perfection et possède ainsi la connaissance nécessaire pour conduire l’humanité dans l’Âge d’Or parfait.

• Jésus-Christ possède la puissance inhérente parce qu’Il était et qu’Il est Dieu. Le Roi Rédempteur des sociétés secrètes ne peut qu’avoir un " accès " à la puissance du Logos, de l’Occulte, et ce, seulement parce qu’il fut Adepte des Mystères. Il ne possède aucun pouvoir inhérent ; au lieu de cela, le seul pouvoir qu’il puisse commander est dérivé de sa connaissance de l’occulte.

• Jésus-Christ a rétabli la Loi et les Prophètes et relevé le standard au niveau où Dieu l’avait établi sous Moïse. Le Roi Rédempteur qu’attendent les sociétés secrètes va continuer à cacher les vérités secrètes aux gens du peuple, élevant les membres des sociétés secrètes à leur place d’honneur légitime dans la société.

Retournons à l’histoire des sociétés secrètes, maintenant que nous avons établi le fondement de notre compréhension. À l’époque où Dieu conduisait les enfants d’Israël hors de leur esclavage en Égypte (autour de 1 500 av. J.-C.), l’enseignement des sociétés secrètes du Moyen Orient existait depuis plusieurs centaines d’années. Dans les siècles précédant la naissance de Jésus, ce virus mortel commença à s’infiltrer chez les leaders religieux juifs. Ces chefs juifs commencèrent donc à tremper dans l’occultisme. On commença par épouser une tradition juive secrète et orale, distinctement séparée du Pentateuque écrit par Dieu. Deux systèmes d’enseignement oraux juifs furent ensuite créés, l’un public et l’autre secret. L’enseignement public traitait des affaires de tous les jours, comme des lois sur l’achat, la vente, les contrats et ce qui constituait du travail le jour du sabbat ; cette loi pratique fut plus tard appelée Talmud. Jésus se répandit en invectives contre l’imposition de cette loi d’hommes sur le peuple parce qu’elle le liait trop étroitement aux prêtres et cela créait une série de standards frustrants que personne ne pouvait atteindre. Or, ces standards ne venaient pas de Dieu, ils venaient des hommes afin que les prêtres puissent contrôler le peuple.

La deuxième série d’enseignements oraux juifs était extrêmement secrète et procédait de la classique société secrète ; ces enseignements furent connus sous le nom de Kabbale. Un des livres constituant la Kabbale se nommait Sepher-Ha-Zohar, ou " Livre de Lumière ". Ce livre fut couché par écrit par le rabbin Simon et son fils, Éliézer, qui s’assirent dans une caverne, tous les jours pendant douze jours, avec du sable jusqu’au cou. Pendant qu’ils étaient dans cette surprenante position, ils " méditèrent " sur la loi sacrée et furent visités fréquemment par le grand prophète Élias [Nesta Webster, Sociétés Secrètes, p. 8]. L’apôtre Paul atteignit directement la cible quand il donna l’avertissement, dans 2 Corinthiens 11:14-15, que Satan et ses démons peuvent se transformer en anges de lumière et en ministres de justice dans le but de tromper l’homme crédule. L’un des plus fréquents points communs parmi les fausses religions est que le texte original de révélation est donné au fondateur de la dite religion par un ange de lumière. Prenons comme exemple Mahomet et Joseph Smith (mormonisme) qui se virent octroyer leurs " nouvelles " révélations par un ange de lumière.

Ainsi donc, la prêtrise juive commença à fomenter un plan pour amener tout le peuple juif dans l’esclavage spirituel et physique en créant le système dualiste du Talmud public et de la très secrète Kabbale. Les enseignements du Talmud public enchaînaient le peuple par près de 1 000 règles sur la vie quotidienne et cela commença à les écarter de la vérité spirituelle que Dieu avait révélée à Moïse. Donc, la première condition requise d’une société secrète était remplie, soit celle de cacher la Vérité au peuple, en partie au moyen de fabrications pures et simples, et en partie en ajouts aux lois mosaïques originales.

Les enseignements secrets de la Kabbale étaient virtuellement sataniques. Certains auteurs ont admis que ces enseignements servaient des desseins " magiques ". Un écrivain critique de la Kabbale écrivit qu’ils sont " un poison subtil qui pénètre dans les veines du judaïsme et l’infecte entièrement " [Theodore Reinach, cité par Nesta Webster dans Sociétés Secrètes, p. 9]. Salomon Reinach qualifie la Kabbale de " l’une des pires aberrations que l’esprit humain ait conçue ". De plus, la Kabbale a influencé de manière significative les croyances et la direction de nombreuses sociétés secrètes européennes qui s’édifièrent dans les siècles qui suivirent. Cette influence fut si profonde que beaucoup de sociétés secrètes non juives ont littéralement revêtu un ton et un caractère juif.

Puisque Satan est le " seigneur de ce monde ", il a le pouvoir de faire prospérer ceux qui suivent son leadership. Ce fut l’appât qui attira ces chefs religieux vers les propriétés magiques et mystiques de la Kabbale. Et ne vous y leurrez pas : ces chefs juifs prospéraient abondamment. Même si Israël souffrait sous l’esclavage des dirigeants païens, comme la Grèce ou Rome, les prêtres juifs gagnèrent une certaine autonomie qui leur permettait de régner virtuellement en dictateurs sur leurs concitoyens juifs. Et le commun des simples citoyens juifs ne comprenait tout simplement pas que ces leaders religieux leur avaient imposé un système qui, simultanément, leur mettait un joug au cou pendant qu’eux-mêmes s’élevaient à des postes de grand pouvoir et de grande richesse. Et le fossé d’incompréhension était si profond que le citoyen juif moyen admirait et honorait encore grandement ces dirigeants religieux qui l’affligeaient tant.

Maintenant, examinons les Pharisiens, dont la plupart étaient membres de la Kabbale, en utilisant les cinq caractéristiques communes que nous avons déjà vues. Nous allons également nous reporter à des passages pertinents du Nouveau Testament pour éclairer notre compréhension. Vous serez atterrés de constater la nouvelle signification que prendront ces fameux passages bibliques, maintenant que vous comprenez que les Pharisiens, qui concoctèrent et exécutèrent le plan servant à tuer Jésus, étaient membres de la société secrète appelée la Kabbale, et maintenant que vous comprenez que Jésus parlait directement à des membres de cette société secrète.

Les Pharisiens possédaient :

un orgueil arrogant — Matthieu 23:12-13 : " Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé. 13Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez point vous-mêmes, et n’y laissez point entrer ceux qui veulent y entrer. " Une des caractéristiques des sociétés secrètes, c’est qu’elles cacheront au peuple la vérité clé, spécialement celle qui dit comment obtenir le salut éternel ; elles garderont plutôt cette vérité pour elles comme moyen de pouvoir et de privilèges.

Jésus parle directement de cette terrible situation dans Luc 11:52 : " Malheur à vous, docteurs de la loi, parce qu’ayant pris la clef de la connaissance, vous n’y êtes pas entrés vous-mêmes, et vous avez empêché d’y entrer ceux qui voulaient le faire. " Les enseignants et docteurs de la loi connaissaient la vérité toute simple que Dieu avait développée pour le peuple afin qu’il soit sauvé pour l’éternité et qu’il développe son amour pour Lui. Pourtant, ils cachèrent cette vérité au peuple, lui substituant le terrible système suffoquant des règles de vie quotidienne contre lequel s’objecta si vivement Jésus. Cette damnée société secrète de Pharisiens envoyait littéralement des populations entières de Juifs en enfer parce qu’ils leur avaient caché la vérité. C’est pourquoi Jésus se répandit si terriblement en invectives contre eux. Voyez-vous, Satan avait convaincu ces Pharisiens que tous les Juifs allaient au ciel de toute manière, simplement parce qu’ils étaient Juifs; par conséquent, ils pensaient que ce que croyaient vraiment les Juifs n’avait pas d’importance éternelle. Au moyen de cette tricherie spirituelle, les Pharisiens maintenaient plus fermement entre leurs mains leur pouvoir et leur prestige terrestre.
Les Pharisiens développèrent une double personnalité — Matthieu 23:27-28 : " Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. " Jésus parle ici clairement de cette double personnalité des membres d’une société secrète. Les Pharisiens avaient habilement et efficacement caché l’existence de leurs croyances sataniques à leurs sujets, mais ne pouvaient les cacher aux Yeux omniscients du Dieu Jésus.

Les Pharisiens élaborèrent de complexes systèmes d’enseignement oral et ils incitèrent le peuple juif à les révérer —Matthieu 15:1-9 : " Alors des scribes et des pharisiens vinrent de Jérusalem à Jésus, et lui dirent : Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens [Talmud] ? car ils ne se lavent point les mains lorsqu’ils prennent leurs repas. Mais il leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu pour votre tradition ? (…) ainsi vous avez anéanti le commandement de Dieu par votre tradition ! Hypocrites ! Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, lorsqu’il a dit : (…) Mais ils m’honorent en vain, en enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. " Jésus parle ici clairement et fortement contre le mal que la société secrète des Pharisiens avait perpétré contre le peuple juif, celui de créer une tradition orale censément égale à l’enseignement écrit de Dieu et, en fait, en flagrante contradiction avec la Parole écrite de Dieu. Personne ne comprenait comment l’on avait été trompé parce que l’on ne possédait pas la Parole écrite de Dieu, chez le peuple. Ce sont les Pharisiens qui avaient la Parole écrite de Dieu, et ils la gardaient pour eux.

