mardi 23 mars 2010

Paque ?


Raisons pour lesquelles je ne participe pas à la Pâque moderne


La pâque est une fête juive, qui concerne le peuple de l’ancienne alliance, alors que nous sommes sous la nouvelle alliance. « Toute la communauté d’Israël l’immolera (l’agneau)…c’est la Pâque de l’Eternel ». Exode 12 : 1 à 17 + 43 à 51

Je ne dois pas apprendre les façons de faire des nations.
"Ainsi a dit l'Éternel: N'apprenez pas les façons de faire des nations; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent." Jérémie 10 : 2

Le Seigneur nous a laissé la sainte cène, afin de se souvenir de sa mort, pas un jour en particulier.
"Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne." 1 Corinthiens 11 : 26

La fête de pâques célébrée aujourd'hui n'a rien en commun avec ce que la Parole enseigne.
La pâque d'aujourd'hui est une fête catholique, donc du monde.
"N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui." 1 Jean 2 : 15

La pâques est une machine à argent.
"Car l'amour de l'argent est la racine de tous les maux; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs." 1 Timothée 6 : 10

Ce qui entoure pâques provient du monde de l'occulte; œufs et cloches en chocolat, eau bénite, carême (la mort de Tamuz)…
"Et ne prenez aucune part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les". Éphésiens 5 : 11

Je dois sortir du milieu d'eux.
"C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai." 2 Corinthiens 6 : 17

Je n'adore pas Dieu lors d'un jour particulier ou lors d'un rituel, mais plutôt en esprit et en vérité.
"Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité." Jean 4 : 2

La pâque célébrée aujourd'hui vient de l'homme.
"Maudit l'homme qui se confie en l'homme." Jérémie 17 : 5

Je dois être conforme à la vérité, pas au siècle présent.
"Je n'ai point de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité." 3 Jean 4. "Et ne vous conformez point au présent siècle..." Romains 12 : 2

La pâque moderne est remplie de mensonges.
"C'est pourquoi j'estime droits tous tes commandements, et je hais toute voie de mensonge." Psaume 119 : 128
Toute la loi a «été accomplie en Christ, Alléluia ! « …Christ notre Pâque a été immolé… » 1 Corinthiens 5 : 6 à 8

J'ai oublié le nom de l'auteur, mais je suis entièrement d'accord avec ces déclarations.

mardi 9 février 2010

L'évangile de la prospérité


L'Évangile de la Prospérité, une menace pour l'Église africaine.

La course vers la prospérité matérielle et la guérison divine est l'une des marques de notre temps. L'évangile de la prospérité envahit presque toutes les églises.
Cette Théologie qui draine tant de foules est-elle biblique ? Quelle est la pensée des Écritures sur la situation matérielle du croyant ? Un chrétien doit-il être nécessairement riche ?

L'évangile de la prospérité, qu'est-ce que c'est ?

"Vous êtes certainement familiers avec ce nouveau phénomène. Des chefs religieux promettent la guérison à tout le monde. Ils organisent des séminaires sur la guérison divine, passent sur les antennes de vos télévisions pour vous inviter à des prières pour obtenir la prospérité matérielle, promettent du travail aux chômeurs, des partenaires aux célibataires, des promotions aux travailleurs, le succès dans le ministère aux pasteurs, la stabilité aux couples, etc. Ce nouveau phénomène qui attire des foules en Afrique, c'est l'Évangile de la prospérité. Il gravite autour de trois éléments clés : la prospérité matérielle, la guérison divine et la confession positive".

IL n'y a pas une seule promesse de prospérité matérielle dans tout le Nouveau testament.

L'évangélisation du continent noir qui s'est accrue durant ces cinq dernières années charrie une erreur de taille. Il s'agit de la recherche inexorable de l'aisance matérielle. Un acharnement édicté par des évangélistes et pasteurs fervents défenseurs de l'évangile de la prospérité, selon lesquels un chrétien ne doit pas connaître la pauvreté encore moins la maladie. Car, "la théorie de la prospérité considère la maladie comme un manquement (péché) à l'égard de Dieu et de soi-même. En tant que croyant, il ne faut donc pas parler de maladie ni admettre son existence. Il faut par la foi déclarer la guérison au milieu de la douleur et de l'infirmité".

