Affichage des articles dont le libellé est protestant. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est protestant. Afficher tous les articles

vendredi 29 juin 2007

L'oecuménisme


Que dit la Bible à propos de l’œcuménisme ?

Ce n'est pas tout homme qui me dit : Seigneur! Seigneur! qui entrera dans le royaume des cieux; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Matthieu 7 : 21.

Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles; car qu'y a-t-il de commun entre la justice et l'iniquité? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres? Quel accord entre Christ et Bélial? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle? Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit : J'habiterai au milieu d'eux et j'y marcherai; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai; Et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant. 2 Corinthiens 6 : 14 à 18.

Je m'étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile; Non qu'il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l'Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit anathème Comme nous l'avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu'un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème! Galates 1 : 6 à 9.
Un peu de levain fait lever toute la pâte. Galates 5 : 9.

Que personne ne vous séduise par de vains discours; car c'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. N'ayez donc point de part avec eux. Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur; marchez comme des enfants de lumière; Car le fruit de l'Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur. Et ne prenez aucune part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Éphésiens 5 : 6 à 11.

Ayant l'apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. 2 Timothée 3 : 5.

Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d'entendre des choses agréables, ils s'amasseront des docteurs selon leurs convoitises, Et fermeront l'oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l’œuvre d'un évangéliste; remplis complètement ton ministère. 2 Timothée 4 : 3 à 5.

En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. 1 Pierre 1 : 16.
Si quelqu'un vient à vous, et n'apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises oeuvres. 2 Jean 10 à 11.

Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Apocalypse 3 : 16.

Puis j'entendis une autre voix du ciel, qui disait : Sortez du milieu d'elle, mon peuple; de peur que, participant à ses péchés, vous n'ayez aussi part à ses plaies. Apocalypse 18 : 4.

Or, voici, je viens bientôt, et j'ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses oeuvres auront été. Je suis l'Alpha et l'Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville! Apocalypse 22 : 12 à 13.

samedi 2 juin 2007

La prostituée

Dans la Bible, nous trouvons 2 femmes symboliques, l’une appelée « La prostituée », c’est-à-dire la fausse église, et l’autre appelée « L’épouse de Christ », la véritable église de JESUS CHRIST.

Ancien testament :

Proverbe 2-16 à 19 : La femme étrangère (par rapport à la connaissance du vrai Dieu), par opposition à l’épouse de Christ (la femme fidèle).
Proverbe 5-1 à 6 : Elle ne sait oû elle va (Babylone veut dire : confusion). Dans son aveuglement, elle ne sait même pas qu’elle est sur le chemin de la perdition.
Proverbe 9-13 à 18 : Elle est folle car elle ne connaît pas la crainte de l’Eternel qui est le commencement de la Sagesse. Le « pain du mystère » semble faire allusion au sacrement de l’eucharistie, avec le mystère de la transsubstantiation (l’hostie est toujours ronde comme les galettes des anciens adorateurs du soleil et de la « reine des cieux ». Jérémie 7. V18).
Ecclésiaste 7-26 : Elle est un piège, un filet, des liens…Des millions de gens en sont esclaves, et seul le Seigneur Jésus Christ peut les en délivrer.
Esaie 47-12 à 13 : Enchantements…astrologie…Religion idolâtre mélangée avec l’occultisme, la superstition, la nécromancie…Choses que Dieu a en horreur. Deutéronome 18-10 à 12. (voir l’étude sur le catholicisme).

Nouveau testament :

Matthieu 13-33 : Un peu de levain fait lever toute la pâte (croissance et influence du catholicisme). - La femme = La prostituée (fausse église chrétienne).
- Le levain (pâte fermentée, c’est-à-dire pourrie) = Les fausses doctrines.
- La pâte = L’église fidèle (1 Corinthiens 5 v 6 à 8). Malheureusement, l’église de Jésus Christ est très influencée par le catholicisme. Il existe une autre interprétation, selon laquelle la femme est l’église, le levain est l’évangile, et la pâte est le monde, mais cela est un non-sens à la lumière de toutes les écritures.
2 Timothée 3-1 à 5 : L’apparence de la piété = l’hypocrisie.

Apocalypse 17-1 à 6 : La prostituée dans sa phase finale, utilisée par l’Anti-Christ pour accéder au pouvoir mondial (c’est le comble de la prostitution spirituelle).
Son nom est « Babylone », elle est la mère de toutes les autres prostituées (c’est-à-dire celle qui les a enfantées).
En effet, c’est à Babel (nom hébreu de Babylone) que sont nées les religions structurées, l’occultisme, l’idolâtrie, et les principales fausses doctrines qui sont les fondements des religions et sectes actuelles. L’apôtre Jean voit cette femme couverte de richesses et ivre du sang des disciples de Jésus Christ qu’elle persécute. Cependant, n’oublions pas qu’elle est avant tout une séductrice, surtout aujourd’hui, par le moyen de l’œcuménisme.
Apo 17-14 à 18 : Sa destruction voulue par Dieu et par la coalition des nations au service de la Bête.

CHER AMI, DE QUELLE EGLISE FAIS-TU PARTIE ? Si c’est de la prostituée, il est encore temps d’en sortir…

Pierre Danis : pierre.danis@wanadoo.fr

vendredi 25 mai 2007

La grande religion mondiale unique de la fin des temps

Mise en place de la grande religion mondiale unique de la fin des temps

L'Eglise Catholique Romaine est en train de préparer la mise en place de la grande religion mondiale unique de la fin des temps, conformément aux prophéties de la Bible.
Le Congrès œcuménique sur "L'avenir de Dieu" se tient chaque année au mois d'octobre à Fatima, au Portugal. En octobre 2003, il a accueilli des délégués du Vatican et des Nations Unies. A cette occasion, ces délégués ont appris que le sanctuaire Marial de Fatima allait devenir un centre mondial ouvert à toutes les religions du monde, afin que tous les peuples puissent venir y rendre hommage à leurs différents dieux. Le Congrès s'est tenu au Centre Pastoral Paul VI, et était présidé par l’évêque Josè Policarpo, le Cardinal Patriarche de Lisbonne.
Le recteur du Sanctuaire dit aux congressistes que "Fatima allait changer pour le mieux". S'adressant à tous les représentants des différentes religions mondiales, Hindous, Musulmans, Juifs, Orthodoxes, Bouddhistes et l’Animisme, il a déclaré : "L'avenir de Fatima, ainsi que l'adoration de Dieu et de Sa Mère dans ce sanctuaire sacré, doivent passer par la création d'un sanctuaire où toutes les différentes religions pourront se mêler… Le sanctuaire de Fatima est déjà en train de devenir un lieu de culte universel".

Le représentant des Hindous, Anshok Ansraj, a décrit de quelle manière, dans son pays, des millions d'Hindous perçoivent des "vibrations positives" en visitant différents sanctuaires mariaux, sans mettre en péril leur propre foi. L’évêque Guerra a fait aussi remarquer que Fatima est un prénom musulman, celui de la fille de Mahomet, et que cela était la preuve que ce sanctuaire devait être ouvert à la coexistence entre les différentes religions. Selon lui, "nous devons donc en conclure que c'est la volonté de la Bienheureuse Vierge Marie qu'il en soit ainsi en ce lieu". Les Catholiques traditionalistes, opposés à ce Congrès, ont été qualifiés par l’évêque Guerra de "bigots étroits d'esprit, attachés au passé, d'extrémistes fanatiques et de provocateurs".

L'un des principaux orateurs, le théologien Jésuite Jacques Dupuis, a insisté sur le fait que toutes les religions du monde devaient s'unir. Selon lui, "la religion de l'avenir sera la convergence de toutes les religions en un Christ universel qui satisfera tout le monde. Toutes les traditions religieuses du monde font partie du plan de Dieu pour l'humanité. Le Saint-Esprit est présent et à l'œuvre au sein du Bouddhisme, de l'Hindouisme et de toutes les religions non-Chrétiennes, tout autant que dans les Ecritures sacrées du Christianisme".

Le document officiel rédigé par le Congrès demande que toutes les religions cessent de faire du prosélytisme pour leur propre compte : "Aucune religion ne peut s'imposer aux autres, ni s'affirmer aux dépens des autres. Nous devons rester ouverts au dialogue, afin de pouvoir bâtir des ponts, et abattre les murs de séparation élevés par des siècles de haine. Ce dont nous avons besoin, c'est que chaque religion, tout en restant entièrement fidèle aux vérités qu'elle défend, considère toutes les autres religions sur un même pied d'égalité, sans aucun complexe ni d'infériorité ni de supériorité" ("Portugal News" du 1er novembre 2003).

Le sanctuaire de Fatima, situé au Portugal, est l'un des principaux centres mondiaux du culte Marial, et a joué un rôle majeur dans la pensée du Pape Jean-Paul II. La "Vierge Marie" serait apparue à Fatima le 13 mai 1917, déclarant que "le Seigneur lui avait confié la paix du monde". Le 13 mai 1981, le jour anniversaire de la première apparition de la "Vierge Marie" en 1917, le Pape Jean-Paul II fut victime d'une tentative d'assassinat à Rome. Pendant sa convalescence, le Pape reçut une vision de "Marie", qui lui dit qu'elle avait épargné sa vie, parce qu'il allait être chargé d'une mission particulière destinée à apporter la paix au monde. Le Pape attribua sa protection et sa guérison à l'intervention de la Vierge Marie. L'année suivante, le 13 mai 1982, il se rendit en pèlerinage à Fatima, et il pria devant la statue de "Notre Dame de Fatima". C'est là qu'il consacra le monde à Marie. Il mentionna tout particulièrement dans ses prières le peuple Russe. Le Pape a attribué à l'intervention de la Vierge Marie la chute du mur de Berlin et l'effondrement du communisme soviétique.

Tout cela ne fait que prouver qu'un puissant esprit de séduction est en train d'envahir le monde entier, tout particulièrement le monde religieux, pour préparer l'apparition de l'Antichrist. Toutes les religions païennes vénèrent une figure de "déesse", souvent plus accessible et même plus puissante qu'un dieu mâle. Quand le Christianisme formel fut officiellement accepté par l'empire romain, au quatrième siècle, il couvrit le paganisme romain d'un vernis de terminologie chrétienne. Etant à la recherche d'un type de déesse pour l'incorporer dans la nouvelle religion, il choisit Marie, la femme la plus remarquable du Nouveau Testament, et il en fit la "Mère de Dieu" et la "Reine du Ciel". L'expression "Mère de Dieu" n'est jamais mentionnée dans la Bible, et celle de "Reine du Ciel" n'apparaît que dans Jérémie 44 :17-19, dans un contexte négatif, où les Israélites sont condamnés parce qu'ils offraient des gâteaux en l'honneur d'une déesse païenne, ce qui attira le jugement de Dieu sur eux.

