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mercredi 6 juillet 2011

Un nouvel àge ?

Jésus-Christ, Confucius, Bouddha, et les autres... Quelle différence ?
      

      Bouddhisme, Confucianisme, Hindouisme et autres philosophies religieuses
      orientales se sont adaptées au goût du jour pour être acceptées en
      Occident. Elles connaissent un succès indiscutable sous les emballages du
      New Age, allant de plusieurs des médecines alternatives jusqu'aux
      approches ou actions en apparence inoffensives déguisées en arts
      décoratoires ou en relaxation. Cependant, les gens qui s'engagent dans des
      voies ou rites semblables ne savent pas, bien souvent qu'elles
      s'embarquent dans une voie ou un rite initiatique de plusieurs degrés
      (niveaux).

      Elles ignorent en effet que les pratiques telles que le yoga, le zen, la
      méditation, les arts martiaux incluant le Tai-Chi (TAI-CHI-CHUAN ou Taïji
      Quan), l'art Feng Shui ou Fong Chouei associé à l'aménagement de notre
      environnement, et d'autres pratiques, sont en réalités des
      voies à caractère religieux ou philosophico-religieux, lesquelles exigent
      une foi quelconque. Il s'agit souvent de la foi dans le pouvoir d'énergies
      impersonnelles, alors qu'au même moment, est pourtant ridiculisée la foi
      chrétienne et la relation avec un Dieu personnel (une personne)
      communiquant son Esprit puissant.

      D'un côté on dira que les approches orientales ou New Age plus près de
      nous, sont non-religieuses (le religieux se vend de moins en moins depuis
      la fin des années '60). Mais d'un autre côté on emploiera des termes
      consacrés, à peine déguisés trahissant les intentions; des termes
      comme:"Énergie Cosmique", "arts énergétiques". Nous disons à peine
      déguisés, car en grattant un peu, toute personne honnête découvre que ces
      solutions prennent la place de dieux pour les gens, même s'il s'agit plus
      souvent de divinités impersonnelles. Ainsi en est-il par exemple:

        - de la confiance dans les astres concernant ma destinée et mes décisions
        importantes,
        - ou dans les pierres ou cristaux pour emmagasiner et récupérer de
        l'énergie;
        - ou dans des pratiques méditatives d'éveil ou de vide intérieur en vue de
        la libération de ce monde prétendument illusoire.

      L'Épître aux Romains, tirée de la Bible, les décrit comme étant ceux
      "...qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et
      servi la créature au lieu du Créateur..."(Romains 1:27). En effet, astres,
      cristaux et dynamique spirituelle sont une partie de la création et celui
      qui place sa confiance (foi) en ceux-ci se met à les servir et commet un
      affront envers le Dieu de la création.

      Pourtant, étrangement, la raison d'être de ces initiations qu'on reçoit à
      bras ouverts en Occident est souvent considérée là-bas comme quelque chose
      dont il faut se délivrer. Par exemple, la loi du karma exige une longue
      suite de réincarnations dans le monde de la souffrance. Ainsi, naître
      femme, pauvre ou malade, c'est vivre les conséquences de vies antérieures
      (genre de jeu d'échelles et de serpents).

      Évidemment, dans l'emballage moderne, on ne dira pas ce message aux
      novices ; cela ne se vendrait pas ici. Par exemple, on ne dira pas dans un
      magazine à tendance New Age ou ésotérique que le yoga débutant par une
      forme de détente ou relaxation, procède par échelons initiatiques jusqu'à
      l'ascétisme rigoureux. Ou que le Bouddhisme prétend libérer de l'illusion
      perçue par les sens.

      Comme esquive, lorsque confrontés à des constats semblables, les
      initiateurs disent que c'est du passé, que ce n'est plus cela aujourd'hui
      (c'était parce que...). Pourtant, pour convaincre les gens de faire le
      saut vers l'Orient, on en appelle à des traditions très anciennes qui
      auraient soit-disant fait leurs preuves sans faillir. Ou encore, on nous
      répondra qu'on a mal été compris. On parlera davantage de développement du
      Soi, d'épanouissement (Ça me fait du bien) plutôt que de délivrance de
      l'illusion en vue de retourner se fondre à une espèce d'énergie primaire
      inconsciente ou consciente.
   
À côté des réincarnations multiples dans des centaines, milliers ou
      millions de vie selon les voies suivies, l'affirmation selon laquelle "Il
      est donné aux hommes de mourir une seule fois...", tirée de la Bible en
      Hébreux 9:27 et la délivrance gratuitement offerte en Jésus-Christ
      semblent bien faciles à porter. Comment alors expliquer que la notion de
      péché si contestée chez nous, est ensuite achetée par ces mêmes
      contestataires, sous la forme du mauvais karma selon lequel ce que je vis
      dans cette vie dépend de mes existences antérieures?
  

Commentaire du webmestre :
Le Seigneur Jésus Christ m'a libéré de la tromperie du "nouvel àge", je lui en suis éternellement reconnaissant.

samedi 26 décembre 2009

Le nouvel àge


Comment est organisé le Nouvel Age aujourd’hui?

Le Nouvel Age n’a pas une organisation centrale. Il s’agit d’un courant dont la structure rappelle celle des premiers chrétiens et qui fonctionne par réseaux.

Il m’apparaît assez clairement que l’Ennemi a tiré les enseignements de l’histoire du christianisme pour n’en retenir que les bonnes idées et abandonner les erreurs commises.

Le Nouvel Age se propage souvent par la révélation d’esprits guides. En divers endroits du globe, de nombreux ouvrages sont littéralement dictés par ces esprits. Un exemple parmi tant d’autres: le “Cours sur les miracles”, dicté à une infirmière aux USA; déjà traduit en de nombreuses langues, il fait l’objet de séminaires pour comprendre en comprendre l’esprit et la lettre.

Certes, il existe une part de charlatanisme, car les ouvrages et les séminaires constituent une activité très lucrative. Pourtant, un certain nombre de phénomènes, liés aux esprits guides, sont tout simplement d’origine démoniaques.

Lors d’une émission “Temps Présent” sur le Nouvel Age (Télévision Suisse Romande), à laquelle j’étais invité, nous avons visionné une séquence relatant une séance de communication entre un médecin genevois et un esprit guide. Alors qu’il appelait l’esprit, il s’est produit l’opposé d’une délivrance. Les manifestations démoniaques (rictus, déformation du visage, convulsions, voix bizarre etc.) N’ont pas cédé la place à la paix profonde de la présence de l’Esprit Saint mais c’est le contraire qui est arrivé, un peu comme dans un film qui se déroule à l’envers.

Peut-on dès lors parler de bons et de mauvais esprits dans le Nouvel Age ?

Pour les adeptes de ce courant, la dualité entre le bien et le mal n’existe pas vraiment. A l’image du yin et du yang, chaque phénomène comporte deux faces.

Toutefois, l’adepte de l’ésotérisme Alan Cardec a avoué que certains esprits pouvaient être dangereux! J’espère que cela donnera à réfléchir aux adeptes du Nouvel Age. En revanche, dans la littérature de ce courant, ce qui est présenté comme vraiment mauvais, c’est le judéo-christianisme! Il est considéré comme la source de tous les maux de l’Occident, pour ne pas dire de la terre entière, et accusé d’avoir travesti la vérité sur le monde spirituel.

Certains vont jusqu’à affirmer que le serpent serait le créateur dont l’image serait la double hélice de l’ADN (deux serpents entrelacés). Après avoir absorbé des boissons hallucinogènes, de nombreux Indiens sud-américains affirment parler avec l’ADN des plantes. C’est de cette manière qu’ils découvrent des médicaments tellement efficaces que les grandes firmes pharmaceutiques les analysent pour les reproduire en synthèses chimiques.

Les esprits dont il est question dans les différentes pratiques du Nouvel Age doivent-ils donc être considérés comme dangereux?

