jeudi 8 juillet 2010

Le catholicisme

Origine :

Genèse 10-8 à 11 : La Bible parle d'un homme, Nimrod (ce qui signifie : rebelle) qui fut le premier homme puissant sur la terre. C'est lui qui construisit et régna sur des villes, entre autre, Babel (ou : Babylone). L'histoire de l'Antiquité et diverses mythologies révèlent que cet homme, sa femme Sémiramis et son fils Ninus (Tammuz) furent divinisés et devinrent des initiateurs d'une trinité (père, mère et enfant).


Origines des religions structurées (Babel) Genèse 11-1 à 9 :

Les hommes furent ensuite dispersés sur toute la terre et formèrent les différentes nations, langues et races desquelles nous sommes issus aujourd'hui. Depuis, le culte babylonien s'est répandu sur toute la terre au cours des siècles ; bien que la forme ait quelque peu changé, le fondement est resté le même. Ses rites sont parvenus jusqu'en Europe, surtout par les civilisations égyptienne et grecque. Les "divinités" changèrent de nom et d'apparence selon la langue et la culture locale. Ces rites idolâtres et superstitieux sont la base même des traditions actuelles qui imprègnent les religions et en constituent leur véritable caractère.

Fondateur de l’église catholique romaine :
 
L’empereur Constantin (337) lorsqu’il l’institua comme église d’Etat. Matthieu 16. V13 à 18 : Simon que Jésus a surnommé « Pierre » (en grec : Petros, c’est-à-dire une pierre de construction) est le 1er à déclarer que Jésus est le Christ. La traduction de Darby est correcte lorsqu’elle dit: « Tu es pierre (petros), et sur ce roc (petra), je bâtirai mon assemblée ». C’est-à-dire, JESUS CHRIST EST LE ROCHER SUR LEQUEL IL BATIT SON EGLISE. Voir aussi 1 Corinthiens 3. V11 : Il n’y a pas d’autre fondement que Jésus Christ.

Généralités :

Séparation entre le clergé et les laïques. Uniforme pour la hiérarchie. messe (Date à laquelle c’est devenu un dogme : 1100) = sacrifice expiatoire (1215). médiation : La vierge, les saints et la hiérarchie - 1 Timothée 2. V5-6. N’appelez personne « père » - Matthieu 23. V9. Abbé vient de « abba » (papa en araméen). Il y a un autre jésus, un autre esprit et un autre évangile - 2 Corinthiens 11. V4.

La papauté :

Titres : Vicaire (remplaçant) du Christ, chef de l’église, saint père, souverain pontife... Jésus Christ est le vrai Grand prêtre ou Souverain pontife – Hébreux 3 v1. Luc 22. V24 : Elévation et abaissement. Infaillibilité (1870). Seule la Parole de Dieu est infaillible. le vrai sacerdoce est intransmissible - Hébreux 7. V23-28 (une fois pour toutes).

La vierge (madone, notre-dame…) :

Sémiramis, Astarté, Isis, Vénus, Artémis (ou Diane) : Dans Actes 19. V27, les fabricants d’idoles disent qu’elle est vénérée dans le monde entier (sous différents noms). Mère de dieu, co-rédemptrice... sont des titres blasphématoires. Reine du ciel (Isis) - Jérémie 7. V18 + 44. V15. Elle existait longtemps avant Marie. Immaculé conception, c’est-à-dire conçue sans péchés (1854) Luc 1. V46-48, la vraie Marie a besoin d’un sauveur, + Romains 5. V12. Virginité - Matthieu 1. V25 : « Il ne la connut (littéralement : pénétra) pas jusqu’à ce qu’elle eut enfanté… » + Luc 2. V7 : Jésus est son 1er né + Marc 6 v3 : Elle a eu 4 autres garçons et plusieurs filles. Ave Maria - Luc 1. V28 : L’ange dit : « Je te salue toi à qui une grâce a été faite ». Assomption (1950). Pour plus de détails : http://religionoudieu.blogspot.com/2007/05/lassomption-de-marie.html
Apparitions - Galates 1. V8 & 9.


L’idolâtrie :

Statues, croix, images, saint sacrement (ostensoir représentant le soleil)... Hostie (Latin = victime) – 1 Corinthiens 10 v19 à 22. Obélisque au soleil (elle vient d’Egypte et se trouve devant la basilique St Pierre au Vatican) - Esaie 17. V8 - Stèle - Deutéronome 16. V22. Vénération et prière aux saints, et à leur reliques - Matthieu 4. V10. Signe de croix (an 300) - Eau bénite (an 1000) - Processions - Pèlerinages.

Et encore :

Les livres apocryphes, rajoutés à la Bible – Deutéronome 4 v2. Le missel. La tradition égale à la Bible (1545) - Matthieu 15. V6-9. Le purgatoire (lieu oû vont les morts pour purger leurs peines), et les limbes (oû vont les bébés morts sans être baptisés) - Romains 8. V1. Messe pour les âmes du purgatoire (300). Prière aux morts (450) - Deutéronome 18. V11. Vente des indulgences pour diminuer le temps a passer au purgatoire(1190) Actes 8 V20. Célibat obligatoire des religieux (325). Vie monastique (450) 1 Timothée 4. V1-3. Cathédrales, “ églises”… Actes 17. V24. Chapelet pour prier (1090) Matthieu 6. V7-8 (d’origine arabe). Carême, et vendredi sans viande (998). Inquisition (1184) - croisades - conquistadors – persécution des protestants, etc...environ 68 millions de victimes. Hébreux 10. V30. Le pape Grégoire IX (1227-1241) interdit la Bible. Le Vatican (1929).

Les fêtes :

Colossiens 2-16 & 17 : La plupart de nos contemporains célèbrent les fêtes religieuses sans en comprendre le sens profond, tout en croyant plaire à Dieu dans le respect de ces traditions, ils ne font qu'observer des pratiques idolâtres provenant d'un paganisme que Dieu réprouve : les uns honorant ces fêtes d'un cœur sincère n'en sont pas moins dupés, tandis que les autres profitent de ces occasions pour donner libre cours à leurs instincts les plus bas.
Les fêtes romaines issues de ce paganisme primitif sont nombreuses, mais il en est cinq parmi les plus importantes : Noël, l'Annonciation, Pâques, la Saint Jean et l'Assomption. Chacune de ces fêtes a incontestablement une origine babylonienne. Apocalypse 17-1 à 6 : Babylone, la mère, c’est-à-dire celle qui a donné naissance à l’idolâtrie religieuse.


Pour plus de détails : http://biblique.blogspot.com/

Apo 18-4 à 8 : « Sortez du milieu d’elle ! » Cher(e) ami(e), si tu es encore dans une église idolâtre, la Parole de Dieu t’ordonne d’en sortir, pour te joindre à une église fidèle...

Pierre Danis :paix@orange.fr

mardi 8 juin 2010

Délivré de l'islam

Mon nom est Moussa Komé, je suis le fils d'Ibrahim Komé qui est Imam à Abidjan. J'ai toujours été zélé pour les choses de Dieu et à 14 ans j' avais converti tout mon entourage à l'Islam, et je faisais les lectures à la mosquée.

Mais une question me travaillait :

Serai- je sauvé ? Irai- je au paradis ou en enfer ? Quelles sont les conditions pour aller au paradis ? Je posais les questions à mon père. Mon père était un croyant sincère et honnête, il me répondit qu'il ne savait pas. Désireux d'avoir une réponse, j'ai cherché dans le Coran :

- La sourate 100 aux versets 6, 7,8 me dit que l'homme est pécheur,
- La sourate 101, aux versets 6,7,8,9 parle d'une balance sur laquelle seront pesées toutes nos oeuvres,
- La sourate Il au verset 119 , dit que les hommes et les sages vont en enfer, tous ensemble,
- Dans la sourate 19 , au verset 71, il est dit que tous les hommes passeront par l'enfer.

Toutes ces réponses me laissaient perplexes, il n 'y avait aucune assurance pour le salut. Quelques temps après, je suis parti comme marin sur un bateau de commerce. Un jour, le capitaine, apprenant que j'étais musulman, m'invite pour me parler de la Bible et de Jésus. J'étais fou furieux, je prend sa Bible et je la jette par dessus bord, en priant le capitaine de ne plus jamais prononcer le nom de Jésus devant moi.

Le capitaine ne s'est pas fâché, il ne m'a plus parlé de Jésus, mais il est venu me voir tous les jours , pour parler avec moi, chose qu'il ne faisait pas avec les autres marins. Cet amour m'a touché. Malgré cela, il y avait toujours cette interrogation et ce vide en moi au sujet de mon salut. J'essayais de le combler en sortant avec les filles, mais en vain.

Je décide alors de découvrir ce que dit le Coran sur la Bible et je découvre :

- La sourate 2, au verset 136, dit que Dieu à donné sa parole à Moise, (La Torah = la " première partie de la Bible) et qu'il n 'y a aucune différence entre le Coran et la Torah  (répété 4 fois),

- La sourate 5 au verset 44 dit que la Torah , vient de Dieu -le verset 46 dit : Jésus a eu l'évangile par Dieu,

- au verset 47: ceux qui ont l'évangile doivent juger selon son contenu,

- La sourate 10, 94: dans le doute, va demander à ceux qui ont reçu la parole de Dieu avant (les juifs et les chrétiens). Je découvre que le Coran ne dit pas que le Livre (La Bible) est faux, mais que beaucoup de ceux qui le lisent ne mettent ses commandements en pratique.


Qui est Jésus ?

La sourate Maryam nous dit aux versets 16 à 21 que Dieu a envoyé son Esprit dans Marie pour qu'elle donne naissance à Jésus.

Dans le Coran, Jésus est appelé Esprit de Dieu, Parole de Dieu, Messie. Le Coran nous dit que Jésus est supérieur à tous les prophètes, tous ont péché, même le prophète Mohammed, alors que Jésus n'a pas péché.

Le problème de la crucifixion de Jésus :

La sourate 4 au verset 157 nous dit qu'ils n'ont pas tué Jésus. Mais à la sourate 3 au verset 55, Dieu annonce à Jésus sa mort et son ascension. Ce même verset nous dit aussi que ceux qui suivent Jésus sont mis au dessus des autres.