Cette conviction avec des dehors de leitmotiv est baptisée confession positive. Elle constitue l'une des
techniques de ces pasteurs endimanchés (à l'européenne), partisans de l'Evangile de la prospérité. Ces "hommes de Dieu" qui par leurs agissements, leur relecture erronée de la Bible distillent aux coeurs ouverts des fidèles africains des fausses doctrines. Ils aiment beaucoup les titres honorifiques et se font appeler "apôtre", "prophète", "pasteur", "révérend"...

Aujourd'hui, le pôle du christianisme s'est déplacé en Afrique. Le christianisme est aujourd'hui enregistré dans la liste des religions traditionnelles africaines. La formulation théologique doit prendre en compte tout le contexte, y compris notre situation de pauvreté".
"j'ai appris à me contenter de l'état oû je me trouve" Ephésiens 4 v 11 à 14.

Conclusion :
L'évangile de la prospérité est un faux-évangile. 2 corinthiens 11 v 2 à 4 + Galates 1 v 6 à 10.

samedi 26 décembre 2009

Le nouvel àge


Comment est organisé le Nouvel Age aujourd’hui?

Le Nouvel Age n’a pas une organisation centrale. Il s’agit d’un courant dont la structure rappelle celle des premiers chrétiens et qui fonctionne par réseaux.

Il m’apparaît assez clairement que l’Ennemi a tiré les enseignements de l’histoire du christianisme pour n’en retenir que les bonnes idées et abandonner les erreurs commises.

Le Nouvel Age se propage souvent par la révélation d’esprits guides. En divers endroits du globe, de nombreux ouvrages sont littéralement dictés par ces esprits. Un exemple parmi tant d’autres: le “Cours sur les miracles”, dicté à une infirmière aux USA; déjà traduit en de nombreuses langues, il fait l’objet de séminaires pour comprendre en comprendre l’esprit et la lettre.

Certes, il existe une part de charlatanisme, car les ouvrages et les séminaires constituent une activité très lucrative. Pourtant, un certain nombre de phénomènes, liés aux esprits guides, sont tout simplement d’origine démoniaques.

Lors d’une émission “Temps Présent” sur le Nouvel Age (Télévision Suisse Romande), à laquelle j’étais invité, nous avons visionné une séquence relatant une séance de communication entre un médecin genevois et un esprit guide. Alors qu’il appelait l’esprit, il s’est produit l’opposé d’une délivrance. Les manifestations démoniaques (rictus, déformation du visage, convulsions, voix bizarre etc.) N’ont pas cédé la place à la paix profonde de la présence de l’Esprit Saint mais c’est le contraire qui est arrivé, un peu comme dans un film qui se déroule à l’envers.

Peut-on dès lors parler de bons et de mauvais esprits dans le Nouvel Age ?

Pour les adeptes de ce courant, la dualité entre le bien et le mal n’existe pas vraiment. A l’image du yin et du yang, chaque phénomène comporte deux faces.

Toutefois, l’adepte de l’ésotérisme Alan Cardec a avoué que certains esprits pouvaient être dangereux! J’espère que cela donnera à réfléchir aux adeptes du Nouvel Age. En revanche, dans la littérature de ce courant, ce qui est présenté comme vraiment mauvais, c’est le judéo-christianisme! Il est considéré comme la source de tous les maux de l’Occident, pour ne pas dire de la terre entière, et accusé d’avoir travesti la vérité sur le monde spirituel.

Certains vont jusqu’à affirmer que le serpent serait le créateur dont l’image serait la double hélice de l’ADN (deux serpents entrelacés). Après avoir absorbé des boissons hallucinogènes, de nombreux Indiens sud-américains affirment parler avec l’ADN des plantes. C’est de cette manière qu’ils découvrent des médicaments tellement efficaces que les grandes firmes pharmaceutiques les analysent pour les reproduire en synthèses chimiques.

Les esprits dont il est question dans les différentes pratiques du Nouvel Age doivent-ils donc être considérés comme dangereux?

Oui, et de nombreux témoignages le confirment. Par exemple, le récit d’une jeune fille qui a eu les bras paralysés trois jours durant après avoir voulu parler avec l’esprit d’un arbre. Cela se déroulait lors d’une “semaine nature”, dans le cadre de sa formation d’institutrice !

Comment, au vu du sombre tableau que vous dressez, peut-on expliquer le succès du Nouvel Age?