Oui, et de nombreux témoignages le confirment. Par exemple, le récit d’une jeune fille qui a eu les bras paralysés trois jours durant après avoir voulu parler avec l’esprit d’un arbre. Cela se déroulait lors d’une “semaine nature”, dans le cadre de sa formation d’institutrice !

Comment, au vu du sombre tableau que vous dressez, peut-on expliquer le succès du Nouvel Age?

Le Nouvel Age a rappelé à l’humanité rationaliste et athée l’existence du monde spirituel. Mais comme nous le rappellent Col. 1, 16 et 2, 15, si Dieu a créé le visible et l’invisible, donc aussi les êtres spirituels, une partie d’entre eux se sont détournés de Dieu et par là même des tâches qui leur incombaient. L’Apocalypse nous suggère que le tiers des anges créés feraient partie de ces hiérarchies sataniques (Apoc. 12, 4).

Que conseillez-vous à celui qui s’est plongé dans ces pratiques et qui réalise ce qu’il lui arrive?

Je lui suggère de revenir sérieusement à la Bible, Parole de Dieu, et non la Bible relue et corrigée par certains philosophes et théologiens libéraux; revenir également au Père, au Fils et au Saint-Esprit;

· au Père, créateur du ciel et de la terre ainsi que du monde vivant, et non pas à la déesse Gaia considérée aujourd’hui comme la déesse de la terre mère ;

· au Fils, Jésus-Christ de Nazareth, mort et ressuscité, et non au Christ cosmo-centrique du Nouvel Age souvent décrit sous les traits du Maîtreya;

· au Saint-Esprit, souffle de Dieu envoyé par le Père et le Fils et non à l’énergie vitale et cosmique du Nouvel Age. Je conseille aussi à l’ex-adepte de se lier à des chrétiens sérieux.

Si l’ex-adepte souffre depuis lors de troubles graves de la personnalité ou de phénomènes paranormaux dans son habitat, etc., il faut qu’elle prenne contact avec des chrétiens capables de discernement et de prières d’autorité au nom de Jésus.

Pourquoi vous êtes-vous intéressé au Nouvel Age en tant que pasteur ?

Très tôt, j’y ai discerné les prémices de la religion mondiale antichristique.
A l’image d’un fleuve, son courant principal du Nouvel Age a pris un essor important dans les années 70, au travers du phénomène de la contre-culture en Californie.
Timothy Leary en a été l’un des prophètes. La consommation massive de LSD a ouvert “une voie nouvelle” appelée la quatrième dimension. Sciences et religions classiques (surtout le judéo-christianisme) auraient privé l’humanité de la vraie connaissance du monde spirituel. En francophonie, c’est au milieu des années 80 que le livre de Marilyn Ferguson “Les enfants du verseau pour un nouveau paradigme” a répandu le Nouvel Age à l’image d’un incendie dans une fabrique de feux d’artifices selon les termes de l’auteur. C’est à partir de 1990 que l’ensemble des médias a abondamment parlé du Nouvel Age.

A partir de l’expérience de “la quatrième dimension”, les adeptes du Nouvel Age ont cherché à expliquer et surtout à reproduire de telles expériences au travers des psychotechniques pour passer, comme ils l’ont dit, du LSD à la psychosynthèse (modification de la conscience et du potentiel humain par une multitude d’exercices et de pratiques inspirés par une spiritualité souvent orientale, voire même franchement occulte). Certains “new agers” se sont regroupés en communautés telles que celle d’Esalen de Big Sur, en Californie, ou encore celle de Findhorn, en Ecosse. Ils ont cherché à expliquer la quatrième dimension en s’appuyant sur la nouvelle physique (physique quantique) ainsi que sur certains concepts spirituels orientaux, notamment ceux du taoïsme.

Un exemple frappant est la récupération du prix Nobel de physique et de chimie (1977) Ilya Prigogine pour sa découverte de la théorie des structures dissipatives (transformation de la matière sous certaines conditions). Soumise au stress, la matière pourrait se réorganiser en un niveau supérieur d’énergie. Le chercheur israélien Aharon Katchalski, spécialiste mondial des recherches sur le cerveau, avait affirmé que le cerveau était le lieu idéal pour l’application de cette théorie. Convaincu d’un proche saut évolutif de l’humanité, il n’en fallait pas plus pour rêver! Le physicien Fritjof Capra a écrit un livre très répandu, “Le Tao de la physique” (synthèse de la physique quantique et de concepts spirituels orientaux comme matériaux de base pour la transformation de l’humanité). Cet ouvrage, ainsi que celui de Marilyn Ferguson (entre autres) ont convaincu des millions de personnes que nous allions vers des temps nouveaux (l’âge du Verseau) qui verraient l’avènement d’un nouvel être humain littéralement divinisé.

Notons en passant qu’un des affluents principaux du fleuve du Nouvel Age provient de l’astrologie, qui nous annonce le début de l’âge du Verseau pour les environs de l’an 2000. Age de paix, d’harmonie et de bonheur. C’est aussi là l’occasion d’affirmer que l’ère du christianisme touche à sa fin.

Malgré des indexes d’auteurs très fournis, les livres de Marilyn Ferguson et de Fritjof Capra ne soufflent mot d’Alice Bailey, Benjamen Creme ou David Spangler, grands représentants de la tradition parallèle. Cette tradition existe depuis des milliers d’années mais surtout depuis le début du christianisme et a toujours voulu révéler à l’humanité les vérités sur le monde spirituel au travers de cercles ésotériques, gnostiques, occultes, etc. Ce courant veut opérer la synthèse des différentes religions et courants spirituels.

Aux USA, il y a d’abord eu le courant “des transcendentalistes” au milieu du XIXe siècle, suivi de la fondation de la Société Théosophique par Helena Petrova Blawatski en 1875. La troisième présidente de ce mouvement, Alice Bailey (1880-1949), fondatrice de l’Ecole Arcane est devenue, à mes yeux, la véritable prophétesse du Nouvel Age. Elle a écrit un ouvrage en deux volumes “L’état de disciple dans le Nouvel Age” sous la dictée d’un esprit-guide nommé Djawhal Kuhl. Ce dernier, grand esprit de la Fraternité Blanche Universelle, aurait révélé à Alice Bailey l’existence d’une hiérarchie de maîtres spirituels qui dirigeraient l’humanité de façon secrète. Djwhal Kuhl aurait été lui-même l’interprète céleste de cette hiérarchie, afin de dicter à Alice Bailey le Plan qui devrait conduire l’humanité dans l’âge du Verseau. Le livre commence par une prière, “la grande invocation”, censée remplacer le “Notre Père”. Cet ouvrage affirme que le véritable Christ (cosmocentrique) - le Maîtreya, va bientôt s’incarner.

Benjamen Creme et David Spangler seraient les prophètes de ce Christ cosmocentrique. Pour Benjamen Creme, le Maîtreya vivrait déjà à Londres et se révélerait bientôt au monde entier par télépathie. Avec Alice Bailey, nous avons passé du spiritisme classique (dialogue avec les morts) au channeling du Nouvel Age (dialogue avec les esprits-guides, appelés aussi parfois les anges gardiens).

Les médias utilisent moins le terme de Nouvel Age. Cependant, les pratiques et les enseignements se répandent plus que jamais au travers d’une multitude de séminaires et d’écrits.

Au début des années 90, une faculté de l’“Université du Temps Présent” a été créée à Neuchâtel. Sa première présidente est Andrée Fauchère, auteur du livre “Il est vivant”, dicté par l’esprit de son mari, un guide valaisan décédé au cours une expédition dans l’Himalaya dans les années 80.
En 1991, la ville de Mulhouse a été décrétée première ville du Nouvel Age à l’occasion du premier festival “pour la défense de la terre, de l’homme et de l’univers”.
En 1999, deux millions d’adeptes du Nouvel Age étaient attendus à l’occasion de l’éclipse solaire du 11 août à Cornouailles, en Angleterre.

