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jeudi 8 juillet 2010

Le catholicisme

Origine :

Genèse 10-8 à 11 : La Bible parle d'un homme, Nimrod (ce qui signifie : rebelle) qui fut le premier homme puissant sur la terre. C'est lui qui construisit et régna sur des villes, entre autre, Babel (ou : Babylone). L'histoire de l'Antiquité et diverses mythologies révèlent que cet homme, sa femme Sémiramis et son fils Ninus (Tammuz) furent divinisés et devinrent des initiateurs d'une trinité (père, mère et enfant).


Origines des religions structurées (Babel) Genèse 11-1 à 9 :

Les hommes furent ensuite dispersés sur toute la terre et formèrent les différentes nations, langues et races desquelles nous sommes issus aujourd'hui. Depuis, le culte babylonien s'est répandu sur toute la terre au cours des siècles ; bien que la forme ait quelque peu changé, le fondement est resté le même. Ses rites sont parvenus jusqu'en Europe, surtout par les civilisations égyptienne et grecque. Les "divinités" changèrent de nom et d'apparence selon la langue et la culture locale. Ces rites idolâtres et superstitieux sont la base même des traditions actuelles qui imprègnent les religions et en constituent leur véritable caractère.

Fondateur de l’église catholique romaine :
 
L’empereur Constantin (337) lorsqu’il l’institua comme église d’Etat. Matthieu 16. V13 à 18 : Simon que Jésus a surnommé « Pierre » (en grec : Petros, c’est-à-dire une pierre de construction) est le 1er à déclarer que Jésus est le Christ. La traduction de Darby est correcte lorsqu’elle dit: « Tu es pierre (petros), et sur ce roc (petra), je bâtirai mon assemblée ». C’est-à-dire, JESUS CHRIST EST LE ROCHER SUR LEQUEL IL BATIT SON EGLISE. Voir aussi 1 Corinthiens 3. V11 : Il n’y a pas d’autre fondement que Jésus Christ.

Généralités :

Séparation entre le clergé et les laïques. Uniforme pour la hiérarchie. messe (Date à laquelle c’est devenu un dogme : 1100) = sacrifice expiatoire (1215). médiation : La vierge, les saints et la hiérarchie - 1 Timothée 2. V5-6. N’appelez personne « père » - Matthieu 23. V9. Abbé vient de « abba » (papa en araméen). Il y a un autre jésus, un autre esprit et un autre évangile - 2 Corinthiens 11. V4.

La papauté :

Titres : Vicaire (remplaçant) du Christ, chef de l’église, saint père, souverain pontife... Jésus Christ est le vrai Grand prêtre ou Souverain pontife – Hébreux 3 v1. Luc 22. V24 : Elévation et abaissement. Infaillibilité (1870). Seule la Parole de Dieu est infaillible. le vrai sacerdoce est intransmissible - Hébreux 7. V23-28 (une fois pour toutes).

La vierge (madone, notre-dame…) :

Sémiramis, Astarté, Isis, Vénus, Artémis (ou Diane) : Dans Actes 19. V27, les fabricants d’idoles disent qu’elle est vénérée dans le monde entier (sous différents noms). Mère de dieu, co-rédemptrice... sont des titres blasphématoires. Reine du ciel (Isis) - Jérémie 7. V18 + 44. V15. Elle existait longtemps avant Marie. Immaculé conception, c’est-à-dire conçue sans péchés (1854) Luc 1. V46-48, la vraie Marie a besoin d’un sauveur, + Romains 5. V12. Virginité - Matthieu 1. V25 : « Il ne la connut (littéralement : pénétra) pas jusqu’à ce qu’elle eut enfanté… » + Luc 2. V7 : Jésus est son 1er né + Marc 6 v3 : Elle a eu 4 autres garçons et plusieurs filles. Ave Maria - Luc 1. V28 : L’ange dit : « Je te salue toi à qui une grâce a été faite ». Assomption (1950). Pour plus de détails : http://religionoudieu.blogspot.com/2007/05/lassomption-de-marie.html
Apparitions - Galates 1. V8 & 9.


L’idolâtrie :

Statues, croix, images, saint sacrement (ostensoir représentant le soleil)... Hostie (Latin = victime) – 1 Corinthiens 10 v19 à 22. Obélisque au soleil (elle vient d’Egypte et se trouve devant la basilique St Pierre au Vatican) - Esaie 17. V8 - Stèle - Deutéronome 16. V22. Vénération et prière aux saints, et à leur reliques - Matthieu 4. V10. Signe de croix (an 300) - Eau bénite (an 1000) - Processions - Pèlerinages.

Et encore :

Les livres apocryphes, rajoutés à la Bible – Deutéronome 4 v2. Le missel. La tradition égale à la Bible (1545) - Matthieu 15. V6-9. Le purgatoire (lieu oû vont les morts pour purger leurs peines), et les limbes (oû vont les bébés morts sans être baptisés) - Romains 8. V1. Messe pour les âmes du purgatoire (300). Prière aux morts (450) - Deutéronome 18. V11. Vente des indulgences pour diminuer le temps a passer au purgatoire(1190) Actes 8 V20. Célibat obligatoire des religieux (325). Vie monastique (450) 1 Timothée 4. V1-3. Cathédrales, “ églises”… Actes 17. V24. Chapelet pour prier (1090) Matthieu 6. V7-8 (d’origine arabe). Carême, et vendredi sans viande (998). Inquisition (1184) - croisades - conquistadors – persécution des protestants, etc...environ 68 millions de victimes. Hébreux 10. V30. Le pape Grégoire IX (1227-1241) interdit la Bible. Le Vatican (1929).

Les fêtes :

Colossiens 2-16 & 17 : La plupart de nos contemporains célèbrent les fêtes religieuses sans en comprendre le sens profond, tout en croyant plaire à Dieu dans le respect de ces traditions, ils ne font qu'observer des pratiques idolâtres provenant d'un paganisme que Dieu réprouve : les uns honorant ces fêtes d'un cœur sincère n'en sont pas moins dupés, tandis que les autres profitent de ces occasions pour donner libre cours à leurs instincts les plus bas.
Les fêtes romaines issues de ce paganisme primitif sont nombreuses, mais il en est cinq parmi les plus importantes : Noël, l'Annonciation, Pâques, la Saint Jean et l'Assomption. Chacune de ces fêtes a incontestablement une origine babylonienne. Apocalypse 17-1 à 6 : Babylone, la mère, c’est-à-dire celle qui a donné naissance à l’idolâtrie religieuse.


Pour plus de détails : http://biblique.blogspot.com/

Apo 18-4 à 8 : « Sortez du milieu d’elle ! » Cher(e) ami(e), si tu es encore dans une église idolâtre, la Parole de Dieu t’ordonne d’en sortir, pour te joindre à une église fidèle...

Pierre Danis :paix@orange.fr

mardi 23 mars 2010

Paque ?


Raisons pour lesquelles je ne participe pas à la Pâque moderne


La pâque est une fête juive, qui concerne le peuple de l’ancienne alliance, alors que nous sommes sous la nouvelle alliance. « Toute la communauté d’Israël l’immolera (l’agneau)…c’est la Pâque de l’Eternel ». Exode 12 : 1 à 17 + 43 à 51

Je ne dois pas apprendre les façons de faire des nations.
"Ainsi a dit l'Éternel: N'apprenez pas les façons de faire des nations; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent." Jérémie 10 : 2

Le Seigneur nous a laissé la sainte cène, afin de se souvenir de sa mort, pas un jour en particulier.
"Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne." 1 Corinthiens 11 : 26

La fête de pâques célébrée aujourd'hui n'a rien en commun avec ce que la Parole enseigne.
La pâque d'aujourd'hui est une fête catholique, donc du monde.
"N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui." 1 Jean 2 : 15

La pâques est une machine à argent.
"Car l'amour de l'argent est la racine de tous les maux; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs." 1 Timothée 6 : 10

Ce qui entoure pâques provient du monde de l'occulte; œufs et cloches en chocolat, eau bénite, carême (la mort de Tamuz)…
"Et ne prenez aucune part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les". Éphésiens 5 : 11

Je dois sortir du milieu d'eux.
"C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai." 2 Corinthiens 6 : 17

Je n'adore pas Dieu lors d'un jour particulier ou lors d'un rituel, mais plutôt en esprit et en vérité.
"Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité." Jean 4 : 2

La pâque célébrée aujourd'hui vient de l'homme.
"Maudit l'homme qui se confie en l'homme." Jérémie 17 : 5

Je dois être conforme à la vérité, pas au siècle présent.
"Je n'ai point de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité." 3 Jean 4. "Et ne vous conformez point au présent siècle..." Romains 12 : 2

La pâque moderne est remplie de mensonges.
"C'est pourquoi j'estime droits tous tes commandements, et je hais toute voie de mensonge." Psaume 119 : 128
Toute la loi a «été accomplie en Christ, Alléluia ! « …Christ notre Pâque a été immolé… » 1 Corinthiens 5 : 6 à 8

J'ai oublié le nom de l'auteur, mais je suis entièrement d'accord avec ces déclarations.

samedi 17 octobre 2009

Noël ?


Certains affirment que Noël est une bonne chose en soi, mais qu’elle a été pervertie par le matérialisme et le manque de maîtrise de soi. Ils exhortent les gens à “rétablir la signification religieuse de Noël”, c’est-à-dire la célébration de la naissance du Christ. Mais Noël est-elle vraiment liée à la naissance de Jésus ?

“Avant toute autre chose, il faut noter que malgré les efforts d’innombrables historiens, on n’a encore jamais démontré quel jour (...) Christ est né.”

La Bible ne dit rien sur la date de naissance de Jésus. Les écrits des “pères de l’Église” ne sont pas d’accord sur cette question. Clément d’Alexandrie (des deuxième et troisième siècles de notre ère) fait allusion à certains qui croyaient que Jésus était né un 19 ou 20 avril. D’autres préfèrent le 20 mai. D’autres encore ont choisi le 1er ou le 6 janvier, le 21 ou le 28 mars, pour ne citer que quelques dates avancées. Selon l’Encyclopédie catholique, “il n’y a pas un seul mois de l’année qui n’ait été choisi par des autorités respectables pour fixer la date de la naissance du Christ”.

Cela n’a-t-il aucune importance pour vous ?

N’est-il pas évident que si Dieu avait voulu que son peuple célèbre la naissance de Jésus Christ il en aurait fait consigner la date dans la Bible ? Rappelez-vous que la Bible renferme la date de la Pâque, qui est celle du mémorial de la mort du Christ (Exode 12:6, 14 ; 1 Corinthiens 11:23-25 ; Luc 22:7-20). Il est manifeste que Dieu ne désirait pas que l’on célèbre la naissance de son Fils Jésus. Il n’est donc pas surprenant de lire dans une encyclopédie (The New Schaff-Herzog Encyclopedia of Religious Knowledge) : “Il n’y a aucune preuve historique que le jour de la naissance de notre Seigneur ait été célébré durant la période apostolique ou les années qui l’ont suivie.”

Pourtant, les Églises de la chrétienté ont décidé de la célébrer. En 354 de notre ère, la plupart des Églises ont choisi le 25 décembre comme date de la naissance de Jésus. Pourquoi ?

Les savants fournissent deux explications du choix du 25 décembre. La première voudrait qu’il résulte du calcul effectué par un certain Hippolyte, au troisième siècle de notre ère, selon lequel Jésus serait mort le 25 mars et aurait été conçu trente-trois ans plus tôt. Si l’on ajoute neuf mois à cette dernière date, on arrive au 25 décembre pour la naissance de Jésus.