Nous vous encourageons à lire soigneusement Matthieu 15:1 à 20, avec en tête l’indice que Jésus parle d’abord ici contre des enseignements et des pratiques de société secrète satanique. D’une fois à l’autre, Jésus déclare que les Pharisiens iront en enfer. Il ne mâche pas Ses mots. À deux occasions, Jésus qualifie les Pharisiens de " vipères ". Nous savons, bien sûr, que le Serpent est régulièrement utilisé dans la Bible comme l’un des noms de Satan. Mais Jésus ne laisse aucune place à l’erreur concernant ce sujet, ne voulant pas que nous manquions la leçon que les Pharisiens n’étaient pas de simples pécheurs. Dans Jean 8:44, Jésus a dit que le père des Pharisiens, " c’est le diable ". Jésus n’a jamais dit cela d’une autre personne ou groupe de personnes. Il était très compatissant envers les pécheurs ; la raison pour laquelle Jésus se montra aussi sévère envers les Pharisiens, était qu’Il savait qu’ils adoraient Satan par leur participation à la société secrète de la Kabbale.

Les Pharisiens croyaient que l’homme est intrinsèquement bon — Parce que les Pharisiens croyaient que l’homme est foncièrement bon, ils développèrent un système de salut basé sur les œuvres. Ce système d’œuvres devait s’appeler plus tard le Talmud ; toutefois, Jésus préférait s’y référer en tant que " Traditions d’hommes ". La Bible enseigne clairement, cependant, que l’homme est intrinsèquement méchant ; par conséquent, il n’y a absolument aucun moyen pour que l’homme puisse faire assez de bonnes œuvres pour expier complètement sa méchanceté. Jésus ne laisse planer aucun doute sur le fait que les Pharisiens avaient concocté ce système d’œuvres. Chaque fois qu’Il se répandait vertement en reproches contre cette " Tradition d’hommes ", Il parlait de ce fameux enseignement religieux voulant que le salut s’obtienne par de bonnes œuvres. À toutes les fois que vous voyez Jésus dire " Vous dites… mais je vous dis… ", Il aborde habituellement cette question des œuvres en rapport avec le salut.

Les Pharisiens recherchaient le Roi/Rédempteur promis — Les érudits païens, comme les érudits vraiment judaïques, attendaient qu’un Roi Messie se lève pour conduire l’humanité vers une nouvelle lumière spirituelle et une nouvelle prospérité matérielle. Toutefois, les païens des sociétés secrètes cherchaient un Rédempteur promis fort différent de Celui que la Bible enseignait. Et, maintenant que nous savons que les Pharisiens qui s’opposèrent si fortement à Jésus-Christ, qui voulaient tellement Le voir mort, et qui démontrèrent une haine si surnaturelle envers Lui, étaient membres d'une société secrète, la Kabbale.

samedi 5 mai 2007

Témoignage d'un ex-témoin de jehovah


Dieu m'a libéré de la peur d'Harmaguédon

Quand j'ai quitté l'organisation en 1992, je me sentais condamné. Pour moi la vie ne valait plus la peine d'être vécue car je mourais de toute façon le jour de Harmaguédon.
Mon père lui allait dans une église baptiste où je suis allé avec, et la parole du pasteur me semblait juste et je ne le voyais pas comme des gens satanique comme on nous le faisait croire.
J'allais à l'église baptiste, mais j'avais toujours peur de mourir. Je me disais: "as tu fais le bon choix ? et si tu trompais ?"

Déjà aussi, la conduite de mon père malgré qu'il allais à l'église n'étais un bon exemple pour moi. Ou bien je ne comprenais pas encore que ma vie devait changer, car j'étais endoctriné.
J'ai vécu ma vie dans des orphelinats ou je fut privé de l'amour parental.
A 16 ans j'ai eu un flash, alors que j'étais incroyant et que mon cœur était rempli de haine, cette année de 1986 j'avais un choix; La délinquance ou la voie de la sagesse.
J'ai reçu un flash dans ma tête comme celui d'un appareil photo, j'étais en randonnée en montagne, c'était en Autriche dans Tirol pendant les vacances du mois d'août 1986, je venais d'avoir 16 ans.

J'ai été touché par quelque chose qui me fait penser à un profond amour. Je filais dans la haine et je devenais rebelle avant d'avoir vécu cette expérience.
Après les vacances tous les jours en revenant de l'école, il y avait une petite chapelle sur la route des campagnes, je faisais 3 km tous les jours.
Je m'arrêtais et je priais la statue représentée par Marie, je ne connaissais pas Dieu !
Je priais et je pleurais, je lui disais que je voulais connaître Dieu et que je voulais lire la Bible.

Moi qui faisais souvent des dessins qui représentaient la guerre, voilà que je rêvais de paix pour tous les hommes.
A l'orphelinat où j'étais, je demandais pour rencontré la directrice et elle me recevait. Je lui fit part de ce que j'avais sur le cœur.
Je voulais aller à l'église catholique je ne connaissais rien d'autre. Et en plus le film "la mélodie du bonheur" guidait mon choix vers les catholiques.
Elle me fit part que ça ne l'étonnait pas, mais elle me déconseilla d'aller là.
Elle recevait régulièrement la visite des témoins de Jéhovah et me mis en contact avec eux; elle me dit ensuite de voir. Leur parole avait été convainquante pour moi.
J'ai commencé l'étude et je me suis engagé aux réunions, je faisais du porte à porte et je me fis baptiser. J'avais un coeur sincère et je pense que c'est ça qui à permis que je garde le contact avec Dieu.

Quand je suis parti de l'orphelinat, j'ai voulu connaître la vie de famille et je suis allé chez mon père qui lui allais donc à l'église baptiste.Je ne suis plus allé aux réunions des témoins de Jéhovah, mais seulement la culpabilité et la peur de mourir à Harmaguédon me tenaient liés.
Un jour, j'ai claqué la porte de chez mon père et je suis retourné voir un ancien, je demandais pardon à Jéhovah et je lui faisais part que j'avais besoin d'aide, je voulais revenir à Dieu.
J'ai fait ça en regardant que Dieu a toujours invité son peuple a revenir à Lui, si "si mon peuple s'humilie, prie et me cherche, je l'exaucerai des cieux"
Quand je suis allé voir l'ancien des témoins de Jéhovah, il a voulu me faire admettre des choses que je n'avais pas fait, je me serais cru dans un bureau de police avec un interrogatoire dissuasif et oppressant. Je n'ai pas eu d'aide, je cherchais à être pardonné par Dieu de mon égarement et je n'ai pas eu le soutiens psychologique désiré de leur part, ils m'ont considéré comme un voleur, un adultère, etc...

Je n'avais qu'une idée en tête quand je suis sorti de cette maison ! Me tuer, car de toute façon je serai mort à Harmaguédon.
Je ne l'ai pas fait sinon je serai pas ici !!! (rire),
Je me suis dit que ça n'en valait pas la peine car si le pasteur avait raison, je pouvais toujours me raccrocher à lui et c'est ce que je fit. Il me donnait le livre "Lumière sur les témoins de Jéhovah" de Christian Piette. Quand je l'ai lu, je sentit une libération, je ne me sentais plus condamné, les chaînes se sont brisées.

Depuis, j'ai rencontré d'autres témoins de Jéhovah car je n'ai aucune peur de leur parler. Une fois un témoin de Jéhovah qui étais à ma porte fut choqué, car c'était moi qui l'évangélisais, on a parlé 3h et je vis chez
ce jeune que s'il faisait du porte à porte, c'était pour s'en sortir de la drogue. Il ne me l'a pas dit, mais je le ressentais.
Depuis, j'ai fait mon chemin et les textes qui m'ont ouvert les yeux c'est Apocalypse 1.8 et Apocalypse 2:8
Je suis auteur compositeur dans la musique, je sais que le Christ Jésus est vivant et qu'il pardonne nos péchés, il est Dieu. J'ai vécu pas mal de chose avec Dieu, surtout le baptême d'eau et l'Esprit. Je vis la puissance de mon Roi.

Voila en bref, il y a encore plus de chose à dire mais ce n'est pas en rapport avec les témoins de Jéhovah spécialement. C'est plus basé sur ma vie. Le diable a tenté de nuire à ma vie dés mon plus jeune age, mais Jésus m'a gardé.
Dieu m'a trouvé, je l'ai cherché et il m'a prit sous son aile précieuse
en me protégeant et me donnant l'amour que je n'ai pas eu durant l'enfance car j'étais battu par le mari de mère et celle-ci même.
J'aurais pu mourir pour la moitié des choses que j'ai vécu, d'autres enfants ont eu moins de chance que moi. Je fus privé de nourriture, avec les mains liées dans le dos durant la nuit pour ne pas aller dans les armoires. Enfin par la grâce de Dieu on s'est toujours débrouillé pour se nourrir mon frère, ma sœur et moi. C'était l'enfer, un camp de concentration si on peu le dire ainsi c'est vrai !

Mon beau-père a fait de la prison, et nous avons été placés, je ne regrette rien car c'est là que j'ai connu une bonne éducation, c'est assez rare pour le souligner. Je ne soufre pas de mon passé et je suis même heureux car aujourd'hui, je peux comprendre les gens autour de moi et leur apporter une parole de réconfort, ça leur fait du bien après qu'ils aient eu une discutions avec moi.
J'ai pardonné à ma mère et mon beau-père.
Je suis allé habiter à Liège (Belgique) pensant y rester, car ma femme s'était blessée au travail avec une fracture à la rotule, et donc ma mère devait s'occuper de ma femme pendant que j'étais au travail. Mais la relation fille belle-mère à vite tourné au vinaigre, il fallait que je trouve un studio pour notre sûreté.