Les différentes éditions du salon “Mednat” (Médecines naturelles), qui a lieu chaque printemps à Lausanne, font en réalité la part très belle aux écrits et pratiques du Nouvel Age.
Il existe de nombreuses rencontres intitulées “Groupes de prière” fondés par Maguy Lebrun (plus de 300 groupes en France, une vingtaine en Suisse romande). Chaque groupe est constitué de dix à quinze personnes; chacun invoque sa divinité, après quoi, en appelant les esprits guides, on passe à l’imposition des mains pour la guérison physique et spirituelle.

Il existe une multitude de séminaires où l’on apprend à entrer en contact avec les esprits guides. La mouvance du Nouvel Age implique généralement la “foi” en la réincarnation. Par des “régressions spirituelles”, les esprits guides sont interrogés pour connaître les éventuelles conséquences de vies antérieures sur la vie actuelle. L’énergie cosmique joue aussi un rôle fondamental; tous nos maux seraient provoqués par un manque d’harmonie entre notre énergie personnelle et l’énergie cosmique. Il est utile de préciser que je n’ai jamais rencontré la moindre référence au Saint-Esprit.

Très souvent, le judéo-christianisme est pris à partie comme étant le plus grand obstacle à l’avènement du Nouvel Age. Jésus a dit: “Je suis le chemin, la vérité et la vie” (Jean 14, 6). Or, le Nouvel Age se veut être la synthèse de toutes les vérités. Il importe à ce titre de préciser que les “new agers” ont surtout lu la Bible à travers les théologiens libéraux adeptes d’un christianisme plutôt rationaliste. Il est vrai qu’une fois l’Ecriture épurée de tout ce qui choque la raison, je peux comprendre que cette Bible-là n’ait plus grand chose à dire à ceux qui désirent sincèrement renouer avec le monde spirituel. Pourquoi avoir classé au rang de mythologie les expériences de Paul (II Cor. 12), de l’apôtre Jean dans l’Apocalypse et de tant d’autres récits qui nous relatent des relations très claires entre le monde spirituel et les humains (Es. 6 ; Dan. 10; Zach. 3).

Le judéo-christianisme est accusé principalement d’avoir fait de l’homme le centre de la création de Dieu, alors que le Nouvel Age porte ce centre sur la Vie (monde spirituel, monde matériel, monde vivant formant un tout indissociable). En ce sens, il n’est plus question d’un Créateur. La Bible est rectifiée par des écrits comme “l’Evangile ésotérique de St Jean de Paul Le Court”, exemple parmi d’autres d’une réinterprétation New Age des textes bibliques. Jésus ne serait pas juif, mais gaulois! Ce n’est pas la première fois que l’on trouve des formes ouvertes d’antisémitisme dans ce courant. Dans une conférence donnée aux sœurs de Grandchamps dans les années 90, le chercheur et spécialiste des sectes Jean-François Mayer, de l’Université de Fribourg, a affirmé avoir lu des phrases telles que “Il faudra que les judéo-chrétiens se rallient de gré ou de force au Nouvel Age”.

William Booth, fondateur de l’Armée du Salut, a écrit à la fin du siècle passé: “Le plus grand danger du vingtième siècle sera une religion sans Saint-Esprit, des chrétiens sans Christ, le pardon sans repentance, le salut sans nouvelle naissance, la politique sans Dieu et un ciel sans enfer.”

Seul un retour à la Bible permettra à beaucoup de personnes d’éviter la séduction de la religion antichristique qui se prépare au travers du Nouvel Age.

vendredi 7 novembre 2008

LES FAUX PROPHETES



Ancien testament

Deutéronome 13. 1 à 6 - Il y a accomplissement de la prophétie, mais cela conduit à l’idolâtrie. Pourquoi Dieu permet-Il cela ?
  • Quelle était la punition que le peuple devait leur infliger ?
  • Dt 18. 20 à 22 - Prédiction faite au nom de Dieu ou d’un faux dieu, mais il n’y a pas d'accomplissement. Quelle attitude devons-nous adopter dans ce cas-là ?
  • Néhémie 6. 12 - Des prophéties pour de l'argent.
  • Jérémie 23. 13 à 29 - Tromperie, mensonge, adultère... Sur quoi sont basées leurs paroles (16) ? Au nom de qui prophétisent-ils (25) ? A quoi sont comparé le songe et la Parole de Dieu (28) ?
  • Jér. 28 - Hanania confondu et puni par Dieu devant Jérémie.
  • Lamentations. 2. 14 - Les faux prophètes ne dénoncent pas les péchés du peuple de Dieu, leurs visions sont vaines, fades et décevantes.
  • Ezéchiel. 13 – Ils égarent le peuple de Dieu en annonçant la "paix", au lieu de les préparer à la guerre spirituelle.
  • Michée. 3. 5 à 8 – Dieu punira les faux prophètes et justifiera ses serviteurs fidèles, qui dénoncent les péchés du peuple de Dieu.

  • Nouveau testament :

  • Matthieu 7. 15 – On reconnaît un arbre à ses fruits, c’est-à-dire, on constate l’authenticité du don de quelqu’un au résultat de ses paroles et à son comportement.

  • Mt 24. 11 – C’est un des signes annonçant les temps de la fin : prolifération de prophètes de mensonge. Sommes-nous arrivé à cette époque ?
  • 2 Timothée 4. 3 à 5 - Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d'entendre des choses agréables, ils s'amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l'oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l’œuvre d'un évangéliste, remplis complètement ton ministère.
  • Apocalypse 2. 19 & 20 - L’église doit-elle laisser faire les faux-prophètes, sous prétexte d’amour et de tolérance (il ne faut pas juger) ?

Renseignements : pierre.danis@wanadoo.fr

jeudi 25 septembre 2008

L’IDOLATRIE

Deutéronome chapitre 6 verset 8 :

"Tu ne feras pas d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, en bas sur la terre et qui sont dans les eaux plus bas que la terre".
Quand l'homme perd la notion du vrai Dieu, il a un vide intérieur et il est obligé de se faire l'image d'une divinité. Même les athées (sans dieu) sont religieux malgré eux, et idolâtrent un être ou de la matière. Cela se passe dans le cœur (zone le plus profonde et ignorée de nous-mêmes), puis dans la pensée et finalement se concrétise par une représentation sous une forme ou une autre. L'homme peut alors tomber dans I'idolâtrie la plus grossière, la cause première étant d'avoir perdu l'image de Dieu.

La Bible nous dit que Jésus-Christ est l'Image du Dieu invisible (Colossiens chapitre 1, verset 15). Nous n'avons pas d'autre image à adorer, nous n'avons pas d'autre intermédiaire, pas d'autre médiateur, que Jésus-christ seul. Mais attention, nous ne devons pas vénérer une forme de Jésus-Christ, car nous n'avons aucune description physique de lui. Par exemple, si nous prions en nous faisant une représentation mentale de quelqu'un, cette "image" devient une idole. Les films, les dessins, les tableaux peuvent nous influencer, surtout enfant.
L'image que nous avons du Seigneur Jésus, donc de Dieu, est une image spirituelle et morale. Jésus a dit : "Celui qui m'a vu, a vu le Père", et donc, lorsque nous rencontrons Jésus-Christ, nous rencontrons le Père qui se révèle par le Fils.

Deutéronome chapitre 5, verset 9 :
"Tu ne te prosterneras point devant elles, tu ne les serviras pas, car moi, l'Eternel ton Dieu, je suis on Dieu jaloux".

Voici une liste de représentations que les idolâtres vénèrent et devant lesquelles ils se mettre à genoux, ou se prosternent :

- Statues, crucifix, icônes, symboles, photos...

- des hommes ou des femmes, chacun peut avoir son idole : sportif, philosophe, politicien, enfant, pape, gurus, acteur, chanteur... Il y a un nombre important de chanteurs et de groupes musicaux qui ont fait un pacte avec le diable ou qui ont été initiés dans une secte occulte. Par leur musique et les paroles qu'ils prêchent, ils incitent leurs fans à se livrer à Satan. Ceci est particulièrement flagrant dans le Hard-Rock, le black-métal...