Selon la deuxième opinion, la date du 25 décembre aurait été choisie parce que ce jour-là les païens célébraient “la naissance du Soleil invincible”, le Brumalia romain. Ce jour faisait suite aux Saturnales (du 17 au 24 décembre), à l’époque du solstice d’hiver. C’est à ce moment-là de l’année que les jours commencent à allonger. Les Romains païens croyaient que Mithra, le dieu-soleil, remportait la victoire sur les ténèbres de l’hiver. Selon la Nouvelle encyclopédie catholique, ce point de vue “reste l’explication la plus plausible du choix de la date de Noël”.

À propos du 25 décembre, on peut lire dans le livre L’histoire de Noël :

“C’était en particulier le jour de fête le plus important de a religion mithriaciste qui parut, pendant un temps, rivaliser avec la foi chrétienne en tant que religion d’État de l’Empire romain. (...) L’observance du 25 décembre par les mithriacistes a sans doute influencé les autorités de l’Église quand elles ont décidé de fixer la date officielle de la naissance de notre Sauveur au 25 décembre.

“Choisir le 25 décembre comme date officielle de la Nativité consistait donc à adapter, pour servir le christianisme, une fête immémoriale et observée dans le monde entier.”

Le professeur A. H. Newman explique que les chefs religieux catholiques jugèrent approprié de faire “coïncider la naissance du Fils de Dieu avec celle du soleil”. La date de Noël résulte donc d’un compromis avec le culte païen du soleil.

Que faut-il penser des “joyeuses coutumes” rattachées à Noël, telles que l’arbre illuminé et décoré de guirlandes multicolores, du houx, du gui, de la bûche de Noël et de l’échange de cadeaux ? Sont-elles chrétiennes ?

Le professeur E.Lehmann écrivit dans l’Encyclopédie de la religion et de l’éthique : “La plupart des coutumes de Noël qui ont court actuellement en Europe, ou qui viennent du passé, ne sont pas d’authentiques coutumes chrétiennes, mais des coutumes païennes qui ont été absorbées ou tolérées par l’Église. (...) La fête de Noël a hérité ces coutumes essentiellement de deux sources : du paganisme romain et teuton.” Certaines coutumes viennent même de la Babylone antique.

Malgré cela, les Églises de la chrétienté continuent de célébrer Noël chaque année. L’origine de cette fête ne semble avoir aucune importance à leurs yeux. Apparemment, tout ce qui compte, c’est qu’il s’agit d’un moment de gaieté qui passe maintenant pour être chrétien. Répondant à une lettre qui avait été adressée aux Chevaliers de Colomb à propos de cette question, un prêtre catholique écrivit :

“L’évolution d’objets ou de fêtes utilisés ou célébrées sous une certaine forme du culte païen n’a aucune importance. Quand l’Église entreprend une œuvre missionnaire parmi un peuple, elle emprunte ordinairement ce qu’il y a de bon dans ses coutumes et dans ses habitudes, et elle lui donne une nouvelle interprétation à la lumière des enseignements du Christ. Si dans le passé quelque chose a été associé à l’erreur, l’Église donne une nouvelle instruction à ce peuple selon la révélation chrétienne et confère à l’objet ou à la coutume une nouvelle signification pour l’avenir.”

Acceptez-vous un tel raisonnement ?

L’origine de Noël n’a-t-elle vraiment “aucune importance” ? Une Église peut-elle ‘donner une nouvelle interprétation’ à quelque chose qui est païen et ainsi le rendre acceptable à Dieu et à Christ ? Que dit la Bible à ce sujet ?

Considérez le cas des Israélites que Dieu libéra de l’esclavage en Égypte et conduisit dans le “pays promis” de Canaan. Durant leur séjour en Égypte, les Israélites s’étaient familiarisés avec de nombreuses coutumes religieuses de ce pays. Les Cananéens, les habitants de leur nouveau pays, avaient, eux aussi, de nombreuses traditions religieuses. Que se serait-il passé si les Juifs avaient adapté certaines pratiques religieuses des Égyptiens et des Cananéens au culte de YaHWeH, le vrai Dieu ? YaHWeH aurait-il considéré que cela n’avait aucune importance aussi longtemps que le culte pratiqué l’honorait ?

Voyez l’opinion de Dieu à ce sujet en lisant Deutéronome 12:30, 31, où il est dit : “Prends garde à toi, (...) de peur que tu ne te renseignes au sujet de leurs dieux, en disant : ‘Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Et moi, oui, je ferai de même.’ Tu ne devras pas faire ainsi à l’égard de Yahweh, ton Dieu.” Rappelez-vous comment Dieu a manifesté sa désapprobation envers la nation d’Israël quand ses membres adoptèrent le culte idolâtrique du veau pratiqué par les Égyptiens. Ils eurent beau affirmer que le veau représentait YaHWeH et que c’était en réalité “une fête pour Yahweh”, Yahweh dit à Moïse : “Ton peuple (...) a agi d’une manière désastreuse.” Exode 32:4, 5, 7.

Il serait bien que tous réfléchissent sérieusement à cette question. À propos des pratiques religieuses païennes, les chrétiens ont reçu ce commandement : “Ne touchez plus à la chose impure.” (2 Corinthiens 6:17). La Bible donne cette autre exhortation : “Vous étant défaits du mensonge, parlez avec vérité, chacun de vous avec son prochain.” Éphésiens 4:25.

Désirez-vous obéir à ces commandements bibliques ?

Pourriez-vous y obéir tout en participant à une célébration dont l’origine païenne est reconnue et qui suggère une date erronée pour la naissance de Jésus Christ ? Si vous agissiez ainsi, cela ne signifierait-il pas que vous aimez le plaisir plus que Dieu et sa vérité ? 2 Timothée 3:4 ; Romains 1:25.

Noël peut être une épreuve pour beaucoup. Ils savent que cette fête est teintée de paganisme et qu’elle déplaît à Dieu, mais leur famille, leurs amis ou leurs voisins y attachent beaucoup d’importance. Ils peuvent être l’objet de pressions très fortes pour les inciter à ‘faire comme tout le monde’.

Cette année, qu’indiquera cette épreuve ?

Démontrera-t-elle à tous ceux qui vous observent que votre amour pour Dieu l’emporte sur votre désir de plaire aux hommes ? N’oubliez pas que selon la Bible, c’est Yahweh Dieu que vous devez aimer et craindre par-dessus tout. Matthieu 22:37 ; Ésaïe 8:13.

Et les enfants ?

N’est-ce pas cruel de les priver de la joie que procurent les cadeaux et les divertissements de Noël ? Penser ainsi ne serait pas raisonnable.

Ce n’est pas parce que vous ne célébrez pas Noël que vous ne devez jamais faire de cadeaux à vos enfants ou à quelqu’un d’autre. On peut offrir des présents et se réjouir en famille à n’importe quel moment de l’année.

Pensez aussi aux bienfaits qu’en retirent les enfants. L’année leur offre non pas une, mais de nombreuses occasions de se réjouir. Imaginez leurs cris de joie quand leur père ou leur mère leur fait un cadeau inattendu. Comme ils leur sont reconnaissants ! C’est une nouvelle preuve de l’amour de leurs parents. Et n’est-il pas préférable que leur gratitude aille à la personne qui fait réellement le cadeau plutôt qu’à un Père Noël imaginaire ?

En revanche, les cadeaux annuels faits à l’occasion de Noël n’incitent pas à la reconnaissance. Au contraire, les gens s’attendent à en recevoir. Beaucoup sont même très offensés si on ne leur donne rien, et certains sont souvent très déçus quand on ne leur offre pas ce qu’ils souhaitaient.

Cette année, qu’est-ce que Noël signifiera pour vous ?

Sera-ce l’occasion de démontrer que votre amour pour Dieu et sa vérité est la force la plus puissante dans votre vie ? Ou bien ferez-vous un compromis avec ce que vous savez être condamné par Dieu ? Qu’est-ce que Noël signifiera pour vous ? En réalité, la réponse dépend de vous seul.

Roger Benzaken

mercredi 12 août 2009

L'origine des fêtes catholiques

Introduction

Le livre de la Genèse est notre livre d'histoire à tous puisqu'il relate les évènements qui sont la cause même de la situation dans laquelle se trouve notre monde actuel. La Bible, au chapitre 10 verset 8 de la Genèse, parle d'un homme, Nimrod (ce qui signifie : rebelle) qui fut le premier homme puissant sur la terre. C'est lui qui construisit et régna sur des villes, entre autre, Babel (ou : Babylone). L'histoire de l'Antiquité et diverses mythologies révèlent que cet homme, sa femme Sémiramis et son fils Ninus furent divinisés et devinrent des initiateurs d'une trinité (père, mère et enfant).

Les hommes furent ensuite dispersés sur toute la terre et formèrent les différentes nations, langues et races desquelles nous sommes issus aujourd'hui (Genèse 11, versets 1 à 9). Depuis, le culte babylonien s'est répandu sur toute la terre au cours des siècles ; bien que la forme ait quelque peu changé, le fondement est resté le même. Ses rites sont parvenus jusqu'à nous, en Europe, surtout par les civilisations égyptienne et grecque. Les "divinités" changèrent de nom et d'apparence selon la langue et la culture locale. Ces rites idolâtres et superstitieux sont la base même des traditions actuelles qui imprègnent les religions et en constituent leur véritable caractère.

La plupart de nos contemporains célèbrent les fêtes religieuses sans en comprendre le sens profond ; tout en croyant plaire à Dieu dans le respect de ces traditions, ils ne font qu'observer des pratiques idolâtres provenant d'un paganisme que Dieu réprouve : les uns honorant ces fêtes d'un cœur sincère n'en sont pas moins dupés, tandis que les autres profitent de ces occasions pour donner libre cours à leurs instincts les plus bas.

Les fêtes romaines issues de ce paganisme primitif sont nombreuses, mais il en est cinq parmi les plus importantes que nous voulons examiner ici : Noël, l'Annonciation, Pâques, la Saint Jean et l'Assomption. Chacune de ces fêtes a incontestablement une origine babylonienne.

• 1 / Noël

Pourquoi cette fête a-t-elle été fixée le 25 décembre ?
L'Ecriture Sainte ne mentionne aucun jour précis de la naissance du Christ. Elle n'indique même pas l'époque de l'année où il naquit. Par contre, il est certain que cette naissance n'a en tous cas pas pu avoir lieu le 25 décembre. En effet, la naissance du Christ s'est produite à l'époque du recensement : chaque personne devait se rendre dans sa ville natale. Beaucoup avaient une longue distance à parcourir à pied ou à dos d'âne, y compris femmes et enfants. Il est donc impossible que cela ait eu lieu en plein hiver.

Si l'on suppose que l'hiver n'est pas rigoureux en Israël, on doit se souvenir des paroles du Christ : "Priez pour que votre fuite n'arrive pas en hiver" (Matthieu 24 verset 20). Or, si l'hiver est une saison qui ne permet pas de fuir, elle est encore moins propice pour que des femmes et des enfants entreprennent de longs voyages ou, comme le dit encore l'évangile de Matthieu, pour que les bergers de Bethléem paissent leurs troupeaux dans les champs en pleine nuit par un froid rigoureux. Au contraire, c'est en plein été que les bergers gardent les brebis la nuit. La nuit où Jésus fut arrêté (au printemps), il faisait tellement froid, que les gardes et Pierre se chauffaient autour d'un brasero (Luc 22, versets 55 et 56).

Pourquoi et comment l'église romaine a-t-elle fixé cette date du 25 décembre pour fêter Noël ?
On a généralement cru que cette fête avait seulement une concordance astronomique puisqu'elle correspondait à la fin de la course annuelle du soleil et au commencement du nouveau cycle. Hormis l'époque de sa célébration, ce sont également toutes les cérémonies qui accompagnent cette fête qui prouvent son origine païenne. Noël a une signification beaucoup plus profonde que le simple symbolisme se rapportant au solstice d'hiver, mais c'était surtout l'anniversaire de la naissance du faux messie babylonien, le grand libérateur.