Je suis resté 8 mois, une fois encore, elle s'est jouée de moi en voulant détruire mon mariage, je lui ai tendu une perche et elle a retourné celle-ci contre moi me maudissant et moi je la bénissais. Ça l'excitait encore plus! J'ai du couper toute relation avec elle afin de préserver mon mariage et ma famille, je fut accusé de pédophilie envers ma fille et grâce à Dieu les services sociaux me connaissaient et sachant les souffrances que j'ai vécu m'ont soutenu.
Mon père "ma mère et mes frères " et mes sœurs sont ceux qui font la volonté du Père qui est dans les cieux, voir Matthieu 12.46-50

J'ai trouvé une grande famille et je bénis Dieu pour cela car il ne ma jamais abandonné, j'étais à Liège durant 8 mois ou ma mère à tout tenté, mais en vain!
Et Dieu m'a fait comprendre que je devais fuir de Liège par un rêve que je fis, ça c'est accomplit comme le rêve l'expliquait. Dieu est bon il ne se lasse pas de nous, Jésus est mon guide, il ma toujours protégé ma famille et moi.
Dieu m'a appelé, j'ai répondu, il a frappé à la porte de mon cœur, je lui ai ouvert, j'ai cherché et je l'ai trouvé. ( Matthieu 6.33 ; Matthieu 7.7-8)
Le plus important dans ma vie, ce n'est pas que j'ai été témoin de Jéhovah, non !!!
Le plus important c'est que J'ai accepté la visitation de mon Sauveur Jésus, je lui ai ouvert la porte et il est entré. Et toutes ces choses que j'ai vécu dans ma vie, sont peu, car après l'épreuve, vient la bénédiction. Job a souffert aussi, il y a une récompense dans le ciel qui m'attend car je n'ai pas renié mon Dieu dans la souffrance.

Soyez Bénis au nom de notre Sauveur Jésus Christ de Nazareth, Il est vainqueur.
Voilà en bref mon petit témoignage.
Roger

Quelques versets du coran...


Voici quelques versets du coran traitant divers sujets (sourate = chapitre) :

« Nous commandâmes aux anges d'adorer Adam, et ils l'adorèrent. L'orgueilleux Eblis refusa d'obéir et il fut au nombre des infidèles. » (chapitre 2 v 32)
« Que l'homme considère de quoi il a été créé : d'un peu d'eau répandue, sortie des reins et des os de la poitrine. » (ch 86 v 5 à 7)
« Les mains du voleur et de la voleuse seront coupées. » (ch 5 v 38)
« Si les Juifs combattent contre vous, ils tourneront le dos. » (ch 3 v 106)
« Ils ont dit : Nous avons fait mourir Jésus, le Messie fils de Marie, envoyé de Dieu. Non, ils ne l'ont pas tué, ils ne l'ont pas crucifié. Un corps fantastique a trompé leur barbarie... Ils n'ont pas fait mourir Jésus, Dieu l'a élevé à lui. » (ch 4 v 156)
« Le prophète et les croyants ne doivent point intercéder pour les idolâtres, fussent-ils leurs parents… » (ch 9 v 114)

Les femmes
« N'en épousez que 2, 3 ou 4. » (ch 4 v 3)
« Les hommes sont supérieurs aux femmes, parce que Dieu leur a donné la prééminence… Les maris qui ont à souffrir de leur désobéissance peuvent les punir, les laisser seules dans leur lit, et même les frapper. » (ch 4 v 38)

L’au-delà :
« Ceux dont la balance penchera, jouiront de la félicité. Ceux pour qui elle sera légère auront trahi leur âme, et demeureront éternellement dans l’enfer. Le feu dévorera leur visage et leurs lèvres se retireront. » (ch 23 v 104 à 106)
« Le séjour de la félicité sera le partage des hommes vertueux. Il sera planté d'arbres et de vignes. Des filles célestes au sein arrondi et palpitant en feront l'ornement. On boira des coupes remplies. » (ch 78 v 30 à 33)

pierre.danis@wanadoo.fr


L'assomption de Marie

Histoire de la fête non-biblique de l'Assomption de la Vierge

La fête de l'Assomption, célébrée partout dans le monde à la date du 15 août, a été créée par l'église catholique romaine au XIXe siècle pour honorer la vierge Marie immaculée, mère de Dieu. La doctrine qui a fondée cette fête déclare que la vierge Marie n'a pas connu la corruption en chair et en os, mais qu'elle a été élevée au ciel, pour y être investie de la toute-puissance de Dieu. Cette doctrine non-biblique a reçu le sceau de l'infaillibilité pontificale. C'est le Pape Pie XII qui, le 1er novembre 1950, proclama le dogme de l'assomption de Marie au ciel.

Dans le système babylonien, cette doctrine était déjà toute préparée : on y enseigne que le grand dieu Bacchus descendit en enfer, y arracha sa mère des puissances infernales et l'emporta avec lui en triomphe dans les airs (Apollodore, III, 5). Les chinois possèdaient aussi dans leur panthéon le même récit. Ils fêtaient cette légende en août avec des candélabres et des lanternes.

Chez les babyloniens, la mère du faux-messie Mithra fut associée à la pureté d'une colombe, et dotée de pouvoirs purificateurs. Elle est également invoquée ainsi dans les hymnes des Mystères orphiques :

"Associée aux saisons, essence lumineuse,
Vierge toute-puissante revêtue d'une lumière céleste".

Pausanias déclare (Liv. IV, Messenica, 33) que Proserpine, femme de Pluton, roi des enfers, était adorée comme la Sainte-Vierge, non seulement pure de tout péché mais également née de conception immaculée. Lien évident avec la Madone romaine. Pour plus de détails sur ce culte idolâtre, visitez l'exposition "la Grande Babylone" qui paraîtra à la fin du mois d'août 2002 sur www.bibliorama.com, une nouvelle expo abondamment illustrée spécialement consacrée aux influences du paganisme qui ont souillé le culte Catholique.

Ne croyez pas toutes les traditions religieuses qu'on vous enseigne mais examinez-les soigneusement. Car la prophétie biblique déclare que le diable est rusé et qu'il se déguise en ange de lumière pour séduire les peuples de la terre :

2 Corinthiens 11:14
Satan lui-même se déguise en ange de lumière.

Apocalypse 13:2
Et la bête que je vis ressemblait à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme la gueule d'un lion. Et le dragon lui donna sa force, et son trône, et un grand pouvoir. (...) 4 Et on adora le dragon qui avait donné son pouvoir à la bête; on adora aussi la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? 5 Et on lui donna une bouche qui disait de grandes choses et des blasphèmes.

Comment reconnaître les sectes et s’en protéger

Les sectes dans notre société

Dans nos sociétés matérialistes, les sectes font à la fois peur et envie. Peur, parce qu’elles touchent à l’irrationnel, s’entourent de mystères, d’occultisme, de pratiques et de rites étranges qui conduisent à la manipulation mentale, à la dépendance totale de l’adepte à un guru pouvant aller jusqu’à l’escroquerie financière ou le suicide collectif. Envie, parce qu’elles promettent une spiritualité avec de nouvelles formes souvent importées d’autres religions ou cultures.

Or l’homme a toujours eu un besoin religieux, de quelque chose qui le dépasse et qui lui paraît susceptible de donner un sens à sa vie.
La culture moderne et technique a désorienté, déçu nos contemporains et n’apportent pas de réponse aux problèmes apparemment insolubles de notre temps : le nucléaire, l’écologie, l’explosion démographique, les guerres, les catastrophes naturelles, le chômage, la violence, les scandales, etc.


Les gens en recherche ne trouvent plus dans les Eglises traditionnelles catholiques ou protestantes la dynamique et la compréhension de leurs aspirations. L’Etat de son côté a joué son rôle de protecteur en mettant le citoyen en garde contre les mouvements religieux dangereux qui risquent de l’aliéner. Mais les médias ayant amplifié le phénomène, la confusion est telle aujourd’hui qu’on fait en France la chasse au spirituel partout où il peut se présenter, qu’il vienne de véritables sectes ou d’Eglises Chrétiennes qui n’ont aucun caractère sectaire. Tout le monde est devenu méfiant, mais personne ne sait vraiment quels critères appliquer pour discerner le danger.


Face à la profusion des sectes, il ne faut pas imposer une chasse aux sorcières, un interdit systématique ou un athéisme matérialiste et humaniste " politiquement correct " qui a prouvé dans l’histoire qu’il ne pouvait pas répondre aux aspirations religieuses que tout être humain a en lui.
Les musées sont remplis de divinités que l’homme s’est créées. Si on ne peut pas empêcher nos contemporains de vouloir croire en quelque chose qui les dépasse, il est indispensable par contre de leur enseigner quels sont les critères qu’ils pourront utiliser pour ne pas se faire endoctriner par le discours séduisant des sectes.

Ce qui sauvera l’homme, c’est sa capacité à discerner entre le vrai et le faux, entre la foi authentique en Jésus-Christ qui conduit à la véritable paix intérieure, la joie, l’espérance et à une vie libre dans la société, et la croyance fausse qui aboutit à l’illusion, l’isolement des autres et parfois la mort.
C’est le rôle de l’Eglise de défendre la liberté de religion mais elle doit dénoncer les agissements des sectes, condamner toute attitude sectaire et surtout démontrer concrètement la différence entre l’authentique et le faux évangile.

Il y a différents critères qui permettent de reconnaître si un groupe est une secte

· Recrutement
Les sectes cherchent à capturer l’individu en utilisant ses points faibles du moment. Elle séduit par des promesses et des techniques d’accrochage. Elles avancent en cachant leur véritable identité. Elles trompent en organisant des conférences sur des thèmes attractifs, mais qui ne servent en fait qu’à repérer leurs victimes.

· Endoctrinement
La secte privilégie le groupe au dépens de l’individu, la magie au dépens de la science, et endoctrine la personne au point qu’elle pense, vise ou fasse quelque chose qu’elle n’aurait fait ni spontanément, ni après réflexion. Le mimétisme du groupe remplace toute analyse critique et remise en question. Les adeptes sont progressivement immergés dans un langage ésotérique ou pseudo-scientifique, le guru, les lieux de réunions, les rites ont des noms mystiques.