- des anges ou des saints : croire qu'on ne peut pas s'adresser directement à Dieu mais qu'il faut passer par des intermédiaires qu'on peut invoquer en cas de besoin. Saint Antoine, Saint Joseph, Saint Pierre etc... plus tous les saints "locaux".

- Satan ou des démons : parler avec le diable, l'adorer, faire un pacte avec lui, ou bien encore vendre son âme au diable, faire des messes noires.

Les esprits se manifestent sous toutes sortes d'apparences. Pour les religieux, cela peut être la Vierge, Krishna, et pour les "durs", c'est sous une apparence de bouc, de serpent, de dragon... mais pour les enfants ce sont des formes plus gentilles telles que les fées, les lutins, le père noël... ainsi que 1es héros de dessins animés et de bandes dessinés.

Selon les goûts et les ages, le diable a un échantillonnage d'idoles qui correspondent au besoin de chacun. Les enfants ont besoin de merveilleux, c'est normal et cela vient de Dieu qui est le seul vraiment merveilleux. Quand on leur raconte des histoires de la Bible, quand on leur parle du ciel et surtout du Seigneur Jésus, cela satisfait leur besoin de merveilleux.
Mais les parents qui ne connaissent pas Dieu sont évidemment obligés de raconter à leurs enfants toutes sortes de fables, de contes ou de légendes. Alors on leur donne des idoles pour remplacer le Seigneur Jésus, par exemple le père noël...
Les enfants lui font des prières et lui écrivent des lettres. Et ce sont les parents qui inculquent cela à leurs enfants! Non seulement ils leur mentent et perdent ainsi leur confiance, mais ils les entraînent dans l'idolâtrie.

- la Vierge (la Madone ou Notre-Dame de ceci ou cela…) : parfois considérée comme co-rédemptrice et médiatrice. Certains la vénèrent, d'autres 1a prient seulement (ave maria, rosaire neuvaines, pèlerinages sur les hauts-lieux...)
- la nature : pour certains, c'est la nature dans son ensemble, pour d'autres, ce sont certaines choses telles que la lune, le soleil, les étoiles, les arbres, le feu, 1'eau, les animaux... La Bible dit "ils ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur" (Romains 1:25 ).

- l'argent : La Bible dit que la cupidité (amour de 1'argent) est une idolâtrie (Colossiens 3 : 5).
- le corps : Ceux qui s’y adonnent ne vivent que pour lui.
- le sexe ; Ils ne pensent qu'à cela, c'est une obsession. Les films et les livres pornographiques ont beaucoup de succès ainsi que les blagues obscènes. Toutes ces choses nous souillent.
Certaines passions peuvent aussi devenir des idoles auxquelles nous pouvons sacrifier notre santé, notre famille ou notre vie : Travail, sport. musique, moto, voiture, maison, nourriture...

Dieu est jaloux parce qu'il nous aime et s1 l'on veut s'unir à d'autres esprits que lui, on se prostitue (c'est 1e terme qui est employé par les prophètes). Et si on se prostitue, celui qui devrait être notre époux légitime, c'est-à-dire notre Créateur, est Jaloux. Dieu nous aime tout en étant juste, et il ne laisse pas le péché impuni. Ce commandement a quelque chose de particulier par rapport aux autres, car sa transgression entraîne des conséquences sur la descendance.

Lévitique 26:1 :
Vous ne vous ferez point d’idoles, vous ne vous élèverez ni image taillée ni statue, et vous ne placerez dans votre pays aucune pierre ornée de figures, pour vous prosterner devant elle, car je suis l’Éternel, votre Dieu.

Deutéronome 4,15 à 17 :
Puisque vous n’avez vu aucune figure le jour où l’Éternel vous parla du milieu du feu, à Horeb, veillez attentivement sur vos âmes, de peur que vous ne vous corrompiez et que vous ne vous fassiez une image taillée, une représentation de quelque idole, la figure d’un homme ou d’une femme, la figure d’un animal qui soit sur la terre, la figure d’un oiseau qui vole dans les cieux,

Deutéronome 27:15 :
Maudit soit l’homme qui fait une image taillée ou une image en fonte, abomination de l’Éternel, oeuvre des mains d’un artisan, et qui la place dans un lieu secret! Et tout le peuple répondra, et dira: Amen!

L'HEREDITE

Deutéronome chapitre 6, versets 9 et 10 :
"Je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur leurs enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fait miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements".

Les patriarches avant de mourir appellent leurs fils et par ordre de naissance, leur imposaient les mains en leur léguant leur héritage. Mais il ne s'agissait pas seulement des biens matériels. Pour ceux qui connaissaient le Seigneur comme Abraham, Isaac et Jacob, il y avait quelque chose de beaucoup plus important que cela :

C'était l'héritage spirituel, la promesse de l'Eternel. En imposant les mains à leurs enfants, ils les faisaient entrer dans l'alliance qu'eux-mêmes avaient contractée avec Dieu. Les enfants à leur tour transmettaient cela à leurs propres enfants. De même, il y a un héritage spirituel pour les idolâtres qui est transmis à leurs enfants jusqu’à trois ou quatre générations. Ce sont les conséquences directes du péché d’idolâtrie.

Mais ce qui est merveilleux, c’est que pour ceux qui aiment Dieu et qui gardent ses commandements (aimer c’est obéir), Il fait miséricorde Jusqu’à mille générations. Ainsi la bénédiction est supérieure à la malédiction. Nous avons tous hérité des punitions infligées à nos premiers parents : les douleurs de l’enfantement, le travail pénible et la mort. Mais il n’y a rien de plus terrible que la mort spirituelle, c’est-à-dire être séparé d’avec Dieu.
Pour toutes ces malédiction, Dieu a pourvu à un remède qui est Jésus-christ. Mais pour ceux qui rejettent la solution que Dieu offre, c’est la mort éternelle, la séparation d’avec Dieu Dour toujours.

Nous pouvons voir également d’après ce verset 10 du chapitre 6 du Deutéronome que si nous appartenons au Seigneur, il y a une nouvelle bénédiction qui commence à partir de nous Jusqu’à mille générations après nous. Cela ne veut pas dire qu’automatiquement tous nos descendants seront sauvés car il faudra qu’eux-mêmes se repentent de leurs propres péchés, mais au moins ils n’auront pas à souffrir du péché de leurs ancêtres, ils seront saints (c’est-à-dire : mis à part) (1 Corinthiens 7 :14).

Pour être affranchi de cette hérédité, il suffit de renoncer à cet héritage spirituel que nos ancêtres nous ont légué. II n’est pas précisé de quelle punition il s’agit, mais dans tous les cas, il y a une conséquence spirituelle, c’est-à-dire des handicaps, des blocages, des liens qui empêchent certaines personnes de franchir la porte étroite pour se donner au Seigneur. Pour d’autres qui se sont engagées envers Dieu, mais qui n’ont pas été libérées, cela peut freiner leur marche spirituelle. C’est un peu comme si l’on marchait sur le chemin en traînant un boulet. Il peut également y avoir des conséquences psychologiques (sur l’âme) : dépression, angoisse, désir d’autodestruction, débilité etc… et des conséquences physiques…

Deutéronome chapitre 18, verset 9 :
« Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Eternel, ton Dieu te donne, tu n’apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là ».

En vivant dans un monde idolâtre, on a tendance à imiter les autres inconsciemment, en faisant « comme tout le monde ». L’Eglise de Christ devrait au contraire influencer la société, mais malheureusement, c’est souvent la société qui influence l’Eglise et y fait pénétrer des choses étrangères au Seigneur. Ce ne sont peut-être pas des pratiques grossières, telles que se mettre à genoux devant une statue, mais ce sont des conceptions, des croyances, des coutumes et des traditions qui viennent du monde. L’idolâtrie nous met en relation avec les esprits mauvais du monde invisible. Paul dit que celui qui sacrifie à une idole est en communion avec un démon. (I Corinthiens chapitre 10, versets 19 à 22).

Que faire avec nos idoles personnelles :

Deutéronome 7 :5 à 6 : Voici, au contraire, comment vous agirez à leur égard : vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs statues, vous abattrez leurs idoles, et vous brûlerez au feu leurs images taillées. Car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu ; l’Éternel, ton Dieu t’a choisi, pour que tu devienne un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre.