En Egypte, le jour du solstice d'hiver était célébré en l'honneur du fils d'Isis, titre égyptien de la reine des cieux.
Bien avant l'ère chrétienne, les païens célébraient une fête à cette époque de l'année en l'honneur de la naissance du fils de la reine de Babylone. Or, pour augmenter le nombre des païens adhérant de nom au christianisme, la même fête fut adopté par l'Eglise romaine.

Nombre de rites babyloniens ont leur similitude dans la fête de Noël :

• Les bougies qu'on allume la veille de Noël et qui doivent rester allumées pendant les fêtes correspondent au culte du dieu babylonien dont la naissance était célébrée dès la veille en illuminant ses autels.

• L'arbre de Noël qui est si commun dans nos traditions occidentales était également connu dans la Rome païenne. En Egypte, c'était un palmier symbolisant le messie païen. C'était un principe essentiel du système babylonien que le soleil ou Baal était objet favori du culte, incarnation du soleil.
On retrouve donc la signification de la bûche que l'on mettait au feu la veille de Noël et qui, le lendemain, était devenue l'arbre de Noël. Or, la bûche symbolise le tronc mort de Nimrod déifié en tant que dieu soleil, mais renversé par ses ennemis. L'arbre de Noël n'est donc rien d'autre que l'honneur rendu à Nimrod, le dieu mis à mort et rendu à la vie.

La branche de gui de la superstition druidique venait aussi de Babylone et représentait ce faux messie "homme branche", gage de la réconciliation entre Dieu et les hommes : cette branche divine venait du ciel, portée par un arbre qui, lui, sortait de la terre. En greffant la branche céleste sur un arbre terrestre, le ciel et la terre séparés par le péché se trouvaient alors réunis, réconciliés. De même l'oie de Noël (aujourd'hui la dinde) et les gâteux (bûches de Noël) étaient des éléments essentiels au culte babylonien tel qu'il était pratiqué en Egypte et à Rome. Il est donc clair que le christianisme s'est simplement approprié tous ces rites païens.

• 2 / L'Annonciation

La grande fête du calendrier romain qui suit Noël est l'Annonciation, et la date fixée pour cette fête confirme ce qui vient d'être dit. Cette fête se célèbre le 25 mars, en souvenir, dit-on, de la conception miraculeuse du Messie dans le sein de la vierge, le jour où l'ange vint lui annoncer l'honneur qui lui serait accordé d'être la mère du Sauveur du monde (Luc 1 verset 31). Mais qui peut certifier l'époque à laquelle cette annonce lui fût faite ? L'Ecriture ne nous donne aucune indication car cela a, en fait, peu d'importance. Ce jour, indiqué dans le calendrier papal comme étant l'annonciation de la vierge, existait bien avant la conception et la naissance du Christ. C'était, en effet, un jour de fête dans la Rome païenne en l'honneur de Cybèle, déesse romaine qui n'est autre que la mère du messie babylonien.

Il est d'ailleurs évident qu'il existe une relation étroite entre le jour de Noël et celui de l'annonciation. Entre le 25 mars et le 25 décembre suivant, il y a exactement 9 mois. Par conséquent, si le faux messie fût conçu en mars et naquit en décembre, peut-on croire un seul instant que la conception et la naissance du véritable Messie ait pu s'accorder aussi exactement avec ces deux dates, non seulement en ce qui concerne le mois, mais qui plus est pour le jour ? Qui pourrait croire à une telle probabilité ? C'est absolument impossible, ce qui prouve là encore que l'Annonciation et Noël sont donc bien des fêtes babyloniennes.

• 3 / Pâques

Les quarante jours de jeûne du carême ont été directement empruntés aux adorateurs de la déesse babylonienne. Le jeûne égyptien de quarante jours était expressément pratiqué en souvenir d'Adonis (ou Osiris), le grand dieu médiateur. Chez les païens, ce jeûne paraît avoir été le préliminaire indispensable de la grande fête annuelle célébrée en souvenir de la mort et de la résurrection du dieu Tammouz, par des larmes et des réjouissances (voir Ezéchiel 8 verset 14). A l'origine, même à Rome, on ne connaissait pas le carême avec les orgies du carnaval qui le précédaient.

Lorsque le culte d'Astarté (nom cananéen de la déesse babylonienne Ishtar) devint prépondérant, on prit des mesures pour faire observer le jeûne chaldéen de 6 semaines (soit 40 jours) dans tout l'empire romain d'Occident. La voie fut préparée par le Concile tenu à Aurélia vers l'année 519, qui décréta que le carême serait solennellement observé avant Pâques. Les galettes chaudes marquées d'une croix le vendredi saint et les œufs coloriés figuraient dans les rites chaldéens, exactement comme ils le sont encore aujourd'hui en Occident. Le prophète Jérémie mentionne ce genre d'offrande quand il dit : "Les enfants apportaient du bois, les pères allumaient le feu, et les femmes pétrissaient la pâte pour offrir des gâteaux à la reine du ciel" (Jérémie 7 verset 18).

L'origine des œufs de Pâques est tout aussi claire. Les anciens druides portaient un œuf comme emblème sacré de leur ordre. Dans les mystères de Bacchus, tels qu'on les célébrait à Athènes, la consécration d'un œuf formait une partie de la cérémonie nocturne. La vraie Pâques est une fête juive célébrée le 14ème jour du premier mois du calendrier juif, au cours de laquelle un agneau était immolé, rôti et mangé.
Jésus est mort ce jour-là, en accomplissement des prophéties, et Il est ressuscité 3 jours et 3 nuits plus tard ; c'est à dire le 1er jour de la semaine (dimanche matin). Il n'y a pas de fête de Pâques dans le Nouveau Testament.

• 4 / La Saint Jean

Jean-Baptiste était né 6 mois avant le Sauveur. La fête païenne du solstice d'hiver ayant déjà été consacrée au jour de la naissance de Jésus, il fallait forcément fixer la date de son précurseur par rapport à cette date. Entre le 24 juin (solstice d'été) et le 24 décembre (solstice d'hiver), il y a exactement 6 mois. Les feux de la Saint-Jean où les jeunes et les vieux doivent marcher sur les cendres chaudes remontent jusqu'au premier des mortels qui a régné : Nimrod.

Si du temps des druides, on attendait des bénédictions du feu qu'on allumait en y faisant passer des jeunes gens et des vieillards ou du bétail, c'était simplement parce que l'on croyait purifier ainsi les souillures du péché inhérent à tous les êtres humains. Si Tammuz était le même dieu que Zoroastre, le dieu des anciens adorateurs du feu, et si la fête de ce dieu à Babylone correspondait si exactement à la nativité de Saint-Jean, quoi d'étonnant que cette fête soit encore célébrée par les feux de Baal et qu'elle présente encore une image si fidèle de ce que l'Eternel condamnait autrefois chez son peuple qui sacrifiait ses enfants en les immolant par le feu du dieu Moloc ? (Deutéronome 18 verset 10).

Quel homme, s'il connaît un peu l'Evangile, pourrait qualifier de "chrétienne" une telle fête ? Les prêtres de Rome, même s'ils ne l'enseignent pas ouvertement, trompent du moins leurs adeptes en leur laissant croire, aussi assidûment que le croyaient les païens adorateur du feu, que le feu peut purifier des souillures du péché. Beaucoup pratiquent cette tradition sans même connaître son origine, ni son sens véritable. Comment peut-on accepter la pratique de tels rites qui allaient alors jusqu'au sacrifice d'enfants innocents ?
Seul le sang de Jésus Christ nous purifie du péché (1ère lettre de Jean, chapitre 1, verset 7).

• 5 / L'Assomption

Il faut souligner que cette fête, instituée par la papauté, a été établie au XIXème siècle, qui a la réputation d'avoir été le siècle de lumière. Voici cette doctrine : la Vierge Marie, dit-on, n'a point connu la corruption et fut élevée au ciel où elle est maintenant, et en tant que co-rédemptrice.

Il n'y a pourtant aucun fondement d'une telle doctrine dans l'Ecriture Sainte. Quelle en est donc l'origine ?
Dans le système babylonien, c'était une fable déjà toute préparée. On y enseigne que le dieu Bacchus descendit en enfer, arracha sa mère aux puissances infernales et l'emporta avec lui en triomphe dans les airs. Cette légende s'est répandue partout où le système babylonien s'est implanté. La fête de l'Assomption est célébrée dans l'église romaine le 15 août. Or, lorsque la mère du messie païen fut célébrée à cause de cette "assomption", elle fut adorée comme l'incarnation de l'Esprit de Dieu. Elle fut considérée comme la source de toute sainteté, la grande purificatrice et naturellement, elle fut reconnue elle-même comme la mère pure et sans tâche. Ce n'est qu'en suivant dans ses conséquences logiques la doctrine païenne déjà adoptée et mélangée avec tout le système de Rome que ce décret a été lancé et que la madone romaine a été formellement appelée, dans le sens le plus complet du mot, "vierge immaculée".

Extraits du livre de Alexander Hislop « Les 2 Babylones ».

Peut-on encore douter que la madone de Rome avec l'enfant dans ses bras et la madone de Babylone ne soient qu'une seule et même déesse ?
Celle-ci n'a rien à voir avec l'humble jeune fille (Myriam ou Marie en français) qu'était la mère de Jésus. On sait fort bien que la madone romaine est un grand sujet de culte. La Parole de Dieu n'a-t-elle pas condamné dans les termes les plus énergiques la Babylone du Nouveau Testament ? N'a-t-elle pas déclaré que ceux qui participent aux péchés de Babylone participeront aussi à ses châtiments ? (Apocalypse 18 verset 4). Le péché d'idolâtrie est en général considéré comme une faute légère, mais ce n'est pas ainsi que Dieu lui-même le considère.
De tous les commandements, le second est accompagné des menaces les plus terribles par son effraction :

"Tu ne te feras pas d'image taillée ni aucune représentation des choses qui sont là-haut dans le ciel, ici-bas sur la terre et dans les eaux plus bas que la terre, tu ne te prosterneras pas devant elles et tu ne les serviras pas, car moi, l'Eternel ton Dieu, je suis un Dieu jaloux qui punis la méchanceté des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent et qui fait miséricorde jusqu'à mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements" (Exode 20 verset 4).

Ces paroles viennent de la bouche même de Dieu, elles ont été écrites par la main même de Dieu sur la pierre, non pas seulement pour la race d'Abraham, mais pour toutes les tribus et toutes les générations de la terre.
Dieu, dans le Nouveau Testament, ne demande nullement d'observer les fêtes, car toute la loi a été abolie en Jésus-Christ (Epitre aux Galates, chapitre 4, verset 10 et épitre aux Colossiens, chapitre 2, verset 16).

"Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et une vraie tromperie ; s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les principes élémentaires du monde et non sur Christ. Car en Lui habite corporellement toute la plénitude de la Divinité. Vous avez tout pleinement en Lui qui est le chef de toute domination et de toute autorité". (Epitre aux Colossiens, chapitre 2, versets 8 à 10)

Par contre, Dieu attend de nous une confiance et une obéissance totale. Voici ce que l'apôtre Paul disait aux philosophes d'Athènes :

"Le Dieu qui a fait ce monde et tout ce qui s'y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite pas dans des temples faits de main d'homme. Il n'est point servi par des mains humaines comme s'Il avait besoin de quoi que ce soit, Lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Il a fait que tous les hommes, sortis d'un seul sang, habitent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure… Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils ont à se repentir, parce qu'Il a fixé un jour où Il jugera le monde selon la justice par l'homme qu'Il a désigné (Jésus-Christ), ce dont Il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts" (Actes, chapitre 17, versets 24 à 31).