· Rupture avec ses attaches traditionnelles
Les relations entre personne tournent autour des émotions et des sentiments. Le nouvel adepte a l’impression que le groupe le comprend bien, qu’il est introduit dans un milieu épanouissant, enrichissant et sécurisant qu’il cherchait depuis longtemps sans le savoir. Il va petit à petit se consacrer de plus en plus à la secte et rompre avec ses attaches habituelles (familles, milieu social, collègues de travail, etc). Il peut en arriver au point de considérer la secte comme plus importante que sa propre famille, et ne s’occupe plus de ses proches. Il devient alors captif et finit par prendre la secte pour référence unique de sa vie et suivre le guru enfin trouvé. ·

L’enfermement
Une secte est fermée: on ne peut pas y entrer librement, et on ne peut pas non plus en sortir sans qu’il y ait de fortes pressions, intimidations ou de menaces de représailles. Les réunions ne sont pas ouvertes au public. Tout contact avec l’extérieur (familles, amis, lecture de livres censurés, etc), est interdit parce qu’ils risqueraient de développer un jugement critique. Il peut même être interdit de se marier en dehors du groupe.

· Guru, manipulateurs
Une secte a un guru, c’est à dire un homme a qui les adeptes attribuent un pouvoir particulier, qu’ils idéalisent, et qui exerce sur eux une dictature de conscience et une déstabilisation mentale. Les gens ne peuvent plus décider par eux-mêmes les choses de leur vie quotidienne ou les grandes décisions. La secte peut même organiser les mariages. Certains des adeptes manipulés accéderont au stade suprême et deviendront manipulateurs. Certains gurus peuvent être des guérisseurs.


·
Asservissement financier
Une secte sert souvent à l’enrichissement de certains responsables, avec des financements plus ou moins occultes. Pour en devenir membre ou suivre des cours, il faut payer parfois de fortes sommes, ou devenir redevable d’une dette qui servira à maintenir la dépendance. La paix intérieure et l’épanouissement ne sont réalisables qu’au moyen de stages, sessions, séminaires qui exigent toujours plus de temps, d’efforts et d’argent. Il y a toujours des degrés supérieurs d’initiation programmés pour l’avenir. Les responsables d’une secte sont parfois difficiles à identifier, et ils ne veulent pas se déclarer officiellement.

· Affaire de mœurs
Une secte est souvent mêlée à des histoires de mœurs impliquant des responsables.
· Conception de la vérité, exclusion Les adeptes d’une secte pensent qu’ils détiennent toute la vérité, qu’ils sont les seuls à l’avoir, et s’isolent du reste de la société. Seule une minorité d’adeptes est sauvé, tous les autres sont des hérétiques.

· Marginalité
Une secte se marginalise, elle n’a pas de relation avec les autres mouvements, ou si elle s’implique dans la vie sociale, c’est pour recruter des adeptes. Elle a un discours plus ou moins anti-social.

Apocalypse, fin du monde
Les sectes entretiennent un climat de peur par rapport à la fin du monde et aux catastrophes qui précéderaient le retour du Christ. Elles vont parfois jusqu’à prédire une date exacte annonçant la fin du monde. Cela devient une obsession. Elles prêchent l’avènement d’une ère nouvelle et idéale. Certaines voient dans la mort la seule issue pour une libération.


·
Idéologie pernicieuse, doctrines
L’idéologie d’une secte part d’une religion classique, mais y ajoute des spécificités, des rites qui lui sont propres, des doctrines plus ou moins secrètes. Sous couvert d’une apparence de piété, elle ajoute à la Bible des écrits, des soi-disant révélations supérieures pour la manipuler, en tordre le sens, la déprécier ou même la remplacer. Elles nient la justification par la foi seule en Jésus-Christ, et rabaissent le Christ à un simple honnête homme, un symbole ou un prophète.

vendredi 4 mai 2007

La Traduction du Monde Nouveau




Les Témoins de Jéhovah utilisent depuis l’année 1961 leur propre traduction de la Bible appelée Traduction du Monde Nouveau (TMN).

Ses auteurs

Ils sont anonymes en théorie mais on connaît en fait leurs noms. Le comité de Traduction contenait 5 personnes : le Président Knorr donnait son approbation finale, Frederick Franz, futur Président en faisait partie, ainsi que A.D.Schroeder, G.D.Gangas et M.Henschel, tous à la tête de l’Organisation. Aucune de ces cinq personnes n’était qualifiée en hébreu et en grec pour réaliser un tel travail.

Sa qualité

Tous les spécialistes du grec biblique et de la traduction des Écritures disent que la Traduction du Monde Nouveau (TMN) ne mérite pas d’être classée parmi les traductions reconnues, cela pour deux raisons principales : l’anglais est de mauvaise qualité avec de graves erreurs de grammaire ; elle a été modifiée injustement pour correspondre aux conceptions de la STJ. De plus, les versions non-anglaises n’ont pas été traduites de l’hébreu et du grec mais de l’anglais !

La TMN en Français contient cette phrase en page de garde : "traduite d'après l'édition anglaise révisée de 1984; on s'est constamment référé aux langues d'origine, l'hébreu l'araméen et le grec." L’un des plus grands spécialistes du grec biblique, Julius MANTEY a ainsi écrit : " Je n’ai jamais lu un NT aussi mal traduit que la TMN. En fait, ce n’est pas une traduction. C’est une distorsion du NT.

Son inspiration

Pendant plusieurs années, la STJ a cité un certain Johannes GREBER, un ex-prêtre catholique allemand qui a réalisé une traduction de la Bible. Cet homme devenu médium a déclaré que ce sont les esprits qui l’ont inspiré dans sa traduction. Publiée en 1937 (soit 15 ans environ avant la TMN), sa traduction énonce en Jean 1/1 que " la parole était un dieu " (au lieu de Dieu) et en Matthieu 27/52-53 que " les corps des saints endormis furent relevés " (au lieu de ressuscités) exactement comme la TMN plus tard.
Charles T. Russell et la STJ ont, semble-t-il, beaucoup de points communs dans leur théologie avec Greber : il niait la Trinité et le fait que Jésus soit Dieu ; il niait que le Saint-Esprit soit Dieu ; il disait que Jésus est le premier fils de Dieu créé ; qu’il n’est pas ressuscité en chair mais en esprit ; il enseignait que Lucifer était le frère de Christ (Russell écrivait de même : " Les Saintes Ecritures montrent que le terme ‘étoiles du matin’ fait référence à deux créatures très puissantes du ciel, Michael le Logos et Lucifer… Ces deux êtres étaient frères, étant tous deux fils de Dieu. " The Watchtower, 1er mars 1932, p.76) ; il niait l’enfer.

Une question se pose

Si les traducteurs de la TMN n'étaient pas vraiment qualifiés, s'ils se sont déclarés anonymes pour cette raison, si certains versets ont été pris de la traduction de Greber, comment a été réalisée la version anglaise de la TMN? Voilà l’avis du spécialiste Julius Mantey : "Les traducteurs [de la TMN] ont utilisé ce que J.B. Rotherham avait traduit en 1893, l’on mis en langage plus moderne et ont modifié de nombreux passages pour affirmer ce que les Témoins de Jéhovah croient et enseignent. " (Depth Exploration In the NT, Vantage Press, 1980). Cela signifie que la TMN n'est pas une traduction à part entière mais l'emprunt d'une autre traduction, modifiée ensuite pour les besoins de la Société. La Traduction du Monde Nouveau, une bible falsifiée? Avant de voir si la Traduction de la Société des Témoins de Jéhovah est fidèle à la parole de Dieu, voyons dans quelles conditions et par qui celle-ci a été réalisée:«Le comité de traduction de la bible du monde-nouveau a pensé que les titres universitaires et l’instruction de ses membres n’étaient pas chose importante, bien que la traduction témoigne de leurs capacités» (La tour de garde - 15 mars 1975 -page 192)

«Les traducteurs ayant décidé de rester dans l’anonymat, on ne peut répondre à cette question sur la base de leur formation universitaire. Il faut donc juger leur traduction d’après ce qu’elle vaut» (Comment raisonner à partir des écritures? 1986-page 409) Ceci est confirmé par William Cetnar, un ancien Témoin de Jéhovah qui occupa d'importantes fonctions au Siège de l'Organisation ,à New York:"Aucun membre du Comité de traduction ne possédait l'instruction et la formation leur permettant de s'établir comme des traducteurs sérieux de la Bible écrit-il. C'est à cause de l' incompétence des traducteurs que les traductions qui en résultèrent n'étaient pas, dans bien des cas, fidèles aux langues originales, mais plutôt aux croyances tendancieuses des Témoins" (Rescapés de la Tour- W. Cetnar, pages 15-17)

Exemple de verset que l'on trouvait dans la première version française de la Traduction du monde nouveau en 1963:

Jean 10:30 "Le Père et moi, nous sommes un" était traduit à cette époque par "le Pére et moi, nous sommes en harmonie" (!).
Comme on peut le voir, la société n'a pas accordé d'importance à l'instruction de ses traducteurs. Nous allons donc, comme le dit la société, juger cette traduction d'après ce qu'elle vaut. Pour cela il faut comparer celle-ci avec d'autres traductions de la bible.Peut-on dire que la bible que nous connaissons actuellement est valable et digne de foi? N'a t-elle pas été modifiée par l'homme à travers les âges afin d'appuyer une quelconque doctrine? Peut-on être sûr que Dieu a veillé sur sa parole et que celle-ci est fidèle au textes originaux?