Le Nouvel Age a rappelé à l’humanité rationaliste et athée l’existence du monde spirituel. Mais comme nous le rappellent Col. 1, 16 et 2, 15, si Dieu a créé le visible et l’invisible, donc aussi les êtres spirituels, une partie d’entre eux se sont détournés de Dieu et par là même des tâches qui leur incombaient. L’Apocalypse nous suggère que le tiers des anges créés feraient partie de ces hiérarchies sataniques (Apoc. 12, 4).

Que conseillez-vous à celui qui s’est plongé dans ces pratiques et qui réalise ce qu’il lui arrive?

Je lui suggère de revenir sérieusement à la Bible, Parole de Dieu, et non la Bible relue et corrigée par certains philosophes et théologiens libéraux; revenir également au Père, au Fils et au Saint-Esprit;

· au Père, créateur du ciel et de la terre ainsi que du monde vivant, et non pas à la déesse Gaia considérée aujourd’hui comme la déesse de la terre mère ;

· au Fils, Jésus-Christ de Nazareth, mort et ressuscité, et non au Christ cosmo-centrique du Nouvel Age souvent décrit sous les traits du Maîtreya;

· au Saint-Esprit, souffle de Dieu envoyé par le Père et le Fils et non à l’énergie vitale et cosmique du Nouvel Age. Je conseille aussi à l’ex-adepte de se lier à des chrétiens sérieux.

Si l’ex-adepte souffre depuis lors de troubles graves de la personnalité ou de phénomènes paranormaux dans son habitat, etc., il faut qu’elle prenne contact avec des chrétiens capables de discernement et de prières d’autorité au nom de Jésus.

Pourquoi vous êtes-vous intéressé au Nouvel Age en tant que pasteur ?

Très tôt, j’y ai discerné les prémices de la religion mondiale antichristique.
A l’image d’un fleuve, son courant principal du Nouvel Age a pris un essor important dans les années 70, au travers du phénomène de la contre-culture en Californie.
Timothy Leary en a été l’un des prophètes. La consommation massive de LSD a ouvert “une voie nouvelle” appelée la quatrième dimension. Sciences et religions classiques (surtout le judéo-christianisme) auraient privé l’humanité de la vraie connaissance du monde spirituel. En francophonie, c’est au milieu des années 80 que le livre de Marilyn Ferguson “Les enfants du verseau pour un nouveau paradigme” a répandu le Nouvel Age à l’image d’un incendie dans une fabrique de feux d’artifices selon les termes de l’auteur. C’est à partir de 1990 que l’ensemble des médias a abondamment parlé du Nouvel Age.

A partir de l’expérience de “la quatrième dimension”, les adeptes du Nouvel Age ont cherché à expliquer et surtout à reproduire de telles expériences au travers des psychotechniques pour passer, comme ils l’ont dit, du LSD à la psychosynthèse (modification de la conscience et du potentiel humain par une multitude d’exercices et de pratiques inspirés par une spiritualité souvent orientale, voire même franchement occulte). Certains “new agers” se sont regroupés en communautés telles que celle d’Esalen de Big Sur, en Californie, ou encore celle de Findhorn, en Ecosse. Ils ont cherché à expliquer la quatrième dimension en s’appuyant sur la nouvelle physique (physique quantique) ainsi que sur certains concepts spirituels orientaux, notamment ceux du taoïsme.

Un exemple frappant est la récupération du prix Nobel de physique et de chimie (1977) Ilya Prigogine pour sa découverte de la théorie des structures dissipatives (transformation de la matière sous certaines conditions). Soumise au stress, la matière pourrait se réorganiser en un niveau supérieur d’énergie. Le chercheur israélien Aharon Katchalski, spécialiste mondial des recherches sur le cerveau, avait affirmé que le cerveau était le lieu idéal pour l’application de cette théorie. Convaincu d’un proche saut évolutif de l’humanité, il n’en fallait pas plus pour rêver! Le physicien Fritjof Capra a écrit un livre très répandu, “Le Tao de la physique” (synthèse de la physique quantique et de concepts spirituels orientaux comme matériaux de base pour la transformation de l’humanité). Cet ouvrage, ainsi que celui de Marilyn Ferguson (entre autres) ont convaincu des millions de personnes que nous allions vers des temps nouveaux (l’âge du Verseau) qui verraient l’avènement d’un nouvel être humain littéralement divinisé.