Cher lecteur,

Dieu vous invite aujourd'hui même à renoncer à toutes pratique inutile et trompeuse, à toute superstition, à toute idolâtrie, pour vous faire pénétrer dans la Réalité qui se trouve dans la personne de Jésus-Christ, le seul Seigneur.
Même si vous ne vous sentez pas concerné par ces choses, sachez que l'homme est religieux par nature, y compris les athées qui placent leur foi dans la science, la technologie, la politique, l'argent, … Il y a dans le cœur de l'homme un vide que Dieu seul peut combler.

Les religions sont terrestres, fondées par l'homme et donc impuissantes pour nous conduire au ciel. Le Salut, par contre, vient de Dieu, c'est Jésus le Vrai Messie. Il est l'unique remède à tous les maux de l'humanité. Il est mort pour nos péchés et Il est ressuscité. En Lui, nous avons le pardon de nos fautes et la Vie Eternelle qu'Il offre gratuitement à tous ceux qui l'acceptent. Alors, à vous de choisir !



mardi 30 juin 2009

Les jésuites

SERMENTS ET INSTRUCTION SECRETES DES JESUITES


I LES INSTRUCTIONS SECRETES DES JESUITES

Les «MONITA secreta» publiées en 1879 par Adolphe MICHEL, Paris. Avouées par le Jésuite Gretzer.
Ces instructions font toujours autorité quant à leur enseignement, mais sont évidemment adaptées au siècle présent dans leur rédaction.

Les 17 chapitres se composent de :

5 chapitres de règles de conduite envers le peuple, les gouvernements, les personnes influentes ou riches et envers les religieux d’autres ordres, pour préparer leur soumission à la Compagnie de Jésus (Jésuites).
5 chapitres d’enseignements pour soutirer des biens terrestres aux veuves, aux religieuses héritières et aux personnes riches, puis pour la dissimulation de cet amour pour l’argent.
3 chapitres pour la discipline et la progression de la société des Jésuites.
2 chapitres de mesures d’inquisition envers les Jésuites congédiés et les ennemis.
1 chapitre d’instructions pour attirer les jeunes et les inciter à devenir membres, et également,
1 chapitre de recommandations aux confesseurs et prédicateurs des grands pour le service d’espionnage foncier, religieux et politique.

En voici seulement quelques extraits révélateurs :

Leurs ruses :
Chap.III/3 : Il faut se servir de ceux qui sont de grande autorité dans l’Etat pour adoucir les personnes viles et la populace contraire à notre Société.
Chap. III/3 : Là, où ceux des académies nous sont hostiles; là, où les catholiques ou les hérétiques empêchent les fondations, il faut agir par les prélats et occuper les premières chaires : car ainsi il arrivera que la Société fera connaître, au moins à l’occasion, ses nécessités et ses besoins.

Leur appétit de l’argent :
Chap. IX/1 : ... que les confesseurs des princes, des grands, des veuves et des autres de qui notre Compagnie peut beaucoup espérer... ne laissent échapper aucune occasion de recevoir, quand on leur offre. Que si on a promis et l’on diffère, il faut prudemment en faire ressouvenir, en dissimulant, autant qu’il est possible, l’envie que l’on a d’être riche.

Leur politique :
Chap. XVII/3 : Il faut faire goûter aux rois et aux princes cette doctrine, que la foi catholique ne peut subsister dans l’état présent sans politique.
Chap. XVII/8 : ... il faudra changer de politique selon le temps et exciter tous les princes amis des nôtres à se faire mutuellement de terribles guerres, afin que l’on implore partout le secours de la Société (Jésuites)...

Leur domination :
Chap. II/1 : Il faut faire tous nos efforts pour gagner partout l’oreille et l’esprit des princes et des personnes les plus considérables, afin que personne n’ose s’élever contre nous, mais au contraire, que tous soient obligés de dépendre de nous.

Leur inquisition :
Chap. XI/7 : ... que l’on exténue par des propositions subtiles et des paroles ambiguës les vertus et les actions que l’on loue, jusqu’à ce que l’estime que l’on en faisait et la foi que l’on y ajoutait soient diminuées; car il importe tout à fait à la Société que ceux qu’elle a mis dehors, et principalement ceux qui l’ont abandonnée de leur bon gré, soient entièrement supprimés.

En conclusion : où trouve-t-on dans tous ces procédés l’esprit de Jésus, dont les Jésuites accaparent le nom en voulant être ses imitateurs ?

II LE SERMENT SECRET DES JESUITES

Cérémonie d’installation et de prestation de l’extrême-serment des Jésuites* : dont les détails ont été révélé par l'ex Jésuite Alberto Riviera (voir "La double croix" chez Chick Publicaton).
(*Cérémonie par laquelle on élève un jésuite de rang inférieur à une position d’autorité.)

Paroles du supérieur :

Mon fils, jusqu’ici vous avez appris à agir avec dissimulation, afin de ne servir que les intérêts de l’Eglise catholique romaine, comme tout bon soldat du pape se doit de le faire. Ainsi, vous avez appris à être catholique avec ceux qui sont catholiques et à agir en espion parmi ceux-là même qui sont vos frères.

Vous avez appris à être réformateur avec les réformateurs, huguenot avec les huguenots, calviniste avec les calvinistes et protestant avec les protestants (ceux qui s’opposent au catholicisme romain).

Vous avez appris à gagner leur confiance, en dénonçant du haut même de leurs tribunes notre très sainte religion et notre Saint-Père, le pape.

Vous avez appris à vous abaisser au point de devenir juif avec les juifs, afin d’être en mesure de maintenir l’Eglise bien au courant de toutes leurs activités.

Vous avez appris à semer secrètement la discorde et la haine entres des peuples amis, afin de provoquer des guerres sanglantes qui soient profitables à l’Eglise.

Vous avez appris à créer le désordre à l’intérieur de différents Etats, afin de mettre fin à leur prospérité et à leur indépendance politique, religieuse, culturelle et financière.

Vous avez appris à prendre une part active à leurs conflits et à agir de concert avec ceux d’entre vos frères jésuites qui œuvrent au sein des camps opposés, afin de favoriser la réussite de la mission que l’Eglise leur a confiée comme à vous de manière à ce que l’Eglise soit gagnante dans tout ce qui se décide entre les peuples de la terre; car, comme vous le savez, la fin justifie les moyens.

Vous avez appris à vous infiltrer dans tous les milieux, et à recueillir le plus de renseignements possibles sur les activités de tous.

Vous avez appris à faire l’impossible pour pénétrer au sein même de la vie familiale des protestants et des hérétiques de toutes sortes et de toutes classes.

Vous avez appris à vous infiltrer chez les commerçants, les financiers, les hommes de loi... dans les universités, les législatures, les gouvernements, les magistratures et les conseils d’Etat...

Vous avez appris à vous faire tout à tous, pour l’amour du pape, dont nous sommes les serviteurs jusqu’à la mort.

Jusqu’ici, vous avez reçu vos instructions en tant que novice (ne possédant aucune formation), en tant que néophyte (qui vient d’être nommé prêtre), et vous avez travaillé en tant qu’assistant, de confesseur et de prêtre.

Mais vous n’avez pas encore été investi des pouvoirs qui vous permettront de servir le pape en dirigeant au sein de l’armée de Loyola (fondateur des Jésuites).

Vous devez d’abord agir à titre d’instrument, à titre d’exécuteur, selon les ordres de vos supérieurs et durant un terme déterminé... car celui qui dirige doit avoir consacré ses labeurs par le sang des hérétiques, puisque sans effusion de sang aucun homme ne peut être sauvé.

Dans le but de vous préparer pour votre travail et d’assurer votre propre salut, vous allez ajouter à votre serment premier de fidélité à votre ordre et au pape... en répétant après moi ce qui suit... :

"Je fais le serment devant le Dieu tout-puissant, la très sainte Vierge Marie, le saint archange Michel, saint Jean-Baptiste, les saints apôtres, l’apôtre saint Pierre, l’apôtre saint Paul, les saints du ciel, je fais le serment de livrer une guerre impitoyable à tous les hérétiques et à tous les protestants, ouvertement où secrètement, et en toute occasion favorable, selon ce que l’on exigera de moi.

Je fais le serment d’utiliser tous les moyens qui se présenteront à moi pour les exterminer, et ce sans tenir compte de l’âge des victimes, de leur sexe et de leur condition.

Je fais le serment de les brutaliser, de briser leurs membres, de les faire pendre, de les faire passer par le feu, des les faire mourir pas strangulation, de les enterrer vivants, d’ouvrir le ventre de leurs femmes enceintes et d’écraser le crâne de leurs enfants, afin que leur race exécrable soit détruite à tout jamais.

Je fais le serment d’utiliser contre eux des moyens moins évidents si cela devient nécessaire, tels que l’empoisonnement, le poignard, l’arme à feu, ou toute autre arme jugée pertinente... et ce sans tenir compte du rang social ** des victimes ou de l’autorité qu’ils détiennent dans la société, et en toute obéissance à tout agent du pape ou à tout autre personne faisant partie de la direction de la Société de Jésus."

Pour un complément d'information sur les Jésuites nous renvoyons le lecteur à l'excellent livre "l'histoire secrète des Jésuites" de Edmond Paris aux éditions Fishbacher

vendredi 7 novembre 2008

Raisons pour lesquelles je ne suis plus catholique


INTRODUCTION


Le but de cet article est de répondre à la question qu'on nous pose souvent : pourquoi ne vous joignez-vous pas à l'église catholique ? C'est une question importante qui mériterait une réflexion approfondie et nécessiterait la rédaction d'un livre; mais nous nous contenterons aujourd'hui d'en faire un condensé.

Tout d'abord, nous ne visons pas des personnes car nous n'attachons pas d'importance aux différences religieuses, sociales ou raciales, mais c'est plutôt du système que nous allons parler.
Pour pouvoir juger d'une chose, il est nécessaire d'avoir une référence.
Or, en cette matière, seule la Bible fait autorité pour savoir si une chose est bonne ou mauvaise. Jésus nous a donné ce test : un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez (Matthieu 7 v 18 à 20).

I - L'Histoire

Tout le monde convient que l'Eglise Catholique a fait beaucoup d'erreurs au cours des siècles, mais peut-on honnêtement parler de "bavures" quand il s'agit de plusieurs dizaines de millions de personnes assassinées. Nous ne citerons que des faits rapportés par l'histoire :

· Les croisades : il y en a eu 5, toutes aussi meurtrières les unes que les autres, la plus abjecte de toutes étant celles des enfants.

· L'inquisition a été un moyen par lequel un nombre inestimable d'innocents ont été torturés et exécutés.

· La persécution des protestants (appelée « guerres de religions » par les révisionnistes catholiques) au cours desquelles les armées royales ont pendu, décapité, écartelé, brûlé et massacré des milliers de gens pour le simple motif qu’ils prenaient la Bible au sérieux. Bien souvent, les hommes allaient aux galères et les femmes à la Tour de Constançe, à Aigues-Mortes.

· La conquête de l'Amérique du Sud par les conquistadors venus pour convertir ces "sauvages". Des peuples entiers ont été décimés.

· Le concordat signé entre les dirigeants de l'Eglise Romaine et l'Allemagne nazie en 1933.

· Le soutien total à Mussolini et à Franco : Le Vatican a révélé par là son accord avec ces dictateurs catholiques tristement célèbres.

Nous pourrions encore parler du soutien aux révolutionnaires d'Amérique Centrale et du Sud, etc.. Nous ne pouvons en aucun cas nous assimiler à un système meurtrier.