Voici ce qu'en pensait la société en 1969:«Ceux qui, aujourd'hui, vous disent qu'on ne peut être certain que la bible contienne un texte exact, ne connaissent vraisemblablement pas ces faits établis. Il fallait s'attendre à ce que Dieu veille à la préservation de sa Parole, afin que la Vérité, les principes et la connaissance qu'elle renferme soient protégés. La bible elle-même contient la promesse que Dieu préserverait ainsi sa Parole (Daniel12:4,1 Pierre 1:24, 25, Révélation 22:18-19)» (La bible est-elle vraiment la parole de Dieu? 1969- page 158)
On peut donc voir ici, que les gens qui disent que l'on ne peut être certain que la bible est restée exact grâce à la vigilance de Dieu, ne connaissent vraisemblablement pas des faits établis.
Pourtant voici, ce que disait la société en 1985:«II existe encore des milliers de manuscrits des Ecritures grecques chrétiennes, mais la plupart d'entre eux ne remontent pas plus haut qu'au 4ème siècle. Voilà qui soulève une question importante: Se pourrait-il que le texte des Écritures grecques chrétiennes ait été altéré avant le 4ème siècle, de sorte que le nom de Dieu en aurait disparu? Tout indique que c'est bien là ce qui s'est passé» (Le nom divin qui demeure à jamais - 1985 - page 24)
En 1985, la société semble dire maintenant que la bible a pu être modifiée, et donc que Dieu n'a pas complètement préservé sa Parole. Pourtant comme la société le disait en 1969: "la bible elle-même contient la promesse que Dieu préserverait sa Parole". Apparemment, ce n'est plus le cas en1985...Qui est l'auteur de la bible: Dieu ou les témoins de Jéhovah?

Comparaison de quelques versets:

Voici les différentes bibles utilisées pour cette comparaison:
- Traduction du monde-nouveau (TMN) - Bible de Crampon (1905 et 1960) - Bible de Segond 1910 (protestante) - Bible de Jérusalem (catholique) - La TOB - Darby - Bible de Maredsous (1984) - Osterwald (1644) - Semeur - Chouraqui (1989) - Français courant - Osty (1973) - la KIT (the kingdom Interlinear Translation - traduction grec-anglais de la Société des Témoins de Jéhovah) Renseignement concernant «the kingdom Interlinear Translation" (KIT): «Mais au-dessous de chaque mot grec a été indiquée sa signification fondamentale, selon sa construction grammaticale, qu'elle soit ou non en accord avec la traduction du Monde-Nouveau.

En tant qu'étudiants de la bible, nous désirons savoir ce que dit le texte original grec. Ce n'est qu'en connaissant cette signification de base que nous pourrons déterminer si la traduction du Monde-Nouveau ou toute autre traduction est exacte ou non.» La Tour de garde -1er mars 1970 -page 14 Il est important de souligner ici que cette traduction a gardé la signification fondamentale des mots grecs et que cela soit ou non en accord avec les doctrines de la Société des Témoins de Jéhovah.
1 Corinthiens 11:24TMN (95): «Ceci représente mon corps qui est pour vous»
TMN (74): « Ceci signifie mon corps qui est pour vous»
Crampon (1905): «Ceci est mon corps qui sera livré pour vous.»
Crampon (1960) « Ceci est mon corps libré pour vous»
Segond (1910): «Ceci est mon corps qui est rompu pour vous»
Jérusalem: «Ceci est mon corps, qui est pour vous»
tob:«Ceci est mon corps, qui est pour vous«
Darby:« Ceci est mon corps, qui est pour vous»
Semeur:« Ceci est mon corps : il est pour vous»
Français courant: « «Ceci est mon corps, qui est pour vous.»
Osterwald(1644): «ceci est mon corps, qui est rompu pour vous»
Maredsous (1984) « Ceci est mon corps, qui est livré pour vous»
Chouraqui (1989) : «Ceci est mon corps pour vous».

Comme nous pouvons le vérifier, la société est-elle en accord avec le texte grec?
La traduction n'est donc pas exacte puisqu'elle ne reproduit pas le verbe «être» seule traduction littérale possible.Ils tentent d'éviter la doctrine catholique de la transsubstantiation(Transformation de la substance du pain et du vin en celle du corps et du sang de jésus-christ, dans l’eucharistie) et pour ce faire n'hésitent pas à falsifler le texte.
Le verbe conjugué grec «èstin» ne peut être traduit que par «est», sans équivoque.La Watch Tower doit le reconnaître, puisque dans sa traduction interlinéaire grec-anglais, elle met dans le mot-à-mot «is» (est), mais dans le texte continu, elle interprète en «means» (représente).
Les Témoins nient évidemment l’Eucharistie et la Présence Réelle du Christ dans les hosties consacrées. Pour y parvenir, il suffit de remonter à la phrase qui fonde tout, celle du Christ lors de la Cène à propos du pain qu’il romp : «ceci est mon corps». Les Témoins lisent «ceci représente mon corps». Donc, le pain que les catholiques et les orthodoxes vénèrent n’est qu’un symbole. Or, le texte grec dit «estin», verbe dans lequel on retrouve l’origine, parallèle avec le latin, du verbe «être» (l’accent circonflexe témoignant toujours, en français, de la disparition d’un «s» après la voyelle accentuée). Il s’agit bien «d’être», et certainement pas de «représenter». Les Témoins de Jéhovah ont bel et bien truqué le texte.

Remarque

Dans la TMN (95)avec notes on trouve: 24* Lit.: «est» . Gr.: «éstin»Si ce verbe ce traduit littéralement par «est» pourquoi la société ne laisse t-elle pas la traduction la plus correcte de ce verbe dans sa version?Que représente le corps du Christ?a) la congrégation chrétienne:«Il déclara: «Prenez et mangez, ceci signifie mon corps (Mat. 26:26, Jean 13:21-3O, TMN). A quel corps Jésus se réfère-t-il? A son corps charnel? Nous ne le pensons pas car concernant ceci, nous lisons que pas un os ne fut brisé alors que Jésus a rompu le pain (Jean 19:36). Il se référait plutôt à son corps spirituel, la congrégation chrétienne qui dans les Ecritures est appelée plus de 45 fois le corps de Christ... en clair, les images du pain ne représentent pas le corps charnel de Jésus mais les membres de son corps, la congrégation chrétienne (1 Corinthiens lO:16-17).»
La tour de garde -15 mars 1954- page 174Puis en 1956, la doctrine va changer:b) La corps physique de Jésus:«Son corps? oui, son propre corps, organisme, tête et tous les organes, le corps qu'il devait offrir pour eux. Jésus voulait dire son propre corps, l'organisme auquel il associa ensuite son propre sang quand il parla de la coupe.» - La tour de garde -15 février 1956- page 55«Le pain symbolise le corps physique de Jésus, tête et membres..»

-Eprouvez toutes choses
1960- page 229Comme vous pouvez le remarquer, la société des Témoins de Jéhovah n'est plus à une contradiction près...Dans les écrits des pères apostoliques on trouve: Ignace d’Antioche (année 110) :«Je n’ai pas d’attirance pour la nourriture corruptible, ni pour les plaisirs de la vie. Je désire le pain de Dieu, qui est la chair de Jésus-Christ, issu de la semence de David. Pour boisson, je désire son sang, qui est amour incorruptible.» (Lettre aux Romains, chapitre 7, verset 3).
«Prenez note de ceux qui avancent des idées erronées sur la grâce de Jésus-Christ qui est venue vers nous, et voyez combien leurs arguments sont contraires à l’esprit de Dieu ... Ils s’abstiennent de l’Eucharistie et de la prière, parce qu’ils ne croient pas que l’Eucharistie est la chair de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a souffert pour nos péchés et que le Père, dans sa bonté, a ramené à la vie.» (Lettre aux Smyrnéens, chapitre 6, versets 2 à 7).

1 Corinthiens 10:4TMN (74): «Et que tous ont bu la même boisson spirituelle. Ils buvaient en effet, à la masse rocheuse spirituelle qui les suivait et cette masse rocheuse représentait le Christ»
TMN (95): ...ce rocher représentait le Christ»
Crampon (1905): «Et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les accompagnait et ce Rocher était le Christ.»
Crampon (1960): « ...et ce rocher spirituel était le Christ»
Segond: «Et qu'ils ont bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les accompagnait et ce Rocher était Christ.»
Jérusalem: «et tous ont bu le même breuvage spirituel – ils buvaient en effet à un rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher c’était le Christ.»
tob : «et tous burent le même breuvage spirituel ; car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait : ce rocher, c’était le Christ.»
Darby: «car ils buvaient d’un rocher spirituel qui les suivait : et le rocher était le Christ»
Semeur« Ils ont tous bu la même boisson spirituelle, car ils buvaient de l’eau jaillie d’un rocher spirituel qui les accompagnait ; et ce rocher n’était autre que le Christ lui-même»
Français courant: «et ils ont tous bu la même boisson spirituelle: ils buvaient en effet au rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher était le Christ.»
Osty (1973): « ...et ce rocher était le Christ»
Osterwald: « car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait; et ce rocher était Christ»
Maredsous: « ...et ce rocher, c’était le Christ»
Chouraqui: « ...et ce roc, c’est le messie»

Le texte grec utilise bien le verbe «être» (estin) à l'imparfait et non le verbe «représenter».La Société sachant très bien qu'en dehors de Yahweh, il n'existe pas d'autres rochers (Esaïe44:8) tente de glisser dans l'esprit des lecteurs les pensées suivantes:1. Christ n'est pas le «Rocher» mais une sorte de menhir,une masse rocheuse.2. Ce «rocher» représente mais n'est pas le Christ d'où la falsification nécessaire.
Pourtant il n’y a qu’un rocher:Essaïe 44:8:«Ne vous effrayez pas, soyez sans crainte, dès longtemps ne vous l’ai-je pas annoncé et révélé? Vous êtes mes témoins. Y aurait-il un dieu à part moi? Il n’y a pas de Rocher, je n’en connais pas!» (jérusalem)«...Y a-t-il un autre Dieu que moi? Il n’y a pas d’autre Rocher, je n’en connais point.» (segond)L’argument de la majuscule:

Remarquez que Dieu dit qu'il n'y a qu'un "Rocher" avec un "R" majuscule. Par contre, Jésus est le "rocher" avec un "r" minuscule. La majuscule est-elle un argument qui différencie le rocher qu'est Jésus et celui qu'est Dieu?«Mais Jéhovah deviendra pour moi une hauteur sûre, et mon Dieu, le rocher de mon refuge» (Tmn - Ps 94:22)
Ce verset présente Jéhovah comme le rocher, mais avec une miniscule! D’où si Jéhovah peut être également «le rocher» avec un minuscule tout comme Jésus, Christ est donc le rocher!