Ainsi je réalisais qu'en tant que Musulman, je pouvais lire la Bible, et que dans cette Bible se trouvait l'assurance de la vie éternelle. Je réalisais que personne ne pouvait se sauver par lui même en faisant des bonnes oeuvres, personne ne peut faire assez de bien pour mériter le paradis, personne ne pouvait par lui même expier ses péchés, mais que c'est Jésus, le seul sans péché, qui expie nos péchés en mourant sur la croix. Il était donc capital que Jésus meure sur la croix, car en le faisant, il était puni à notre place et grace a son sacrifice, Dieu pouvait nous pardonner.

Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. (Esaie 55) J'ai donc découvert dans le Coran , qu'il n'y avait pas d'assurance pour le salut, mais qu'il nous était conseillé, à nous musulmans, de lire La Bible, de ne pas regarder aux juifs ou aux chrétiens qui ne mettent pas la Parole de Dieu en pratique, mais de regarder directement à cette Parole.

J'ai fait une prière et Jésus s'est révélé à moi. Je ne suis plus une religion avec des rites, mais j' ai une relation personnelle avec Dieu au travers de Jésus, qui m'apporte la joie, l'amour et la paix, qui m'aide à mener une vie sainte au service de Dieu et qui me donne l' assurance du salut.

mardi 27 avril 2010

Les OVNI


la religion des OVNI

par Gilles Bernier

Aujourd'hui, on tend à dire d'une façon plus aiguisée: "Existe-t-il une forme de vie intelligente sur d'autres planètes?"

D'un point de vue théologique fondé sur la Bible, on est donc à même d'esquisser l'observation suivante: le phénomène OVNI présente des caractéristiques qui sonnent étrangement comme une expérience relevant davantage de la sphère religieuse.

Un ex-croyant du dossier secret des OVNI

Ex-croyant du phénomène OVNI et extra-terrestres, je suis de ceux qui, vers la fin de leur adolescence, ont parcouru la littérature iniatique sur le sujet. J'ai même marché dans un champ le soir en observant le ciel étoilé dans l'espoir d'y voir un quelconque vaisseau spatial. Un Certain film de Steven Spielberg n'y était pas pour rien non plus. Je suis même devenu, en tant que jeune adulte, réceptif aux cosmogonies extra-terrestres. Toutefois, je concluais plus tard, que le tout présente, tout compte fait, beaucoup de points communs avec une approche religieuse. Les jours suivants, j'ai été surpris de tomber sur un article qui allait dans le même sens en cherchant autre chose sur les rayons d'une bibliothèque publique.

Fait intéressant, des journalistes ou recherchistes séculiers sont arrivés à des conclusions semblables. C'est surtout le point de vue séculier journalistique que j'ai choisi d'effleurer et de commenter dans ce qui suit.

Quelques observations d'un journaliste séculier

En effet, dans un ouvrage collectif séculier, Jean Robin faisait observer à partir des récits répertoriés de l'intérieur même du phénomène OVNI (UFO): "une évolution technique des prétendus vaisseaux de l'espace"(1). En d'autres mots, la complexité de la technologie de ces vaisseaux spatiaux progresse au même rythme que l'évolution de notre science... et de notre science-fiction.

En poursuivant son raisonnement plus loin, il ne faudrait pas se surprendre, qu'avec l'arrivée d'une récente hypothèse (scientifique?), les voyages supposés de ces êtres se fassent maintenant sans vaisseaux spatiaux 'high techs'. Attendons-nous à des récits concernant des visiteurs arrivés plutôt par des tunnels de rayon très petit qui traverseraient l'univers d'un bout à l'autre. Plus besoin maintenant de prouver l'existence de super-machines. C'est toujours ça de moins.

L'auteur soulève aussi, je crois avec raison, que si l'on a mis dehors Dieu et les anges, plusieurs les ont néanmoins remplacés, consciemment ou non, par des "extra-terrestres civilisateurs" qui ont une "dimension proprement eschatologique"(2),(3); dimension exaltée en bonne partie par le cinéma des dernières décennies.

Des points communs avec une approche religieuse

Il faut reconnaître en effet qu'il y a énormément de ressemblances entre les expériences reliées au phénomène OVNI et d'autres expériences religieuses ou quasi-religieuses. Nous avons observé les similitudes suivantes:

Croire ou ne pas croire

On parle de croire et ne pas croire aux OVNI et aux extra-terrestres.
L'aspiration à une expérience rapprochée

Certaines personnes aspirent carrément à vivre une expérience rapprochée, avec contact; du type de celle du film "Rencontres du troisième type" (ou du troisième niveau ou degré) ou encore de "E.T. L'Extraterrestre". Dans ce dernier, plusieurs constataient dès la première version du film, un parallèle évident avec la personne de Jésus. Il guérit ses amis, meurt et revient à la vie, est enlevé au ciel et autres allusions du genre de ce qui relève de la sphère de la foi.

Selon Jean Robin, certains groupes de croyants des OVNI "se constituent en véritables petites Eglises, attendant avec une rare ferveur un messie extra-terrestre avec lequel (...) on s'efforce d'entrer en communication psychique"(4). Inutile de rappeler les tristes expériences du Québec et de la Suisse avec un Ordre d'adeptes, qui une décennie après l'article de Monsieur Robin, a fait la une des médias (fin des années '90). Nous croyons que s'il s'agissait là (espérons-le) d'un groupe extrémiste, cela n'en démontre pas moins l'existence d'une croyance moins radicale mais bien réelle. Il y a d'autres adhérents qui sans aller jusqu'à se réunir ou à s'immoler pour se rendre sur Sirius (ou ailleurs), nourissent quand même une aspiration cosmologique qui touche la sphère religieuse. La bannière du Nouvel-Âge renferme beaucoup de partisans en ce sens. Si cela vous paraît exagéré, sachez que le même auteur fait état d'un enseignement universitaire américain conduisant à un diplôme et traitant sur la manière de se comporter devant les extra-terrestres lorsque l'on en rencontrera.

Une hiérarchie parfois tirée de la Bible

On associe souvent à ce phénomène d'êtres extra-terrestres une hiérachie d'êtres célestes, plus ou moins directement tirée ou inspirée de la Bible. Cependant, corrigeons tout de suite. La Bible décrit les anges et anges déchus comme étant des esprits caractérisés entre autre par le fait qu'ils n'ont pas de corps permanent, et donc pas besoin de vaisseaux spatiaux pour se déplacer dans l'universde par leur nature même(esprits). De plus, la Bible associe clairement certaines visions des prophètes à des anges ou à la gloire de Dieu elle-même. Mais avec la relecture plus ou moins honnête, les anges et la gloire de Dieu deviennent des OVNI, la voix du Seigneur "Comme le bruit de grandes eaux" qui annonce un message verbal devient des moteurs, de sorte que bientôt, il n'y a plus de respect du texte biblique.

Le point de vue d'un investigateur des prétendues expériences rapprochées avec les E.T.

D'un second point de vue externe au Christianisme, Budd Hopkins est, dit-on dans le milieu, "le pionnier des études faites sur le phénomène d'enlèvement par des OVNIS"(5). Il a participé sur une base régulière à des émissions de télévision sur toutes les chaînes américaines. Celui-ci croit aux phénomène OVNI, et prétend avoir recueilli les récits de personnes qui disent avoir été enlevées. Or, voici ce qu'il déclarait en entrevue, en 1990: «Les événements relatés sont pour le moins très déplaisants, voire horrifiants» (6). Et plus loin, toujours au sujet de ces récits d'enlèvements : «Le nombre (...) qui vivent ces expériences et qui connaissent l'anxiété et la terreur est un côté horrifiant du phénomène»(7). Et encore en parlant de cette intelligence: «La froideur de l'intelligence OVNI (...) une technologie insensible, dépourvue d'émotions»(8).

Une leçon pour nous

Nous ne voulons appuyer ni ces dernières affirmations, ni la totalité des convictions personnelles d'un journaliste. Toutefois, il n'en demeure pas moins que nous avons présenté deux points de vue sans référence au Christianisme, mais deux points de vue qui vont sur ce point dans le même sens: Nous n'avons pas à rechercher ces choses-là.

Ajoutons: à quoi bon tirer la chasse sur le Christianisme pour le remplacer par quelque chose de mal défini, et en rien supérieur? Pourquoi ne pas chercher à s'approcher de Dieu par une simple prière: "Seigneur Jésus, si tu existes, je te veux dans ma vie. Je veux te connaître"?

Et si vous croyez aux E.T. ...

Alors vous croyez en quelque chose qui relève du domaine de la foi-croyance. Et malheureusement, pourtant plusieurs personnes refusent obstinément de croire en notre Dieu Créateur et Sauveur. Voyez-vous, la solution extra-terrestre ne règle rien. Et eux, d'où viennent-ils? Qu'y a-t-il avant eux? Vous accompagnent-t-ils dans votre expérience quotidienne?

Et ceux qui en ont vu?

Nous ne croyons pas en l'explication extraterrestre au sens d'êtres plus évolués que nous. MAIS nous ne disons pas que certaines personnes n'ont pas vu quelque chose. D'un autre côté, en plus de phénomènes physiques, beaucoup d'autres phénomènes spirituels pourraient expliquer ces choses. Vous vous en rendriez compte en lisant la Bible et en vous joignant à une Eglise (assemblée) de croyants chrétiens. La séduction spirituelle peut même se cacher derrière certains phénomènes. (Seconde épître aux Thessaloniciens, chap. 2, versets 10 à 12).

Voici un des passages qui pourrait bien faire penser à une description d'OVNI, mais observons ce qu'il implique comme décision de notre part aujourd'hui:

«et il vous donnera l'apaisement à vous qui souffrez, ainsi qu'à nous. Cela se passera quand le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec ses anges puissants; il viendra dans un feu flamboyant, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et qui n'obéissent pas à la Bonne Nouvelle de notre Seigneur Jésus. Ils subiront comme punition une ruine éternelle, loin de la présence du Seigneur et loin de sa puissance glorieuse, lorsqu'il viendra en ce jour-là pour être honoré par tous ceux qui lui appartiennent et admiré par tous ceux qui croient...»
(extrait de la Bible; 2 Thessaloniciens 1:7-10).

mardi 23 mars 2010

Paque ?