Presque tout le monde croit que l'Eglise Catholique a été fondée par Jésus-Christ sur l'apôtre Pierre. C'est absolument faux : Jésus a dit à Pierre "tu es Pierre (en grec Petros) et sur ce rocher (en grec Petra), Je bâtirai Mon Eglise (en grec EKKLESIA = assemblée)". La vraie Eglise n'est pas bâtie sur un homme (Pierre = une pierre) mais sur le Christ lui-même. (Le Rocher).
Par contre, l'Eglise Catholique Romaine est née au 3ème siècle et a été fondée par l'Empereur romain Constantin.

II - La Doctrine

· Le salut par les œuvres : l'Eglise Romaine dit qu'il faut mériter sa place au ciel en faisant des bonnes actions. Rien n'est plus faux. La Bible dit au contraire : "C'est par la grâce que vous êtes sauvés. par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous ; c'est le don de Dieu. Ce n'est pas par les œuvres, afin que personne ne se glorifie." (Ephésiens 2 v 8-9).

· La papauté : l'évêque de Rome porte le titre "Chef de l'Eglise''. Or, la Bible dit que Jésus est le chef de l'Eglise (Ephésiens 5 v 23). L'évêque de Rome porte le titre de "saint-père", alors que Jésus a dit : "n'appelez personne Père." (Matthieu 23 v 9). L'évêque de Rome est aussi appelé "souverain pontife" et la Bible dit que seul Jésus-Christ est le Grand Prêtre (Hébreux 4 v 14) et que son sacerdoce n'est pas transmissible (Hébreux 7 v 24).

· La médiation de la vierge, des saints et du clergé : La Bible affirme qu'il y a un seul Dieu et un seul médiateur (intermédiaire) entre Dieu et les hommes Jésus-Christ homme ( 1 Timothée 2 v 5-6).

· La tradition égale à la Bible. Jésus dit : "Vous annulez la Parole de Dieu au profit de votre tradition. Hypocrites ! Esaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit : "Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes." (Matthieu 15 v 6 à 9).

· Le Purgatoire : n'a aucun rapport avec la Bible qui affirme au contraire "il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ." (Romains 8 v 1). Ceux qui se confient totalement au Seigneur pour leur salut vont directement au ciel. Cette croyance au purgatoire est un moyen pour gagner de l'argent en exploitant la crédulité du peuple : vente des indulgences, messes pour les âmes du purgatoire, troncs, etc...

III Les Pratiques

· L'idolâtrie : Dieu interdit le culte des images, statues... même à titre de symboles. Le 2ème commandement dit expressément : "Tu ne te feras pas d'images taillées, ni de représentations quelconque, tu ne te prosterneras pas devant elles et tu ne les serviras pas." (Exode 20 v 5).

· La messe : Renouvellement du sacrifice de Christ contenu dans l'hostie alors que la Parole de Dieu dit qu'Il est mort une fois pour toutes (Hébreux 7 v 27) et que ceux qui lui appartiennent doivent prendre le pain et le vin en souvenir de sa mort. (1 Corinthiens 11 v 23 à 26).

· La vénération et la prière à la Vierge et aux Saints : Dieu est le seul digne d'être vénéré et le seul que nous devons prier (Deutéronome 18 v 11). La Reine du ciel (Jérémie 7 v 18) était la grande déesse des babyloniens (= Ishtar), des cananéens (= Astarté) et des égyptiens (= Isis). Quand à l'humble Marie qui a eu le privilège d'enfanter Jésus, elle était mariée et a eu d'autres enfants après Jésus (Marc 6 v 3).

· Le baptême des enfants pour ôter le péché originel. Cette pratique n'a rien de commun avec le baptême institué par le Seigneur qui a dit : "Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé (Marc 16 v 16)." II faut donc croire avant d'être baptisé. Ce n'est pas quelques gouttes d'eau qui peuvent faire de quelqu'un un enfant de Dieu, mais comme il est écrit : "A ceux qui croient en son Nom, Il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu." (Jean 1 v 12). De plus le mot grec Baptisma veut dire : immersion. C'est à dire que les croyants sont entièrement plongés dans l'eau, suite à leur déclaration de foi.

· L'assomption de Marie ; les catholiques croient que Marie n'est pas morte mais qu'elle est montée au ciel corporellement. La Bible n'en fait pas la moindre allusion. Cette doctrine est récente ; elle date de 1950.

· Les fêtes : telles que Noël (personne ne sais quand Jésus est né), Pâques (fête juive qui n'a plus lieu d'être), Saint Jean, Toussaints, etc..

CONCLUSION

Cher lecteur, que vous soyez catholique ou non, nous avons une bonne nouvelle à vous annoncer :
C'est que vous pouvez être pardonné de tous vos péchés instantanément si vous vous repentez en les avouant tous à Dieu et en croyant que Jésus-Christ est mort à votre place sur la croix et qu'il est ressuscité.

Confiez-vous totalement au Seigneur Jésus, le seul Sauveur et Il vous donne dès cet instant la Vie Eternelle.
"Le salaire du péché, c'est la mort mais le don gratuit de Dieu, c'est la Vie Eternelle en Jésus-Christ notre Seigneur." (Romains 6 v 23). Lisez entièrement le Nouveau Testament, prenez contact avec nous, n'ayez pas peur de ce que les autres penseront de vous ou diront de vous.

Pierre Danis

Voici une mine d’informations sur les origines : http://gloireaucreateur.blogspot.com/
Sur la santé : http://maladie-sante.over-blog.com/
Sur la Bible : http://biblique.blogspot.com/

pierre.danis@wanadoo.fr

jeudi 25 septembre 2008

L’IDOLATRIE

Deutéronome chapitre 6 verset 8 :

"Tu ne feras pas d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, en bas sur la terre et qui sont dans les eaux plus bas que la terre".
Quand l'homme perd la notion du vrai Dieu, il a un vide intérieur et il est obligé de se faire l'image d'une divinité. Même les athées (sans dieu) sont religieux malgré eux, et idolâtrent un être ou de la matière. Cela se passe dans le cœur (zone le plus profonde et ignorée de nous-mêmes), puis dans la pensée et finalement se concrétise par une représentation sous une forme ou une autre. L'homme peut alors tomber dans I'idolâtrie la plus grossière, la cause première étant d'avoir perdu l'image de Dieu.

La Bible nous dit que Jésus-Christ est l'Image du Dieu invisible (Colossiens chapitre 1, verset 15). Nous n'avons pas d'autre image à adorer, nous n'avons pas d'autre intermédiaire, pas d'autre médiateur, que Jésus-christ seul. Mais attention, nous ne devons pas vénérer une forme de Jésus-Christ, car nous n'avons aucune description physique de lui. Par exemple, si nous prions en nous faisant une représentation mentale de quelqu'un, cette "image" devient une idole. Les films, les dessins, les tableaux peuvent nous influencer, surtout enfant.
L'image que nous avons du Seigneur Jésus, donc de Dieu, est une image spirituelle et morale. Jésus a dit : "Celui qui m'a vu, a vu le Père", et donc, lorsque nous rencontrons Jésus-Christ, nous rencontrons le Père qui se révèle par le Fils.

Deutéronome chapitre 5, verset 9 :
"Tu ne te prosterneras point devant elles, tu ne les serviras pas, car moi, l'Eternel ton Dieu, je suis on Dieu jaloux".

Voici une liste de représentations que les idolâtres vénèrent et devant lesquelles ils se mettre à genoux, ou se prosternent :

- Statues, crucifix, icônes, symboles, photos...

- des hommes ou des femmes, chacun peut avoir son idole : sportif, philosophe, politicien, enfant, pape, gurus, acteur, chanteur... Il y a un nombre important de chanteurs et de groupes musicaux qui ont fait un pacte avec le diable ou qui ont été initiés dans une secte occulte. Par leur musique et les paroles qu'ils prêchent, ils incitent leurs fans à se livrer à Satan. Ceci est particulièrement flagrant dans le Hard-Rock, le black-métal...

- des anges ou des saints : croire qu'on ne peut pas s'adresser directement à Dieu mais qu'il faut passer par des intermédiaires qu'on peut invoquer en cas de besoin. Saint Antoine, Saint Joseph, Saint Pierre etc... plus tous les saints "locaux".

- Satan ou des démons : parler avec le diable, l'adorer, faire un pacte avec lui, ou bien encore vendre son âme au diable, faire des messes noires.

Les esprits se manifestent sous toutes sortes d'apparences. Pour les religieux, cela peut être la Vierge, Krishna, et pour les "durs", c'est sous une apparence de bouc, de serpent, de dragon... mais pour les enfants ce sont des formes plus gentilles telles que les fées, les lutins, le père noël... ainsi que 1es héros de dessins animés et de bandes dessinés.

Selon les goûts et les ages, le diable a un échantillonnage d'idoles qui correspondent au besoin de chacun. Les enfants ont besoin de merveilleux, c'est normal et cela vient de Dieu qui est le seul vraiment merveilleux. Quand on leur raconte des histoires de la Bible, quand on leur parle du ciel et surtout du Seigneur Jésus, cela satisfait leur besoin de merveilleux.
Mais les parents qui ne connaissent pas Dieu sont évidemment obligés de raconter à leurs enfants toutes sortes de fables, de contes ou de légendes. Alors on leur donne des idoles pour remplacer le Seigneur Jésus, par exemple le père noël...
Les enfants lui font des prières et lui écrivent des lettres. Et ce sont les parents qui inculquent cela à leurs enfants! Non seulement ils leur mentent et perdent ainsi leur confiance, mais ils les entraînent dans l'idolâtrie.

- la Vierge (la Madone ou Notre-Dame de ceci ou cela…) : parfois considérée comme co-rédemptrice et médiatrice. Certains la vénèrent, d'autres 1a prient seulement (ave maria, rosaire neuvaines, pèlerinages sur les hauts-lieux...)
- la nature : pour certains, c'est la nature dans son ensemble, pour d'autres, ce sont certaines choses telles que la lune, le soleil, les étoiles, les arbres, le feu, 1'eau, les animaux... La Bible dit "ils ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur" (Romains 1:25 ).

- l'argent : La Bible dit que la cupidité (amour de 1'argent) est une idolâtrie (Colossiens 3 : 5).
- le corps : Ceux qui s’y adonnent ne vivent que pour lui.
- le sexe ; Ils ne pensent qu'à cela, c'est une obsession. Les films et les livres pornographiques ont beaucoup de succès ainsi que les blagues obscènes. Toutes ces choses nous souillent.
Certaines passions peuvent aussi devenir des idoles auxquelles nous pouvons sacrifier notre santé, notre famille ou notre vie : Travail, sport. musique, moto, voiture, maison, nourriture...

Dieu est jaloux parce qu'il nous aime et s1 l'on veut s'unir à d'autres esprits que lui, on se prostitue (c'est 1e terme qui est employé par les prophètes). Et si on se prostitue, celui qui devrait être notre époux légitime, c'est-à-dire notre Créateur, est Jaloux. Dieu nous aime tout en étant juste, et il ne laisse pas le péché impuni. Ce commandement a quelque chose de particulier par rapport aux autres, car sa transgression entraîne des conséquences sur la descendance.

Lévitique 26:1 :
Vous ne vous ferez point d’idoles, vous ne vous élèverez ni image taillée ni statue, et vous ne placerez dans votre pays aucune pierre ornée de figures, pour vous prosterner devant elle, car je suis l’Éternel, votre Dieu.

Deutéronome 4,15 à 17 :
Puisque vous n’avez vu aucune figure le jour où l’Éternel vous parla du milieu du feu, à Horeb, veillez attentivement sur vos âmes, de peur que vous ne vous corrompiez et que vous ne vous fassiez une image taillée, une représentation de quelque idole, la figure d’un homme ou d’une femme, la figure d’un animal qui soit sur la terre, la figure d’un oiseau qui vole dans les cieux,

Deutéronome 27:15 :
Maudit soit l’homme qui fait une image taillée ou une image en fonte, abomination de l’Éternel, oeuvre des mains d’un artisan, et qui la place dans un lieu secret! Et tout le peuple répondra, et dira: Amen!