Notons en passant qu’un des affluents principaux du fleuve du Nouvel Age provient de l’astrologie, qui nous annonce le début de l’âge du Verseau pour les environs de l’an 2000. Age de paix, d’harmonie et de bonheur. C’est aussi là l’occasion d’affirmer que l’ère du christianisme touche à sa fin.

Malgré des indexes d’auteurs très fournis, les livres de Marilyn Ferguson et de Fritjof Capra ne soufflent mot d’Alice Bailey, Benjamen Creme ou David Spangler, grands représentants de la tradition parallèle. Cette tradition existe depuis des milliers d’années mais surtout depuis le début du christianisme et a toujours voulu révéler à l’humanité les vérités sur le monde spirituel au travers de cercles ésotériques, gnostiques, occultes, etc. Ce courant veut opérer la synthèse des différentes religions et courants spirituels.

Aux USA, il y a d’abord eu le courant “des transcendentalistes” au milieu du XIXe siècle, suivi de la fondation de la Société Théosophique par Helena Petrova Blawatski en 1875. La troisième présidente de ce mouvement, Alice Bailey (1880-1949), fondatrice de l’Ecole Arcane est devenue, à mes yeux, la véritable prophétesse du Nouvel Age. Elle a écrit un ouvrage en deux volumes “L’état de disciple dans le Nouvel Age” sous la dictée d’un esprit-guide nommé Djawhal Kuhl. Ce dernier, grand esprit de la Fraternité Blanche Universelle, aurait révélé à Alice Bailey l’existence d’une hiérarchie de maîtres spirituels qui dirigeraient l’humanité de façon secrète. Djwhal Kuhl aurait été lui-même l’interprète céleste de cette hiérarchie, afin de dicter à Alice Bailey le Plan qui devrait conduire l’humanité dans l’âge du Verseau. Le livre commence par une prière, “la grande invocation”, censée remplacer le “Notre Père”. Cet ouvrage affirme que le véritable Christ (cosmocentrique) - le Maîtreya, va bientôt s’incarner.

Benjamen Creme et David Spangler seraient les prophètes de ce Christ cosmocentrique. Pour Benjamen Creme, le Maîtreya vivrait déjà à Londres et se révélerait bientôt au monde entier par télépathie. Avec Alice Bailey, nous avons passé du spiritisme classique (dialogue avec les morts) au channeling du Nouvel Age (dialogue avec les esprits-guides, appelés aussi parfois les anges gardiens).

Les médias utilisent moins le terme de Nouvel Age. Cependant, les pratiques et les enseignements se répandent plus que jamais au travers d’une multitude de séminaires et d’écrits.

Au début des années 90, une faculté de l’“Université du Temps Présent” a été créée à Neuchâtel. Sa première présidente est Andrée Fauchère, auteur du livre “Il est vivant”, dicté par l’esprit de son mari, un guide valaisan décédé au cours une expédition dans l’Himalaya dans les années 80.
En 1991, la ville de Mulhouse a été décrétée première ville du Nouvel Age à l’occasion du premier festival “pour la défense de la terre, de l’homme et de l’univers”.
En 1999, deux millions d’adeptes du Nouvel Age étaient attendus à l’occasion de l’éclipse solaire du 11 août à Cornouailles, en Angleterre.

Les différentes éditions du salon “Mednat” (Médecines naturelles), qui a lieu chaque printemps à Lausanne, font en réalité la part très belle aux écrits et pratiques du Nouvel Age.
Il existe de nombreuses rencontres intitulées “Groupes de prière” fondés par Maguy Lebrun (plus de 300 groupes en France, une vingtaine en Suisse romande). Chaque groupe est constitué de dix à quinze personnes; chacun invoque sa divinité, après quoi, en appelant les esprits guides, on passe à l’imposition des mains pour la guérison physique et spirituelle.

Il existe une multitude de séminaires où l’on apprend à entrer en contact avec les esprits guides. La mouvance du Nouvel Age implique généralement la “foi” en la réincarnation. Par des “régressions spirituelles”, les esprits guides sont interrogés pour connaître les éventuelles conséquences de vies antérieures sur la vie actuelle. L’énergie cosmique joue aussi un rôle fondamental; tous nos maux seraient provoqués par un manque d’harmonie entre notre énergie personnelle et l’énergie cosmique. Il est utile de préciser que je n’ai jamais rencontré la moindre référence au Saint-Esprit.