Raisons pour lesquelles je ne participe pas à la Pâque moderne


La pâque est une fête juive, qui concerne le peuple de l’ancienne alliance, alors que nous sommes sous la nouvelle alliance. « Toute la communauté d’Israël l’immolera (l’agneau)…c’est la Pâque de l’Eternel ». Exode 12 : 1 à 17 + 43 à 51

Je ne dois pas apprendre les façons de faire des nations.
"Ainsi a dit l'Éternel: N'apprenez pas les façons de faire des nations; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent." Jérémie 10 : 2

Le Seigneur nous a laissé la sainte cène, afin de se souvenir de sa mort, pas un jour en particulier.
"Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne." 1 Corinthiens 11 : 26

La fête de pâques célébrée aujourd'hui n'a rien en commun avec ce que la Parole enseigne.
La pâque d'aujourd'hui est une fête catholique, donc du monde.
"N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui." 1 Jean 2 : 15

La pâques est une machine à argent.
"Car l'amour de l'argent est la racine de tous les maux; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs." 1 Timothée 6 : 10

Ce qui entoure pâques provient du monde de l'occulte; œufs et cloches en chocolat, eau bénite, carême (la mort de Tamuz)…
"Et ne prenez aucune part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les". Éphésiens 5 : 11

Je dois sortir du milieu d'eux.
"C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai." 2 Corinthiens 6 : 17

Je n'adore pas Dieu lors d'un jour particulier ou lors d'un rituel, mais plutôt en esprit et en vérité.
"Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité." Jean 4 : 2

La pâque célébrée aujourd'hui vient de l'homme.
"Maudit l'homme qui se confie en l'homme." Jérémie 17 : 5

Je dois être conforme à la vérité, pas au siècle présent.
"Je n'ai point de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité." 3 Jean 4. "Et ne vous conformez point au présent siècle..." Romains 12 : 2

La pâque moderne est remplie de mensonges.
"C'est pourquoi j'estime droits tous tes commandements, et je hais toute voie de mensonge." Psaume 119 : 128
Toute la loi a «été accomplie en Christ, Alléluia ! « …Christ notre Pâque a été immolé… » 1 Corinthiens 5 : 6 à 8

J'ai oublié le nom de l'auteur, mais je suis entièrement d'accord avec ces déclarations.

mardi 9 février 2010

L'évangile de la prospérité


L'Évangile de la Prospérité, une menace pour l'Église africaine.

La course vers la prospérité matérielle et la guérison divine est l'une des marques de notre temps. L'évangile de la prospérité envahit presque toutes les églises.
Cette Théologie qui draine tant de foules est-elle biblique ? Quelle est la pensée des Écritures sur la situation matérielle du croyant ? Un chrétien doit-il être nécessairement riche ?

L'évangile de la prospérité, qu'est-ce que c'est ?

"Vous êtes certainement familiers avec ce nouveau phénomène. Des chefs religieux promettent la guérison à tout le monde. Ils organisent des séminaires sur la guérison divine, passent sur les antennes de vos télévisions pour vous inviter à des prières pour obtenir la prospérité matérielle, promettent du travail aux chômeurs, des partenaires aux célibataires, des promotions aux travailleurs, le succès dans le ministère aux pasteurs, la stabilité aux couples, etc. Ce nouveau phénomène qui attire des foules en Afrique, c'est l'Évangile de la prospérité. Il gravite autour de trois éléments clés : la prospérité matérielle, la guérison divine et la confession positive".

IL n'y a pas une seule promesse de prospérité matérielle dans tout le Nouveau testament.

L'évangélisation du continent noir qui s'est accrue durant ces cinq dernières années charrie une erreur de taille. Il s'agit de la recherche inexorable de l'aisance matérielle. Un acharnement édicté par des évangélistes et pasteurs fervents défenseurs de l'évangile de la prospérité, selon lesquels un chrétien ne doit pas connaître la pauvreté encore moins la maladie. Car, "la théorie de la prospérité considère la maladie comme un manquement (péché) à l'égard de Dieu et de soi-même. En tant que croyant, il ne faut donc pas parler de maladie ni admettre son existence. Il faut par la foi déclarer la guérison au milieu de la douleur et de l'infirmité".

Cette conviction avec des dehors de leitmotiv est baptisée confession positive. Elle constitue l'une des
techniques de ces pasteurs endimanchés (à l'européenne), partisans de l'Evangile de la prospérité. Ces "hommes de Dieu" qui par leurs agissements, leur relecture erronée de la Bible distillent aux coeurs ouverts des fidèles africains des fausses doctrines. Ils aiment beaucoup les titres honorifiques et se font appeler "apôtre", "prophète", "pasteur", "révérend"...

Aujourd'hui, le pôle du christianisme s'est déplacé en Afrique. Le christianisme est aujourd'hui enregistré dans la liste des religions traditionnelles africaines. La formulation théologique doit prendre en compte tout le contexte, y compris notre situation de pauvreté".
"j'ai appris à me contenter de l'état oû je me trouve" Ephésiens 4 v 11 à 14.

Conclusion :
L'évangile de la prospérité est un faux-évangile. 2 corinthiens 11 v 2 à 4 + Galates 1 v 6 à 10.

samedi 26 décembre 2009

Le nouvel àge


Comment est organisé le Nouvel Age aujourd’hui?

Le Nouvel Age n’a pas une organisation centrale. Il s’agit d’un courant dont la structure rappelle celle des premiers chrétiens et qui fonctionne par réseaux.

Il m’apparaît assez clairement que l’Ennemi a tiré les enseignements de l’histoire du christianisme pour n’en retenir que les bonnes idées et abandonner les erreurs commises.

Le Nouvel Age se propage souvent par la révélation d’esprits guides. En divers endroits du globe, de nombreux ouvrages sont littéralement dictés par ces esprits. Un exemple parmi tant d’autres: le “Cours sur les miracles”, dicté à une infirmière aux USA; déjà traduit en de nombreuses langues, il fait l’objet de séminaires pour comprendre en comprendre l’esprit et la lettre.

Certes, il existe une part de charlatanisme, car les ouvrages et les séminaires constituent une activité très lucrative. Pourtant, un certain nombre de phénomènes, liés aux esprits guides, sont tout simplement d’origine démoniaques.

Lors d’une émission “Temps Présent” sur le Nouvel Age (Télévision Suisse Romande), à laquelle j’étais invité, nous avons visionné une séquence relatant une séance de communication entre un médecin genevois et un esprit guide. Alors qu’il appelait l’esprit, il s’est produit l’opposé d’une délivrance. Les manifestations démoniaques (rictus, déformation du visage, convulsions, voix bizarre etc.) N’ont pas cédé la place à la paix profonde de la présence de l’Esprit Saint mais c’est le contraire qui est arrivé, un peu comme dans un film qui se déroule à l’envers.

Peut-on dès lors parler de bons et de mauvais esprits dans le Nouvel Age ?

Pour les adeptes de ce courant, la dualité entre le bien et le mal n’existe pas vraiment. A l’image du yin et du yang, chaque phénomène comporte deux faces.

Toutefois, l’adepte de l’ésotérisme Alan Cardec a avoué que certains esprits pouvaient être dangereux! J’espère que cela donnera à réfléchir aux adeptes du Nouvel Age. En revanche, dans la littérature de ce courant, ce qui est présenté comme vraiment mauvais, c’est le judéo-christianisme! Il est considéré comme la source de tous les maux de l’Occident, pour ne pas dire de la terre entière, et accusé d’avoir travesti la vérité sur le monde spirituel.

Certains vont jusqu’à affirmer que le serpent serait le créateur dont l’image serait la double hélice de l’ADN (deux serpents entrelacés). Après avoir absorbé des boissons hallucinogènes, de nombreux Indiens sud-américains affirment parler avec l’ADN des plantes. C’est de cette manière qu’ils découvrent des médicaments tellement efficaces que les grandes firmes pharmaceutiques les analysent pour les reproduire en synthèses chimiques.

Les esprits dont il est question dans les différentes pratiques du Nouvel Age doivent-ils donc être considérés comme dangereux?

Oui, et de nombreux témoignages le confirment. Par exemple, le récit d’une jeune fille qui a eu les bras paralysés trois jours durant après avoir voulu parler avec l’esprit d’un arbre. Cela se déroulait lors d’une “semaine nature”, dans le cadre de sa formation d’institutrice !

Comment, au vu du sombre tableau que vous dressez, peut-on expliquer le succès du Nouvel Age?

Le Nouvel Age a rappelé à l’humanité rationaliste et athée l’existence du monde spirituel. Mais comme nous le rappellent Col. 1, 16 et 2, 15, si Dieu a créé le visible et l’invisible, donc aussi les êtres spirituels, une partie d’entre eux se sont détournés de Dieu et par là même des tâches qui leur incombaient. L’Apocalypse nous suggère que le tiers des anges créés feraient partie de ces hiérarchies sataniques (Apoc. 12, 4).

Que conseillez-vous à celui qui s’est plongé dans ces pratiques et qui réalise ce qu’il lui arrive?

Je lui suggère de revenir sérieusement à la Bible, Parole de Dieu, et non la Bible relue et corrigée par certains philosophes et théologiens libéraux; revenir également au Père, au Fils et au Saint-Esprit;

· au Père, créateur du ciel et de la terre ainsi que du monde vivant, et non pas à la déesse Gaia considérée aujourd’hui comme la déesse de la terre mère ;

· au Fils, Jésus-Christ de Nazareth, mort et ressuscité, et non au Christ cosmo-centrique du Nouvel Age souvent décrit sous les traits du Maîtreya;

· au Saint-Esprit, souffle de Dieu envoyé par le Père et le Fils et non à l’énergie vitale et cosmique du Nouvel Age. Je conseille aussi à l’ex-adepte de se lier à des chrétiens sérieux.

Si l’ex-adepte souffre depuis lors de troubles graves de la personnalité ou de phénomènes paranormaux dans son habitat, etc., il faut qu’elle prenne contact avec des chrétiens capables de discernement et de prières d’autorité au nom de Jésus.

Pourquoi vous êtes-vous intéressé au Nouvel Age en tant que pasteur ?