Les apparitions modernes de "Marie" sont, en fait, non pas des manifestations de la véritable Marie du Nouveau Testament, mais des visitations démoniaques des déesses des antiques religions païennes. Il est significatif que les messages apportés par ces "apparitions" ne correspondent pas au message fondamental de la Bible, en particulier au message du salut par la repentance et la foi en Jésus le Messie, seul médiateur entre Dieu et les hommes. La théologie de l'Eglise Catholique Romaine présente même Marie comme "co-rédemptrice", ou partenaire directe de Jésus dans la rédemption. Il semblerait, en fait, que Jésus soit même réduit à une position relativement secondaire, car Marie, dans les déclarations qui lui sont attribuées, joue un rôle qui n'appartient en réalité qu'à Dieu seul. Par exemple, l'apparition de Fatima a déclaré : "Je promets d'assister de toutes les grâces nécessaires au salut, à l'heure de leur mort, tous ceux qui auront accepté de passer un quart d'heure quotidien en ma compagnie, en méditant sur le mystère du Rosaire, avec l'intention de faire réparation pour les torts qui m'ont été faits".
Le culte rendu à Marie et l'émergence de la religion mondiale uniqueTous les délégués au Congrès de Fatima ont affirmé que les apparitions de Marie sont un moyen de rapprocher toutes les religions, dans leur recherche commune d'une puissance unificatrice. Toutes les religions païennes ont une "déesse" favorite, et ce concept est au centre de leur recherche d'unité. Beaucoup de ces prétendues visions apportent des messages annonçant un prochain réveil mondial, qui introduira l'humanité dans un nouvel âge de paix et d'amour. Selon les déclarations d'une apparition de Marie, dans le village espagnol de Garabandal, au cours des années 80, il va se produire "un certain signe, qui poussera tous les habitants du monde, au même moment et où qu'ils se trouvent, à recevoir de Dieu un "changement de conscience" complet et instantané".

Beaucoup de ces messages apportés par "Marie" ressemblent aux messages du Nouvel Age, qui annoncent une ère de "renouveau spirituel intérieur", où les hommes découvriront leur "dieu intérieur", niant ainsi la nécessité de se repentir et de placer leur foi en Jésus-Christ le Sauveur. Un autre concept du Nouvel Age est celui de Gaïa, la "Terre Mère", qui fait aussi appel à "l'esprit de la déesse". Les Protestants libéraux font la promotion du féminisme, et cherchent à écarter "l'image patriarcale d'un Dieu Père". La controverse au sujet de l'ordination des femmes à la prêtrise s'appuie souvent sur le concept d'un Dieu qui serait en fait une "Mère". La théologie de Rome cherche de plus en plus à réunir toutes les religions, et le Pape Jean-Paul II a déjà affirmé que tous les dieux sont les mêmes, s'opposant ainsi aux Chrétiens évangéliques.

Tout cela correspond bien à ce qui est écrit dans le Livre de l'Apocalypse, où nous lisons :
"Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement" (Apoc. 17 :3-6).

"Bientôt, une alliance sera conclue entre le maître du monde et le Vatican. La femme montera réellement la Bête, et son rôle sera vital. L'Antichrist saura qu'il ne peut y avoir de paix politique sans paix religieuse. Il ne pourra y avoir de paix mondiale, tant que toutes les religions n'accepteront pas de se considérer comme des partenaires, et de travailler en commun pour atteindre les mêmes objectifs. Le Pape jouera donc un rôle essentiel dans cet œcuménisme global".
Il se peut que le règne du présent Pape touche à sa fin. Mais il aura accompli des progrès décisifs, en dirigeant résolument l'Eglise Catholique dans cette direction. Il ne fait pas de doute que son successeur continuera à œuvrer pour que toutes les religions s'unissent sous la bannière de l'œcuménisme.

L'ordre du jour du Congrès de Fatima sur "L'avenir de Dieu" correspond étroitement au programme visant à instaurer la religion mondiale unique. Toutes les religions du monde, associées aux Nations Unies, se sont déjà unies, sous les auspices de l'Eglise Catholique Romaine, pour appeler à l'unification de toutes les religions et à l'acceptation du "Christ Universel". Telle est l'essence de la future religion mondiale, qui nie le véritable message du Seigneur Jésus, qui a dit :
"Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14 :6).
Le titre même de ce Congrès ne fait que révéler l'incapacité complète des participants à comprendre la nature de ce Dieu dont ils prétendent parler ! Comme si des êtres humains insignifiants pouvaient, avec leur raison limitée, déterminer "l'avenir de Dieu" ! Dieu existe de toute éternité. Par définition Il ne change pas, notamment en fonction des modes humaines passagères. Selon Sa Parole, tous ceux qui prient une multitude de dieux concurrents ne font qu'invoquer des "dieux incapables de sauver" (Esaïe 45 :20). Quelle tragique perte de temps et d'efforts, alors que nous pouvons prier le vrai Dieu, qui nous sauve effectivement, grâce au sang versé par le Seigneur Jésus-Christ sur la croix. C'est pour cela que Jésus nous a demandé de partager la Bonne Nouvelle du salut à tous ceux qui croient en d'autres religions. Il a commandé à Ses disciples d'aller dans le monde entier pour prêcher l'Evangile (Matthieu 28 :19-20).
La véritable Marie
La véritable Marie, connue sous le nom de Myriam, était une pieuse jeune fille Juive qui a été choisie par Dieu pour permettre au Messie de venir au monde. Il s'agissait d'une naissance virginale surnaturelle, car Jésus devait être pleinement Dieu et pleinement Homme, accomplissant ainsi les prophéties d'Esaïe 7 :14 et 9 :6, et de Michée 5 :2. Le Seigneur pouvait donc S'offrir comme sacrifice parfait pour les péchés du monde entier. Après la naissance de Jésus, Myriam eut normalement d'autres enfants de son mari Joseph (Matthieu 12 :46-50). Elle crut en Jésus comme son Sauveur personnel (Luc 2 :47), et reçut la vie éternelle comme des millions d'autres Chrétiens qui ont suivi son conseil, quand elle avait dit à propos de Jésus : "Faites ce qu'il vous dira" (Jean 2 :5). Jésus nous a dit : "Il faut que vous naissiez de nouveau". Nous ne pouvons nous efforcer d'atteindre Dieu en récitant une multitude de prières, en accomplissant des bonnes œuvres ou en faisant des actes de pénitence. Nous ne pouvons le faire que par la repentance et la foi en la mort et la résurrection de Jésus.

Marie a réellement eu l'honneur d'être un merveilleux exemple de foi et d'obéissance au Seigneur. Mais d'autres personnages de la Bible ont aussi donné le même exemple. Rien ne nous laisse croire que Marie continue à jouer aujourd'hui un rôle particulier dans notre salut. Il est impossible que ce soit elle qui apparaisse en divers endroits, car la Bible nous enseigne qu'il ne doit y avoir aucune communication entre les vivants et les morts. Toutes les apparitions attribuées à Marie, que ce soit à Fatima, Lourdes ou ailleurs dans le monde, ne peuvent donc être que des séductions visant à induire les gens en erreur, et à les éloigner d'une véritable foi au Seigneur.

Voici ce que dit le Seigneur à tous ceux qui appartiennent au système religieux qui approuve ces apparitions :
"Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux" (Apoc. 18 :4).

vendredi 18 mai 2007

Témoignage d'un ex-curé

UN PRÊTRE CATHOLIQUE ROMAIN
REVENU AU CHRISTIANISME PRIMITIF

«Jésus, parce qu’Il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui ne se transmet point. Voilà pourquoi, Il peut sauver parfaitement ceux qui s‘approchent de Dieu par Lui, puisqu’Il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur.» (Hébreux, ch.7: 24-25) Version Catholique du chanoine Crampon
Paul Adam, docteur en Ph. et Th.,

UN MOT DE TÉMOIGNAGE SUR SA CONVERSION.
«La Loi a été donnée par Moise, mais la grâce et la vérité
sont venues par Jésus-Christ.» (Jean, ch.1 : 17)
Vers la fin de 1948, le curé Adam se mit à lire assidûment les Saintes Ecritures, surtout le Nouveau Testament.

1) CONSTATATION
(Le clergé Juif a présenté la LOI de Moise comme moyen de salut, au lieu de prêcher le Messie, venu de Dieu, pour effacer le péché du monde)
D’abord, il se rendit compte qu’il y avait une double justice : celle des hommes et celle de Dieu. Car il est écrit :
«En vérité, Je vous le dis, Si votre justice ne surpasse pas celle des Scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux.» (Matt., ch. 5:20)
Le clergé Juif avait commis l’erreur de présenter la LOI de Moise comme un moyen de salut, alors qu’elle n’était qu’un pédagogue ou un guide conduisant au Christ. (Galates, ch.3 : 24)
Car, dans ce temps-là, tout comme de nos jours encore, on croyait que la religion pouvait sauver le monde, alors qu’en réalité elle ne procurait qu’une justice purement humaine et, par conséquent, impuissante à faire entrer qui que ce fut, dans le royaume de Dieu.
C’est pour cela que le Christ est venu et se présenta comme le SAUVEUR du monde, en disant :
«Je suis le chemin, la vérité et la vie ;
Personne ne vient au Père que par MOI.» (Jean, ch. 14:6)
Malheureusement, le clergé Juif refusa d’accepter le plan du salut gratuit de Dieu par la foi en Jésus-Christ et il continua à précher la LOI de Moise ou le Judaisme. En effet, il est écrit :
«Le Christ vint chez les siens et les siens ne Le reçurent pas.» (Jean, 1 : 11)
«Car les Juifs, ne connaissant pas la justice de Dieu et cherchant à établir leur propre justice, ne se sont pas soumis à la justice de Dieu, puisque la fin de la LOI, c’est le Christ pour la justification de tout homme qui croit.» (Rom., ch. 0:3-4)

2) INTERROGATION
En présence d’une telle tragédie, le curé Adam se demanda s’il n’était pas en train de faire la ême chose que le clergé Juif en présentant le ROMANISME (la religion catholique romaine) comme moyen de salut.
A) Il se mit à étudier l’Histoire et les Pères de l’Église, tout en scrutant son Nouveau Testament. Il ne tarda pas à se rendre compte que le catholicisme des premiers siècles n’était que la continuation habile et déguisée du Judaisme, sous les apparences du Christianisme initial et avec un contrôle absolu de la part de l’Empereur romain.
Il s’aperçut que le catholicisme n’aurait jamais dû accepter le mariage de l’Église avec l’État, sous le règne de Constantin. Car ce fut là le commencement officiel du régime de la POLLUTION au sein du catholicisme, c’est-à-dire,
(a) politique, finance et religion ensemble,
(b) coutumes, pratiques et rites païens,
(c) innovations doctrinales des Conciles,
(d) tradition ecclésiastique ajoutée à la Bible.