Remarque
Dans la TMN (95) avec notes: 4# Ou: «était»Pourquoi ne pas laisser «était» dans la traduction alors la note semble dire qu’ « était» est possible?
Jéhovah est la pierre d’achoppement et le rocher de scandale:«C’est l’Éternel des armées que vous devez sanctifier, C’est lui que vous devez craindre et redouter. Et il sera un sanctuaire, Mais aussi une pierre d’achoppement, Un rocher de scandale pour les deux maisons d’Israël, Un filet et un piège Pour les habitants de Jérusalem.» (segond - essaïe 8-13 14)

Pierre assure que Jésus est ce rocher:«La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle, Et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale;» (1 pierre 2.7)Dans les écrits de la société a propos du rocher:« Pierre serait-il donc ce rocher de scandale pour les deux maisons d’Iraël? Est-ce sur lui que les chrétiens s’appuient avec foi afin d’obtenir le salut? Certainement pas! Ce rocher, c’est jésus-Christ.» (TDG -1 er octobre 1966 page 604)« Le pouvoir de ressuciter de jésus-Christ donne le plein sens à son titre «père Eternel"! Son épouse, l’assemblée des 144000 membres édifiés sur lui, le rocher...» (Après Harmaguédon, Dieu établira un monde nouveau - 1954 - page 25)« Jésus est le «rocher», la «pierre» (1 corinthien 10.4 , 1 pierre 2.4)» ( Plan de sermons - page 8)
Comme vous pouvez encore le voir, la société n'est plus du tout d'accord avec ses propres écrits puiqu'elle prétend maintenant que Jésus n'est pas le "Rocher", mais que c'est Jéhovah seul!

A propos du verbe grec «estin» :«estin»: lit. être, existerAvec attribut, signifier, être le propre de , appartenir à (Bible de Jérusalem)Dans les versets suivants « ceci est mon corps»(1 cor 11:24) et « ce rocher était le Christ» (1 cor (10:4), la société a donc remplacé le verbe conjugué «est» par «représente» car selon celle-ci ce language était symbolique (affirmation qui m'a été donnée lors d'une étude biblique par 2 anciens).Dans ce cas la société devrait remplacer le verbe «être» par «représente» dans tous les versets dont le langage est symbolique. Cette règle est-elle appliquée dans tous les cas?a) jean 15:1 « Je suis la vraie vigne et mon Père est le cultivateur.» (Jérusalem)jean 15: 5 « je suis la vigne et mon père est le cultivateur...» (TMN 95)Ce language n’est t-il pas dans ce cas symbolique? Pourquoi la société ne remplace t-elle pas le verbe "estin" par représente?
Et donc dire « je représente la vigne et mon père représente le cultivateur»?

Si Jésus est la vigne (et non pas «représente») pourquoi n’est-il pas le Rocher?b) jean 12:50:« et je sais que son commandement signifie vie éternelle. Ainsi donc ce dont je parle, tel que le Père me l’a dit j’en parle.» (TMN)Et dans la note: Ou «est»Ici la note dit qu’il est possible de traduire ce verset par «est» ( ou « est»), tout comme dans 1 cor. 10:4 (Ou: «était»).Mais dans la note de jean 26:26 on trouve:« lit: «est». gr.: estin, dans le sens de «signifie, représente»et dans 1 cor.11:24:«24* Lit.: «est» . Gr.: «éstin»...mais pas «ou «est» dans ces cas. Pourquoi?

Ces 2 versets ne peuvent pas être traduit également par «est»?b) jean 6:35 « Jésus leur dit: «je suis le pain de vie.»jean 6: 48-51« je suis le pain de vie. ...ceci est le pain qui descend du ciel. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel»jean 6: 55 « car ma chair est vraie nourriture et mon sang est vraie boisson»Pourquoi dans ce cas jésus n’a t-il pas dit que le pain représentait sa chair?Par contre lorsque l’on s’attend à ce que la société traduise un verset dont le sens symbolique est sans équivoque:« Les paraboles que je vous ai dites sont* esprit et sont* vie» (Jean 6: 63 - Tmn 1995 avec notes)Dans la note: «63* Ou : «signifient»Pourquoi dans ce verset la société ne met-elle pas «signifie» dans la traduction et «est» en note alors qu’ici il n’y a aucun doute sur le sens symbolique du verset?Remarque:D’autres bibles traduisent parfois «éstin» par « signifier»:

a) mat 9:13 «Allez donc apprendre ce que signifie :
C’est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs.» (jérusalem)b) mc 9:10 « Ils gardèrent la recommandation, tout en se demandant entre eux ce que signifiait «ressusciter d’entre les morts.» (jérusalem)c) luc 8:11 « «Voici donc ce que signifie la parabole : La semence, c’est la parole de Dieu.» (remarque: emploi de «est»)d) luc 20 :17« Mais, fixant sur eux son regard, il dit : «Que signifie donc ceci qui est écrit :La pierre qu’avaient rejetée les bâtisseurs, c’est elle qui est devenue pierre de faîte? «Mais dans les cas ci-dessus, l’emploi du verbe « signifier» est tout a fait justifié étant donné que Jésus donne un sens, explique ses paroles. Hébreu 1:8 (déité de Jésus)
TMN: «Mais à propos du Fils: «Dieu est ton trône pour toujours»
Crampon (1905): «ll dit au Fils: «Ton trône, ô Dieu, est éternel.»
Crampon (1960): « Mais à l’adresse du fil: ton trône, ô Dieu, subsiste à jamais»
segond: «Mais Il a dit au Fils: «Ton trône, ô Dieu, est éternel.»
Jérusalem: «il dit à son Fils : Ton trône, ô Dieu, subsiste dans les siècles des siècles»
tob: «Mais pour le Fils, celle-ci : Ton trône, Dieu, est établi à tout jamais ! et Le sceptre de la droiture est sceptre de ton règne.»
Darby: «Mais quant au Fils : « Ton trône, ô Dieu, [est] aux siècles des siècles»
Semeur: «Mais au sujet du Fils, il dit : Ton trône, ô Dieu, subsiste pour toute éternité,» Osterwald: «Mais quant au Fils: O Dieu! ton trône demeure aux siècles des siècles»
Français courant: « Mais au sujet du Fils, il a déclaré: «Ton trône, ô Dieu, est établi pour toujours. C’est avec justice que tu gouvernes ton royaume»
Maredsous :« et d’autre part, au sujet du fils: Ton trône, ô Dieu, est établi pour l’éternité»
Chouraqui: «Mais pour le fils: «Ton trône, Elohïm, pour les pérennités de pérennités»

Dans ce texte, le Père s'adresse à Christ en le nommant «Dieu». La Société a donc imaginé un stratagème afin de contourner cette affirmation.
Elle fait du Père un trône pour le Fils. Du coup, voici qu'elle enseigne que le Fils est supérieur au Père.Le Tout-Puissant comparé à un fauteuil... Le Fils s’asseyant sur le Père... c’est tout à la fois une exaltation extravagante du Fils et une humiliation irrévérencieuse du Père !

Mais que disent les textes originaux ?
En hébreu: Psaume 45.6; littéralement: «Ton trône Dieu éternel»est rendu dans la T.M.N. par: «Dieu est ton trône jusqu’à des temps indéfinis».Dans le Psaume 146.10 nous avons: «Ton Dieu, ô Sion de génération en génération».Ici la T.M.N. rend correctement le vocatif «ô Sion»; c’est ce qu’elle aurait dû faire au Psaume 45 en mettant: «ô Dieu».
·En grec: Hébreux 1.8; littéralement: «le trône de toi, le Dieu, pour la durée de la durée».Le nominatif, ici avec l’article (ho théos), est employé avec le sens du vocatif singulier (qui n’existe pas en grec): «ô Dieu» . Les «Témoins de Jéhovah» ont harmonisé la citation du Nouveau Testament avec leur falsification du Psaume 45 !