Très souvent, le judéo-christianisme est pris à partie comme étant le plus grand obstacle à l’avènement du Nouvel Age. Jésus a dit: “Je suis le chemin, la vérité et la vie” (Jean 14, 6). Or, le Nouvel Age se veut être la synthèse de toutes les vérités. Il importe à ce titre de préciser que les “new agers” ont surtout lu la Bible à travers les théologiens libéraux adeptes d’un christianisme plutôt rationaliste. Il est vrai qu’une fois l’Ecriture épurée de tout ce qui choque la raison, je peux comprendre que cette Bible-là n’ait plus grand chose à dire à ceux qui désirent sincèrement renouer avec le monde spirituel. Pourquoi avoir classé au rang de mythologie les expériences de Paul (II Cor. 12), de l’apôtre Jean dans l’Apocalypse et de tant d’autres récits qui nous relatent des relations très claires entre le monde spirituel et les humains (Es. 6 ; Dan. 10; Zach. 3).

Le judéo-christianisme est accusé principalement d’avoir fait de l’homme le centre de la création de Dieu, alors que le Nouvel Age porte ce centre sur la Vie (monde spirituel, monde matériel, monde vivant formant un tout indissociable). En ce sens, il n’est plus question d’un Créateur. La Bible est rectifiée par des écrits comme “l’Evangile ésotérique de St Jean de Paul Le Court”, exemple parmi d’autres d’une réinterprétation New Age des textes bibliques. Jésus ne serait pas juif, mais gaulois! Ce n’est pas la première fois que l’on trouve des formes ouvertes d’antisémitisme dans ce courant. Dans une conférence donnée aux sœurs de Grandchamps dans les années 90, le chercheur et spécialiste des sectes Jean-François Mayer, de l’Université de Fribourg, a affirmé avoir lu des phrases telles que “Il faudra que les judéo-chrétiens se rallient de gré ou de force au Nouvel Age”.

William Booth, fondateur de l’Armée du Salut, a écrit à la fin du siècle passé: “Le plus grand danger du vingtième siècle sera une religion sans Saint-Esprit, des chrétiens sans Christ, le pardon sans repentance, le salut sans nouvelle naissance, la politique sans Dieu et un ciel sans enfer.”

Seul un retour à la Bible permettra à beaucoup de personnes d’éviter la séduction de la religion antichristique qui se prépare au travers du Nouvel Age.

samedi 17 octobre 2009

Noël ?


Certains affirment que Noël est une bonne chose en soi, mais qu’elle a été pervertie par le matérialisme et le manque de maîtrise de soi. Ils exhortent les gens à “rétablir la signification religieuse de Noël”, c’est-à-dire la célébration de la naissance du Christ. Mais Noël est-elle vraiment liée à la naissance de Jésus ?

“Avant toute autre chose, il faut noter que malgré les efforts d’innombrables historiens, on n’a encore jamais démontré quel jour (...) Christ est né.”

La Bible ne dit rien sur la date de naissance de Jésus. Les écrits des “pères de l’Église” ne sont pas d’accord sur cette question. Clément d’Alexandrie (des deuxième et troisième siècles de notre ère) fait allusion à certains qui croyaient que Jésus était né un 19 ou 20 avril. D’autres préfèrent le 20 mai. D’autres encore ont choisi le 1er ou le 6 janvier, le 21 ou le 28 mars, pour ne citer que quelques dates avancées. Selon l’Encyclopédie catholique, “il n’y a pas un seul mois de l’année qui n’ait été choisi par des autorités respectables pour fixer la date de la naissance du Christ”.

Cela n’a-t-il aucune importance pour vous ?

N’est-il pas évident que si Dieu avait voulu que son peuple célèbre la naissance de Jésus Christ il en aurait fait consigner la date dans la Bible ? Rappelez-vous que la Bible renferme la date de la Pâque, qui est celle du mémorial de la mort du Christ (Exode 12:6, 14 ; 1 Corinthiens 11:23-25 ; Luc 22:7-20). Il est manifeste que Dieu ne désirait pas que l’on célèbre la naissance de son Fils Jésus. Il n’est donc pas surprenant de lire dans une encyclopédie (The New Schaff-Herzog Encyclopedia of Religious Knowledge) : “Il n’y a aucune preuve historique que le jour de la naissance de notre Seigneur ait été célébré durant la période apostolique ou les années qui l’ont suivie.”