L'HEREDITE

Deutéronome chapitre 6, versets 9 et 10 :
"Je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur leurs enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fait miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements".

Les patriarches avant de mourir appellent leurs fils et par ordre de naissance, leur imposaient les mains en leur léguant leur héritage. Mais il ne s'agissait pas seulement des biens matériels. Pour ceux qui connaissaient le Seigneur comme Abraham, Isaac et Jacob, il y avait quelque chose de beaucoup plus important que cela :

C'était l'héritage spirituel, la promesse de l'Eternel. En imposant les mains à leurs enfants, ils les faisaient entrer dans l'alliance qu'eux-mêmes avaient contractée avec Dieu. Les enfants à leur tour transmettaient cela à leurs propres enfants. De même, il y a un héritage spirituel pour les idolâtres qui est transmis à leurs enfants jusqu’à trois ou quatre générations. Ce sont les conséquences directes du péché d’idolâtrie.

Mais ce qui est merveilleux, c’est que pour ceux qui aiment Dieu et qui gardent ses commandements (aimer c’est obéir), Il fait miséricorde Jusqu’à mille générations. Ainsi la bénédiction est supérieure à la malédiction. Nous avons tous hérité des punitions infligées à nos premiers parents : les douleurs de l’enfantement, le travail pénible et la mort. Mais il n’y a rien de plus terrible que la mort spirituelle, c’est-à-dire être séparé d’avec Dieu.
Pour toutes ces malédiction, Dieu a pourvu à un remède qui est Jésus-christ. Mais pour ceux qui rejettent la solution que Dieu offre, c’est la mort éternelle, la séparation d’avec Dieu Dour toujours.

Nous pouvons voir également d’après ce verset 10 du chapitre 6 du Deutéronome que si nous appartenons au Seigneur, il y a une nouvelle bénédiction qui commence à partir de nous Jusqu’à mille générations après nous. Cela ne veut pas dire qu’automatiquement tous nos descendants seront sauvés car il faudra qu’eux-mêmes se repentent de leurs propres péchés, mais au moins ils n’auront pas à souffrir du péché de leurs ancêtres, ils seront saints (c’est-à-dire : mis à part) (1 Corinthiens 7 :14).

Pour être affranchi de cette hérédité, il suffit de renoncer à cet héritage spirituel que nos ancêtres nous ont légué. II n’est pas précisé de quelle punition il s’agit, mais dans tous les cas, il y a une conséquence spirituelle, c’est-à-dire des handicaps, des blocages, des liens qui empêchent certaines personnes de franchir la porte étroite pour se donner au Seigneur. Pour d’autres qui se sont engagées envers Dieu, mais qui n’ont pas été libérées, cela peut freiner leur marche spirituelle. C’est un peu comme si l’on marchait sur le chemin en traînant un boulet. Il peut également y avoir des conséquences psychologiques (sur l’âme) : dépression, angoisse, désir d’autodestruction, débilité etc… et des conséquences physiques…

Deutéronome chapitre 18, verset 9 :
« Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Eternel, ton Dieu te donne, tu n’apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là ».

En vivant dans un monde idolâtre, on a tendance à imiter les autres inconsciemment, en faisant « comme tout le monde ». L’Eglise de Christ devrait au contraire influencer la société, mais malheureusement, c’est souvent la société qui influence l’Eglise et y fait pénétrer des choses étrangères au Seigneur. Ce ne sont peut-être pas des pratiques grossières, telles que se mettre à genoux devant une statue, mais ce sont des conceptions, des croyances, des coutumes et des traditions qui viennent du monde. L’idolâtrie nous met en relation avec les esprits mauvais du monde invisible. Paul dit que celui qui sacrifie à une idole est en communion avec un démon. (I Corinthiens chapitre 10, versets 19 à 22).

Que faire avec nos idoles personnelles :

Deutéronome 7 :5 à 6 : Voici, au contraire, comment vous agirez à leur égard : vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs statues, vous abattrez leurs idoles, et vous brûlerez au feu leurs images taillées. Car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu ; l’Éternel, ton Dieu t’a choisi, pour que tu devienne un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre.

Deutéronome 7 :25 à 26 :
Vous brûlerez au feu les images taillées de leurs dieux. Tu ne convoiteras point et tu ne prendras point pour toi l’argent et l’or qui sont sur elles, de peur que ces choses ne te deviennent un piège ; car elles sont en abomination à l’Éternel, ton Dieu. Tu n’introduiras point une chose abominable dans ta maison, afin que tu ne sois pas, comme cet chose, dévoué par interdit ; tu l’auras en horreur, tu l’auras en abomination, car c’est une chose dévouée par interdit.


Pour un renseignement : pierre.danis@wanadoo.fr

vendredi 29 août 2008

L'INQUISITION





L'inquisition appelée le "Saint-Office" , fut institué par Innocent III et perfectionnée par son successeur, Grégoire IX. Il s'agissait d'un tribunal de l'église catholique pour la détection et la punition des hérétiques et il exigeait que chacun informe contre les hérétiques. Toute personne soupçonnée était susceptible d'être torturée, sans connaître le nom de son accusateur. La procédure était secrète. L'inquisiteur prononçait la sentence et livrait la victime aux autorités civiles pour être emprisonnée à vie ou brûlée.

Chambre de torture d'inquisition montrant les 3 moyens principaux de tortures utilisés : la suspension sur des poulies, la torture par l'eau et par le feu.
Les biens de la victime étaient ensuite confisquée et répartis entre l'église et l'état.

Pendant la période qui a immédiatement suivie, le pape Innocent III , l'inquisition fit son travail le plus meurtrier contre les albigeois, mais aussi fit d'innombrables victimes en Espagne, en Italie, en Allemagne, au Pays-Bas.

Plus tard, l'inquisition fut le principal instrument de la papauté dans son effort pour écraser la Réforme. Pendant les 30 années entre 1540 et 1570, pas moins de 9 000 000 de protestants furent mit à mort dans la guerre d'extermination que le pape mena contre les vaudois.
Pensez à ces moines et à ces prêtres vêtu de leurs habits "sacrés" qui dirigeaient avec une cruauté et une brutalité inhumaine la torture et l'envoi au bûcher d'hommes et de femmes innocents et au nom de Christ, par ordre exprès du "Vicaire du Christ" le pape en personne.
L'inquisition fut l'infamie la plus diaboliques de l'histoire de l'humanité. Elle fut conçue par les papes et utilisée par eux pendant 500 ans afin de maintenir leur pouvoir.







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jeudi 12 juin 2008

LA REINE DES CIEUX




Le 11 octobre 1954 le Pape Pie XII a proclamé l'Assomption corporelle de Marie en tant que dogme officiel de l'Église Catholique Romaine, devant être reconnu comme tel par tous les fidèles.
L'attention du monde fut attirée de la manière la plus spectaculaire sur cette déclaration au grand Congrès de Marie à Ottowa (Canada), en 1947. La figure centrale du congrès consistait en une statue gigantesque de la Vierge, dressée sur un globe terrestre surmonté d'une tour.
Elle parut également sous différentes formes : effigies de plâtre sur des flottilles, illuminées le soir par de grands feux d'artifice, la représentant comme la Reine des Cieux, environnée d'étoiles, la nouvelle lune sous ses pieds.
Sous la représentation figurait cette inscription en latin : A Jésus par Marie! Ces quatre mots
révèlent suffisamment ]a tendance moderne à exalter Marie comme médiatrice entre Dieu et l'homme.

Cette adoration de Marie fut confirmée par une bulle papale de Pie XII, à l'occasion de la fête de la maternité de Marie. C'est par l'encyclique "Ad Coeli Reginam (à la Reine des Cieux) , qu'il proclama la nouvelle fête universelle de la Royauté de Marie, devant être célébrée chaque année le 31 mai.
Ce fut l'événement principal qui couronna l'année de Marie, se terminant le 8 décembre 1954.
Marie, dans les Saintes Ecritures on ne trouve dans les Ecritures saintes, et même dans les écrits apocryphes, que peu de renseignements sur la personne de Marie. Jamais Jésus Lui-même n'a exalté sa mère publiquement, comme étant supérieure aux autres femmes. Quand elle le découvrit dans le temple, à l'âge de douze ans, Il la réprimanda doucement pour son anxiété en disant :
Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez- vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père? Évangile de Luc, ch. 2, v. 49.
Aux noces de Cana, lorsque Marie crut devoir informer Jésus du fait que le vin allait manquer, il répondit :
Femme. qu'y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n'est pas encore venue. Évangile de Jean, ch. 2, v. 4.

En une autre occasion, lorsqu'une femme dans la foule s'écria :
"Heureux le sein qui t'a porté! heureuses les mamelles qui t'ont allaité! Il répondit :Heureux plutôt ceux celui écoutent la parole de Dieu. et qui la gardent! "Évangile de Luc, ch. 11, v. 27
"On lui dit : Ta mère et tes frères sont dehors, et ils désirent te voir. Mais il répondit : ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique.
Évangile de Luc, ch. 8, v. 20-21

Enfin la dernière allusion à Marie dans l'Évangile est faite lors de l'agonie de Jésus sur la Croix. Il remit à Son disciple bien-aimé, Jean, le soin de Sa mère par ces paroles: "Femme, voilà ton fils". En lui donnant ce titre de femme Jésus rappelait l'humanité de Marie. Elle ne fut que l'instrument humain dans l'Incarnation, par laquelle Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant. à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché.
Romains, ch. 8, v. 3

Selon les termes de la première alliance de Dieu avec l'homme, il lui fut annoncé :
Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. Genèse, ch. 3, V. 15
S'il était vrai que Marie fut immaculée la Parole de Dieu ne dirait pas que Jésus fut "dans une chair semblable à celle du péché . (Epître aux Romains ch. 8 V.3).
C'est le fait même de cette humanité pécheresse de Sa mère qui donne à l'expiation du Christ incarné, toute son efficacité en faveur des pécheurs. Mais le fait que Jésus a partagé notre humanité n'implique évidemment pas qu'Il eut Lui-même une nature déchue.

La Mère de Dieu
Cette exaltation de Marie par l'Église Romaine s'est opérée graduellement, en cinq phases successives.
Pendant les trois premiers siècles de la chrétienté, il ne fut aucunement question d'un culte à Marie. Cette tendance prit naissance tout d'abord lorsque, dans la branche orientale de l'Église, à Alexandrie, il lui fut donné le titre de Mère de Dieu", au troisième siècle.
Au quatrième siècle cette appellation se fit plus populaire, bien que non reconnue par tous et même condamnée par Nestorius, le patriarche de Constantinople, au cours du 5ème siècle.
Or, appeler Marie la mère de Dieu est un défi à la simple raison comme à la révélation. Puisque Dieu est Esprit et qu'Il est éternel, comment pourrait-Il avoir une mère ?

Marie n'était que la mère de Jésus dans Son humanité, le sein dans lequel le Christ incarné a été formé.
C'est pourquoi Christ, entrant dans le monde dit: Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m'as formé un corps."
Hébreux, ch. 10, v. 5
C'est dans ce corps que Dieu le Fils a pris sur Lui notre humanité, afin de porter nos péchés dans Son corps naturel, en tant que Dieu-Homme, sur le bois de la Croix. C'est un honneur bien suffisant pour Marie d'avoir été choisie pour être la mère de Jésus, mais la nommer Mère de Dieu est un blasphème.