B) Il lut, dans l’Évangile, comment le clergé Juif a été dénoncé par le Christ pour ses fausses apparences de piété, de justice et de sainteté :
«Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez le dehors de la coupe et du plat, alors que le dedans est rempli du produit de la rapine et de ‘intempérance.
Nettoyez, d’abord, l’intérieur du vase, afin que le dehors aussi devienne pur.
Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis qui paraissent beaux au dehors et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impureté.
Ainsi, vous paraissez justes aux yeux des hommes, mais, au dedans, vous êtes remplis d’hypocrisie et d’iniquité». (Matt., 23:25-29)
C) Enfin, il vit comment le Seigneur condamna les Scribes et les Pharisiens pour leur rituel purement extérieur et leurs traditions humaines :
«Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur coeur est loin de Moi.
Vain est le culte qu’ils me rendent, donnant des enseignements qui sont des préceptes d’hommes.
Car vous laissez de côté le commandement de Dieu pour vous attacher à la tradition des hommes.. Ainsi, vous néantissez la Parole de Dieu par la tradition que vous transmettez». (Marc, 7 : 7,8,13)


3) DÉCISION
Lorsque le curé Adam fut persuadé qu’il jouait le rôle des Scribes et des Pharisiens en prêchant une religion qui ne produisait qu’une justice purement humaine et inefficace pour l’obtention du royaume de Dieu, il demanda à l’Éternel de lui donner le courage et la force de revenir pour de bon au christianisme Primitif.

OBÉISSANCE IMMÉDIATE ET AVEUGLE
À LA GRANDE COMMISSION
A)
En premier lieu, il se soumit volontiers au plan de Dieu pour avoir la vie éternelle, tel que cela fut prêché par le Christ et les Apôtres : la repentance, la Foi et l’immersion.
Car il est écrit :
«Repentez-vous et croyez à l’Evangile.
Quiconque croira et sera baptisé sera sauvé.» (Marc, ch.1: 15; 16:16)
«Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour la rémission des péchés, et vous recevrez le don du St-Esprit. (Actes, ch.2 : 38)
Convaincu de péché, de justice et de jugement par suite de l’action du St-Esprit,
a) il se reconnut comme un pécheur coupable et perdu devant Dieu,
b) il accepta Jésus comme son Sauveur, son Médiateur et son Souverain Pontife,
c) puis, il descendit dans les eaux du baptême pour se faire immerger, à l’exemple du Christ dans le Jourdain.
En agissant de la sorte, il devenait un croyant ou chrétien évangélique authentique. Il appartenait à l’Eglise du Christ et toute la famille de Dieu l’appelait: le frère Adam.
B)
Ensuite, il se fit un devoir d’être assidu à l’enseignement des Apôtres, aux réunions communes, à la fraction du pain et aux prières. Ainsi, il croissait en sagesse et en grâce devant Dieu et devant les hommes.
C)
Enfin, il renonça officiellement au système catholique romain et se fit un plaisir d’annoncer l’Évangile tant au Canada qu’aux États-Unis, en prêchant ouvertement le salut gratuit de Dieu par la foi en Jésus-Christ, tout comme l’apôtre Paul :
C’est ainsi qu’il allait prêcher la Parole de Dieu tant aux États-Unis qu’au Canada. Et il n’avait pas peur de dire avec l’apôtre Paul :
«C’est par grâce que vous êtes sauvés par le moyen de la foi; Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.» (Éph. 2 : 8)
«Car c’est en croyant de coeur au Seigneur Jésus qu’on est justifié et c’est en confessant de bouche Son Nom qu’on est sauvé.» (Rom. 10: 10)
«Je n’ai point honte de l’Evangile, car c’est une FORCE DIVINE pour le salut de tout homme qui croit.
En effet, dans l’Évangile est révélée une justice de Dieu qui vient de la foi et pour la foi, selon qu’il est écrit : «le juste vivra par la foi». (Rom., 1:16-17)

FAITES DE MÊME ET VOUS VIVREZ

Conversion d'un ex-curé

Témoignage de L. Brancart, ex-prêtre catholique

Avec quelle insistance je demandais chaque jour à Dieu de me donner une foi toujours plus exacte ! Combien tout eût été plus simple si j'avais encore pu me convaincre de la vérité du catholicisme ! Mais plus je priais et méditais la Bible, plus cette religion me paraissait fausse.

Je consultais en confession des prêtres compétents.

Je repris mes propres arguments anti-protestants écrits autrefois et remaniés après ma théologie ; je trouvais aussitôt une réponse à chaque page : j'en étais stupéfaits et quelque peu émerveillé.
Entre temps, je devais chaque jour célébrer la messe. Je me disais : la théologie catholique est fausse mais en tant que commémoration de la mort du Christ, je sais que Dieu agrée ce pain et ce vin. Je ne voyais pas encore à l'époque qu'un chrétien doit s'abstenir de toute participation à une cérémonie où l'on parle à des morts, où l'on prie pour les morts, où l'on prétend que se renouvelle le Sacrifice de la Croix : alors qu'il fut offert une fois pour toutes. Que s'était-il passé ?

Je n'avais jamais pu croire à la prescience divine des futurs libres. Lorsque, quelque temps après l'encyclique "Humani generis", je pris nettement conscience que c'était une doctrine de foi, je dus conclure avec épouvante que je n'étais plus catholique. Je me dis : Tu dois y croire puisque le pape le veut.

Mais je m'aperçus que je ne croyais plus à son infaillibilité. Je fus atterré. Et les autres dogmes ? Je les comparais à l'Ecriture Sainte et trouvais que plusieurs s'y opposaient. Comme je croyais la Parole de Dieu, je ne cru plus le dogme.

En résumé, l'église catholique, en contradiction avec l'Ecriture Sainte, exige qu'on renonce à ses propres convictions et qu'on accepte d'avance ce qu'imposeront ses prêtres en dogmes, en morale et même parfois en philosophie. Or Dieu dit dans Jérémie 17: 5 " Je maudis celui qui se détourne de moi, ne met sa confiance qu'en l'homme et cherche sa force dans les pauvres moyens humains ".

L'église catholique impose la loi et sa loi alors que l'Apôtre Paul affirme que nous sommes sauvés par la "foi du cour", la foi vivante, agissante par la charité. Cette église a le plus souvent remplacé l'inspiration du Saint-Esprit par les prescriptions subtiles et minutieuses.

Elle impose le célibat aux prêtres et aux religieux qui ont prononcé des voux perpétuels et provoque très souvent des scandales honteux ! Elle emploie ou a employé les Sacrements d'une manière vraiment superstitieuse jusqu'à conférer l'extrême-onction à des gens morts depuis une heure, et jusqu'à demander à un enfant de huit jours, lors de son baptême, s'il renonce au pêché ? ( La Bible veut qu'on soit baptisé par immersion alors qu'on croit de tout son cour, c'est l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu )

L'église catholique impose de croire que le christ est tout entier corporellement présent dans une mie de pain* consacrée. Qu'est-ce que cela signifie ? *(De nos jours hostie) Elle prétend qu'à la messe, se renouvelle le Sacrifice du Calvaire alors que, selon l'épître aux Hébreux, il a été offert une fois pour toutes ; et institue des prêtres alors que le sacerdoce du Christ est intransmissible, sauf le sacerdoce universel auquel tout chrétien participe.

Elle fait croire que ses prêtres ont plus de pouvoirs que les autres chrétiens et qu'ils sont pratiquement indispensables au salut et qu'ils sont "prêtres pour l'éternité" !

Elle détourne considérablement du Fils de Dieu, du Seigneur Jésus-Christ, par le culte des saints, en particulier de Marie dont cette église dénature et hypertrophie le privilège.

Car celui d'être chrétien est plus grand que celui d'être mère de Jésus, voir évangile de Luc chapitre 11 et le verset 28. Or Dieu interdit d'invoquer les morts, de leur demander du secours.
Parmi ceux auxquels on a recours, certains n'ont jamais existé et ne sont pas sauvés. Elle appelle Marie, médiatrice de toutes les grâces, alors que l'Ecriture Sainte déclare que Jésus-Christ est le seul médiateur entre Dieu et les hommes.

Elle a volatilisé le deuxième commandement de Dieu qui interdit les images religieuses.

Elle vend, pour de l'argent, des choses saintes ou des choses qu'elle prétend saintes ; intentions de messes, droit d'indulgencier certains objets... ; trafique ainsi du Sang du Christ et exploite la crédulité superstitieuse, l'affection familiale et la vanité humaine.

Elle n'obtient l'unité qu'en violant la liberté de conscience
Elle excommunie ceux qui ne reçoivent pas ses doctrines, étrangères à la Bible ou son interprétation de celle-ci ; elle montra ainsi un exemple néfaste trop souvent suivi par beaucoup de protestants et par les sectes qui imposent une profession de foi ou leur interprétation et non la Bible seule. Elle a permis aux rois, même les plus pêcheurs, et aux gouvernements civils de désigner des évêques.

Elle a transmis ses prétendus pouvoirs par une hiérarchie pourrie pendant des siècles, et composée presque exclusivement de grands seigneurs devenus évêques, cardinaux et papes par pure ambition humaine.

Elle eut pour papes et pour cardinaux de jeunes enfants, des bâtards de papes, des favoris de femmes et courtisanes romaines. Que d'évêques obtenant leur charge à prix d'argent ou pour des raisons politiques, soit des rois soit des papes !

Elle impose une interprétation invraisemblable de plusieurs textes de l'Ecriture Sainte: Matthieu 16:18, 24:36, 26:26-28, Jean 14:28, 21-13-17, Philippiens 2: 7, Apocalypse 20: 6..

Elle obtient des miracles toujours d'une manière non biblique. (Or les faux prophètes feront des prodiges jusqu'à séduire les élus eux-mêmes si cela était possible).