Très tôt, j’y ai discerné les prémices de la religion mondiale antichristique.
A l’image d’un fleuve, son courant principal du Nouvel Age a pris un essor important dans les années 70, au travers du phénomène de la contre-culture en Californie.
Timothy Leary en a été l’un des prophètes. La consommation massive de LSD a ouvert “une voie nouvelle” appelée la quatrième dimension. Sciences et religions classiques (surtout le judéo-christianisme) auraient privé l’humanité de la vraie connaissance du monde spirituel. En francophonie, c’est au milieu des années 80 que le livre de Marilyn Ferguson “Les enfants du verseau pour un nouveau paradigme” a répandu le Nouvel Age à l’image d’un incendie dans une fabrique de feux d’artifices selon les termes de l’auteur. C’est à partir de 1990 que l’ensemble des médias a abondamment parlé du Nouvel Age.

A partir de l’expérience de “la quatrième dimension”, les adeptes du Nouvel Age ont cherché à expliquer et surtout à reproduire de telles expériences au travers des psychotechniques pour passer, comme ils l’ont dit, du LSD à la psychosynthèse (modification de la conscience et du potentiel humain par une multitude d’exercices et de pratiques inspirés par une spiritualité souvent orientale, voire même franchement occulte). Certains “new agers” se sont regroupés en communautés telles que celle d’Esalen de Big Sur, en Californie, ou encore celle de Findhorn, en Ecosse. Ils ont cherché à expliquer la quatrième dimension en s’appuyant sur la nouvelle physique (physique quantique) ainsi que sur certains concepts spirituels orientaux, notamment ceux du taoïsme.

Un exemple frappant est la récupération du prix Nobel de physique et de chimie (1977) Ilya Prigogine pour sa découverte de la théorie des structures dissipatives (transformation de la matière sous certaines conditions). Soumise au stress, la matière pourrait se réorganiser en un niveau supérieur d’énergie. Le chercheur israélien Aharon Katchalski, spécialiste mondial des recherches sur le cerveau, avait affirmé que le cerveau était le lieu idéal pour l’application de cette théorie. Convaincu d’un proche saut évolutif de l’humanité, il n’en fallait pas plus pour rêver! Le physicien Fritjof Capra a écrit un livre très répandu, “Le Tao de la physique” (synthèse de la physique quantique et de concepts spirituels orientaux comme matériaux de base pour la transformation de l’humanité). Cet ouvrage, ainsi que celui de Marilyn Ferguson (entre autres) ont convaincu des millions de personnes que nous allions vers des temps nouveaux (l’âge du Verseau) qui verraient l’avènement d’un nouvel être humain littéralement divinisé.

Notons en passant qu’un des affluents principaux du fleuve du Nouvel Age provient de l’astrologie, qui nous annonce le début de l’âge du Verseau pour les environs de l’an 2000. Age de paix, d’harmonie et de bonheur. C’est aussi là l’occasion d’affirmer que l’ère du christianisme touche à sa fin.

Malgré des indexes d’auteurs très fournis, les livres de Marilyn Ferguson et de Fritjof Capra ne soufflent mot d’Alice Bailey, Benjamen Creme ou David Spangler, grands représentants de la tradition parallèle. Cette tradition existe depuis des milliers d’années mais surtout depuis le début du christianisme et a toujours voulu révéler à l’humanité les vérités sur le monde spirituel au travers de cercles ésotériques, gnostiques, occultes, etc. Ce courant veut opérer la synthèse des différentes religions et courants spirituels.

Aux USA, il y a d’abord eu le courant “des transcendentalistes” au milieu du XIXe siècle, suivi de la fondation de la Société Théosophique par Helena Petrova Blawatski en 1875. La troisième présidente de ce mouvement, Alice Bailey (1880-1949), fondatrice de l’Ecole Arcane est devenue, à mes yeux, la véritable prophétesse du Nouvel Age. Elle a écrit un ouvrage en deux volumes “L’état de disciple dans le Nouvel Age” sous la dictée d’un esprit-guide nommé Djawhal Kuhl. Ce dernier, grand esprit de la Fraternité Blanche Universelle, aurait révélé à Alice Bailey l’existence d’une hiérarchie de maîtres spirituels qui dirigeraient l’humanité de façon secrète. Djwhal Kuhl aurait été lui-même l’interprète céleste de cette hiérarchie, afin de dicter à Alice Bailey le Plan qui devrait conduire l’humanité dans l’âge du Verseau. Le livre commence par une prière, “la grande invocation”, censée remplacer le “Notre Père”. Cet ouvrage affirme que le véritable Christ (cosmocentrique) - le Maîtreya, va bientôt s’incarner.

Benjamen Creme et David Spangler seraient les prophètes de ce Christ cosmocentrique. Pour Benjamen Creme, le Maîtreya vivrait déjà à Londres et se révélerait bientôt au monde entier par télépathie. Avec Alice Bailey, nous avons passé du spiritisme classique (dialogue avec les morts) au channeling du Nouvel Age (dialogue avec les esprits-guides, appelés aussi parfois les anges gardiens).

Les médias utilisent moins le terme de Nouvel Age. Cependant, les pratiques et les enseignements se répandent plus que jamais au travers d’une multitude de séminaires et d’écrits.

Au début des années 90, une faculté de l’“Université du Temps Présent” a été créée à Neuchâtel. Sa première présidente est Andrée Fauchère, auteur du livre “Il est vivant”, dicté par l’esprit de son mari, un guide valaisan décédé au cours une expédition dans l’Himalaya dans les années 80.
En 1991, la ville de Mulhouse a été décrétée première ville du Nouvel Age à l’occasion du premier festival “pour la défense de la terre, de l’homme et de l’univers”.
En 1999, deux millions d’adeptes du Nouvel Age étaient attendus à l’occasion de l’éclipse solaire du 11 août à Cornouailles, en Angleterre.

Les différentes éditions du salon “Mednat” (Médecines naturelles), qui a lieu chaque printemps à Lausanne, font en réalité la part très belle aux écrits et pratiques du Nouvel Age.
Il existe de nombreuses rencontres intitulées “Groupes de prière” fondés par Maguy Lebrun (plus de 300 groupes en France, une vingtaine en Suisse romande). Chaque groupe est constitué de dix à quinze personnes; chacun invoque sa divinité, après quoi, en appelant les esprits guides, on passe à l’imposition des mains pour la guérison physique et spirituelle.

Il existe une multitude de séminaires où l’on apprend à entrer en contact avec les esprits guides. La mouvance du Nouvel Age implique généralement la “foi” en la réincarnation. Par des “régressions spirituelles”, les esprits guides sont interrogés pour connaître les éventuelles conséquences de vies antérieures sur la vie actuelle. L’énergie cosmique joue aussi un rôle fondamental; tous nos maux seraient provoqués par un manque d’harmonie entre notre énergie personnelle et l’énergie cosmique. Il est utile de préciser que je n’ai jamais rencontré la moindre référence au Saint-Esprit.

Très souvent, le judéo-christianisme est pris à partie comme étant le plus grand obstacle à l’avènement du Nouvel Age. Jésus a dit: “Je suis le chemin, la vérité et la vie” (Jean 14, 6). Or, le Nouvel Age se veut être la synthèse de toutes les vérités. Il importe à ce titre de préciser que les “new agers” ont surtout lu la Bible à travers les théologiens libéraux adeptes d’un christianisme plutôt rationaliste. Il est vrai qu’une fois l’Ecriture épurée de tout ce qui choque la raison, je peux comprendre que cette Bible-là n’ait plus grand chose à dire à ceux qui désirent sincèrement renouer avec le monde spirituel. Pourquoi avoir classé au rang de mythologie les expériences de Paul (II Cor. 12), de l’apôtre Jean dans l’Apocalypse et de tant d’autres récits qui nous relatent des relations très claires entre le monde spirituel et les humains (Es. 6 ; Dan. 10; Zach. 3).

Le judéo-christianisme est accusé principalement d’avoir fait de l’homme le centre de la création de Dieu, alors que le Nouvel Age porte ce centre sur la Vie (monde spirituel, monde matériel, monde vivant formant un tout indissociable). En ce sens, il n’est plus question d’un Créateur. La Bible est rectifiée par des écrits comme “l’Evangile ésotérique de St Jean de Paul Le Court”, exemple parmi d’autres d’une réinterprétation New Age des textes bibliques. Jésus ne serait pas juif, mais gaulois! Ce n’est pas la première fois que l’on trouve des formes ouvertes d’antisémitisme dans ce courant. Dans une conférence donnée aux sœurs de Grandchamps dans les années 90, le chercheur et spécialiste des sectes Jean-François Mayer, de l’Université de Fribourg, a affirmé avoir lu des phrases telles que “Il faudra que les judéo-chrétiens se rallient de gré ou de force au Nouvel Age”.

William Booth, fondateur de l’Armée du Salut, a écrit à la fin du siècle passé: “Le plus grand danger du vingtième siècle sera une religion sans Saint-Esprit, des chrétiens sans Christ, le pardon sans repentance, le salut sans nouvelle naissance, la politique sans Dieu et un ciel sans enfer.”

Seul un retour à la Bible permettra à beaucoup de personnes d’éviter la séduction de la religion antichristique qui se prépare au travers du Nouvel Age.

samedi 17 octobre 2009

Noël ?


Certains affirment que Noël est une bonne chose en soi, mais qu’elle a été pervertie par le matérialisme et le manque de maîtrise de soi. Ils exhortent les gens à “rétablir la signification religieuse de Noël”, c’est-à-dire la célébration de la naissance du Christ. Mais Noël est-elle vraiment liée à la naissance de Jésus ?

“Avant toute autre chose, il faut noter que malgré les efforts d’innombrables historiens, on n’a encore jamais démontré quel jour (...) Christ est né.”

La Bible ne dit rien sur la date de naissance de Jésus. Les écrits des “pères de l’Église” ne sont pas d’accord sur cette question. Clément d’Alexandrie (des deuxième et troisième siècles de notre ère) fait allusion à certains qui croyaient que Jésus était né un 19 ou 20 avril. D’autres préfèrent le 20 mai. D’autres encore ont choisi le 1er ou le 6 janvier, le 21 ou le 28 mars, pour ne citer que quelques dates avancées. Selon l’Encyclopédie catholique, “il n’y a pas un seul mois de l’année qui n’ait été choisi par des autorités respectables pour fixer la date de la naissance du Christ”.

Cela n’a-t-il aucune importance pour vous ?