Virginité perpétuelle

Le second pas consiste dans la doctrine de la virginité perpétuelle. Cette innovation, d'ailleurs, est d'origine non catholique, ayant fait son apparition tout d'abord dans un ouvrage du 2ème siècle qui fut proscrit par l'Église dans un des plus anciens index librorum prohibitorum (liste des livres prohibés) du pape de l'époque. Cette doctrine ne fut jamais enseignée lors des trois premiers siècles. Les premiers Pères de l'Église, Tertullian et Origène croyaient tous deux au mariage normal de Marie après la naissance de Jésus, et l'allusion à ses autres enfants prouve suffisamment son humanité:

N'est-ce pas le fils du charpentier ? N'est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes parmi nous? ".
Évangile de Matthieu, ch. 13, v. 55-56

Ce fut d'ailleurs l'argument employé pour combattre la doctrine appelée Docétisme, laquelle niait l'humanité de Jésus, le mettant au rang d'un pur fantôme. Le premier propagateur de la doctrine de la virginité perpétuelle de Marie fut Jérôme, dans un pamphlet intitulé Toujours Vierge , écrit en l'an 387.
Elle fut confirmée comme partie essentielle du dogme catholique par le Concile de Chalcédoine, en l'an 451 de notre ère.
Le troisième pas fut la doctrine de l'Immaculée Conception, impliquant l'absence chez Marie du péché originel, dogme totalement inconnu de l'Église primitive.
Augustin lui-même affirmait que Marie était née dans le péché originel comme tout le monde, et bien plus tard, un Père de l'Église, Anselme, déclara de même qu'elle fut engendrée et mise au monde dans le péché. Encore au 12ème siècle, ceux qui cherchèrent à instituer une fête spéciale en l'honneur de l'Immaculée Conception rencontrèrent l'opposition de Bernard. Cette doctrine continua à se répandre malgré cela, bien qu'elle ne reçut son approbation officielle par
l'Église Romaine qu'en 1854, le 8 décembre, date à laquelle parut la bulle papale intitulée " Ineffabilis Deus .

Le quatrième pas fut franchi avec l'introduction de la nouvelle doctrine de l'Assomption de Marie au Ciel, laquelle avait son origine dans certaines sources apocryphes. Mais ce n'est qu'au septième siècle que la fête dite de l'Assomption commença à être mentionnée. Cette doctrine proclame et cela sans la moindre preuve raisonnable à l'appui que peu après sa mort, Marie fut enlevée au Ciel corporellement, après avoir passé par la, résurrection. La célébration de cette
fête n'est devenue officielle qu'au 8ème siècle, suivie de celle la la nativité au 9ème et de sa présentation en l'an mille.

La raison alléguée dans le catéchisme pour justifier cette croyance en l'Assomption de Marie, c'est que Dieu a voulu préserver de la corruption ce corps dans lequel Jésus-Christ a reçu Sa nature humaine . Cette raison est une pure fantaisie, sans aucune confirmation des Écritures ni même des écrits apocryphes. Il est pour le moins étrange, en effet, que si "peu après sa mort"
le corps de Marie avait été ressuscité, un tel événement n'ait été connu que huit siècles plus tard !

"La Reine des Cieux"
L'apogée de cette exaltation de Marie devait être atteint lorsque lui fut conféré le titre de Reine des Cieux . Or, ce titre est nettement païen, comme nous le voyons dans l'Ancien Testament :
"Les enfants ramassent du bois, les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte, pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des libations à d'autres dieux afin de m'irriter. Est-ce moi qu'ils irritent, dit l'Éternel; n'est-ce pas eux-mêmes à leur propre confusion Jérémie, ch. 7. v. 18.

Il se rapporte à une déité phénicienne, Astarté, appelée aussi "l'abomination des Sidoniens". Cette même divinité féminine réapparaît dans d'autres nations païennes, comme la Semiramis des Babyloniens, Astarté Assyrienne, l'Isis des Egyptiens, l'Aphrodite des Grecs, le Venus des Romains. Chacune des déesses sus mentionnées était adorée comme la Reine des Cieux .
On les retrouve tout naturellement dans les religions païennes, une religion purement humaine ne pouvant se créer que des dieux faits à sa propre dimension.

Le Christianisme, bien au contraire, est basé sur une révélation divine, ayant sa source d'En Haut et non d'en bas.
C'est en cela qu'il diffère de toutes les religions de ce monde, ayant comme fondement de sa foi la Trinité, ou Dieu manifesté en trois Personnes : le Père, le Fils et le Saint Esprit. Les noms donnés dans les Écritures à ces trois Personnes divines sont tous du masculin. Aussi cette idée païenne d'une "Reine des Cieux" est-elle un sacrilège extrême, et le culte offert à Marie, en tant
que médiatrice entre l'homme et Dieu est la pire forme d'idolâtrie. Oser affirmer que l'unique moyen de parvenir à Dieu est de passer par Marie, est une contradiction flagrante aux préceptes de Jésus qui a déclaré positivement à Ses disciples:
"Nul ne vient au Père que par moi." Évangile de Jean, ch. 14, v. 6.

Pendant les jours de sa chair, tous avaient un libre accès auprès du Sauveur. Il a dit Lui-même:
"Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. " Évangile de Matthieu, ch. 11, v. 29.
"Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.
Évangile de Jean, ch 6 v. 37.

Il dit encore :
"Voici, je me tiens à la porte. et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
Apocalypse, ch. 3, v. 20.
Nul n'était trop humble ou trop dépravé pour obtenir Son attention personnelle.
Il touchait les lépreux considérés par les hommes comme des intouchables . Il s'entretint avec la femme Samaritaine au bords du puits, comme aussi avec celle prise en flagrant délit d'adultère. Le résumé de tout Son enseignement est contenu dans ces paroles : "Demeurez en moi . Jamais aucune allusion n'est faite à la nécessité d'un intermédiaire quelconque entre le pécheur et Christ.

Comment nous devons prier
De plus, quand les disciples vinrent à Jésus pour lui demander de leur apprendre à prier, Il leur apprit à dire:
Notre Père qui es aux Cieux . Ainsi Jésus Lui-même affirme clairement que c'est à Dieu seul que doit s'adresser la prière. Avant l'Incarnation, les hommes priaient directement l'Éternel, comme Moïse, David et Elie ont prié. Après le Calvaire, un accès plus parfait auprès de Dieu nous fut acquis à travers l'oeuvre rédemptrice accomplie à la Croix, Jésus explique à Ses disciples ce
nouveau fondement de la prière quand Il dit :
"En ce jour là, vous ne m'interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité. je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom.
Évangile de Jean, ch. 16, v. 23.

Voici donc l'enseignement du Seigneur Jésus sur la prière :
Ce n'est pas à Lui que nous devons adresser nos requêtes, mais bien à Dieu, le Père au Nom du Christ.
"Ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera."
Évangile de Jean, ch. 15, v.16.
Il en résulte donc que s'adresser à Marie pour qu'elle intercède auprès de Christ est doublement en contradiction avec Son enseignement car: 1° la prière doit être adressée à Dieu seul, et 2° elle n'est agréable à Dieu qu'en tant qu'elle est offerte dans le Nom de Jésus, par la foi en Son Sang rédempteur.
"Par LUI, offrons sans à Dieu un sacrifice de louange...
Hébreux, ch. 13, v. 15.
"Car il y a un seul Dieu. et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme.
1 Timothée, ch 2, v. 5.
Prier Marie d'intercéder auprès de Jésus pour nous est un péché grave contre le Saint Esprit. C'est Dieu seul qui entend et qui exauce la prière.
Le seul accès Il n'existe qu'un seul chemin conduisant au Sanctuaire :
"Puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inauguré pour nous... approchons-nous donc avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi"
Hébreux, ch. 10, v. 19-22.

C'est Christ seul qui a inauguré par Sa mort et par Sa résurrection cette "route nouvelle et vivante qui mène au Sanctuaire céleste. Il a dit de Lui-même: "Je suis le chemin .
Dieu le Père a dit de Lui :
"Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection : écoutez-le.
Évangile de Matthieu, ch. 17, v.5

vendredi 25 janvier 2008

Témoignage de Pierre

A LA RECHERCHE DE LA VRAIE VIE

Je suis né en 1947 en Allemagne à Baden-baden, puis j'ai passé une partie de mon enfance en Afrique, mais surtout au Cameroun. J'ai été élevé dans le catholicisme traditionnel: messe tous les dimanches, catéchisme, sacrements...etc

Plus tard, lorsque ma famille est venu vivre en France, je me suis désintéressé de la religion parce qu'un de mes copains dont la famille était athée se moquait de moi. J'ai donc cessé de fréquenter l'église, et de toute façon, je ne comprenais pas grand chose aux sermons du curé.

J'ai appris le métier de menuisier que j'ai exercé ensuite. Puis je suis allé à l'armée, et en 1968 je côtoyais des amis qui lisaient de la littérature philosophique. Je n'avais jamais réfléchi de ma vie. C'est donc la première fois que je me posais des questions : Pourquoi existe-t-on ? D'où vient-on ? Pourquoi l'univers existe-t-il ? Pourquoi l'homme est-il méchant? Pourquoi souffre-t-on ? Où va-t-on après la mort...? Alors, je me suis mis à lire des livres "existentialistes", qui incitent à se poser des questions, (ce qui est bien), mais par contre ils n'offrent aucune réponse, ce qui conduit à une angoisse existentielle. Le coté positif de tout cela, c'est que cette quête m'a stimulé à chercher des solutions.

J'avais été marqué par la culture africaine. En effet, vivre dans un autre pays, nous marque pour la vie, surtout quand cette culture est vraiment différente, avec une autre mentalité et une autre manière de concevoir l'existence. De plus, j'étais plutôt mal à l'aise en France car j'avais du mal à accepter le matérialisme qui y régnait.
J'ai donc voulu connaître les autres cultures et les autres religions.

Avec deux autres copains que j'avais connus à l'armée, nous avons décidé de découvrir le Maroc.
C'est là que j'ai fumé du canabis (ils appèlent ça du kif) pour la première fois. Le peu d'argent que nous avions s'est vite épuisé, et nous vivions au bord de la mer et nous avions un ami qui s'appelait Ali Baba. Il nous a prêté un cabanon en bois sur la plage. Nous avons mangé des moules et des oursins, chaque jour pendant plusieurs mois. Inutile de vous dire que j'en avais plus qu'assez. Heureusement, nous avions des amis qui nous invitaient parfois à manger du couscous ou du tajine ! Ces derniers nous ont aussi parlé de l'Islam. La religion commençait à nous intéresser, mais après 3 mois, nous avons réalisé que nous ne pouvions pas continuer à vivre ainsi, mais qu'il fallait gagner de l'argent. Il était donc temps de revenir en France...
Nous sommes donc repartis à Paris, et nous avons trouvé du travail, dans l'imprimerie, dans la chaussure, et d'autres petits "boulots".

Ensuite, je suis retourné au Maroc avec un autre copain, puis de retour à Paris, j'ai eu envie de visiter l'Asie.

Il a fallu traverser l'Italie, la Grèce, la Turquie, l'Iran (c'était à l'époque du "Shah"), et ensuite l'Afghanistan, oû il y avait encore des caravanes de chameaux. Pour moi, fumer du canabis était plus qu'une habitude, c'était un art de vivre.

Ensuite, le Pakistan, où les gens chez qui je logeais m'ont proposé de me convertir à l'Islam. Mais comme j'avais besoin d'amour et de liberté, je les ai quittés car cette religion ne propose ni l'un ni l'autre.

Puis j'ai visité l'Inde, et le Népal d'où j'ai été chassé par la police de l'immigration, parce que mon visa avait expiré.
C'est là que j'ai commencé à prendre du LSD, ainsi que d'autres substances hallucinogènes. Je suis donc resté un an en Inde, en divers endroits, puis je suis retourné en Europe en stop.
Là, j'étais "déphasé", et j'avais beaucoup de mal à me réadapter à la vie européenne. Je suis allé voir mes parents, en Touraine, mais le contact était presque impossible avec eux, et je les ai fait souffrir.