Elle a institué tardivement la confession avec absolution sacramental alors que nous ne voyons pas les apôtres y recourir, même où c'eût été indiqué.

Elle tire, de ses scandales mêmes, la preuve de sa légitimité.

Elle interdit qu'on vérifie son enseignement d'après la Bible alors que l'apôtre Paul le recommande (ef. art; 17,11).

Elle est responsable de la tiédeur à l'égard de la Bible et de la superstition d'une quantité de ses membres, d'où leur incompréhension de la Bible ainsi que des répercussions terribles que cela aura sur leur salut.

Je pris aussi mieux conscience de plusieurs autres torts et comportements de cette église :
le formalisme, les prières obligatoirement rapides et forcément machinales,les rites compliqués et si défavorables à la véritable piété ; la mise à mort et la violence, quand elle le pouvait, des autres chrétiens (Je n'apprit clairement que plus tard sa prétention d'en avoir le droit)

l'utilisation quand elle en a l'occasion, de moyens scandaleux ou tous humains pour s'imposer: l'union aux puissances d'argent et aux puissances politiques; son recours, quand elle en eut l'occasion, au glaive de l'Etat pour détruire les autres... chrétiens; le prestige de l'art, de l'apparat, des cérémonies aussi pompeuses que formalistes ; l'autorisation tacite de bien des manquements et même de pêchés pour s'attirer beaucoup d'adhérents ;la fortune colossale du Vatican... Bref elle se comporte comme la
Babylone de l'apocalypse dont il est écrit : " sortez du milieu d'elle, mon peuple " apocalypse 17 : 3-6 et 18 : 4

Les titres et les honneurs accordés aux prêtres et surtout à la hiérarchie, en désobéissance à l'Evangile : Père, révérend père, excellence, grandeur, éminence, révérendissime seigneur, prince éminentissime, très saint père sa prudence tout humaine, son manque d'assurance, son observation des réactions du public avant de déclarer certaines doctrines " de foi " ou de canoniser un défunt
Ses variations importantes en exégèse doctrinale son interdiction de la Bible pendant des siècles, parfois sous peine de mort, et la défense toujours actuelle pour un catholique, de se conformer à la compréhension qu'il en a quand celle-ci diffère de l'enseignement des prêtres. Il est obligé de préférer la parole des hommes à la Parole de Dieu. Comment croire cette église infaillible ? C'était impossible.

Une "bonne soeur" devient une soeur en Christ

Une Carmélite quitte le couvent...

"Mon enfant, ne laisse pas passer la grâce que tu cherches depuis si longtemps. Saisis-la!"
"Comme une biche soupire après le courant d'eau, ainsi mon âme soupire après Toi O Dieu. Mon âme a soif de DIEU, du DIEU vivant"(Psaume 42.2).
J'ai fait avec mon Sauveur, une expérience merveilleuse, expérience qui se renouvelle sans cesse, par sa grâce, depuis que je lui appartiens dans la Vérité.

Dès ma tendre enfance, j'avais soif de connaître DIEU. Une voix intérieure ne me laissait aucun répit, jusqu'au jour où je rencontrai mon Sauveur dans la Vérité et la Lumière de son Evangile. J'ai toujours ressenti le besoin d'un appui solide, d'un refuge, d'une consolation. Ce ne fut donc pas dans ma famille ou dans mon entourage que je pus trouver DIEU; mais je portais au plus profond de moi-même une vocation, la pensée de l'éternité ne me quittait pas, j'avais soif d'infini.

J'ai cherché DIEU dans ma religion. Nous étions catholiques. Mais je ne le trouvais pas. Je l'ai cherché dans la nature que j'aimais beaucoup, mais mon cœur restait insatisfait. Je me rappelle encore comment, à l'âge de 9 ans, n'ayant pu participer à une fête où j'avais été invitée, je ressentis une profonde tristesse et une angoisse à la pensée de toutes ces âmes qui ne pensaient qu'à s'amuser en oubliant leur Créateur et leur Sauveur. Je m'enfuis à l'Eglise, brisée au pied d'une croix et je pleurais.

DIEU, que je ne connaissais pas encore me mettait le fardeau des âmes perdues. Aspirant à une plus grande consécration, et désirant apaiser cette voix intérieure qui me poursuivait, je décidai d'entrer secrètement au couvent. J'avais 23 ans et je fus reçue au Carmel de Beaune en Côte d'Or. Pendant la première année sur les deux que j'y passais, je crus posséder cette paix à laquelle j'aspirais, mais elle fut de courte durée... Puis ce fut la "prise d'habit", cérémonie très émouvante où je fus habillée en blanc, en épouse de Christ, mais hélas dans l'erreur. Dès le lendemain les luttes recommencèrent, mais mon Seigneur me tenait tout de même déjà dans sa main.

Au Carmel, on est à l'essai pendant deux ans, pour voir si l'on supporte une règle si dure. Ce couvent est une véritable prison avec ses barreaux. Nous étions 30 à y vivre. Nous devions nous soumettre à de nombreuses mortifications: les religieuses sont invitées à se frapper dans le dos avec un fouet jusqu'à ce que le sang coule; parfois, l'une de nous devait se coucher sur le seuil de la porte afin que toutes les autres lui marchent dessus en passant; certaines religieuses se mettaient un cilice, c'est à dire un cercle de fer garni de pointes à l'intérieur que l'on se met autour de la taille sur la peau et qui meurtrit douloureusement.

La règle était très austère: 40 jours de jeûne par an, obligation d'observer un silence complet (nous avions tout au plus le droit d'échanger quelques mots après le repas de midi), le lever était fixé à 4 heures du matin, il fallait prier l'hiver pendant des heures dans des locaux non chauffés. La petite Thérèse de Lisieux, une âme sincère déclarée sainte après sa mort, et dont on a fait une véritable idole, a beaucoup souffert du froid, entrée au couvent du Carmel à l'age de 15 ans, elle est morte à 24 ans, tuberculeuse, des privations et la dureté du régime auquel elle avait été soumise; avant de mourir, elle déclara: "il est faux de tenter DIEU jusque là"; elle passa par les mêmes épreuves de foi que moi, mais parce qu'elle avait prononcé déjà des vœux définitifs, elle n'eut pas la permission de sortir, malgré son désir.
Moi non plus, je ne supportai pas ce régime et tombai malade par la grâce de DIEU, le docteur exigea que je sorte du couvent quelques jours avant que je doive prononcer des vœux définitifs. C'est vraiment les ténèbres sous le couvert d'une très grande religion, mais après ma sortie du Carmel, il me fallut plus d'un an pour me réadapter à la vie dans le monde. Je ne pouvais plus me mettre à genoux dans une Eglise. Je désirais toujours de toute mon âme rencontrer DIEU. Ma souffrance intérieure devint terrible, je dus reprendre la lutte seule dans la vie, comme l'oiseau sur la branche, sentant ce vide autour de moi. Après m'être quelque peu rétablie, je pris du travail, mais retombai malade après 6 mois. Ayant dû aller sur la Côte d'Azur à Hyères parmi les palmiers pour ma convalescence, je devais rencontrer mon Sauveur !!


Un jour en me promenant, je suis entrée dans une chapelle où l'on annonçait l'Evangile intégral. Je fus profondément touchée par la simplicité de la prédication et de toute la réunion. Ce fut pour moi une révélation, j'y retournai. Quelques jours après, le Seigneur me parla et me dit: "Mon enfant, ne laisse pas passer la grâce que tu cherches depuis si longtemps. Saisis-la!" Je pleurai beaucoup... Toutes mes objections tombèrent les unes après les autres. Je compris mon grave péché. Je m'adressais à des idoles sans me rendre compte qu'on ne peut aller au Père que par Jésus-Christ qui est le chemin, la vérité, et la vie". Je fus totalement convaincue.

Ce fut une grâce merveilleuse, une illumination: je commençais à comprendre quelque chose à la profondeur de la Croix de Jésus. Jésus est l'Homme de douleur dont parle Esaïe 53, qui s'est chargé de mes péchés et de mes infirmités. Il me pardonna tous mes péchés et m'accorda sa paix qui surpasse toute intelligence, et domine toutes les épreuves. Je connus une joie profonde en découvrant son amour qui ne fait jamais défaut.
Je le bénis pour 1'assurance de la vie éternelle qui commence dès ici-bas. Quel privilège de pouvoir connaitre cette tranquillité profonde et de se savoir conduit jour après jour parfaitement! A une condition cependant: s'abandonner à sa volonté entièrement quoi qu'il nous en coûte. Peu après je reçus le baptême du St-Esprit de puissance selon les promesses. Je comprends maintenant dans la vérité, ce que cela signifie d'être l'Epouse de Christ nous tous qui lui appartenons, nous sommes son Epouse que le St-Esprit prépare pour aller à sa rencontre, vêtue de la robe de fin lin brodé de fleurs. Ces fleurs sont le fruit du St-Esprit: la paix, la joie, l'amour, l'humilité, la douceur...

Il y a aussi les fleurs des sacrifices et des souffrances, qui sont comme une immolation continuelle de nous-mêmes, afin que Jésus paraisse en nous. Il désire que nous soyons sans cesse dans son chemin pour que nous vivions de sa vie de résurrection de victoire en victoire, de découverte en découverte. C'est une vie dans l'abondance. Je bénis le Seigneur pour le chemin de souffrance que j' ai dû suivre après ma conversion et qui m'a permis de mieux connaître mon prochain. Les épreuves dans ma vie se trouvent être les plus grandes bénédictions, car elles me permettent de mieux découvrir la Personne de Jésus, sa Parole et toutes les richesses qui y sont cachées. Combien je suis émerveillée par cette grâce qui m'accompagne et me dépasse!

Un soir à Paris je suis allé voir une jeune fille qui devait entrer le lendemain au couvent des trapistines (règle très stricte, silence absolu, on ne communique que par signes), je rendis mon témoignage et reçus à ce moment l'assurance qu'elle serait sauvée. Un an plus tard j'appris qu'elle avait donné son cœur au Seigneur, avait reçu le baptême par immersion et le baptême du St-Esprit avec les dons spirituels. Le Seigneur m'a également délivrée bien des fois de la maladie uniquement par son intervention. Au Carmel notre but était la contemplation et le ministère de la prière. Cette vocation m'est restée après ma conversion. Par le St-Esprit j'ai compris ce qu'est l'adoration et la vie cachée en Christ, profonde et éternelle, le ministère de la prière pour l'œuvre de DIEU, pour les âmes perdues et pour les serviteurs de DIEU qui ont besoin d'être soutenus.