Les «Témoins de Jéhovah» se condamnent eux-mêmes quand ils disent:«La littéralité exige que la traduction... respecte, autant que faire se peut, l’ordre des mots tel qu’il apparaît dans les textes hébreu et grec, ce qui a pour effet de sauvegarder le style vigoureux des écrits originaux. La traduction littérale rend avec précision le charme, la couleur et le rythme des écrits originaux" (Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile. Ed. 67 p318) 1 Jean 5:2o (déité de jésus)T.M.N. 63: «... Jésus Christ. C’est ici le vrai Dieu et la vie éternelle...»TMN 74: «...Jésus-Christ. Voilà le vrai Dieu et la vie éternelle»TMN 95: «...C’est là le vrai Dieu»Crampon (1905): «...Jésus-Christ. C'est lui qui est le vrai Dieu et la vie éternelle.»Crampon (1960) « ...Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle»Segond: «...Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable et lavie éternelle.»Jérusalem: «... Jésus Christ. Celui-ci est le Dieu véritable et la Vie éternelle.»tob: «... Jésus Christ. Lui est le Véritable, il est Dieu et la vie éternelle»Darby: «...Jésus Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle.»Semeur: « Jésus-Christ. Ce Fils est lui-même le Dieu véritable et la vie éternelle»Ostewald: Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle.»Maredsous: « ...Jésus Christ. C’est lui le Dieu véritable, et la vie éternelle»Français courant: « Fils Jésus-Christ. C’est lui le Dieu véritable, c’est lui la vie éternelle.»Chouraqui: « Iésoua, le messie. Celui-là est est la vrai Elohîm, la vie de pérennité»

La Société a remplacé le pronom démonstratif houtos(c'est lui) par le vague présentatif «voilà» ou «c’est là» en 1995, qui ne renvoie pas formellement à l'antécédent Jésus-Christ. Le texte proprement dit n'est pas facile. En fait, les témoins de Jéhovah enseignent que dans ce cas, le Dieu véritable c'est Jéhovah alors que les trinitaires tout en ne niant pas cette vérité déclarent que dans cette situation, il s'agit de Jésus.Le contexte de cette épître permet sans problème d'apporter la réponse:En 1 Jean 1:2, Jésus, la vie éternelle était auprès du Père:
Jérusalem: « car la Vie s’est manifestée : nous l’avons vue, nous en rendons témoignage et nous vous annonçons cette Vie éternelle, qui était tournée vers le Père et qui nous est apparue»Tmn 95: « (oui la vie a été manifestée, et nous avons vu et nous témoignons et nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée) (entre parenthèses)D’où si Christ est la vie éternelle au début de l'épître, Il l'est également à la fin et en conséquence Il est également le Dieu véritable.

Henri Blocher peut ajouter:«Le démonstratif ‘celui-ci’ (houtos) exige comme antécédent le nom qui vient d’être mentionné, Jésus-Christ. L’exégèse confirme: il y aurait tautologie (répétition d’une même idée en termes différents) creuse si l’antécédent était le précédent ‘véritable».(Christologie, Faculté de Vaux-sur-Seine, vol. 1, p.153.) 2 Corinthiens 5:19 (déité de Jésus)TMN: «A savoir que Dieu, par le moyen de Christ, réconciliait un monde avec lui-même.»
Crampon (1905): «Car Dieu réconciliait le monde avec lui-même dans le Christ.»
Segond: «Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même»Jérusalem: «Car c’était Dieu qui dans le Christ se réconciliait le monde, ne tenant plus compte des fautes des hommes, et mettant en nous la parole de la réconciliation.»
tob: «Car de toute façon, c’était Dieu qui en Christ réconciliait le monde avec lui-même, ne mettant pas leurs fautes au compte des hommes, et mettant en nous la parole de réconciliation.»
Darby: « savoir, que Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même,»
Semeur: « En effet, Dieu était en Christ, réconciliant les hommes avec lui-même, sans tenir compte de leurs fautes, et il a fait de nous les dépositaires du message de la réconciliation.»
Osterwald: « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés; et il a mis en nous la parole de la réconciliation.»

Paul n’a pas écrit : par le moyen de Christ, mais il a dit : en Christ. La TMN corrige ici l’apôtre Paul, qui exprime clairement l’identité de Dieu et Jésus.Littéralement: theos èn én cristô, ou Dieu était en Christ. La société des témoins de Jéhovah supprimele verbe «être» afin de masquer l'incarnation de Dieu en Christ. Jean 14:10 (déité de Jésus)«Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ?»(Jérusalem)«Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi?» (segond)«Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ?» (tob)«Ne crois-tu pas que moi je suis dans le Père, et que le Père est en moi ?» (Darby)« Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ?» (Semeur)« Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi?» (Osterwald)« Ne crois-tu pas que je vis dans le Père et que le Père vit en moi?» (Français courant)« Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi?» (Maredsous)« N’adhères-tu pas à ceci: moi, je suis dans le Père et le père est en moi» (Chouraqui)« Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi» (Crampon 1960)«Ne crois-tu pas que je suis en union avec le Père et que le Pere est en union avec moi !» (tmn)Même remarque que pour 2 corinthiens 5:19.

La société remplace "dans" par "en union", ce qui ne veut pas tout à fait dire la même chose. 1 Jean 5:20 (déité de Jésus) «Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence afin que nous connaissions le Véritable. Nous sommes dans le Véritable, dans son Fils Jésus-Christ. Celui-ci est le Dieu véritable et la vie éternelle». (jérusalem)«Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » (segond)«Nous savons que le Fils de Dieu est venu et nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable. Et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus Christ. Lui est le Véritable, il est Dieu et la vie éternelle» (tob)« Or nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné une intelligence afin que nous connaissions le Véritable, et nous sommes dans le Véritable, [savoir] dans son Fils Jésus Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle.» (Darby)« Mais nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence pour que nous connaissions le Dieu véritable. Ainsi, nous appartenons au Dieu véritable par notre union à son Fils Jésus-Christ. Ce Fils est lui-même le Dieu véritable et la vie éternelle.» (Semeur)« Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle.» (Osterwald)

« Et nous sommes dans le vrai, en son fils Iéshoua, le messie» (Chouraqui)«Mais nous savons que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence afin que nous parvenions à la connaissance du véritable. Et nous sommes en union avec le véritable, par le moyen de son Fils Jésus-Christ. C’est là le vrai Dieu et la vie éternelle». (tmn)
On remplace ici « dans» par «en union» et le véritable perd sa majuscule.Rappel: On remplace le pronom personnel par un adverbe de lieu, et on ne voit plus que c’est Jésus qui est désigné comme le vrai Dieu. Matthieu 25:46TMN:»Et ceux-ci iront au retranchement éternel, mais les justes à la vie éternelle.»CR: «Et ceux-ci s'en iront à l'éternel supplice et les justes àla vie éternelle.»SR: «Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justesà la vie éternelle»
jé: «Et ils s’en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à une vie éternelle.»tob: «Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes à la vie éternelle. «Darby: « Et ceux-ci s’en iront dans les tourments éternels, et les justes, dans la vie éternelle»Semeur: « Et ils s’en iront au châtiment éternel. Tandis que les justes entreront dans la vie éternelle.»Osterwald: «Et ils iront aux peines éternelles; mais les justes iront à la vie éternelle.»Maredsou: « Et ces derniers iront au châtiment éternel...»Chouraqui: « Ceux-là s’en iront vers la punition de pérennité»
«Kolasis» est le terme grec pour «châtiment», «punition» ou encore «élagage».

En utilisant l'expression «retranchement» la SDTJ tente d'introduire l'idée d'anéantissement.
Dans la kit:Dans la colonne de gauche (traduction interlinéaire) on trouve le mot anglais « lopping off» = couperDans la colonne de gauche: «cutting off» = retrancher Luc 23:43TMN: «Et il lui dit: «En vérité je te le dis aujourd'hui: Tu seras avec moi dans le Paradis»CR: «Jésus lui répondit: «Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis.»SR: «Jésus lui répondit: «Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis.»jé: «Et il lui dit : «En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis.»tob: «Jésus lui répondit : « En vérité, je te le dis, aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. «Darby: « Et Jésus lui dit : En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.»Semeur: « Et Jésus lui répondit :Vraiment, je te l’assure : aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le paradis.»Osterwald: « Et Jésus lui dit: Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis.»Chouraqui: Et il lui dit: « Amen, je te dis: aujourd’hui tu serasavec moi dans le paradis»Maredsous: « et Jésus lui répondit: « je te le déclare en vérité, aujourdh’ui tu sera avec moi dans le paradis»

Comme on peut le vérifier, la différence tient simplement à la place de la virgule dans la ponctuation. Selon les Témoins de Jéhovah, «aujourd'hui» ne représente pas le moment où le larron sera avec le Seigneur dans le paradis mais le moment où Jésus parlait.Disons d'emblée que le texte grec ne comporte pas de signes de ponctuation et que grammaticalement rien ne s'oppose au texte émis par les témoins de Jéhovah.

Comment dès lors cerner la bonne interprétation?

Tout d'abord, nous devons nous atteler à rechercher dans le Nouveau Testament des Témoins de Jéhovah les textes où revient l'expression, «En vérité, je vous dis»:

a- Matthieu 5:18«Car, en vérité, je vous dis que le ciel et la terre passeraient»b- Matthieu 16:28«En vérité je vous le dis: parmi ceux qui se tiennent ici. . .»Ainsi que Matthieu 19:23; 21:31; 24:34; Marc 3:28; 11:23; 12:43; 13:3O; Luc 4:24.Dans ces dix exemples une ponctuation précise, soit une virgule ou deux points sont placés après l'expression «en vérité je vous le dis» et «aujourd'hui» n'est pas utilisé.
Dans 63 autres exemples, la société insèrent une virgule immédiatement après l'expression.