Deutéronome 7 :25 à 26 :
Vous brûlerez au feu les images taillées de leurs dieux. Tu ne convoiteras point et tu ne prendras point pour toi l’argent et l’or qui sont sur elles, de peur que ces choses ne te deviennent un piège ; car elles sont en abomination à l’Éternel, ton Dieu. Tu n’introduiras point une chose abominable dans ta maison, afin que tu ne sois pas, comme cet chose, dévoué par interdit ; tu l’auras en horreur, tu l’auras en abomination, car c’est une chose dévouée par interdit.


Pour un renseignement : pierre.danis@wanadoo.fr

jeudi 12 juin 2008

In Search of True Life

The Story of Pierre Danis


Although I am French I was born in Baden-Baden, Germany in 1947. I spent a good part of my childhood in Africa, especially in Cameroon. I was raised in a traditional Catholic family: mass every Sunday, catechism, sacraments, the works. When my family moved back to France I lost all interest in religion because one of my friends, an atheist, made fun of me. I stopped going to church. After all, I reasoned, I never had understood what the priest was saying.

After high school I apprenticed as a cabinetmaker and worked at that profession until it was time for military service. In 1968 while in the French army I made some friends who were into studying philosophy. They asked questions that I had never thought about: Why am I here? Where did I come from? Why are men wicked? Why is there suffering? Where do you go after you die? I began reading books by existentialists who encourage people to ask questions (a good thing) but never offer answers (which leads to deep anxiety). These questions led me to search for answers.

Growing up I was deeply influenced by African culture. Living in another culture will change you for life, especially when the host culture is very different from your own. As a result I was ill at ease when returning to France. I found it hard to adapt to the materialistic way of life. Instead I was eager to discover other cultures and religions. With my two army buddies we set out to discover the country of Morocco.
There I smoked marijuana for the first time. They called it « kif ». The small amount of money we had ran out quickly, and we wound up living on the beach with a friend who called himself Ali Baba. He loaned us a little cabin. We ate what we could find: mussels and sea urchins. For several months that was our daily diet. You can imagine what we thought of mussels and sea urchins. Fortunately we made some friends who invited us occasionally for dinner: good Moroccan meals of couscous and tajine. Our friends also spoke to us about Islam. We got interested in religion, but after three months we could not keep living that way. We needed to earn some money. It was time to return to France.

Arriving in Paris we found various odd jobs, at a printing press, a shoe factory, etc. After earning some money I set out once again for Morocco this time with a different friend. That trip did not last long. I decided my next adventure would be to visit Asia. I traveled across Italy, Greece, Turkey, Iran (at that time the Shah was in power), then into Afghanistan (there were still camel caravans). Smoking marijuana became a habit for me, I thought it was part of the good life.

While in Pakistan the people who housed me proposed that I convert to Islam. I was in search of love and freedom. Islam offered me neither so I set out to visit India and Nepal. I was chased from Nepal by the immigration police because my visa had expired. It was about then I began taking LSD and other hallucinogens. I stayed in several places in India then hitchhiked back to Europe.
Back in France I was totally out of touch with the European life style. I went to visit my parents, but it was almost impossible to communicate with them. I caused them a lot of suffering. Another trip seemed like the only solution, this time I set out for Amsterdam. There I met an old friend that I had known in India. We traveled together to Denmark where we spent the winter. I missed the warm weather of India so I traveled again across the Middle East, this time via Tunisia, Lebanon and Pakistan.

I began to learn Hindi. We spent the winter in the plains; the summer in the Himalayas. Noticing the beauty of nature I came to the conclusion that this did not happen by chance, somebody or something was behind it all. Several times during my travels I came very close to death which led me to reflect on what would happen next. Without any answers to the question I only became more anxious.
One day I entered a house where I saw a little book called “The New Testament”. It was torn and missing the entire Gospel of Matthew. I borrowed it and began reading. This was my first contact with the Bible.

I traveled to Pushkar (Rajasthan), a “sacred city” for Hindus where I was the only foreigner. I did the ritual cleansing every day in the “sacred” lake. My friends wanted to convert me to Hinduism so they took me into the temples of their deities. During one ceremony we had to fold our hands and bow down before one of the statues. When it was my turn I couldn’t do it, I told them, “This statue can’t be a god.” I had understood at least that much.

I then left this region and went to live by myself near the banks of the Ganges. That was the period when the Beatles were initiated in Transcendental Meditation. Their guru lived in a monastery (ashram) where I wanted to stay, but because it cost money I had to leave. Walking along the river I found a set of caves where ascetics (religious hermits) lived. Finding an empty one, I moved in. I had been a vegetarian for quite some time, but I now began a strict frugivore diet. I ate nothing but fruit and drank water from the river. The only piece of clothing I owned was a piece of cloth that I wrapped myself in. I did my yoga exercises like my neighbors. Life was simple; maybe this was the answer. Then I caught dysentery.

Very frail and exhausted I returned to the mountains. Not knowing a soul, with no idea of what to do next, I was at the end of my rope. It was then that I met a Buddhist nun from Canada who suggested that I come to the Tibetan monastery where she lived higher up in the mountains. I lived there with the monks, participated in their ceremonies (poudja) and sat under the teaching of the lama. The nun that I had met owned a New Testament which I borrowed and read the Book of the Revelation.

One of the gurus used a meditation technique that supposedly provided a short-cut to Nirvana, a way out of the perpetual cycle of reincarnation taught in Buddhism. He taught me this method called « Vipasana ». I decided to become a Buddhist monk in the village where Gautama received his illumination (that is where he became Buddha). I shaved my head and followed their strict diet and rules: no listening to music, respect certain days of total silence, sleep on a board. Several times a day we were required to meditate for an hour without moving a muscle.
One day two new guys arrived. They were French and since the evening meetings were in English I served as their interpreter. One of them owned a big black book, a Bible, which he had bought in Delhi, 600 miles away. I asked if I could borrow it and began reading. It was at this time that I read “the one who seeks finds” which encouraged me to continue my search.

I began to compare Jesus and Buddha. I was more and more impressed with the person of Jesus Christ: first by his miracles, then by his wisdom and his love, then by his freedom of expression in front of religious leaders, like when he called them a “generation of vipers”. To my new friends I translated the professor’s lectures then I repeated to them the words of Jesus. That lasted until the day the owner of the Bible asked to have it back so that he could read it himself. Here I was with all of the same questions and no answers. I sensed it was time for me to leave. From there I met a Jew and we decided to room together. He also had a Bible. As I evaluated my situation I decided there was no need for me to stay there any longer. I had found no solutions to my problems in this part of the world. I headed back to France where I began living on a commune located on an old farm in the middle of France. There were four of us. We raised goats, chickens, honey bees, vegetables and marijuana. On the mantle was a collection of books. A Jew from our group had added his contribution, a Bible. This time I decided to read it from cover to cover. It was a Catholic version with apocryphal books and commentaries. It took me a year.

One winter day I was all alone reading the Gospel of John. In John 14 I read Thomas’ request to Jesus: “Lord show us the way.” This time it was not Thomas but me asking the question of Jesus. The response of Jesus surprised me. I could have imagined anything but, “I am the Way, the Truth and the Life, no one comes to the Father but by me.”
At that moment I understood that Jesus was the Answer, there was no other way. I immediately abandoned all the others. One instant I believed that all paths led to the same god, the next I believed there was only one path, Jesus Christ. I had not arrived yet, but I now knew which way to go, as if I had been lost and discovered a road sign that showed the way to my destination. I took all the other books on the mantle and burned them. God showed me that He would not stop me from destroying myself but I now had a choice, “keep smoking pot or follow Him.” I decided to follow Him and get rid of the things that did not please Him.