Que le Seigneur me remplisse toujours plus de son Esprit de grâce et de vérité pour sa seule gloire! il y a un prix à payer pour devenir un véritable disciple du Seigneur qui lui soit agréable. Il ne faut pas s'occuper du "qu'en dira-t-on" ni des critiques, ni des persécutions dont on peut être l'objet... "Car c'est par beaucoup de tribulations que nous entrerons dans le Royaume de DIEU", comme dit l'Apôtre. Mais si nos yeux sont fixés sur Jésus, nous sommes vainqueurs.

Depuis ma conversion, le Seigneur m'a particulièrement mis à cœur la prière pour son retour. Tout en effet indique que nous vivons les derniers temps. Nous devons être parmi les vierges sages dont les lampes sont remplies d'huile. Ces dernières années bien des religieuses, des moines et des prêtres sont venus à la lumière de l'Evangile et j'ai moi-même eu l'occasion de rencontrer bien des catholiques sincères qui ont été touchés par la grâce toute puissante de DIEU et sont venus à la connaissance de la Parole. A Jésus soit rendue toute la gloire!

Odette Chemin

jeudi 10 mai 2007

CROIX OU POTEAU

D'après la communauté des témoins de Jéhovah, Jésus ne serait pas mort sur une croix mais cloué à un poteau.
Tout d'abord, je tiens à préciser que la manière dont Jésus est mort n'est pas le plus important dans la bible. Seul son sacrifice l'est, car c'est grâce à lui que nous entrerons dans le royaume de DIEU lors de Son Avènement.

Le fait de mettre en doute la parole de DIEU est grave, et à cause de cette doctrine, les témoins de Jéhovah attirent dans leurs filets beaucoup de personnes qui recherchent DIEU, mais qui malheureusement n'ont pas beaucoup de connaissance en la bible.
La raison de la création de cette page est de montrer que la bible elle même démonte leur enseignement du poteau ( qui est un dogme de foi chez eux ) mais aussi de vous montrer que cette doctrine n'est fondé sur rien du tout et que par conséquent leur seul but est de détourner les gens de la vérité qu'est la bible.

Voici ce que vous pouvez lire dans la brochure des témoins de Jéhovah "Ce que Dieu attend de nous" (1996) à la page 23:
"La Croix: Jésus n'est pas mort sur une croix. Il est mort sur un poteau, un pieu. Le mot grec traduit par "croix" dans beaucoup de bibles désigne une seule pièce de bois. Le symbole de la croix vient des fausses religions du passé; les premiers chrétiens ne se servaient pas de la croix et ne l'adoraient pas. pour cette raison, croyez-vous qu'il serait bien de se servir d'une croix pour adorer Dieu? -deutéronome 7:26; 1 cor. 10:14"
Vous retrouverez cette citation sur le site Officiel de la WatchTower: http://www.watchtower.org/languages/francais/library/rq/article_11.htm

Que nous dit la bible ?
"Les autres disciples donc lui dirent : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : A moins que je ne voie en ses mains la marque des clous, et que je ne mette mon doigt dans la marque des clous, et que je ne mette ma main dans son côté, je ne le croirai point".JEAN 20:25
Ce passage paraît n'avoir aucune information importante concernant le sujet du moyen de mise à mort de Jésus, n'est-ce pas ?
Relisez le bien : "Les autres disciples donc lui dirent : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : A moins que je ne voie en ses mains la marque des clous, et que je ne mette mon doigt dans la marque des clous, et que je ne mette ma main dans son côté, je ne le croirai point"JEAN 20:25
Remarquez bien le pluriel du mot CLOUS. Thomas a donc vu que sur le lieu du supplice, les mains du Seigneur ont été transpercées par plusieurs clous.

Pour les témoins de Jéhovah, les mains de Jésus étaient placées au dessus de sa tête, l'une au dessus de l'autre, et transpercées D'UN CLOU. Il semblerait que la watch Tower n'est pas remarquée ce petit détail.
Nous nous savons que ses bras étaient ouvert et placés à l'horizontal ( comme sur la représentation de droite ) et que ses mains étaient transpercées par 2 clous, un pour chaque main.
Que nous dit encore la Bible ?
"Ils placèrent aussi au-dessus de sa tête le motif de sa condamnation ainsi libellé : «Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs". MAT 27:37

Autre détail que la Watch Tower a omis: d'après eux, l'inscription étaient placée, non pas au dessus de la tête de Jésus, mais au dessus de ses mains. Regardez leur illustration, elle parle d'elle-même.
Quel est donc l'argument de la Watch Tower ?

Dans le livre "Comment raisonner à partir des Écritures" publié par la société des Témoins de Jéhovah on trouve à la rubrique Croix:
"... Quel fut l'instrument utilisé pour l'exécution du fils de Dieu? On notera avec intérêt que les écritures le désignent parfois par le mot xylon, qu'un lexique grec-anglais(Greek-English Lexicon de Linddell et Scott) définit ainsi:"Bois coupé et prêt à être utilisé, bois de chauffage, bois de construction, etc. (...), pièce de bois, bûche, poutre, pieu, (...) gourdin, bâton, (...) poteau sur lequel les criminels étaient empalés, (...) bois sur pied, arbre."(Londres, 1968,pp.1191,1192))".

En faisant quelques recherches, voila la définition que j'ai trouvé dans le Greek-English Lexicon de Linddell et Scott ( même source que la Watch Tower a utilisée ) au mot XULON :
xulon [u^], to (pl. spelt xuleaAbh. Berl. Akad. 1928(6).32 (Cos, v B. C.)), wood cut and ready for use, firewood, timber, etc., Hom., mostly in pl., Il.8.507,547, Od.14.418 ; x. nêïa ship-timber, Hes.Op. 808 ; x. naupêgêsima Th.7.25 , X.An.6.4.4, Pl.Lg.706b, D.17.28 ; x. tetragôna logs cut square, Hdt.1.186, cf. Pl.Prt.325d, Arist.EN 1109b7.
2. in pl., also, the wood-market, epi xula ienai Ar.Fr. 403 .
II. in sg., piece of wood, log, beam, post, once in Hom., x. auon . . ê druos ê peukês Il.23.327 ; x. sukinon spoon made of fig wood, Pl.Hp.Ma.291c ; peg or lever, Arist.MA701b9 ; perch, epi xulou katheudein Ar.Nu.1431 : by poet. periphr., Argous xulon A.Fr.20 ; hippoio kakon x., of the Trojan horse, AP9.152 (Agath.) : hence [p. 1192] anything made of wood, as,
2. cudgel, club, Hdt.2.63,4.180, Ar.Lys.357, PHal.1.187 (iii B.C.); meta xulôn eispêdêsai PTeb.304.10 (ii A.D.); xulois suntripsein Luc.Demon.50 ; of the club of Heracles, Plu.Lyc.30.
3. an instrument of punishment,
a. wooden collar, put on the neck of the prisoner, xulôi phimoun ton auchena Ar.Nu.592 ; es tetrêmenon x. enkatharmosai . . ton auchena Id.Lys.680 ; or,
b. stocks, in which the feet were confined, Hdt.9.37, 6.75, Ar.Eq.367, D.18.129 ; x. ephelkein Polyzel.3 ; en tôi x. dedesthai Lys.10.16 (v. podokakkê), cf. Act.Ap.16.24, OGI483.181 (Pergam., ii A.D.) : also in pl., edêsen en tois x. And.1.45 .
c. pentesuringon xulon (v. sub voc.) was a combination of both, with holes for the neck, arms, and legs, Ar.Eq.1049.
d. gallows, kremasai tina epi xulou LXX De.21.22 ; x. didumon ib.Jo.8.29 : prov., ex axiou tou xulou kan apanxasthai, i.e. if one must be hanged, at least let it be on a noble tree, App.Prov.2.67, cf. Ar.Ra.736 ; in NT, of the cross, Act.Ap.5.30,10.39.
e. stake on which criminals were impaled, Alex.222.10.
4. bench, table, esp. money-changer’s table, D.45.33.
5. prôton xulon front bench in the Athenian theatre, Ar.Ach.25, V.90, cf. Sch.adlocc. : hence houpi tôn xulôn the official who had to take care of the seats, Hermipp.9 (according to Meineke).
6. the Hippocratic bench, Hp.Fract.13, Art.72.

Que remarquons nous ?
Que la Watch Tower a traduit "bois de chauffage", "bois de construction", "pièce de bois", "bûche", "poutre", "pieu", "gourdin"," bâton", "poteau sur lequel les criminels étaient empalés", "bois sur pied", "arbre", mais étrangement, elle a oubliée d'ajouter les moyens de tortures tels que le "collier de bois", la "poutre aux pieds" ou "autour du coup et des mains" que l'on trouve pourtant dans le Greek-English Lexicon de Linddell et Scott. Ont-ils eu peur que l'ajout de ces traductions les gênent lors de l'enseignement de cette doctrine? Peur que certains se disent " ils nous disent que c'est le poteau, et pourquoi se ne serait pas un des autres " ? A méditer.
traduction du point 3.d : gibet «potence», si quelqu'un doit être pendu, laissez le au moins l'être à un arbre noble (prov2 67), dans le Nouveau Testament sur la croix (In NT of the cross).

Pourquoi donc la société a t-elle enlevé dans sa définition le mot croix? Linddell et Scott ayant rajouté " dans le Nouveau Testament ", il est donc sûr et certains qu'il se référaient à la crucifiction de Jésus !
XYLON étant le mot employé dans la bible, la définition de Linddell et Scott nous le prouve, Jésus est bien mort sur une croix et non sur un poteau !
Je tiens aussi à préciser que la définition "poteau sur lequel les criminels étaient empalés" ne conforte pas du tout leur doctrine, puisque si vous regardez l'illustration ci-dessous, qui représente le supplice de l'empalement, vous remarquerez que le poteau était un pieu aiguisé et non un poteau sur lequel on pouvait clouer quelqu'un.

Autre référence de la Watch Tower : Lewis et Short
D'après l'appendice de la TMN, le dictionnaire de Lewis et Short donne pour sens principal au mot crux : un arbre, une potence ou autres instruments en bois pour l’exécution, auquels on attachait ou pendait des criminels (A Latin dictionnary, Oxford 1879) (réf: page 1703 -Appendice TMN).