N’est-il pas évident que si Dieu avait voulu que son peuple célèbre la naissance de Jésus Christ il en aurait fait consigner la date dans la Bible ? Rappelez-vous que la Bible renferme la date de la Pâque, qui est celle du mémorial de la mort du Christ (Exode 12:6, 14 ; 1 Corinthiens 11:23-25 ; Luc 22:7-20). Il est manifeste que Dieu ne désirait pas que l’on célèbre la naissance de son Fils Jésus. Il n’est donc pas surprenant de lire dans une encyclopédie (The New Schaff-Herzog Encyclopedia of Religious Knowledge) : “Il n’y a aucune preuve historique que le jour de la naissance de notre Seigneur ait été célébré durant la période apostolique ou les années qui l’ont suivie.”

Pourtant, les Églises de la chrétienté ont décidé de la célébrer. En 354 de notre ère, la plupart des Églises ont choisi le 25 décembre comme date de la naissance de Jésus. Pourquoi ?

Les savants fournissent deux explications du choix du 25 décembre. La première voudrait qu’il résulte du calcul effectué par un certain Hippolyte, au troisième siècle de notre ère, selon lequel Jésus serait mort le 25 mars et aurait été conçu trente-trois ans plus tôt. Si l’on ajoute neuf mois à cette dernière date, on arrive au 25 décembre pour la naissance de Jésus.

Selon la deuxième opinion, la date du 25 décembre aurait été choisie parce que ce jour-là les païens célébraient “la naissance du Soleil invincible”, le Brumalia romain. Ce jour faisait suite aux Saturnales (du 17 au 24 décembre), à l’époque du solstice d’hiver. C’est à ce moment-là de l’année que les jours commencent à allonger. Les Romains païens croyaient que Mithra, le dieu-soleil, remportait la victoire sur les ténèbres de l’hiver. Selon la Nouvelle encyclopédie catholique, ce point de vue “reste l’explication la plus plausible du choix de la date de Noël”.

À propos du 25 décembre, on peut lire dans le livre L’histoire de Noël :

“C’était en particulier le jour de fête le plus important de a religion mithriaciste qui parut, pendant un temps, rivaliser avec la foi chrétienne en tant que religion d’État de l’Empire romain. (...) L’observance du 25 décembre par les mithriacistes a sans doute influencé les autorités de l’Église quand elles ont décidé de fixer la date officielle de la naissance de notre Sauveur au 25 décembre.

“Choisir le 25 décembre comme date officielle de la Nativité consistait donc à adapter, pour servir le christianisme, une fête immémoriale et observée dans le monde entier.”

Le professeur A. H. Newman explique que les chefs religieux catholiques jugèrent approprié de faire “coïncider la naissance du Fils de Dieu avec celle du soleil”. La date de Noël résulte donc d’un compromis avec le culte païen du soleil.

Que faut-il penser des “joyeuses coutumes” rattachées à Noël, telles que l’arbre illuminé et décoré de guirlandes multicolores, du houx, du gui, de la bûche de Noël et de l’échange de cadeaux ? Sont-elles chrétiennes ?

Le professeur E.Lehmann écrivit dans l’Encyclopédie de la religion et de l’éthique : “La plupart des coutumes de Noël qui ont court actuellement en Europe, ou qui viennent du passé, ne sont pas d’authentiques coutumes chrétiennes, mais des coutumes païennes qui ont été absorbées ou tolérées par l’Église. (...) La fête de Noël a hérité ces coutumes essentiellement de deux sources : du paganisme romain et teuton.” Certaines coutumes viennent même de la Babylone antique.

Malgré cela, les Églises de la chrétienté continuent de célébrer Noël chaque année. L’origine de cette fête ne semble avoir aucune importance à leurs yeux. Apparemment, tout ce qui compte, c’est qu’il s’agit d’un moment de gaieté qui passe maintenant pour être chrétien. Répondant à une lettre qui avait été adressée aux Chevaliers de Colomb à propos de cette question, un prêtre catholique écrivit :

“L’évolution d’objets ou de fêtes utilisés ou célébrées sous une certaine forme du culte païen n’a aucune importance. Quand l’Église entreprend une œuvre missionnaire parmi un peuple, elle emprunte ordinairement ce qu’il y a de bon dans ses coutumes et dans ses habitudes, et elle lui donne une nouvelle interprétation à la lumière des enseignements du Christ. Si dans le passé quelque chose a été associé à l’erreur, l’Église donne une nouvelle instruction à ce peuple selon la révélation chrétienne et confère à l’objet ou à la coutume une nouvelle signification pour l’avenir.”

Acceptez-vous un tel raisonnement ?

L’origine de Noël n’a-t-elle vraiment “aucune importance” ? Une Église peut-elle ‘donner une nouvelle interprétation’ à quelque chose qui est païen et ainsi le rendre acceptable à Dieu et à Christ ? Que dit la Bible à ce sujet ?

Considérez le cas des Israélites que Dieu libéra de l’esclavage en Égypte et conduisit dans le “pays promis” de Canaan. Durant leur séjour en Égypte, les Israélites s’étaient familiarisés avec de nombreuses coutumes religieuses de ce pays. Les Cananéens, les habitants de leur nouveau pays, avaient, eux aussi, de nombreuses traditions religieuses. Que se serait-il passé si les Juifs avaient adapté certaines pratiques religieuses des Égyptiens et des Cananéens au culte de YaHWeH, le vrai Dieu ? YaHWeH aurait-il considéré que cela n’avait aucune importance aussi longtemps que le culte pratiqué l’honorait ?

Voyez l’opinion de Dieu à ce sujet en lisant Deutéronome 12:30, 31, où il est dit : “Prends garde à toi, (...) de peur que tu ne te renseignes au sujet de leurs dieux, en disant : ‘Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Et moi, oui, je ferai de même.’ Tu ne devras pas faire ainsi à l’égard de Yahweh, ton Dieu.” Rappelez-vous comment Dieu a manifesté sa désapprobation envers la nation d’Israël quand ses membres adoptèrent le culte idolâtrique du veau pratiqué par les Égyptiens. Ils eurent beau affirmer que le veau représentait YaHWeH et que c’était en réalité “une fête pour Yahweh”, Yahweh dit à Moïse : “Ton peuple (...) a agi d’une manière désastreuse.” Exode 32:4, 5, 7.

Il serait bien que tous réfléchissent sérieusement à cette question. À propos des pratiques religieuses païennes, les chrétiens ont reçu ce commandement : “Ne touchez plus à la chose impure.” (2 Corinthiens 6:17). La Bible donne cette autre exhortation : “Vous étant défaits du mensonge, parlez avec vérité, chacun de vous avec son prochain.” Éphésiens 4:25.

Désirez-vous obéir à ces commandements bibliques ?

Pourriez-vous y obéir tout en participant à une célébration dont l’origine païenne est reconnue et qui suggère une date erronée pour la naissance de Jésus Christ ? Si vous agissiez ainsi, cela ne signifierait-il pas que vous aimez le plaisir plus que Dieu et sa vérité ? 2 Timothée 3:4 ; Romains 1:25.

Noël peut être une épreuve pour beaucoup. Ils savent que cette fête est teintée de paganisme et qu’elle déplaît à Dieu, mais leur famille, leurs amis ou leurs voisins y attachent beaucoup d’importance. Ils peuvent être l’objet de pressions très fortes pour les inciter à ‘faire comme tout le monde’.

Cette année, qu’indiquera cette épreuve ?

Démontrera-t-elle à tous ceux qui vous observent que votre amour pour Dieu l’emporte sur votre désir de plaire aux hommes ? N’oubliez pas que selon la Bible, c’est Yahweh Dieu que vous devez aimer et craindre par-dessus tout. Matthieu 22:37 ; Ésaïe 8:13.

Et les enfants ?

N’est-ce pas cruel de les priver de la joie que procurent les cadeaux et les divertissements de Noël ? Penser ainsi ne serait pas raisonnable.

Ce n’est pas parce que vous ne célébrez pas Noël que vous ne devez jamais faire de cadeaux à vos enfants ou à quelqu’un d’autre. On peut offrir des présents et se réjouir en famille à n’importe quel moment de l’année.

Pensez aussi aux bienfaits qu’en retirent les enfants. L’année leur offre non pas une, mais de nombreuses occasions de se réjouir. Imaginez leurs cris de joie quand leur père ou leur mère leur fait un cadeau inattendu. Comme ils leur sont reconnaissants ! C’est une nouvelle preuve de l’amour de leurs parents. Et n’est-il pas préférable que leur gratitude aille à la personne qui fait réellement le cadeau plutôt qu’à un Père Noël imaginaire ?

En revanche, les cadeaux annuels faits à l’occasion de Noël n’incitent pas à la reconnaissance. Au contraire, les gens s’attendent à en recevoir. Beaucoup sont même très offensés si on ne leur donne rien, et certains sont souvent très déçus quand on ne leur offre pas ce qu’ils souhaitaient.

Cette année, qu’est-ce que Noël signifiera pour vous ?

Sera-ce l’occasion de démontrer que votre amour pour Dieu et sa vérité est la force la plus puissante dans votre vie ? Ou bien ferez-vous un compromis avec ce que vous savez être condamné par Dieu ? Qu’est-ce que Noël signifiera pour vous ? En réalité, la réponse dépend de vous seul.

Roger Benzaken

mercredi 12 août 2009

L'origine des fêtes catholiques

Introduction

Le livre de la Genèse est notre livre d'histoire à tous puisqu'il relate les évènements qui sont la cause même de la situation dans laquelle se trouve notre monde actuel. La Bible, au chapitre 10 verset 8 de la Genèse, parle d'un homme, Nimrod (ce qui signifie : rebelle) qui fut le premier homme puissant sur la terre. C'est lui qui construisit et régna sur des villes, entre autre, Babel (ou : Babylone). L'histoire de l'Antiquité et diverses mythologies révèlent que cet homme, sa femme Sémiramis et son fils Ninus furent divinisés et devinrent des initiateurs d'une trinité (père, mère et enfant).

Les hommes furent ensuite dispersés sur toute la terre et formèrent les différentes nations, langues et races desquelles nous sommes issus aujourd'hui (Genèse 11, versets 1 à 9). Depuis, le culte babylonien s'est répandu sur toute la terre au cours des siècles ; bien que la forme ait quelque peu changé, le fondement est resté le même. Ses rites sont parvenus jusqu'à nous, en Europe, surtout par les civilisations égyptienne et grecque. Les "divinités" changèrent de nom et d'apparence selon la langue et la culture locale. Ces rites idolâtres et superstitieux sont la base même des traditions actuelles qui imprègnent les religions et en constituent leur véritable caractère.