I didn’t tell my friends about my decision. We left for a trip to Switzerland to visit a Buddhist community. On the return trip in Neuchatel I was at the end of my rope and began praying to God saying, ”I can’t handle this any longer. If you really exist I need you to do something for me. I read in the Book that you had disciples. If you still have some, allow me to meet at least one who can help me.” I didn’t tell a soul but a day or two later while we were hitchhiking to get back to the farm in France a man picked us up and told us, “I am a Christian, I believe in Jesus Christ. He is my Savior.” Then he explained the gospel to us. I was excited to see this answer to my prayer. I now knew that God exists, the proof is He answers prayer. I also understood that He hadn’t written me off. He was interested in me. That gave me hope to go forward. The man shared his picnic with us on the bank of a river.
Before we separated, the Christian gave us a book called “If You Want to Go Far”. It spoke about eternal life. It was just what we needed. After reading ten pages I told my friend that there was no point in reading further. Instead we ought to go find the author. We didn’t have a penny because on the commune we lived off of what the earth produced. The author, Ralph Shallis, lived only 45 miles away, but it took us five days to get there.

When we found his house in the countryside no one was home. We pulled out our sleeping bags to sleep in the garage. We were awakened by headlights coming down the driveway. It was Mrs. Shallis. We felt badly for her, a woman coming home alone at night in the winter to an isolated house in the countryside to find two men sleeping in her garage. What a surprise!
After asking us what we were doing she invited us in and served us tea and crackers. When her husband came home we explained again that we had read his book and that we were searching for eternal life. Mr. Shallis opened his Bible and spoke to us about the problem of sin. He said, “Between you and God there is a wall, it is made of all the things that you have done wrong. God wants you to repent.” So we began to confess our sins. That lasted for a week. Mr. Shallis spoke to us about God’s condemnation. It made me sick. I was convinced that with all the evil I had done I would be cast into Hell. Then he preached to us the Good News of salvation.

Jesus Christ crucified for our sins and raised from the dead, whoever believes on Him is forgiven and receives eternal life. It was too good to be true. Six more days went by until Mr. Shallis realized that I was still bound in my sin because of my involvement in the occult. I had been involved in divination, yoga, meditation, astral voyages and many other things. He told me that I needed to confess these things and ask God to deliver me from them.
The next day out in the countryside with my friend we read a short passage of Scripture and in prayer I committed myself to the Lord. I grasped hold of God’s promises by faith, especially this one, “whosoever believes in me has eternal life.” It was the little verb “has” that finally convinced me. It is in the present tense. In the past I believed that eternal life began at death. It was at that moment in 1974 that I was born again.

That was the beginning of a new life with the Lord in my heart. I know that God is my Father and that nothing can separate me from Him. I will spend eternity with Him in perfect peace along with all of those who have put their trust in Jesus as their only Savior.

To Him be glory and honor and power forever.

(Translated by Paul Mattson)

pierre.danis@wanadoo.fr

vendredi 29 juin 2007

La réincarnation

Savez-vous que cette croyance est de plus en plus répandue en Europe ?

Bien sûr, il y a longtemps que les initiés des sectes ésotériques connaissent cette doctrine, mais aujourd'hui, c'est l'homme de la rue des pays dits "chrétiens" qui y croit. Nous avons besoin d'une assurance sur l'au-delà et comme les religions occidentales sont impuissantes pour la procurer, on s'accroche à ce qui se présente pour essayer de sécuriser notre cœur anxieux.

La réincarnation présente de nombreuses variantes selon les écoles - l'hindouisme enseigne que l'on pourrait se réincarner dans un animal, un insecte ou même une plante, le bouddhisme tibétain dit que l'on peut également revivre dans d'autres mondes. Le mouvement du Nouvel Age de son côté, enseigne que l'on ne peut se réincarner que dans un autre corps humain.


Cette doctrine va de pair avec la loi du karma selon laquelle chaque pensée, parole ou action entraîne une conséquence inéluctable, bonne ou mauvaise, proportionnelle à l'acte commis.

Par exemple, celui qui est serviable, pieux et généreux, sera probablement riche et en bonne santé dans sa prochaine vie, alors que celui qui fait beaucoup de mal sera plutôt pauvre, infirme, etc…
Ceux qui en ont assez de ce cercle vicieux des renaissances perpétuelles espèrent en sortir pour atteindre le Nirvâna où ils pourront se fondre dans la "conscience cosmique".

Origine

L'histoire de l'antiquité nous apprend que le premier roi du monde, Nimrod, après avoir fait construire des villes telles que Babylone et Ninive dans la plaine du Tigre et de l'Euphrate en Mésopotamie, mourut d'une mort violente alors qu'il était au summum de sa gloire. Sa femme, Sémiramis, étant enceinte à ce moment-là, donna naissance à un fils, Tammuz, qu'elle déclara être la réincarnation de son mari.
Ainsi naquit, il y a plus de 4000 ans, cette doctrine qui séduit aujourd'hui plus d'un milliard d'êtres humains.
La Bible nous apprend que le Créateur a puni nos ancêtres, qui à l'époque habitaient tous dans cette région, pour leur orgueil dont la tour de Babel était le symbole. Ils se mirent à parler en diverses langues et ne se comprenant plus, furent dispersés sur toute la terre formant ainsi les différents peuples qui sont à l'origine des nations actuelles. (Livre de la Genèse, chapitre 11 versets 1 à 9)
Le mythe de la réincarnation fut ainsi transporté en Egypte où c'est Osiris, mari d'Isis, qui est revenu dans la personne de son fils Horus.
Mais c'est en Asie que cette foi s'est le plus largement répandue et devint une doctrine fondamentale de l'hindouisme, puis du bouddhisme.

Textes bibliques

Heureusement, le Vrai Dieu, notre Créateur, ne nous a pas laissé dans l'ignorance en ce qui concerne l'au-delà, et voici quelques textes affirmant que nous vivons une seule fois sur la terre : "Le nombre de mes années touche à son terme, et je m'en irai par un sentier d'où je ne reviendrai pas." (Livre de Job chapitre 11 verset 22).
David dit à propos de son fils qui venait de mourir :
"Maintenant qu'il est mort, pourquoi jeûnerais-je ? Puis-je le faire revenir ? J'irai vers lui, mais il ne reviendra pas vers moi." (Deuxième livre de Samuel chapitre 12 verset 23)
"J'ai vu qu'il n'y a rien de mieux pour l'homme que de se réjouir de ses œuvres : c'est là sa part. En effet, qui le ramènera pour voir ce qui sera après lui ?" (Livre de l'Ecclésiaste chapitre 3 verset 22).
"Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement." (Lettre aux Hébreux chapitre 9 verset 27).
Cher lecteur, osez vous remettre en question et regardez la vérité objectivement en ce qui concerne l'au-delà. Prenez ces choses au sérieux car le moment viendra où vous aussi devrez mourir. Comme nous l'avons vu précédemment, il y a des enseignements contradictoires sur ce sujet, alors comment y voir clair ? Qui est digne de confiance ?

Voici les principales théories sur l'au-delà :

1 - Le purgatoire
Dogme catholique affirmant que c'est l'état intermédiaire où se trouve l'âme avant son entrée éventuelle au paradis. C'est un lieu de tourments où l'âme doit expier ses péchés par la souffrance.
Mais la Bible dit au contraire en parlant des souffrances du Christ : "Il était transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes ; le châtiment qui nous donne la Paix est tombé sur Lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris." (Livre d'Esaïe chapitre 53 verset 5).

2 - L'enfer et le paradis de l'islam
Après la mort, allah met les bonnes actions d'un côté de la balance et les mauvaises actions de l'autre pour voir de quel côté elle penche. L'élite est alors (si allah le veut) reçue dans un jardin plein de jouissances sensuelles.
Mais la Bible affirme que "c'est par la grâce que vous êtes sauvés, c'est le don de Dieu. Ce n'est pas par les œuvres afin que personne ne se glorifie." (Lettre aux Ephésiens chapitre 5 versets 8 et 9). Mohamed est mort et il n'est pas revenu.