Je tiens a préciser qu'une potence ne désigne pas du tout un poteau d'après le dictionnaire Larousse : "Assemblage de pièces de bois ou de métal formant équerre, pour soutenir ou suspendre quelquechose. Instrument qui sert au supplice de la pendaison".
Je vous rappelle qu'un poteau n'est pas du tout un assemblage de pièces de bois, par contre la croix l'est !
Le mot instrument ne prouve rien non plus, puisque la croix est un instrument de bois aussi bien que le poteau !
Quant au mot arbre .... un arbre est-il un poteau ?
Bref, voyons maintenant ce que nous dis Lewis et Short ( référence donné par la Watch Tower ).
crux , ucis, f. (m., Enn. ap. Non. p. 195, 13; Gracch. ap. Fest. s. v. masculino, p. 150, 24, and 151, 12 Müll.) [perh. kindred with circus].

I. Lit.
A. In gen., a tree, frame, or other wooden instruments of execution, on which criminals were impaled or hanged, Sen. Prov. 3, 10; Cic. Rab. Perd. 3, 10 sqq.—
B. In partic., a cross, Ter. And. 3, 5, 15; Cic. Verr. 2, 1, 3, § 7; 2, 1, 4, § 9; id. Pis. 18, 42; id. Fin. 5, 30, 92; Quint. 4, 2, 17; Tac. A. 15, 44; Hor. S. 1, 3, 82; 2, 7, [p. 486] 47; id. Ep. 1, 16, 48 et saep.: dignus fuit qui malo cruce periret, Gracch. ap. Fest. l. l.: pendula,the pole of a carriage, Stat. S. 4, 3, 28 . —
II. Transf.
A. As a term of reproach, a gallows bird, a hempen rascal, Plaut. Pers. 5, 2, 17.—
traduction du point I A : "En géné., un arbre, charpente ou autres instruments d'exécution en bois, sur lesquels les criminels étaient empalés ou pendu.
traduction du point I B. En particulier, une croix ".
La Watch Tower a traduit cette phrase par : un arbre, une potence ou autres instruments en bois pour l’exécution, auquels on attachait ou pendait des criminels .
Je vous rappelle qu'en anglais le verbe to impale se traduit en francais par empaler et non attacher. Nous avons vu un peu plus haut que le supplice de l'empalement n'a rien a voir avec le fait de clouer une personne à un poteau.

De plus, elle a traduit le mot frame par potence, alors que celui-ci se traduit par charpente, chassis, qui, disons le, n'ont rien à voir avec une potence.
Dernière chose, pourquoi, encore une fois, a t-elle fait disparaître de sa définition la référence à la croix ( point I B , cross = croix ) pour ne garder que ce qu'il l'interessait ?
Autre argument des témoins de Jéhovah
" En latin, on appelait crux simplex un simple poteau sur lequel on attachait un criminel" (Appendice -TMN -page 1703)
C'est vrai que la CRUX SIMPLEX désigne un simple poteau sur lequel était exécutés certains condamné à mort.
Mais parmi les autres moyens d'exécution il y avait aussi la CRUX COMPOSITA qui elle était composée de deux pièces, l’une verticale, plantée dans le sol, l’autre horizontale, fixée parfois au sommet de la première (de sorte que l’instrument avait la forme d’un T), ou alors un peu au-dessous de ce sommet.

Rien dans la bible ne dit que Jésus a été cloué à une CRUX SIMPLEX. De plus, CRUX est un mot latin, or, nous savons que le Nouveau Testament n'a pas été écris en latin mais en grec, donc le mot qu'on pouvait y trouvé était XYLON ou STAUROS et non CRUX ( nous avons vu que les mots XYLON se traduisent sans aucun doute par croix ).
Pour ce qui est du STAUROS, voyons ce qu'en dit le New International Dictionary of New Testament Theology.

STAUROS : "Correspondant au verbe [stauroô], qui était plus commun, stauros peut désigner un poteau, parfois taillé en pointe, sur lequel un criminel exécuté était parfois exposé à la honte comme punition supplémentaire. On pouvait s’en servir pour pendre (ainsi probablement Diod. de Sic., 2, 18, 2), empaler ou étrangler. Le stauros pouvait également être un instrument de torture, peut-être dans le sens du lat. patibulum, une traverse placée sur les épaules. Enfin, ce pouvait être un instrument d’exécution ayant la forme d’un poteau vertical avec une traverse de même longueur, formant une croix dans le sens strict du terme. Il avait la forme d’un T (lat. crux commissa) ou d’un † (crux immissa). " — New International Dictionary of New Testament Theology Vol. 1, page 391.
Tout comme pour le XULON, la Watch Tower n'a gardé que ce qui l'arrangeait.
La Watch Tower cite aussi Tite-Live, un historien romain
" Dans les écrits de Tite-Live, historien romain du 1er siècle de n. è., crux désigne un simple poteau. Ce n'est que plus tard que le terme a pris le sens de croix." (Appendice TMN -page 1703).
Où sont les références de cette citation ??? Bizarrement ils n'en donnent pas !
Tite-Live est mort en l'an 17 de notre ère, donc bien avant la mort de Jésus. Par conséquent, il est impossible qu'il y ai un lien entre cette citation ( soit disant de Tite-Live ) et la crucifixion du Christ.
De plus, comment pourrait-il dire "Ce n'est que plus tard que le terme a pris le sens de croix" ?
Que veut-il dire par plus tard ? Après la mort de Jésus ???
Citation étrange, non ?

Voici maintenant des références historiques prouvant que Jésus est bien mort crucifié
En l'an 79, le Vésuve entre en éruption. Le 29 août de cette même année Pompéi, ville romaine est complètement recouverte par les cendres et pratiquement tout ses habitants sont tués sur le coup.
Les habitants ont tracé sur les murs des monuments et des maisons, des inscriptions et des dessins ; la couche de cendre et de lave sous laquelle était la ville, a permis aux archéologues de retrouver ces graffitis en bon état de conservation.

Pour se moquer des chrétiens, les romains avaient trouvé une façon de les représenter sur les murs. Et c’est cette représentation qui nous donne encore une preuve irréfutable que Jésus est mort crucifié. Pourquoi irréfutable ? Tout simplement parce que ce ne sont pas des chrétiens qui ont dessiné ce graffiti, mais des romains pour se moquer d’eux.
Pour ajouter à l’injure, ils dépeignaient le Christ comme un âne crucifié, avec, sous le dessin, la mention qu’il était le Dieu chrétien !

Plusieurs graffitis semblables à celui-ci ont aussi été retrouvés à Rome. Le seul fait que ce ne soient pas des chrétiens mais des romains qui ont fait ces graffitis prouve que le fait que Jésus ai été cloué sur une croix et non sur un poteau comme voudrait le faire croire les dirigeants de la Watchtower, était une chose déjà bien connu .

Quelques déclarations de «Pères dits apostoliques» de l’Eglise , c’est à dire des chrétiens qui ont succédé directement aux apôtres eux-mêmes :
Si la croix a fait son apparition au 3ème siècle, les écrits du 1er et 2ème siècle sont fiables.
Justin , environ 150 après JC , Dialogue avec Tryphon cote 40 et 90 : «De même la prescription de faire rôtir l’agneau tout entier : c’était un symbole de la souffrance de la Croix dont le Christ devait souffrir . L’agneau , lorsqu’il est rôti , est disposé de manière à figurer la croix : l’une des broches dressées le transperce depuis les membres inférieurs jusqu’à la tête , l’autre au travers du dos , et on y attache les pattes de l’agneau .» «Lorsque le peuple combattait Amalek , Moïse lui-même priait Dieu les mains étendues de chaque coté ; celui qui l’emportait , l’emportait par la croix . Ce n’est pas parce que Moïse priait ainsi que le peuple gagnait l’avantage , mais parce qu’en tête de combat était le nom de Jésus (= Josué) et que Moïse représentait la croix .»

Irénée , entre 175 et 189 après JC, Contre les hérésies cote II,24,4 : «La structure de la croix présente cinq extrémités, deux en longueur, deux en largeur, une cinquième sur laquelle s’appuie le crucifié .»
En 197 après Jésus-Christ Tertullien écrivait :«Le morceau de bois qui est fixé dans la terre en position droite est une partie de la croix, et la partie la plus grande de sa masse. Mais une croix entière nous est attribuée, avec sa poutre transversale, naturellement » (Tertullien. Ad Nationes)
Epître de Barnabé , environ 130 après JC , cote 9.8 : «La croix en forme de T devait apporter la grâce .»
L’apologiste chrétien Justin, écrivant autour de 160 après J-C (longtemps avant Constantin) a fait mention dans ses textes de la forme de la croix au moins deux fois: «Et la forme humaine diffère de celle des irrationnels animaux en aucune autre façon que lorsque l’être est debout ayant ses mains étendues… et ceci démontre aucune autre forme que celle de la croix»(Justin «Première Apologie»)(Justin’s «Dialogue With Trypho», Chap XC in ANF, p. 245)
Le signe de la croix est très vite devenu le signe emblématique des chrétiens . Citons Tertullien qui à la fin du 2ème siècle écrivait : «Dans toutes nos démarches et nos actions , quoi que nous fassions, nous imprimons le signe de la croix sur nos fronts.»

la LETTRE DE BARNABÉ 9:7 "7. Soyez abondamment instruits sur toutes choses, enfants de la dilection : Abraham, qui le premier a pratiqué la circoncision, le fit en contemplant en esprit Jésus ; il avait, en effet, été initié au sens des trois lettres. 8. L'Écriture dit en effet : " Abraham circoncit les hommes de sa maison au nombre de 18 et 300 " (cf. Gn 17, 23-27 ; 14, 14). De quel mystère reçut-il donc la connaissance ? Remarquez qu'on nomme d'abord les dix-huit, et après un intervalle les trois cents. Dix-huit, c'est : dix, iota, huit, êta --ce qui fait I H = Jésus. Et comme la croix en forme de tau est source de la grâce, on ajoute encore trois cents = T. Jésus est désigné par les deux lettres, la croix par la seule troisième. 9. Il le sait bien, celui qui a mis en nous le don de sa doctrine ; personne n'a entendu de moi explication plus profonde. Mais je sais que vous en êtes dignes. " L’explication de cet argument étrange est que Barnabé essaye de faire référence à Genèse 14:14' et à «300» (318) une prophétie au sujet de la croix, puisque la lettre « T » (tau) signifie 300 dans le système de numération grec. La singularité de l’argumentation de Barnabé, est que lorsque Barnabé a écrit (et sa lettre est généralement datée à autour de 130 après Jésus-Christ, et possiblement plus ancienne encore; certaines dates remontent à l’an 75) la croix était connue comme ayant la forme d’un T.