La plupart de nos contemporains célèbrent les fêtes religieuses sans en comprendre le sens profond ; tout en croyant plaire à Dieu dans le respect de ces traditions, ils ne font qu'observer des pratiques idolâtres provenant d'un paganisme que Dieu réprouve : les uns honorant ces fêtes d'un cœur sincère n'en sont pas moins dupés, tandis que les autres profitent de ces occasions pour donner libre cours à leurs instincts les plus bas.

Les fêtes romaines issues de ce paganisme primitif sont nombreuses, mais il en est cinq parmi les plus importantes que nous voulons examiner ici : Noël, l'Annonciation, Pâques, la Saint Jean et l'Assomption. Chacune de ces fêtes a incontestablement une origine babylonienne.

• 1 / Noël

Pourquoi cette fête a-t-elle été fixée le 25 décembre ?
L'Ecriture Sainte ne mentionne aucun jour précis de la naissance du Christ. Elle n'indique même pas l'époque de l'année où il naquit. Par contre, il est certain que cette naissance n'a en tous cas pas pu avoir lieu le 25 décembre. En effet, la naissance du Christ s'est produite à l'époque du recensement : chaque personne devait se rendre dans sa ville natale. Beaucoup avaient une longue distance à parcourir à pied ou à dos d'âne, y compris femmes et enfants. Il est donc impossible que cela ait eu lieu en plein hiver.

Si l'on suppose que l'hiver n'est pas rigoureux en Israël, on doit se souvenir des paroles du Christ : "Priez pour que votre fuite n'arrive pas en hiver" (Matthieu 24 verset 20). Or, si l'hiver est une saison qui ne permet pas de fuir, elle est encore moins propice pour que des femmes et des enfants entreprennent de longs voyages ou, comme le dit encore l'évangile de Matthieu, pour que les bergers de Bethléem paissent leurs troupeaux dans les champs en pleine nuit par un froid rigoureux. Au contraire, c'est en plein été que les bergers gardent les brebis la nuit. La nuit où Jésus fut arrêté (au printemps), il faisait tellement froid, que les gardes et Pierre se chauffaient autour d'un brasero (Luc 22, versets 55 et 56).

Pourquoi et comment l'église romaine a-t-elle fixé cette date du 25 décembre pour fêter Noël ?
On a généralement cru que cette fête avait seulement une concordance astronomique puisqu'elle correspondait à la fin de la course annuelle du soleil et au commencement du nouveau cycle. Hormis l'époque de sa célébration, ce sont également toutes les cérémonies qui accompagnent cette fête qui prouvent son origine païenne. Noël a une signification beaucoup plus profonde que le simple symbolisme se rapportant au solstice d'hiver, mais c'était surtout l'anniversaire de la naissance du faux messie babylonien, le grand libérateur.

En Egypte, le jour du solstice d'hiver était célébré en l'honneur du fils d'Isis, titre égyptien de la reine des cieux.
Bien avant l'ère chrétienne, les païens célébraient une fête à cette époque de l'année en l'honneur de la naissance du fils de la reine de Babylone. Or, pour augmenter le nombre des païens adhérant de nom au christianisme, la même fête fut adopté par l'Eglise romaine.

Nombre de rites babyloniens ont leur similitude dans la fête de Noël :

• Les bougies qu'on allume la veille de Noël et qui doivent rester allumées pendant les fêtes correspondent au culte du dieu babylonien dont la naissance était célébrée dès la veille en illuminant ses autels.

• L'arbre de Noël qui est si commun dans nos traditions occidentales était également connu dans la Rome païenne. En Egypte, c'était un palmier symbolisant le messie païen. C'était un principe essentiel du système babylonien que le soleil ou Baal était objet favori du culte, incarnation du soleil.
On retrouve donc la signification de la bûche que l'on mettait au feu la veille de Noël et qui, le lendemain, était devenue l'arbre de Noël. Or, la bûche symbolise le tronc mort de Nimrod déifié en tant que dieu soleil, mais renversé par ses ennemis. L'arbre de Noël n'est donc rien d'autre que l'honneur rendu à Nimrod, le dieu mis à mort et rendu à la vie.

La branche de gui de la superstition druidique venait aussi de Babylone et représentait ce faux messie "homme branche", gage de la réconciliation entre Dieu et les hommes : cette branche divine venait du ciel, portée par un arbre qui, lui, sortait de la terre. En greffant la branche céleste sur un arbre terrestre, le ciel et la terre séparés par le péché se trouvaient alors réunis, réconciliés. De même l'oie de Noël (aujourd'hui la dinde) et les gâteux (bûches de Noël) étaient des éléments essentiels au culte babylonien tel qu'il était pratiqué en Egypte et à Rome. Il est donc clair que le christianisme s'est simplement approprié tous ces rites païens.

• 2 / L'Annonciation

La grande fête du calendrier romain qui suit Noël est l'Annonciation, et la date fixée pour cette fête confirme ce qui vient d'être dit. Cette fête se célèbre le 25 mars, en souvenir, dit-on, de la conception miraculeuse du Messie dans le sein de la vierge, le jour où l'ange vint lui annoncer l'honneur qui lui serait accordé d'être la mère du Sauveur du monde (Luc 1 verset 31). Mais qui peut certifier l'époque à laquelle cette annonce lui fût faite ? L'Ecriture ne nous donne aucune indication car cela a, en fait, peu d'importance. Ce jour, indiqué dans le calendrier papal comme étant l'annonciation de la vierge, existait bien avant la conception et la naissance du Christ. C'était, en effet, un jour de fête dans la Rome païenne en l'honneur de Cybèle, déesse romaine qui n'est autre que la mère du messie babylonien.

Il est d'ailleurs évident qu'il existe une relation étroite entre le jour de Noël et celui de l'annonciation. Entre le 25 mars et le 25 décembre suivant, il y a exactement 9 mois. Par conséquent, si le faux messie fût conçu en mars et naquit en décembre, peut-on croire un seul instant que la conception et la naissance du véritable Messie ait pu s'accorder aussi exactement avec ces deux dates, non seulement en ce qui concerne le mois, mais qui plus est pour le jour ? Qui pourrait croire à une telle probabilité ? C'est absolument impossible, ce qui prouve là encore que l'Annonciation et Noël sont donc bien des fêtes babyloniennes.

• 3 / Pâques

Les quarante jours de jeûne du carême ont été directement empruntés aux adorateurs de la déesse babylonienne. Le jeûne égyptien de quarante jours était expressément pratiqué en souvenir d'Adonis (ou Osiris), le grand dieu médiateur. Chez les païens, ce jeûne paraît avoir été le préliminaire indispensable de la grande fête annuelle célébrée en souvenir de la mort et de la résurrection du dieu Tammouz, par des larmes et des réjouissances (voir Ezéchiel 8 verset 14). A l'origine, même à Rome, on ne connaissait pas le carême avec les orgies du carnaval qui le précédaient.

Lorsque le culte d'Astarté (nom cananéen de la déesse babylonienne Ishtar) devint prépondérant, on prit des mesures pour faire observer le jeûne chaldéen de 6 semaines (soit 40 jours) dans tout l'empire romain d'Occident. La voie fut préparée par le Concile tenu à Aurélia vers l'année 519, qui décréta que le carême serait solennellement observé avant Pâques. Les galettes chaudes marquées d'une croix le vendredi saint et les œufs coloriés figuraient dans les rites chaldéens, exactement comme ils le sont encore aujourd'hui en Occident. Le prophète Jérémie mentionne ce genre d'offrande quand il dit : "Les enfants apportaient du bois, les pères allumaient le feu, et les femmes pétrissaient la pâte pour offrir des gâteaux à la reine du ciel" (Jérémie 7 verset 18).

L'origine des œufs de Pâques est tout aussi claire. Les anciens druides portaient un œuf comme emblème sacré de leur ordre. Dans les mystères de Bacchus, tels qu'on les célébrait à Athènes, la consécration d'un œuf formait une partie de la cérémonie nocturne. La vraie Pâques est une fête juive célébrée le 14ème jour du premier mois du calendrier juif, au cours de laquelle un agneau était immolé, rôti et mangé.
Jésus est mort ce jour-là, en accomplissement des prophéties, et Il est ressuscité 3 jours et 3 nuits plus tard ; c'est à dire le 1er jour de la semaine (dimanche matin). Il n'y a pas de fête de Pâques dans le Nouveau Testament.

• 4 / La Saint Jean

Jean-Baptiste était né 6 mois avant le Sauveur. La fête païenne du solstice d'hiver ayant déjà été consacrée au jour de la naissance de Jésus, il fallait forcément fixer la date de son précurseur par rapport à cette date. Entre le 24 juin (solstice d'été) et le 24 décembre (solstice d'hiver), il y a exactement 6 mois. Les feux de la Saint-Jean où les jeunes et les vieux doivent marcher sur les cendres chaudes remontent jusqu'au premier des mortels qui a régné : Nimrod.

Si du temps des druides, on attendait des bénédictions du feu qu'on allumait en y faisant passer des jeunes gens et des vieillards ou du bétail, c'était simplement parce que l'on croyait purifier ainsi les souillures du péché inhérent à tous les êtres humains. Si Tammuz était le même dieu que Zoroastre, le dieu des anciens adorateurs du feu, et si la fête de ce dieu à Babylone correspondait si exactement à la nativité de Saint-Jean, quoi d'étonnant que cette fête soit encore célébrée par les feux de Baal et qu'elle présente encore une image si fidèle de ce que l'Eternel condamnait autrefois chez son peuple qui sacrifiait ses enfants en les immolant par le feu du dieu Moloc ? (Deutéronome 18 verset 10).

Quel homme, s'il connaît un peu l'Evangile, pourrait qualifier de "chrétienne" une telle fête ? Les prêtres de Rome, même s'ils ne l'enseignent pas ouvertement, trompent du moins leurs adeptes en leur laissant croire, aussi assidûment que le croyaient les païens adorateur du feu, que le feu peut purifier des souillures du péché. Beaucoup pratiquent cette tradition sans même connaître son origine, ni son sens véritable. Comment peut-on accepter la pratique de tels rites qui allaient alors jusqu'au sacrifice d'enfants innocents ?
Seul le sang de Jésus Christ nous purifie du péché (1ère lettre de Jean, chapitre 1, verset 7).