Pourtant, les Églises de la chrétienté ont décidé de la célébrer. En 354 de notre ère, la plupart des Églises ont choisi le 25 décembre comme date de la naissance de Jésus. Pourquoi ?

Les savants fournissent deux explications du choix du 25 décembre. La première voudrait qu’il résulte du calcul effectué par un certain Hippolyte, au troisième siècle de notre ère, selon lequel Jésus serait mort le 25 mars et aurait été conçu trente-trois ans plus tôt. Si l’on ajoute neuf mois à cette dernière date, on arrive au 25 décembre pour la naissance de Jésus.

Selon la deuxième opinion, la date du 25 décembre aurait été choisie parce que ce jour-là les païens célébraient “la naissance du Soleil invincible”, le Brumalia romain. Ce jour faisait suite aux Saturnales (du 17 au 24 décembre), à l’époque du solstice d’hiver. C’est à ce moment-là de l’année que les jours commencent à allonger. Les Romains païens croyaient que Mithra, le dieu-soleil, remportait la victoire sur les ténèbres de l’hiver. Selon la Nouvelle encyclopédie catholique, ce point de vue “reste l’explication la plus plausible du choix de la date de Noël”.

À propos du 25 décembre, on peut lire dans le livre L’histoire de Noël :

“C’était en particulier le jour de fête le plus important de a religion mithriaciste qui parut, pendant un temps, rivaliser avec la foi chrétienne en tant que religion d’État de l’Empire romain. (...) L’observance du 25 décembre par les mithriacistes a sans doute influencé les autorités de l’Église quand elles ont décidé de fixer la date officielle de la naissance de notre Sauveur au 25 décembre.

“Choisir le 25 décembre comme date officielle de la Nativité consistait donc à adapter, pour servir le christianisme, une fête immémoriale et observée dans le monde entier.”

Le professeur A. H. Newman explique que les chefs religieux catholiques jugèrent approprié de faire “coïncider la naissance du Fils de Dieu avec celle du soleil”. La date de Noël résulte donc d’un compromis avec le culte païen du soleil.

Que faut-il penser des “joyeuses coutumes” rattachées à Noël, telles que l’arbre illuminé et décoré de guirlandes multicolores, du houx, du gui, de la bûche de Noël et de l’échange de cadeaux ? Sont-elles chrétiennes ?

Le professeur E.Lehmann écrivit dans l’Encyclopédie de la religion et de l’éthique : “La plupart des coutumes de Noël qui ont court actuellement en Europe, ou qui viennent du passé, ne sont pas d’authentiques coutumes chrétiennes, mais des coutumes païennes qui ont été absorbées ou tolérées par l’Église. (...) La fête de Noël a hérité ces coutumes essentiellement de deux sources : du paganisme romain et teuton.” Certaines coutumes viennent même de la Babylone antique.

Malgré cela, les Églises de la chrétienté continuent de célébrer Noël chaque année. L’origine de cette fête ne semble avoir aucune importance à leurs yeux. Apparemment, tout ce qui compte, c’est qu’il s’agit d’un moment de gaieté qui passe maintenant pour être chrétien. Répondant à une lettre qui avait été adressée aux Chevaliers de Colomb à propos de cette question, un prêtre catholique écrivit :

“L’évolution d’objets ou de fêtes utilisés ou célébrées sous une certaine forme du culte païen n’a aucune importance. Quand l’Église entreprend une œuvre missionnaire parmi un peuple, elle emprunte ordinairement ce qu’il y a de bon dans ses coutumes et dans ses habitudes, et elle lui donne une nouvelle interprétation à la lumière des enseignements du Christ. Si dans le passé quelque chose a été associé à l’erreur, l’Église donne une nouvelle instruction à ce peuple selon la révélation chrétienne et confère à l’objet ou à la coutume une nouvelle signification pour l’avenir.”

Acceptez-vous un tel raisonnement ?

L’origine de Noël n’a-t-elle vraiment “aucune importance” ? Une Église peut-elle ‘donner une nouvelle interprétation’ à quelque chose qui est païen et ainsi le rendre acceptable à Dieu et à Christ ? Que dit la Bible à ce sujet ?