LETTRE D’IGNACE D’ANTIOCHE AUX ÉPHÉSIENS : IX, 1. J’ai appris que certains venant de là-bas sont passés <>, porteurs d’une mauvaise doctrine, mais vous ne les avez pas laissés semer chez vous, vous bouchant les oreilles, pour ne pas recevoir ce qu’ils sèment, <> que vous êtes les pierres du temple du Père, préparés pour la construction de Dieu le Père, élevés jusqu’en haut par la machine de Jésus-Christ, qui est la croix, vous servant comme câble de l’Esprit-Saint ; votre foi vous tire en haut, et la charité est le chemin qui vous élève vers Dieu."

LETTRE D’IGNACE D’ANTIOCHE AUX TRALLIENS: XI, 1. "Fuyez donc ces mauvaises plantes parasites : elles portent un fruit qui donne la mort, et si quelqu’un en goûte, il meurt sur le champ. Ceux-là ne sont pas la plantation du Père (cf. Mt 15, 13 ; Jn 15, 1 ; 1 Co 3, 9). 2. S’ils l’étaient, ils apparaîtraient comme des rameaux de la croix, et leur fruit serait incorruptible. Par sa croix, le Christ en sa passion vous appelle, vous qui êtes ses membres ; c’est Dieu qui nous promet cette union, qu’il est lui-même."

LETTRE D’IGNACE D’ANTIOCHE AUX ROMAINS: "3. Pardonnez-moi ; ce qu’il me faut, je le sais, moi. C’est maintenant que je commence à être un disciple. Que rien, des êtres visibles et invisibles, ne m’empêche par jalousie, de trouver le Christ. Feu et croix, troupeaux de bêtes, lacérations, écartèlements, dislocation des os, mutilation des membres, mouture de tout le corps, que les pires fléaux du diable tombent sur moi, pourvu seulement que je trouve Jésus-Christ."

LETTRE DE POLYCARPE DE SMYRNE AUX PHILIPPIENS VII, 1. « Quiconque, en effet, ne confesse pas que Jésus-Christ est venu dans la chair, est un antéchrist « (cf. 1 Jn 4, 2-3), et celui qui ne confesse pas le témoignage de la croix est du diable, et celui qui détourne les dits du Seigneur selon ses propres désirs, et qui nie la résurrection et le jugement, est le premier-né de Satan."

LETTRE D’IGNACE D’ANTIOCHE AUX SMYRNIOTESI, 1." Je rends grâces à Jésus-Christ Dieu, qui vous a rendus si sages. Je me suis aperçu, en effet, que vous êtes achevés dans une foi inébranlable, comme si vous étiez doués de chair et d’esprit à la croix de Jésus-Christ, et solidement établis dans la charité par le sang du Christ, fermement convaincus au sujet de notre Seigneur qui est véritablement de la race « de David selon la chair « (cf. Rm 1, 3), Fils de Dieu selon la volonté et la puissance de Dieu, véritablement né d’une vierge, baptisé par Jean « pour que «, par lui, « fût accomplie toute justice « (Mt 3, 15).

Nicolas Saint-Lambert

Rome et l'Union Européenne

Introduction

Aucune institution européenne n'a été plus puissante que le Vatican, et quoique son influence ait décliné à l'époque de la Réforme, il a nettement repris vigueur au cours des deux siècles passés. Les nations européennes protestantes qui avaient rejeté le joug religieux, politique, et économique d'une Eglise Romaine totalitaire semblent être à nouveau en passe de l'accepter aveuglément.

Etant exempte d'impôts en Italie, la Banque du Vatican est en mesure de manipuler nombre des plus importantes multi-nationales dans le monde. Cette influence-là est peu de chose, cependant, à côté du pouvoir qu'elle exerce dans la sphère politique et religieuse. L'auteur de l'ouvrage "Inside the Vatican", un prêtre Jésuite, écrit ceci : "Malgré l'importance de la papauté dans l'Eglise catholique, malgré son rôle prééminent dans les affaires internationales, son fonctionnement interne est largement ignoré des Catholiques, des leaders mondiaux, et du monde dans son ensemble" (1).

Ce manque de connaissances est particulièrement flagrant en ce qui concerne le rôle joué par le Vatican dans la construction de l'Union Européenne. Si les nations protestantes de l'Europe veulent rester libres, il faut qu'elles se penchent sur la question de Rome et de l'Union Européenne pour l'apporter à notre Dieu dans la prière. Sinon, elles ne risquent rien de moins qu'un retour de l'Inquisition.

Nous invitons les lecteurs à examiner avec le plus grand soin cette étude au sujet d'une des institutions les plus puissantes du monde actuel. Notre but est de donner l'alerte, et d'encourager d'autres à le faire également.

La Rome papale et l'Union Européenne

La Rome papale jouit, dans une large mesure, du respect et de l'admiration du monde. Bien organisée, digne, détentrice d'autorité, elle offre l'image de la réussite. La personne du pape reste nimbée d'éloges inconditionnels d'un pontificat à l'autre ; l'Eglise de Rome est seule à connaître cet avantage auquel aucune autre institution au monde ne peut prétendre. Quand Rome se prononce sur une question morale, ses paroles ont un poids considérable. La papauté jouit d'une considération telle qu'il se trouve même des Evangéliques pour l'accepter, et la plupart de ces derniers ont cessé de contester ses doctrines.

Pourquoi donc prendre position contre ce flot d'approbations que nous observons actuellement ? Nous le faisons parce que le Seigneur Dieu nous commande de proclamer Sa vérité et d'avertir de Sa part. En effet, toutes choses ne sont pas ce qu'elles paraissent être. Nous croyons que le grand prédicateur britannique, feu Martyn Lloyd-Jones, a vu juste quand il a déclaré : "L'Eglise Catholique Romaine est une contrefaçon, un faux-semblant ; elle représente une des pires formes de prostitution, une des plus diaboliques. Elle maintient les âmes des siens dans une captivité absolue : et tout comme le communisme et le nazisme, elle est elle-même un système totalitaire". (2)

Les déclarations papales au sujet de l'Europe

Le 31 août 2003, le Pape Jean-Paul II a confié l'avenir de la nouvelle Europe à la Vierge Marie. L'agence de presse catholique Zenit évoque cet événement en ces termes :

"C'est entre les mains de Marie qu'il a placé l'Europe, afin que ce continent devienne 'une symphonie de nations qui s'engagent à bâtir ensemble une civilisation d'amour et de paix.' Dimanche dernier, le Saint Père a demandé instamment que la version définitive de la Constitution de l'Europe reconnaisse explicitement les racines chrétiennes du Continent, car 'ces racines sont la garantie de son avenir'." (3)

L'enseignement officiel de Rome montre bien que cette déclaration sur "les racines chrétiennes du Continent" est un trompe-l'œil. Quand le Pape ou son Eglise emploient le mot "chrétien", en fait ils veulent dire "catholique romain". Un décret officiel récent de Rome condamne "la tendance... à lire et interpréter la Sainte Ecriture en-dehors de la Tradition et du Magistère de l'Eglise." (4)

Rome proclame officiellement que l'Eglise Chrétienne, l'Eglise de Christ n'est autre que l'Eglise catholique. Son décret est rédigé en ces termes : "Il existe donc une unique Eglise du Christ, qui subsiste dans l'Eglise Catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les Evêques en communion avec lui." (5)

De même que les nazis ont déclaré que les non-aryens étaient non-humains, de même l'Eglise de Rome déclare que les autres églises sont des non-églises. Voici sa déclaration officielle : "Les communautés ecclésiales qui n'ont pas conservé l'Episcopat valide et la substance authentique et intégrale du mystère eucharistique, ne sont pas des églises au sens propre" (6). Dans le même document, Dominus Iesus (5 septembre 2000), la note 51 fait référence à un décret qui affirme : "Nous déclarons, disons, précisons et proclamons à toute créature humaine que pour son salut elle dépend entièrement, par nécessité, du Pontife de Rome." (7)

Ainsi la pensée de Rome s'exprime au travers de ses décrets officiels. Lorsque les pays protestants auront pris des engagements envers cette entité supra-nationale qu'est l'Europe et envers la constitution européenne, le plan du Vatican pour "rechristianiser" l'Union Européenne sera mis en œuvre. Comme l'a dit le "Sunday Telegraph" de Londres, "Le Pape se prépare tranquillement à revêtir le manteau qui est le sien, avec la solennelle conviction que c'est une charge de droit divin : son manteau de nouveau Saint-Empereur Romain, afin d'étendre son règne de l'Atlantique jusqu'à l'Oural ." (8)

Lire la totalité de l'article sur le site Source de Vie

Lettre à un musulman

Cher ami,

C’est en tant que chrétien que je m’adresse à toi. Tout d’abord, une précision : un chrétien est un disciple de Christ... Il y a eu dans l’histoire et il y a encore aujourd’hui des gens qui portent le nom de chrétiens sans vivre selon Ses enseignements. La Bible enseigne que ces personnes auront un châtiment.

Chaque fois que j’utiliserai le mot chrétien, cela désignera donc des personnes qui ont pris une décision, un jour de leur vie, de :
- accepter le pardon de Christ pour leurs péchés
- renoncer à vivre selon leur propre volonté
- vivre selon l’enseignement de Sa Parole
et ont ainsi l’assurance de passer l’éternité en Sa présence ....
J’ai eu l’occasion de lire en entier le Coran en français. J’ai bien évidemment lu entièrement la Bible et je l’ai étudiée depuis plus de 20 ans.