L'idée d'un nouveau voyage s'est alors imposé à moi, et je suis parti à Amsterdam. J'y ai rencontré un copain que j'avais connu en Inde, et nous sommes allés au Danemark pour tout l'hiver. Mais préférant la chaleur, je suis retourné en Inde pour un an de plus, via la Tunisie, le Liban et le Pakistan. J'y ai appris une langue pour me débrouiller. Nous passions l'hiver en plaine, et l'été en montagne (l'Himalaya). Ayant remarqué la beauté de la nature, j'ai compris que ce n'était pas le fruit du hasard, et qu'il devait y avoir quelqu'un ou quelque chose là derrière. De plus, j'ai frôlé la mort plusieurs fois au cours de mes périples, ce qui m'a poussé à réfléchir à l'au-delà, mais n'ayant pas de réponse, j'étais encore plus angoissé.

Un jour, je suis rentré dans une maison où j'ai vu un petit livre: un "Nouveau Testament", il était déchiré, et il manquait tout l'évangile de Matthieu. Je l'ai emprunté à son propriétaire, et j'ai commencé à le lire. Ce fût mon premier contact avec la Bible.

Ensuite, je suis allé au Rajasthan, dans une "ville sainte", où j'étais le seul étranger. Je faisais des ablutions chaque jour dans un lac "sacré". Mes amis voulaient me convertir à l'hindouisme, alors ils m'ont amené dans les temples de leurs dieux.. Lors d'une cérémonie, il fallait se courber devant la statue en joignant les mains. Quand c'est arrivé à mon tour, je n'ai pas pu le faire, et je leur ai dit que cette statue ne pouvait pas être un dieu. J'avais au moins compris ça. Ils ne m'en ont pas voulu et m'ont respecté. La société indienne est divisée en "castes" et mon meilleur ami faisait partie de la caste supérieure, les Brahmanes, en principe, les plus instruits et les seuls qui peuvent être prêtres.

Ensuite j'ai quitté cet endroit, et je suis allé vivre tout seul au bord du Gange. C'était l'époque où les Beatles s'étaient fait initier à la "Méditation Transcendantale" et leur Guru habitait dans un monastère (ashram) où je voulais rester, mais comme il fallait payer, je suis parti. En longeant le fleuve, j'ai remarqué des grottes où vivaient des ermites. J'en ai trouvé une vide et m'y suis installé. J'étais végétarien depuis longtemps déjà, et je me suis mis au régime "frugivore", c'est-à-dire que je ne mangeais que des fruits et je buvais l'eau de la rivière. Mon seul vêtement était un petit morceau de tissu et la vie était très simple. Je faisais mes exercices de yoga, comme mes voisins. Puis j'ai eu la "dysenterie".

J'ai décidé de remonter en montagne, épuisé et squelettique. Je ne connaissais plus personne, et je ne savais plus quoi faire, j'étais "au bout du rouleau". A ce moment-là, une religieuse bouddhiste originaire du Canada est passée et m'a proposé d'aller au monastère tibétain où elle habitait, plus haut dans la montagne. J'ai vécu avec les moines un certain temps, participant aux cérémonies (poudja) et aux enseignements du lama. La nonne qui m'avait amené là possédait un Nouveau Testament que j'ai emprunté, et j'ai lu l'Apocalypse.


Puis j'ai rencontré un "guru" qui enseignait une technique de méditation qui était, soi-disant, un raccourci pour atteindre le "Nirvana", car dans le bouddhisme, on trouve le cycle perpétuel des réincarnations. Il m'a initié à une méthode appelée "Vipasana", et j'ai voulu devenir moine dans un monastère au village où Gautama a eu son illumination, c'est-à-dire qu'il est devenu "Bouddha". Je me suis fait raser le crâne et je suivais un régime strict. Des restrictions très sévères étaient appliquées : nous ne pouvions écouter de la de musique, nous devions respecter certains jours de silence, dormir sur une planche...Nous méditions plusieurs fois par jour, sans bouger pendant des séances d'une heure.

Un jour, deux garçons sont arrivés au monastère, et comme les cours du soir étaient en anglais pour les étrangers, je leur servais d'interprète. L'un d'eux possédait un gros livre noir: La Bible, achetée à Delhi (la capitale) à 1000 Km de là".
Après la lui avoir empruntée, je me suis mis à la lire tout en recevant les enseignements du guru et en les expliquant aux deux garçons. C'est là que j'ai lu ce verset: "Celui qui cherche, trouve", ce qui m'a encouragé à poursuivre ma recherche.


Dans ma tête, ça commençait à se bousculer, car j'essayais de comparer Jésus à Bouddha. Finalement, j'étais de plus en plus impressionné par la personne de Jésus-Christ. D'abord par les miracles, ensuite par la sagesse, par l'amour et par la liberté d'expression qu'il avait face aux religieux (par exemple, quand il dit : "Vous êtes une race de vipère")... Je continuais à leur expliquer les cours du prof, et je leur répétais les paroles de Jésus, jusqu'au jour où celui qui m'avait prêté la Bible m'a demandé de la lui rendre pour qu'il la lise. Quant à moi, j'étais au même point qu'avant avec mes questions sans réponses, et je sentais que je devais partir alors je suis retourné en montagne.

J'ai rencontré un juif avec lequel j'ai partagé le logement. Il avait une Bible. Après un certain temps, j'ai fait un bilan de ma situation : je n'avais aucune solution à mes problèmes, alors ce n'était pas la peine de rester là plus longtemps.

Je suis retourné au pays, vivre en communauté dans une vieille ferme, à "Bidon" dans la Nièvre. Nous étions quatre, et nous avions des chèvres, des poules, des ruches, et un jardin de légumes et de canabis... Il y avait un livre sur la cheminée : La Bible ! Je décide donc de la lire en entier, ce qui a pris un an. Le garçon qui avait emmené cette Bible était juif, et nous étions tous en recherche spirituelle, mais il y avait également d'autres livres.


Un jour d'hiver où j'étais seul, je lisais l'évangile de Jean au chapitre 14, lorsque Thomas dit à Jésus : "Seigneur montre-nous le chemin". En fait, ce n'était plus Thomas, mais moi qui posait la question à Jésus. La réponse de Jésus m'a surpris, car j'aurais tout imaginé sauf ça : "Je Suis Le Chemin, La Vérité et La Vie, nul ne vient au Père que par Moi."

Personne n'avait pu m'influencer, j'étais seul ! J'ai compris tout d'un coup que c'était Lui, qu'il n'y avait pas d'autre chemin. J'ai abandonné tous les autres. Avant cela, je croyais que tous les chemins menaient au même dieu, et l'instant d'après, je croyais qu'il n'y avait qu'un seul chemin : JESUS CHRIST. Je n'étais pas arrivé au but, mais j'avais une indication. Un peu comme si on est perdu sur une route, et que tout d'un coup, nous trouvons un poteau indicateur qui nous indique le lieu où nous allons... J'ai pris les bouquins sur la cheminée, et je les ai brûlés. Dieu m'a fait comprendre qu'Il ne m'interdisait pas de me "défoncer", mais qu'il fallait que je choisisse : Continuer de fumer du canabis ou le suivre. J'ai donc décidé de le suivre et de me débarrasser de tout ce qui le dérange.

Je n'ai pas partagé cette découverte avec mes amis, puis nous sommes allés en Suisse dans une communauté bouddhiste, et sur le retour, à Neuchâtel, étant au bout du rouleau, j'ai prié Dieu, lui disant à peu près ceci :
" Je n'en peux plus, si tu existes vraiment, il faut que Tu fasses quelque chose pour moi, et j'ai lu dans le Livre, que Tu avais des disciples, mais si Tu en as encore aujourd'hui permets moi d'en rencontrer au moins un qui puisse m'aider." Je n'en ai parlé à personne, mais un jour ou deux après, alors que nous faisions du stop pour revenir à "Bidon", un homme nous a pris dans sa voiture, et nous a dit: "Je suis chrétien, je crois en Jésus-Christ, Il est mon Sauveur", et il nous a annoncé l'Evangile. J'étais heureux de voir la réponse à ma prière. J'ai compris que Dieu existe, la preuve, c'est qu'Il répond à la prière. Et j'ai compris qu'Il ne m'en voulait pas, mais qu'Il s'intéressait à moi, ça m'a redonné espoir pour aller de l'avant. Nous avons partagé son pique nique au bord d'une rivière.

Avant notre retour dans notre communauté, le chrétien nous a donné un livre intitulé : "Si tu veux aller loin", qui parlait de la vie éternelle, c'est ce dont nous avions besoin.
Au bout d'une dizaine de pages, j'ai dit à mon copain que ce n'était pas la peine de continuer à lire, mais qu'il était préférable d'aller voir cet écrivain. Nous n'avions pas un centime, puisque dans la communauté nous mangions ce que la terre produisait. Ralph Shallis habitait dans le Gard à côté d'Alès, et nous avons mis 5 jours pour y aller.

Nous avons trouvé sa maison isolée à la campagne, et il n'y avait personne, alors nous avons sorti les sacs de couchage pour dormir dans le garage. Tout à coup, des phares nous ont réveillés, c'était sa femme ! Nous étions gênés, vis-à-vis de cette femme qui rentrait seule en hiver, la nuit dans cette maison isolée, et qui trouvait deux hommes hirsutes dans son garage. Quelle drôle de surprise !

Après nous avoir demandé ce que nous faisions, elle nous a proposé de rentrer, et nous a servi du thé avec des biscuits... Puis son mari est arrivé, et nous a demandé ce que nous voulions. Nous lui avons expliqué que nous avions lu son livre et que nous cherchons la vie éternelle. Il a ouvert sa Bible et nous a parlé du problème du péché. Il nous a dit : "Entre vous et Dieu, il y a un mur, c'est tout le mal que vous avez fait. Dieu vous demande de vous repentir!" Alors nous avons commencé à confesser nos péchés à Dieu, ça a duré une semaine. J'étais très mal parce qu'il nous avait parlé de la condamnation... J'étais persuadé qu'avec tout le mal que j'avais fait, je serais jeté dans le feu. Puis il nous a prêché la Bonne Nouvelle du Salut :

Jésus-Christ crucifié pour nos péchés, et ressuscité, celui qui croit en Lui est pardonné, et reçoit la vie éternelle gratuitement... Je n'arrivais pas à le croire. Six jours après, cet homme a compris que j'avais un blocage à cause de l'occultisme. En effet, j'avais fait de la radiesthésie, du yoga, de la méditation, des voyages astraux et d'autres choses (drogues et alcool). Il m'a dit de le confesser, et a prié pour que je sois délivré de ces liens.

Le lendemain dans la campagne, avec mon copain, nous avons lu un petit texte des Ecritures et après dans la prière je me suis confié au Seigneur. Je me suis emparé par la foi de Ses promesses. Notamment de celle-ci: "Celui qui croit en moi a la vie éternelle". C'est ce petit verbe "a" qui m'a vraiment convaincu parce qu'il est au présent, auparavant je croyais que la vie éternelle commençait après la mort. C'est à ce moment là que je suis né de nouveau.

A partir de là, j'ai démarré une nouvelle vie, avec le Seigneur dans mon cœur. Je sais que Dieu est mon Père et que rien ne peut me séparer de Lui. Je passerai l'éternité avec Lui, dans le bonheur parfait, en compagnie de tous ceux qui auront également mis leur confiance au Seigneur Jésus notre seul Sauveur.
A Lui seul soient la Gloire, l'Honneur et le Règne, à perpétuité !!!

Je sers également le Seigneur au sein de l'association créationniste " Au commencement ", par des conférences, des expositions, des camps, et un site : http://www.aucommencement.net/

Pierre Danis

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