• 5 / L'Assomption

Il faut souligner que cette fête, instituée par la papauté, a été établie au XIXème siècle, qui a la réputation d'avoir été le siècle de lumière. Voici cette doctrine : la Vierge Marie, dit-on, n'a point connu la corruption et fut élevée au ciel où elle est maintenant, et en tant que co-rédemptrice.

Il n'y a pourtant aucun fondement d'une telle doctrine dans l'Ecriture Sainte. Quelle en est donc l'origine ?
Dans le système babylonien, c'était une fable déjà toute préparée. On y enseigne que le dieu Bacchus descendit en enfer, arracha sa mère aux puissances infernales et l'emporta avec lui en triomphe dans les airs. Cette légende s'est répandue partout où le système babylonien s'est implanté. La fête de l'Assomption est célébrée dans l'église romaine le 15 août. Or, lorsque la mère du messie païen fut célébrée à cause de cette "assomption", elle fut adorée comme l'incarnation de l'Esprit de Dieu. Elle fut considérée comme la source de toute sainteté, la grande purificatrice et naturellement, elle fut reconnue elle-même comme la mère pure et sans tâche. Ce n'est qu'en suivant dans ses conséquences logiques la doctrine païenne déjà adoptée et mélangée avec tout le système de Rome que ce décret a été lancé et que la madone romaine a été formellement appelée, dans le sens le plus complet du mot, "vierge immaculée".

Extraits du livre de Alexander Hislop « Les 2 Babylones ».

Peut-on encore douter que la madone de Rome avec l'enfant dans ses bras et la madone de Babylone ne soient qu'une seule et même déesse ?
Celle-ci n'a rien à voir avec l'humble jeune fille (Myriam ou Marie en français) qu'était la mère de Jésus. On sait fort bien que la madone romaine est un grand sujet de culte. La Parole de Dieu n'a-t-elle pas condamné dans les termes les plus énergiques la Babylone du Nouveau Testament ? N'a-t-elle pas déclaré que ceux qui participent aux péchés de Babylone participeront aussi à ses châtiments ? (Apocalypse 18 verset 4). Le péché d'idolâtrie est en général considéré comme une faute légère, mais ce n'est pas ainsi que Dieu lui-même le considère.
De tous les commandements, le second est accompagné des menaces les plus terribles par son effraction :

"Tu ne te feras pas d'image taillée ni aucune représentation des choses qui sont là-haut dans le ciel, ici-bas sur la terre et dans les eaux plus bas que la terre, tu ne te prosterneras pas devant elles et tu ne les serviras pas, car moi, l'Eternel ton Dieu, je suis un Dieu jaloux qui punis la méchanceté des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent et qui fait miséricorde jusqu'à mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements" (Exode 20 verset 4).

Ces paroles viennent de la bouche même de Dieu, elles ont été écrites par la main même de Dieu sur la pierre, non pas seulement pour la race d'Abraham, mais pour toutes les tribus et toutes les générations de la terre.
Dieu, dans le Nouveau Testament, ne demande nullement d'observer les fêtes, car toute la loi a été abolie en Jésus-Christ (Epitre aux Galates, chapitre 4, verset 10 et épitre aux Colossiens, chapitre 2, verset 16).

"Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et une vraie tromperie ; s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les principes élémentaires du monde et non sur Christ. Car en Lui habite corporellement toute la plénitude de la Divinité. Vous avez tout pleinement en Lui qui est le chef de toute domination et de toute autorité". (Epitre aux Colossiens, chapitre 2, versets 8 à 10)

Par contre, Dieu attend de nous une confiance et une obéissance totale. Voici ce que l'apôtre Paul disait aux philosophes d'Athènes :

"Le Dieu qui a fait ce monde et tout ce qui s'y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite pas dans des temples faits de main d'homme. Il n'est point servi par des mains humaines comme s'Il avait besoin de quoi que ce soit, Lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Il a fait que tous les hommes, sortis d'un seul sang, habitent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure… Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils ont à se repentir, parce qu'Il a fixé un jour où Il jugera le monde selon la justice par l'homme qu'Il a désigné (Jésus-Christ), ce dont Il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts" (Actes, chapitre 17, versets 24 à 31).

Cher lecteur,

Dieu vous invite aujourd'hui même à renoncer à toutes pratique inutile et trompeuse, à toute superstition, à toute idolâtrie, pour vous faire pénétrer dans la Réalité qui se trouve dans la personne de Jésus-Christ, le seul Seigneur.
Même si vous ne vous sentez pas concerné par ces choses, sachez que l'homme est religieux par nature, y compris les athées qui placent leur foi dans la science, la technologie, la politique, l'argent, … Il y a dans le cœur de l'homme un vide que Dieu seul peut combler.

Les religions sont terrestres, fondées par l'homme et donc impuissantes pour nous conduire au ciel. Le Salut, par contre, vient de Dieu, c'est Jésus le Vrai Messie. Il est l'unique remède à tous les maux de l'humanité. Il est mort pour nos péchés et Il est ressuscité. En Lui, nous avons le pardon de nos fautes et la Vie Eternelle qu'Il offre gratuitement à tous ceux qui l'acceptent. Alors, à vous de choisir !



mardi 30 juin 2009

Les jésuites

SERMENTS ET INSTRUCTION SECRETES DES JESUITES


I LES INSTRUCTIONS SECRETES DES JESUITES

Les «MONITA secreta» publiées en 1879 par Adolphe MICHEL, Paris. Avouées par le Jésuite Gretzer.
Ces instructions font toujours autorité quant à leur enseignement, mais sont évidemment adaptées au siècle présent dans leur rédaction.

Les 17 chapitres se composent de :

5 chapitres de règles de conduite envers le peuple, les gouvernements, les personnes influentes ou riches et envers les religieux d’autres ordres, pour préparer leur soumission à la Compagnie de Jésus (Jésuites).
5 chapitres d’enseignements pour soutirer des biens terrestres aux veuves, aux religieuses héritières et aux personnes riches, puis pour la dissimulation de cet amour pour l’argent.
3 chapitres pour la discipline et la progression de la société des Jésuites.
2 chapitres de mesures d’inquisition envers les Jésuites congédiés et les ennemis.
1 chapitre d’instructions pour attirer les jeunes et les inciter à devenir membres, et également,
1 chapitre de recommandations aux confesseurs et prédicateurs des grands pour le service d’espionnage foncier, religieux et politique.

En voici seulement quelques extraits révélateurs :

Leurs ruses :
Chap.III/3 : Il faut se servir de ceux qui sont de grande autorité dans l’Etat pour adoucir les personnes viles et la populace contraire à notre Société.
Chap. III/3 : Là, où ceux des académies nous sont hostiles; là, où les catholiques ou les hérétiques empêchent les fondations, il faut agir par les prélats et occuper les premières chaires : car ainsi il arrivera que la Société fera connaître, au moins à l’occasion, ses nécessités et ses besoins.

Leur appétit de l’argent :
Chap. IX/1 : ... que les confesseurs des princes, des grands, des veuves et des autres de qui notre Compagnie peut beaucoup espérer... ne laissent échapper aucune occasion de recevoir, quand on leur offre. Que si on a promis et l’on diffère, il faut prudemment en faire ressouvenir, en dissimulant, autant qu’il est possible, l’envie que l’on a d’être riche.

Leur politique :
Chap. XVII/3 : Il faut faire goûter aux rois et aux princes cette doctrine, que la foi catholique ne peut subsister dans l’état présent sans politique.
Chap. XVII/8 : ... il faudra changer de politique selon le temps et exciter tous les princes amis des nôtres à se faire mutuellement de terribles guerres, afin que l’on implore partout le secours de la Société (Jésuites)...

Leur domination :
Chap. II/1 : Il faut faire tous nos efforts pour gagner partout l’oreille et l’esprit des princes et des personnes les plus considérables, afin que personne n’ose s’élever contre nous, mais au contraire, que tous soient obligés de dépendre de nous.

Leur inquisition :
Chap. XI/7 : ... que l’on exténue par des propositions subtiles et des paroles ambiguës les vertus et les actions que l’on loue, jusqu’à ce que l’estime que l’on en faisait et la foi que l’on y ajoutait soient diminuées; car il importe tout à fait à la Société que ceux qu’elle a mis dehors, et principalement ceux qui l’ont abandonnée de leur bon gré, soient entièrement supprimés.

En conclusion : où trouve-t-on dans tous ces procédés l’esprit de Jésus, dont les Jésuites accaparent le nom en voulant être ses imitateurs ?

II LE SERMENT SECRET DES JESUITES

Cérémonie d’installation et de prestation de l’extrême-serment des Jésuites* : dont les détails ont été révélé par l'ex Jésuite Alberto Riviera (voir "La double croix" chez Chick Publicaton).
(*Cérémonie par laquelle on élève un jésuite de rang inférieur à une position d’autorité.)

Paroles du supérieur :

Mon fils, jusqu’ici vous avez appris à agir avec dissimulation, afin de ne servir que les intérêts de l’Eglise catholique romaine, comme tout bon soldat du pape se doit de le faire. Ainsi, vous avez appris à être catholique avec ceux qui sont catholiques et à agir en espion parmi ceux-là même qui sont vos frères.

Vous avez appris à être réformateur avec les réformateurs, huguenot avec les huguenots, calviniste avec les calvinistes et protestant avec les protestants (ceux qui s’opposent au catholicisme romain).

Vous avez appris à gagner leur confiance, en dénonçant du haut même de leurs tribunes notre très sainte religion et notre Saint-Père, le pape.

Vous avez appris à vous abaisser au point de devenir juif avec les juifs, afin d’être en mesure de maintenir l’Eglise bien au courant de toutes leurs activités.

Vous avez appris à semer secrètement la discorde et la haine entres des peuples amis, afin de provoquer des guerres sanglantes qui soient profitables à l’Eglise.

Vous avez appris à créer le désordre à l’intérieur de différents Etats, afin de mettre fin à leur prospérité et à leur indépendance politique, religieuse, culturelle et financière.