3 - La cessation de l'existence
Doctrine de l'athéisme qui dit que tout s'arrête au moment de la mort et qu'il n'y a rien après. La Bible déclare : "L'insensé dit dans son cœur : il n'y a pas de Dieu." (Livre des psaumes chapitre 14 verset 1).

4 - La réincarnation ou métempsychose
C'est le retour de l'âme dans un nouveau corps. Les auteurs des récits sacrés de l'hindouisme sont tous morts, ainsi que Gautama Bouddha. C'est un mensonge monumental !

Lumière !!!

Le seul témoignage entièrement digne de confiance est celui de quelqu'un qui est parti dans l'au-delà par une mort réelle, et qui en est revenu avec son propre corps, de telle sorte qu'on puisse le reconnaître. Un seul homme répond à ces critères, c'est Jésus-Christ et voici ce qui a été écrit à son sujet : "Christ est mort pour nos péchés selon les Ecritures ; il a été enseveli, et il est ressuscité le 3ème jour selon les Ecritures et il est apparu à Céphas (Pierre) puis aux douze. Ensuite, il est apparu à plus de 500 frères à la fois… " (Première lettre aux Corinthiens, Chapitre 15, versets 3 à 6).
En ce qui nous concerne, c'est par la repentance envers Dieu et la foi en JESUS-CHRIST crucifié et ressuscité que nous sommes sauvés. Mais sauvés de quoi ?
De la juste condamnation que nous méritons tous à cause de nos fautes : " Pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang brûlant de feu et de souffre : cela, c'est la seconde mort." (Livre de l'Apocalypse, chapitre 21, verset 8).

Mais à propos de ceux qui ont adhérés à JESUS-CHRIST, il est écrit : "Bien aimés, nous sommes maintenant enfant de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; mais nous savons que lorsqu'il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu'Il est." (1ère lettre de Jean, chapitre 3, verset 2).

Conclusion

Nous sommes tous invités gratuitement à passer l'éternité avec Dieu dans un bonheur ineffable où tout est imprégné de Son amour. Mais ceux qui refusent Son invitation passeront l'éternité loin de Lui.
Cher lecteur, c'est aujourd'hui même qu'il faut vous préparer à partir, car comme disait Salomon il y a presque 3 000 ans : "L'homme n'est pas maître de son souffle pour le retenir et il n'a aucune autorité sur le jour de sa mort." (Livre de l'Ecclésiaste, chapitre 8, verset 8).

pierre.danis@wanadoo.fr

samedi 2 juin 2007

Qu'est-ce qu'une secte ?



LES SECTES

Définition
Petit groupe animé par la même idéologie doctrinale. Groupe dissident minoritaire, à l'intérieur des religions officielles.
Latin : secta, de sequi = suivre. Grec : airesis = école d interprétation.
Que dit la Bible ? Matthieu 24 v 1 : Les faux prophètes des temps de fin. Prudence.
2 Pierre 2 v l à 3 : Les faux enseignants qui sèment des hérésies, surtout à l’époque actuelle.

Exemples
Chez les grecs : écoles philosophiques (Stoïciens, Epicuriens, Platoniciens...) Chez les juifs à l'époque de Jésus : Pharisiens, Saducéens, Esséniens. Les premiers Chrétiens on été qualifiés de sectes (Actes 28 v 22).

Raisons qui poussent l'homme à adhérer à une secte
Insatisfaction du matérialisme, angoisse existentielle, inquiétude en ce qui concerne l'au-delà, solitude, besoin de faire partie d'un groupe, séduction par "guru", recherche sincère de la Vérité.
Dans tous les cas, la personne est trompée.
Comment les aider ? Tout d'abord, il faut être au clair soit-même avant de secourir les autres. Un aveugle ne peut pas guider d'autres aveugles (Matthieu 15 v 14).

CARACTERISTIQUES

SECTES ------------------------- EGLISE DE JESUS CHRIST

Fondée par un homme -------------Fondée par Jésus Christ. Matthieu 16 v 18
Un homme comme chef ------------Jésus Christ est le seul Chef. Ephésiens 1 v 22
Un centre géographique (QG) --------------Le QG est dans le ciel. 1 Pierre 2 v 11
Demandent de l’argent pour elles-mêmes --------Gratuité et liberté. Matthieu 10 v 8
Hiérarchie ( ou intermédiaires) -------Relation avec Dieu par Jésus Christ. 1 Timothée 2 v 5
Bâtiment sacré -------------------------Dieu est partout. Actes 17 v 24
Besoin de représentations ------------------------Adorent Dieu en esprit. Jean 4 v 24
Célibat obligatoire ------------------------Liberté de choix. 1 Corinthiens 7 v 2
Règles alimentaires ---------------------Nourriture. 1 Timothée 4 v 1 à 5
Réglementation des rapports sexuels --------Sexualité dans le couple. 1 Corinthiens 7 v 5
Ajoutent à la Bible (tradition, autres livres...) --------Rien que la Bible. Deutéronome 4 v 2
Retranchent à la Bible --------------------Toute la Bible. Apocalypse 22 v 18 & 19
Interprétations fantaisistes (hors contexte) ---------La Bible interprétée par la Bible. 2 Pierre 1 v 20 & 21
Fausses prédictions ----------------Prophéties bibliques exactes. Deutéronome 18 v 20 à 22
Conditionnement et déséquilibre psychologique --------Epanouissement de la personnalité. 2 Pierre 1 v 20 & 21
Actes de violence physique ou psychique -------------- Respect des personnes. 1 Pierre 3 v 15 & 16
Marginalité et vie monastique --------------Intégré dans la société. 1 Corinthiens 5 v 9 & 10
Point commun à toutes : Le salut par les œuvres -------------Le salut par la Grâce. Ephésiens 2 v 8 & 9

Actualité
Dans les débats médiatisés sur les sectes, on attire l’attention du public sur les dangers réels de certains groupes religieux sectaires. Par exemple : Le Temple solaire (quelques dizaines de suicides), la Scientologie (des gens escroqués), Raèl (le clonage humain), le Mandarom (construction de statues sans permis de construire).
Par contre les 3 sectes les plus dangereuses (en France), sont les grands absents des débats médiatisés.
- L’église catholique qui a exercée son pouvoir sur l’Europe pendant des siècles, mais dont l’influence sur le peuple demeure.
- L’islam qui est en passe de devenir majoritaire dans plusieurs pays d’Europe.
- La franc-maçonnerie qui exerce son pouvoir politique (dans l’ombre) sur la France et d’autres pays.

A quoi reconnaît-on un vrai chrétien ?
Il aime Dieu de tout son cœur, ainsi que sa Parole écrite ( la Bible). Il aime tout les autres chrétiens, ses frères et sœurs. Il aime son prochain, c’est-à-dire tout le monde (même ses ennemis).
Il est certain d’avoir la Vie éternelle et d’aller au paradis (1 jean 5 v 13).

Conclusion
Ne pas faire confiance aux hommes, ni à soi-même. Proverbe 16 v 25.
Pour savoir si une chose est vrai ou fausse, il faut avoir une référence, un étalon. La Bible est le seul livre au monde qui dit la Vérité, car elle est inspirée par Dieu du premier au dernier verset. AMEN ! ! !


Pierre Danis

pierre.danis@wanadoo.fr

mardi 22 mai 2007

Qui peut nous sauver ?


Au fond du trou

Un Chinois racontait ainsi un jour la différence entre Jésus-Christ,
Confusius et Bouddha.

«Un jour que je me trouvais emprisonné dans un trou profond, le corps à
demi enlisé dans la vase, je me mis à crier au secours.

En levant les
yeux je vis un vénérable vieillard aux cheveux blancs qui me regardait. Sa stature était empreinte de pureté et de sainteté. "Mon fils, me dit-il, te voilà tombé dans un trou épouvantable." "Oui répondis-je, j'y suis tombé accidentellement. Pouvez-vous m'aider à en sortir?" "Mon fils, reprit-il, je suis Confucius. Si tu avais lu mes livres et si tu avais vécu selon mes enseignements, tu ne serais jamais tombé dans ce trou." "Oui, père, dis-je, mais ne pouvez-vous pas me tirer d'ici?" Mais quand mes yeux le cherchèrent, il avait disparu.