A – Le Coran confirme la Bible
En lisant le Coran, j’ai été frappé de certaines ressemblances entre ce livre et la Bible.
J’ai été frappé aussi de ce que Mohamed, à plusieurs reprises, dit du bien des Juifs, de Jésus, et de la Bible.
J’aimerais te citer quelques exemples :

a- Concernant les Juifs
Mohamed les reconnaît comme le peuple élu !
Le Coran (Traduction Montet) Chapitre 2 verset 44 : ‘O enfants d’Israël ! Souvenez-vous de Mes bienfaits dont Je vous ai comblés, et rappelez-vous que Moi, je vous ai regardés comme supérieurs aux mondes...’
Chapitre 5 v 23 : Moïse dit aux enfants d’Israël : Souvenez-vous des grâces que vous avez reçues de Dieu ; Il vous a envoyé les prophètes ; Il vous a donné des rois et vous a accordé des faveurs qu’Il n’a faites à aucune autre nation ....
V 24 : ‘Entrez dans la Terre sainte que Dieu vous a destinée. ‘
Mohamed confirme ici l’élection du peuple juif dont parle la Bible (le livre du Deutéronome au chapitre 14 v 2) : ‘Tu es un peuple saint pour l’Eternel ton Dieu. Et l’Eternel ton Dieu t’a choisi pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre’

b- Concernant Jésus
Mohamed reconnaît Sa puissance !
Le Coran chapitre 2 v 81 : ‘Nous avons donné à Moïse le Livre (le Pentateuque : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome) et Nous l’avons fait suivre d’autres apôtres, et Nous avons donné à Jésus, le fils de Marie, des signes manifestes ( ici, il fait allusion à la puissance que Jésus avait d’opérer des miracles), et Nous l’avons fortifié par le Saint-Esprit ( Notons que dans le Coran, le Saint-Esprit , c’est l’ange Gabriel).
Ce témoignage de Mohamed à la puissance donnée par Dieu à Jésus, ne confirme-t-il pas tout ce que les Evangiles rapportent au sujet de Jésus, le Christ ?
Celui-ci d’ailleurs n’a-t-Il pas dit aux Juifs qui ne croyaient pas qu’Il fut le Messie : ‘Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres même que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face, et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qui l’a envoyé. Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !’ Evangile de Jean chapitre 5 v 36 à 40
Mohamed affirme croire ‘ à ce qui a été révélé à Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et aux douze tribus’ ainsi qu’à la ‘doctrine de Jésus et des prophètes’ chapitre 2 du Coran v 50 !!!

c- Concernant la Bible
Mohamed reconnaît qu’elle vient de Dieu !
Chapitre 6 v 155 du Coran : ‘ Nous apportâmes à Moïse les tables sacrées. Elles conduisent le juste à la perfection. Les Juifs y trouvent la distinction de toutes choses, la lumière, la miséricorde et la croyance de la vie future.’
Quel témoignage venant de Mohamed rendu à la Loi ! Savais-tu que les 10 commandements étaient considérés par lui comme pouvant ‘conduire le juste à la perfection’ ?
Chapitre 44 V 31 : Le Coran déclare ‘ Nous les choisîmes sur tous les peuples de la terre
V 32 Et nous opérâmes en leur faveur les miracles les plus étonnants’
Et au chapitre 45 v 15 ‘Nous donnâmes aux enfants d’Israël des lois sages, le Pentateuque et la prophétie. Nous les nourrîmes d’aliments purs, et nous les élevâmes au-dessus des autres nations’.

C’est certainement la première fois que tu lis ces paroles de Mohamed et tu te poses alors certainement la question : Mais si Mohamed a rendu témoignage de l’inspiration divine de l’Ancien Testament, s’il croyait en l’élection du peuple juif, et à la puissance de Jésus, alors pourquoi y a-t-il une si grande haine entre les Juifs, les chrétiens et les musulmans ?
Pourquoi cette guerre ancestrale ?

samedi 5 mai 2007

Comment reconnaître les sectes et s’en protéger

Les sectes dans notre société

Dans nos sociétés matérialistes, les sectes font à la fois peur et envie. Peur, parce qu’elles touchent à l’irrationnel, s’entourent de mystères, d’occultisme, de pratiques et de rites étranges qui conduisent à la manipulation mentale, à la dépendance totale de l’adepte à un guru pouvant aller jusqu’à l’escroquerie financière ou le suicide collectif. Envie, parce qu’elles promettent une spiritualité avec de nouvelles formes souvent importées d’autres religions ou cultures.

Or l’homme a toujours eu un besoin religieux, de quelque chose qui le dépasse et qui lui paraît susceptible de donner un sens à sa vie.
La culture moderne et technique a désorienté, déçu nos contemporains et n’apportent pas de réponse aux problèmes apparemment insolubles de notre temps : le nucléaire, l’écologie, l’explosion démographique, les guerres, les catastrophes naturelles, le chômage, la violence, les scandales, etc.


Les gens en recherche ne trouvent plus dans les Eglises traditionnelles catholiques ou protestantes la dynamique et la compréhension de leurs aspirations. L’Etat de son côté a joué son rôle de protecteur en mettant le citoyen en garde contre les mouvements religieux dangereux qui risquent de l’aliéner. Mais les médias ayant amplifié le phénomène, la confusion est telle aujourd’hui qu’on fait en France la chasse au spirituel partout où il peut se présenter, qu’il vienne de véritables sectes ou d’Eglises Chrétiennes qui n’ont aucun caractère sectaire. Tout le monde est devenu méfiant, mais personne ne sait vraiment quels critères appliquer pour discerner le danger.


Face à la profusion des sectes, il ne faut pas imposer une chasse aux sorcières, un interdit systématique ou un athéisme matérialiste et humaniste " politiquement correct " qui a prouvé dans l’histoire qu’il ne pouvait pas répondre aux aspirations religieuses que tout être humain a en lui.
Les musées sont remplis de divinités que l’homme s’est créées. Si on ne peut pas empêcher nos contemporains de vouloir croire en quelque chose qui les dépasse, il est indispensable par contre de leur enseigner quels sont les critères qu’ils pourront utiliser pour ne pas se faire endoctriner par le discours séduisant des sectes.

Ce qui sauvera l’homme, c’est sa capacité à discerner entre le vrai et le faux, entre la foi authentique en Jésus-Christ qui conduit à la véritable paix intérieure, la joie, l’espérance et à une vie libre dans la société, et la croyance fausse qui aboutit à l’illusion, l’isolement des autres et parfois la mort.
C’est le rôle de l’Eglise de défendre la liberté de religion mais elle doit dénoncer les agissements des sectes, condamner toute attitude sectaire et surtout démontrer concrètement la différence entre l’authentique et le faux évangile.

Il y a différents critères qui permettent de reconnaître si un groupe est une secte

· Recrutement
Les sectes cherchent à capturer l’individu en utilisant ses points faibles du moment. Elle séduit par des promesses et des techniques d’accrochage. Elles avancent en cachant leur véritable identité. Elles trompent en organisant des conférences sur des thèmes attractifs, mais qui ne servent en fait qu’à repérer leurs victimes.

· Endoctrinement
La secte privilégie le groupe au dépens de l’individu, la magie au dépens de la science, et endoctrine la personne au point qu’elle pense, vise ou fasse quelque chose qu’elle n’aurait fait ni spontanément, ni après réflexion. Le mimétisme du groupe remplace toute analyse critique et remise en question. Les adeptes sont progressivement immergés dans un langage ésotérique ou pseudo-scientifique, le guru, les lieux de réunions, les rites ont des noms mystiques.

· Rupture avec ses attaches traditionnelles
Les relations entre personne tournent autour des émotions et des sentiments. Le nouvel adepte a l’impression que le groupe le comprend bien, qu’il est introduit dans un milieu épanouissant, enrichissant et sécurisant qu’il cherchait depuis longtemps sans le savoir. Il va petit à petit se consacrer de plus en plus à la secte et rompre avec ses attaches habituelles (familles, milieu social, collègues de travail, etc). Il peut en arriver au point de considérer la secte comme plus importante que sa propre famille, et ne s’occupe plus de ses proches. Il devient alors captif et finit par prendre la secte pour référence unique de sa vie et suivre le guru enfin trouvé. ·

L’enfermement
Une secte est fermée: on ne peut pas y entrer librement, et on ne peut pas non plus en sortir sans qu’il y ait de fortes pressions, intimidations ou de menaces de représailles. Les réunions ne sont pas ouvertes au public. Tout contact avec l’extérieur (familles, amis, lecture de livres censurés, etc), est interdit parce qu’ils risqueraient de développer un jugement critique. Il peut même être interdit de se marier en dehors du groupe.

· Guru, manipulateurs
Une secte a un guru, c’est à dire un homme a qui les adeptes attribuent un pouvoir particulier, qu’ils idéalisent, et qui exerce sur eux une dictature de conscience et une déstabilisation mentale. Les gens ne peuvent plus décider par eux-mêmes les choses de leur vie quotidienne ou les grandes décisions. La secte peut même organiser les mariages. Certains des adeptes manipulés accéderont au stade suprême et deviendront manipulateurs. Certains gurus peuvent être des guérisseurs.


·
Asservissement financier
Une secte sert souvent à l’enrichissement de certains responsables, avec des financements plus ou moins occultes. Pour en devenir membre ou suivre des cours, il faut payer parfois de fortes sommes, ou devenir redevable d’une dette qui servira à maintenir la dépendance. La paix intérieure et l’épanouissement ne sont réalisables qu’au moyen de stages, sessions, séminaires qui exigent toujours plus de temps, d’efforts et d’argent. Il y a toujours des degrés supérieurs d’initiation programmés pour l’avenir. Les responsables d’une secte sont parfois difficiles à identifier, et ils ne veulent pas se déclarer officiellement.

· Affaire de mœurs
Une secte est souvent mêlée à des histoires de mœurs impliquant des responsables.
· Conception de la vérité, exclusion Les adeptes d’une secte pensent qu’ils détiennent toute la vérité, qu’ils sont les seuls à l’avoir, et s’isolent du reste de la société. Seule une minorité d’adeptes est sauvé, tous les autres sont des hérétiques.

· Marginalité
Une secte se marginalise, elle n’a pas de relation avec les autres mouvements, ou si elle s’implique dans la vie sociale, c’est pour recruter des adeptes. Elle a un discours plus ou moins anti-social.

Apocalypse, fin du monde
Les sectes entretiennent un climat de peur par rapport à la fin du monde et aux catastrophes qui précéderaient le retour du Christ. Elles vont parfois jusqu’à prédire une date exacte annonçant la fin du monde. Cela devient une obsession. Elles prêchent l’avènement d’une ère nouvelle et idéale. Certaines voient dans la mort la seule issue pour une libération.


·
Idéologie pernicieuse, doctrines
L’idéologie d’une secte part d’une religion classique, mais y ajoute des spécificités, des rites qui lui sont propres, des doctrines plus ou moins secrètes. Sous couvert d’une apparence de piété, elle ajoute à la Bible des écrits, des soi-disant révélations supérieures pour la manipuler, en tordre le sens, la déprécier ou même la remplacer. Elles nient la justification par la foi seule en Jésus-Christ, et rabaissent le Christ à un simple honnête homme, un symbole ou un prophète.