Vous avez appris à prendre une part active à leurs conflits et à agir de concert avec ceux d’entre vos frères jésuites qui œuvrent au sein des camps opposés, afin de favoriser la réussite de la mission que l’Eglise leur a confiée comme à vous de manière à ce que l’Eglise soit gagnante dans tout ce qui se décide entre les peuples de la terre; car, comme vous le savez, la fin justifie les moyens.

Vous avez appris à vous infiltrer dans tous les milieux, et à recueillir le plus de renseignements possibles sur les activités de tous.

Vous avez appris à faire l’impossible pour pénétrer au sein même de la vie familiale des protestants et des hérétiques de toutes sortes et de toutes classes.

Vous avez appris à vous infiltrer chez les commerçants, les financiers, les hommes de loi... dans les universités, les législatures, les gouvernements, les magistratures et les conseils d’Etat...

Vous avez appris à vous faire tout à tous, pour l’amour du pape, dont nous sommes les serviteurs jusqu’à la mort.

Jusqu’ici, vous avez reçu vos instructions en tant que novice (ne possédant aucune formation), en tant que néophyte (qui vient d’être nommé prêtre), et vous avez travaillé en tant qu’assistant, de confesseur et de prêtre.

Mais vous n’avez pas encore été investi des pouvoirs qui vous permettront de servir le pape en dirigeant au sein de l’armée de Loyola (fondateur des Jésuites).

Vous devez d’abord agir à titre d’instrument, à titre d’exécuteur, selon les ordres de vos supérieurs et durant un terme déterminé... car celui qui dirige doit avoir consacré ses labeurs par le sang des hérétiques, puisque sans effusion de sang aucun homme ne peut être sauvé.

Dans le but de vous préparer pour votre travail et d’assurer votre propre salut, vous allez ajouter à votre serment premier de fidélité à votre ordre et au pape... en répétant après moi ce qui suit... :

"Je fais le serment devant le Dieu tout-puissant, la très sainte Vierge Marie, le saint archange Michel, saint Jean-Baptiste, les saints apôtres, l’apôtre saint Pierre, l’apôtre saint Paul, les saints du ciel, je fais le serment de livrer une guerre impitoyable à tous les hérétiques et à tous les protestants, ouvertement où secrètement, et en toute occasion favorable, selon ce que l’on exigera de moi.

Je fais le serment d’utiliser tous les moyens qui se présenteront à moi pour les exterminer, et ce sans tenir compte de l’âge des victimes, de leur sexe et de leur condition.

Je fais le serment de les brutaliser, de briser leurs membres, de les faire pendre, de les faire passer par le feu, des les faire mourir pas strangulation, de les enterrer vivants, d’ouvrir le ventre de leurs femmes enceintes et d’écraser le crâne de leurs enfants, afin que leur race exécrable soit détruite à tout jamais.

Je fais le serment d’utiliser contre eux des moyens moins évidents si cela devient nécessaire, tels que l’empoisonnement, le poignard, l’arme à feu, ou toute autre arme jugée pertinente... et ce sans tenir compte du rang social ** des victimes ou de l’autorité qu’ils détiennent dans la société, et en toute obéissance à tout agent du pape ou à tout autre personne faisant partie de la direction de la Société de Jésus."

Pour un complément d'information sur les Jésuites nous renvoyons le lecteur à l'excellent livre "l'histoire secrète des Jésuites" de Edmond Paris aux éditions Fishbacher

mardi 19 mai 2009

Quelle église choisir ?


Comment trouver une bonne église ?


Ce n'est pas l'étiquette qui fait l'église ! Une bonne église (ou un bon groupe chrétien) est une église dont les enseignements sont véritablement fondés sur la Bible, qui est conduite par l'Esprit de Dieu, et dont les membres, animés par la vie de Christ, produisent le fruit de l'Esprit.

Les Mormons, par exemple, exhibent le nom de Jésus-Christ dans le titre de leur "Eglise". Mais ce n'est pas le fait de porter le nom de Jésus- Christ qui fait d'un Mouvement une Eglise du Seigneur ! N'importe quel groupe peut inscrire le nom de Jésus-Christ sur le fronton de son bâtiment. Beaucoup le font d'ailleurs. Mais c'est ce qui se passe à l'intérieur qui compte !

Telle dénomination, ou tel groupe non rattaché à une dénomination, invoquera souvent le fait qu'elle jouit d'une bonne réputation. Mais cela ne garantit pas qu'elle soit une Eglise de Christ. Voici ce qu'il faut savoir : Est-ce que les membres de cette église possèdent la vie de Christ ? Est-ce que le Saint-Esprit demeure en eux ? Est-ce que la Bible est correctement enseignée et mise en pratique ?

Une église est composée de nombreux éléments. Tout d'abord, une église n'est pas un bâtiment, mais un groupe d'hommes et de femmes nés de nouveau, qui travaillent pour le Royaume de Dieu et recherchent la volonté du Seigneur, individuellement et collectivement. Il faut savoir si les membres d'une église sont réellement contrés sur Christ, s'ils prêchent le salut par la foi seule en l'Evangile de la grâce, et s'ils ont l'esprit de mission.

Vous devez chercher une église qui s'efforce se suivre la Bible le mieux qu'elle peut, et qui nourrit les brebis d'une bonne nourriture assurant la croissance de leur vie spirituelle. Si les brebis croissent spirituellement, l'église en fera autant.

L'église est-elle centrée sur les besoins de ses membres ? Se préoccupe-t-elle de les faire parvenir à la maturité ? Tous les membres de l'église sont-ils à l'œuvre pour rechercher des brebis perdues, ou se reposent-ils sur le travail de leur pasteur ou de leurs dirigeants ? Une bonne église fait activement participer tous ses membres à l'œuvre du ministère, même s'ils sont jeunes dans la foi. Cela soulage d'ailleurs les responsables, qui n'ont pas besoin de prendre en charge tous les problèmes qui se présentent dans l'église. Cela évite aussi de salarier de nouveaux ministères ! Car ce n'est pas ce que la Bible nous demande de faire.

Les membres de l'église doivent acquérir de la maturité, aussi bien dans leur vie personnelle que dans la compréhension des enseignements de Jésus-Christ. Nous avons besoin d'équilibre, en ce qui concerne l'exercice du ministère. Les membres d'une église ne doivent pas être attirés par des occasions "d'entrer plus tard dans le ministère". Cela ne manquera pas de causer des problèmes dans l'église. Chacun doit participer à l'œuvre du ministère.

Une bonne église enseigne les principes fondamentaux de la foi aux nouveaux convertis, et la saine doctrine à ceux qui sont mûrs (1 Timothée 4 :6, 13-16).
Une bonne église laisse à ses membres la liberté d'exercer leurs dons et leurs talents spirituels, pour l'édification de l'église (1 Thessaloniciens 5 :19-20, 1 Corinthiens, chapitres 12 à 14).
Une bonne église encourage ses membres à participer à l'œuvre du ministère, à mesure que la vie de Dieu les transforme. Elle les encourage aussi à répondre à l'appel personnel que Dieu leur adresse (1 Tim. 1 :9 ; Romains 8 :28-30 ; Ephésiens 2 :10 et 4 :12).

Si vous trouvez une église qui cherche activement à atteindre ces objectifs, vous avez probablement trouvé une bonne église ! Certes, chaque église a son style propre. Vous ne trouverez jamais deux églises enseignant les mêmes choses exactement de la même manière. Certaines églises pratiquent les dons spirituels, d'autres pas. D'autres ont une interprétation différente des événements de la fin. Cela peut faire une différence importante pour vous personnellement. Mais si vous vous rendez compte qu'une église vous donne la possibilité de croître et de servir, si ses membres manifestent réellement de l'amour, vous pourrez y trouver votre place.

Certaines églises ont recours à des instruments de musique au cours de leur culte, alors que d'autres ne le font pas. Certaines utilisent des vieux cantiques, d'autres des cantiques modernes et un autre style de musique. Là encore, tout est une question de choix et de goût personnels, quand il s'agit de trouver une église qui vous convient. L'important, c'est de savoir si les Chrétiens de cette église veulent vraiment louer et adorer le Seigneur de tout leur cœur, ou s'ils veulent "chauffer l'ambiance" ou distraire l'auditoire.

Une bonne église doit vous encourager ou vous aider à discerner les faux systèmes religieux (1 Jean 4 :1). Elle doit vous apprendre à témoigner aux adeptes de diverses religions. Elle ne doit pas croire que les gens sont libres de servir Dieu comme ils le veulent (Jude 3 ; 1 Pierre 3 :15).

Cela peut vous prendre du temps avant de choisir une église. Vous devrez sans doute prendre parfois des précautions. Il se peut que vous soyez d'abord attiré par la chaleur et le caractère amical des gens, pour vous apercevoir plus tard qu'ils croient à de fausses doctrines. Il est bon de leur demander quelles sont leur confession de foi et leur histoire.

Posez les questions nécessaires avant de vous joindre à eux. En outre, certaines confessions de foi sont imprécises. Vous devez demander des précisions si vous avez des doutes sur certaines doctrines. Méfiez-vous tout de même quand une église vous affirme que sa seule confession de foi est la Bible, et que la Bible est leur seul livre. Certaines sectes comme les Eglises Internationales de Christ l'affirment aussi !

Demandez-leur s'ils acceptent la Bible comme infaillible, et s'ils croient que Dieu l'a préservée tout au long de l'histoire. Croient-ils que Jésus est le Fils de Dieu, et qu'entendent-ils exactement par là ? Croient-ils que Jésus est pleinement Dieu et pleinement Homme ? Croient-ils qu'Il est ressuscité physiquement ?

Demandez-leur s'ils sont affiliés à un Mouvement ou à une Confédération quelconque.
Sont-ils en relation ou en communion fraternelle avec d'autres églises ou d'autres dénominations dignes de confiance ? Quels sont les livres qu'ils conseillent à leurs membres ?

De toutes manières, vous aurez besoin de sagesse. Priez pour obtenir toute la sagesse et tout le discernement dont vous aurez besoin pour la décision que vous devrez prendre (Phil. 1 :9). Ainsi, vous éviterez de passer inutilement du temps dans une église, pour vous rendre compte plus tard de certaines choses que vous auriez dû connaître avant !