Voir: Matthieu 5:26; 6:2-5 et 16, 8:1O, lO:15-23, et 42, 11:11, 13:17, 17:2O, 18:3-13 et 18, 19:28, 21:21, 23:36, 24:2-47, 25:12-4O et 45, 26:13-21 et 34, Marc 8:12, 9:1 et 41, lO:15 et 29, 14:9-18 et 25 et 3O, Luc 11:51, 12:37, 18:17 et 29, 21:32, Jean 1:51, 3:3-5 et 11, 5:19-24 et 25, 6:26-32 et 47 et 53, 8:34-58, lO:1-7, 12:24, 13:16-2O et 21 et 38, 14:12, 16:2O et 23, 21:18.
exemples:
Matthieu 5:26 «En vérité, je te le dis : tu ne sortiras pas de là, que tu n’aies rendu jusqu’au dernier sou.»Matthieu 8:10 «Entendant cela, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : «En vérité, je vous le dis, chez personne je n’ai trouvé une telle foi en Israël.»A moins qu'il n'existe une évidence écrasante d'après le contexte que Luc 23:43 soit une exception à tous ces passages, il doit être traduit selon l'usage normal de Jésus. Une fois de plus, la société applique un règle lorsque celle-ci appuie leur doctrine.Dans le texte grec, Luc place «aujourd'hui» (sémeron) tout de suite après «en vérité, je te le dis». Si vraiment il enseignait que cette expression se rattachait à la première partie de la sentence, il aurait pu écrire: «en vérité aujourd'hui je te le dis» ou encore: «en vérité je te le dis aujourd'hui que...» en ajoutant le mot grec «hoti».
Jean 8: 58 (déité de Jésus) « Jésus leur dit : «En vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham existât, Je Suis» (jérusalem)« Jésus leur dit: En vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. (segond)«Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, Je Suis. « (tob)«En vérité, en vérité, je vous dis : Avant qu’Abraham fût, je suis» (darby)« Vraiment, je vous l’assure, leur répondit Jésus, avant qu’Abraham soit venu à l’existence, moi, je suis.» (semeur)« Jésus leur dit: En vérité, en vérité je vous le dis: Avant qu’Abraham fût, je suis.» (Osterwald 1644)« Jésus leur répondit: «Oui, je vous le déclare, c’est la vérité: avant qu’Abraham soit né, «je suis».»( Français courant)« ...avant qu’Abraham ne fût, Moi je suis» (Crampon 1960)« ... Moi je suis» (Osty 1973)« ...Je suis» (maredsous 1977 et 1984)« ...avant qu’Abraham ne fût, moi je suis» (Chouraqui)
«Avant qu’Abraham soit venu à l’existence, moi, j’ai été» (Tmn 95)« ...J’étais» (T.M.N. 74)

Dans la KIT:Ceci n’est pas une faute d’inattention, ni une correction de faute de syntaxe. Les traducteurs de la TMN savaient qu’au présent JE SUIS est le nom que Dieu s’est donné dans 1’Ancien Testament. C’est pour affirmer sa divinité que Jésus emploie le présent, là où l’on aurait plutôt attendu l’imparfait. Alors la TMN «corrige» Jésus !Exode 3:14 Dieu dit à Moïse : «Je suis celui qui est.» Et il dit : «Voici ce que tu diras aux Israélites : "Je suis" m’a envoyé vers vous.»

Le premier texte de l'image ci-dessus est tirée de l'édition de 1969 de la KIT. Cette note dit "..."Je suis".Dans l'édition de 1985 de la KiT cette note est modifée et le "Je suis" disparaît!Quelle est la réaction des auditeurs de Jésus?En entendant cela, les Juifs prennent des pierres pour lapider Jésus, parce qu’il prétend à la divinité, il se déclare Dieu. Comme ils ne l’acceptent pas comme Dieu, ils ne leur reste qu’à juger qu’il blasphème, c’est-à-dire qu’il insulte très gravement Dieu.Mais ce qui nous intéresse, ce n’est pas le refus des Juifs et ses conséquences, mais la déclaration de Jésus.
Et cette déclaration-affirmation de divinité est très étonnante. Elle fait à la fois référence aux textes anciens spécifiques d’Israël, et en même temps renvoie au Dieu que tout homme peut exiger. Le renvoi au contexte biblique spécifique d’Israël, c’est que Dieu dans l’Ancien Testament s’est présenté à Moïse sous le nom de « Je suis celui qui est » (Exode, ch.3 verset 14), et comme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob (Ex.ch.3, verset 6).En affirmant « Je suis » au delà du temps, Jésus revendique la divinité selon les exigences des philosophes, c’est-à-dire l’éternité ou l’éternel présent. Dieu n’a ni naissance ni fin. Il est celui dont l’existence ne dépend de personne. Il est à la fois le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Le Dieu des Israélites, et le Dieu de la création.

Pour défendre leur traduction:

Un professeur grec Témoin de Jéhovah, Nicholas Kip écrit concernant Jean 8.58:« Cependant, même leurs propres livres de grammaire théologique expliquent que lorsqu’un adverbe ou un terme qui marque le passé apparaît dans la phrase en grec, le verbe conjugué au présent est souvent traduit de manière à indiquer que l’action a commencé dans le passé et peut se poursuivre jusqu’au présent» ( Réveillez-vous 22 mars 1987 - page 12)
En réponse: Justement, l’action d’être de Christ s’inscrit dans le passé, le présent et le futur, il n’y a donc aucune raison de modifier le temps du verbe grec en jean 8.58.Il existe dans l’Ancien testament un passage analogue à Jean 8.58:« Avant que les montagnes fussent nées, Et que tu eussent créé la terre et le monde, D’éternité en éternité tu es Dieu.» psaume 90:2 (segond)« Avant que les montagnes fussent nées, enfantés la terre et le monde, de toujours à toujours tu es Dieu.» psaume 90:2 (jérusalem)« ...tu es Dieu» psaume 90:2 (TMN)La société se sert de ce texte pour établir l’éternité du Père (TDG 1er décembre 1975 -page 736). Un contraste est en effet établi entre les montagnes créées et l’éternité de Dieu.En Jean 8.58 on trouve la même construction: un contraste est établi entre la création d’Abraham et l’éternité de Jésus-Christ.

Autres passages où jésus utilise à son compte les paroles de l’exode:

a) En Jean 13:19«Je vous le dis, dès à présent, avant que la chose n’arrive, pour qu’une fois celle-ci arrivée, vous croyiez que Moi, Je Suis. ( jérusalem)«Dès à présent je vous le dis, avant que la chose arrive, afin que, lorsqu’elle arrivera, vous croyiez à ce que je suis» (segond)« Je vous le dis dès maintenant, avant que cela ne se produise, pour qu’au moment où cela arrivera, vous croyiez que moi, je suis.» (semeur)« ...que vous croyez que je suis (lui)» (tmn)b)
En Jean 8:24:« Quand vous aurez élevé le *Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, je suis» (semeur)« ...alors que vous saurez que je suis» (Maredsous)
«...alors que vous saurez que je suis (lui)...» (Tmn)Pourquoi la société a t-elle ici ajouté entre parenthèses «lui»?Pourtant en grec:« eipen autois iesous, amen amen lego umin, prin abraam genesthai ego eimi.» (jean 8:58)Dans la Tmn: « j’ai ét黫 ap arti lego umin pro tou genesthai, ina pisteusete otan genetai oti ego eimi.» (jean 13:19)Dans la Tmn: « je suis (lui)»« eipen oun autois o iesous, otan upsosete ton uion tou anthropou, tote gnosesthe oti ego eimi, kai ap emautou poio ouden, alla kathos edidaksen me o pater tauta lalo» (jean 8:28)Dans la Tmn: « je suis (lui)»Vous traduisez jean 8: 58 par «j’ai été» et les autres par «je suis» alors que dans les 3 versets en grec on retrouve chaque fois la même expression « ego eimi» (je suis)!Et encore dans jean 8:24:«Car si vous ne croyez pas que je suis (lui), vous mourrez dans vos péchés» (Tmn)« Car si vous ne croyez pas que Moi, Je Suis, vous mourrez dans vos péchés.» (Jérusalem)en grec: «eipon oun umin oti apothaneisthe en tais amartiais umon ean gar me pisteusete oti ego eimi, apothaneisthe en tais amartiais umon.»
Donc si vous ne croyez pas que Jésus est Dieu, vous ne pouvez espérer être sauvé! Col 2:9 (déité de Jésus)«En lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité». (Jérusalem)«Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.» (segond)« En lui toute la plénitude de déité habite corporellement « ( Darby ).«Car en lui habite toute la plénitude de la divinité, corporellement» (tob)« Car c’est en lui, c’est dans son corps, qu’habite toute la plénitude de ce qui est en Dieu» (semeur)« Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement.» (Osterwald)« Car c’est en lui qu’a pris corps pour y habiter la plénitude de la divinité» (Crampon 1960)« Car en lui habite corporellement toute le plénitude de la divinité» (Maredsous)« C’est en lui qu’habite corporellement toute la plénitude de la déité» (Chouraqui)
«En lui habite corporellement toute la plénitude de la qualité divine». (tmn)
C’était trop clair. Alors ils diminuent la force du texte en transformant divinité (déité) en "qualité divine"...Il faut vraiment être gêné par le texte pour traduire ainsi le mot grec « théotêtos « qui signifie exactement « divinité « !

D’autant que les mêmes traducteurs, à un endroit où le mot ne les gêne pas (Rom 1, 20) le traduisent par « divinité «:« ...oui sa puissance éternelle et Divinité...» (romains 1:20)

Remarques:1- le « D» majuscule.« ...sa puissance éternelle et sa divinité» (Maredsous)« ...et sa puissance éternelle et sa divinité» (Darby)« ...sa puissance éternelle et sa divinité» (Semeur)« ...sa puissance éternelle et sa divinité» (Segond)« ... sa puissance de pérennité et sa divinité» (Chouraqui)« ...éternelle puissance et divinité» (Tob)« ...son éternelle puissance et sa divinité» (Jérusalem)

Pour quel raison la société ajoute un «D» majuscule dans ce verset à « Divinité»?

Sans doute est-ce pour mieux démarquer la «qualité divine» de Jésus à la «Divinité de Jéhovah et donner ainsi encore moins d’importance à la divinité du Christ.2- La note: «Divinité». Gr.: Théïotês, apparenté à Théos, «Dieu»Ce même terme grec apparait en Colossiens 2:9 et donc doit être traduit par «divinité».