Considérez le cas des Israélites que Dieu libéra de l’esclavage en Égypte et conduisit dans le “pays promis” de Canaan. Durant leur séjour en Égypte, les Israélites s’étaient familiarisés avec de nombreuses coutumes religieuses de ce pays. Les Cananéens, les habitants de leur nouveau pays, avaient, eux aussi, de nombreuses traditions religieuses. Que se serait-il passé si les Juifs avaient adapté certaines pratiques religieuses des Égyptiens et des Cananéens au culte de YaHWeH, le vrai Dieu ? YaHWeH aurait-il considéré que cela n’avait aucune importance aussi longtemps que le culte pratiqué l’honorait ?

Voyez l’opinion de Dieu à ce sujet en lisant Deutéronome 12:30, 31, où il est dit : “Prends garde à toi, (...) de peur que tu ne te renseignes au sujet de leurs dieux, en disant : ‘Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Et moi, oui, je ferai de même.’ Tu ne devras pas faire ainsi à l’égard de Yahweh, ton Dieu.” Rappelez-vous comment Dieu a manifesté sa désapprobation envers la nation d’Israël quand ses membres adoptèrent le culte idolâtrique du veau pratiqué par les Égyptiens. Ils eurent beau affirmer que le veau représentait YaHWeH et que c’était en réalité “une fête pour Yahweh”, Yahweh dit à Moïse : “Ton peuple (...) a agi d’une manière désastreuse.” Exode 32:4, 5, 7.

Il serait bien que tous réfléchissent sérieusement à cette question. À propos des pratiques religieuses païennes, les chrétiens ont reçu ce commandement : “Ne touchez plus à la chose impure.” (2 Corinthiens 6:17). La Bible donne cette autre exhortation : “Vous étant défaits du mensonge, parlez avec vérité, chacun de vous avec son prochain.” Éphésiens 4:25.

Désirez-vous obéir à ces commandements bibliques ?

Pourriez-vous y obéir tout en participant à une célébration dont l’origine païenne est reconnue et qui suggère une date erronée pour la naissance de Jésus Christ ? Si vous agissiez ainsi, cela ne signifierait-il pas que vous aimez le plaisir plus que Dieu et sa vérité ? 2 Timothée 3:4 ; Romains 1:25.

Noël peut être une épreuve pour beaucoup. Ils savent que cette fête est teintée de paganisme et qu’elle déplaît à Dieu, mais leur famille, leurs amis ou leurs voisins y attachent beaucoup d’importance. Ils peuvent être l’objet de pressions très fortes pour les inciter à ‘faire comme tout le monde’.

Cette année, qu’indiquera cette épreuve ?

Démontrera-t-elle à tous ceux qui vous observent que votre amour pour Dieu l’emporte sur votre désir de plaire aux hommes ? N’oubliez pas que selon la Bible, c’est Yahweh Dieu que vous devez aimer et craindre par-dessus tout. Matthieu 22:37 ; Ésaïe 8:13.

Et les enfants ?

N’est-ce pas cruel de les priver de la joie que procurent les cadeaux et les divertissements de Noël ? Penser ainsi ne serait pas raisonnable.

Ce n’est pas parce que vous ne célébrez pas Noël que vous ne devez jamais faire de cadeaux à vos enfants ou à quelqu’un d’autre. On peut offrir des présents et se réjouir en famille à n’importe quel moment de l’année.

Pensez aussi aux bienfaits qu’en retirent les enfants. L’année leur offre non pas une, mais de nombreuses occasions de se réjouir. Imaginez leurs cris de joie quand leur père ou leur mère leur fait un cadeau inattendu. Comme ils leur sont reconnaissants ! C’est une nouvelle preuve de l’amour de leurs parents. Et n’est-il pas préférable que leur gratitude aille à la personne qui fait réellement le cadeau plutôt qu’à un Père Noël imaginaire ?

En revanche, les cadeaux annuels faits à l’occasion de Noël n’incitent pas à la reconnaissance. Au contraire, les gens s’attendent à en recevoir. Beaucoup sont même très offensés si on ne leur donne rien, et certains sont souvent très déçus quand on ne leur offre pas ce qu’ils souhaitaient.

Cette année, qu’est-ce que Noël signifiera pour vous ?

Sera-ce l’occasion de démontrer que votre amour pour Dieu et sa vérité est la force la plus puissante dans votre vie ? Ou bien ferez-vous un compromis avec ce que vous savez être condamné par Dieu ? Qu’est-ce que Noël signifiera pour vous ? En réalité, la réponse dépend de vous seul.

Roger Benzaken