«Peu après, je vis s'approcher une autre silhouette. Et un autre homme se pencha au-dessus de moi. Celui-ci avait les yeux fermés et les bras croisés. Il semblait contempler un point fixe à une grande distance. "Mon fils, dit-il, ferme les yeux, croise les bras et oublie tout ce qui te concerne. Entre dans un état de parfait repos. Et efforce-toi de ne penser à rien qui puisse te distraire. Tiens-toi immobile et silencieux, afin que rien ne puisse venir t'ébranler. Tu connaîtras alors l'indicible repos que je connais moi-même." "Oui répondis-je, je ferai cela quand je serai sorti de mon trou. Ne pouvez-vous m'aider à en sortir? Mais Bouddha aussi avait disparu.

«Je commençais à perdre espoir, quand soudain je distinguai au-dessus de
moi une autre forme, cette fois différente des autres. Cet homme-là frappait par sa simplicité et il ressemblait au commun des mortels, mais son visage portait les traces d'une grande souffrance. Je le suppliai: Oh ! Père, pouvez-vous m'aider?" "Mon enfant, me dit-il, quel est ton problème?" Mais avant que j'ai eu le temps de lui répondre, Il était déjà près de moi dans la vase, m'entourait de ses bras et m'arrachait au bourbier. Puis Il me nourrit et me laissa reposer. Quand je fus remis sur pied, Il ne me dit pas: "C'est bon pour cette fois, mais ne recommence pas!" Voici les paroles qu'il prononça : "Désormais nous marcherons ensemble.", et c'est en effet, ce que nous avons fait jusqu'à ce jour.

vendredi 18 mai 2007

Le bouddhisme

"Je me sens bien dans le bouddhisme", explique Martine, médecin de 37 ans, citée dans l'Express, "parce que c'est une voie spirituelle parfaitement conciliable avec la culture occidentale d'aujourd'hui. A l'inverse de l'éducation religieuse que j'ai reçue, elle ne m'apparaît en rien incompatible avec mes études scientifiques, ni avec mon métier."

Noël, informaticien de 33 ans, partage ce point de vue :

"Je ne pouvais plus croire en un Dieu extérieur au monde ou en quelques vérités éternelles et immuables. Le bouddhisme m'a réconcilié avec la religion. Il demeure toujours relié à l'expérience, il supporte la critique de la raison, il ne fait jamais appel à une quelconque extériorité. Ni Dieu tout-puissant, ni dogmes intangibles, ni normes morales imposées de l'extérieur. En même temps, il permet un développement de la conscience, un travail sur soi. Il propose une morale exigeante, mais adaptable à chaque cas particulier."

Voilà bien une des raisons du succès du bouddhisme dont nous savons fort peu de choses en réalité : pas de Dieu, pas d'absolu, pas de morale autre que celle qu'on se donne à soi-même !
Pour le bouddhisme, rien n'est stable. Tout est en devenir. L'homme, qui n'échappe pas à cette loi, ne possède pas d'âme. Fondamentalement, cette doctrine n'a pas d'autre ambition que "d'éveiller" chaque homme, de lui faire vivre la même expérience que le bouddha, et de lui permettre, par le moyen de la méditation, de parvenir à l'extinction de la soif, du désir.

Développer sa vie spirituelle, sans avoir affaire à Dieu.
C'est, à priori, plus tentant, plus simple, plus facile. Bouddha considérait les questions ultimes, touchant à l'absolu, au divin, comme des spéculations, stériles et non pertinentes. Quel dommage !
La Bible est tellement riche en enseignements sur l'origine et le sens de la vie, sur Dieu, Sa personne, Son amour, sur la création.
Le grand malentendu d'aujourd'hui vient de ce que la religion a dépeint et présenté Dieu d'une telle manière, qu'une très grande majorité des gens en est vaccinée.
La plupart des gens en restent trop souvent au catéchisme de leur enfance, et à la littérature du moyen-âge qui présente certaines vérités bibliques d'une manière si grotesque que cela en est risible. L'enfer par exemple (peuplé de diables à queues fourchues activant le feu sous de gros chaudrons) n'est jamais dépeint par la Bible. Peu de gens se donnent la peine de chercher par eux-mêmes à connaître Dieu tel qu'Il se révèle dans sa Parole.

Plusieurs millions de français sont touchés par certaines notions transmises en Occident par le biais du bouddhisme. Le développement fulgurant de la croyance au karma (loi de causalité) et à la réincarnation en est un exemple frappant.
"Je n'ai jamais compris comment le Dieu biblique pouvait être à la fois tout-puissant, bon et laisser souffrir ou mourir des enfants", explique David, professeur d'anglais de 36 ans.
"La théologie bouddhiste me semble beaucoup plus plausible, ou du moins compréhensible : l'Univers est régit par une loi de causalité qui fait que tout acte négatif a nécessairement une conséquence négative en cette vie ou dans une autre. Nous sommes donc d'une certaine manière responsables de tout ce qui nous arrive, y compris les épreuves."
La croyance en la réincarnation est toutefois comprise par bien des européens dans une acception tout autre que celle qu'entendent les bouddhistes.
Tandis que le cycle des renaissances représente, pour beaucoup d'occidentaux, une alternative au néant - et donc une formidable espérance de survie - il constitue, pour les maîtres spirituels orientaux, une terrible épreuve, le but de la pratique étant de s'en libérer.

Quand la Bible affirme que Dieu nous aime, nous disons ne pas comprendre cet amour :
" L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par Lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'Il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. "
1 Jean 4.9-10
Pourtant, Dieu au travers de l'histoire, et d'un bout à l'autre de la Bible, clame son amour pour l'homme. L'homme qu'Il a créé capable précisément de se poser ces questions que Bouddha estimait, à tort, n'être que des spéculations : quel est le sens de ma vie ? y a-t-il un Dieu ? que sera l'éternité ?

Quand la Bible affirme que nous sommes pécheurs, et que nos péchés ont des conséquences (comme le soulignait ce professeur d'anglais), nous disons ne pas comprendre. Mais Dieu dit que ce sont justement nos péchés qui nous séparent de lui et qui sont presque toujours à l'origine de la souffrance.

" Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachent Sa face et l'empêchent de vous écouter. "
Ésaïe 59.2
La question de l'éternité reste entière. Nous faisons presque de cette loi du karma l'espérance d'une vie éternelle alors qu'elle tyrannise la vie des bouddhistes sans qu'ils sachent vraiment s'il pourront y échapper !

Pourtant Jésus est tellement clair, explicite, dans son enseignement.
Lisez, relisez l'Évangile. C'est évident :
" En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. "
Jean 5.24
Dieu vous offre Sa vie avec un grand V. La vraie vie. Celle qui apporte tant de satisfactions, celle qui est si complète qu'elle débordera jusque dans l'éternité.
Bien sûr, il vous faut mesurer la différence qui vous sépare d'un Dieu si parfait et saint.
Bien sûr, il faut reconnaître votre péché, et accepter qu'aucun travail de votre part ne pourra combler cette distance, cette différence, cet abîme qui vous sépare de Dieu. Aucun travail de votre part ne pourra faire changer la nature de votre cœur. Espérer rattraper le fossé, l'écart qui nous sépare de Dieu serait admettons-le très prétentieux de notre part, mais bien dans notre nature humaine ! Il y a quelques générations, certains pensaient pouvoir combler ce fossé par leurs bonnes oeuvres, aujourd'hui d'autres pensent le combler en s'améliorant par toutes sortes de pratiques.

Ce que l'Évangile propose est et reste le plus révolutionnaire qui soit ! Voici ce que dit Paul dans la Bible :
" Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. "
2 Corinthiens 5.17

Reconnaissez que votre péché vous sépare de Dieu.
Recevez le pardon de vos péchés.
Placez votre confiance en Jésus-Christ.
Recevez son Esprit.
Devenez une créature nouvelle .
... Et vivez la vraie vie..